Anévrisme de l’Aorte, de l’Aorte Thoracique avec risques de rupture
II)Facteurs de Risques Cardio-vasculaires
Ces Maladies st favorisées par des facteurs de risques cardio-vasculaires (CV) :
_ surcharge pondérale
_ sédentarité
_ tabac
_ diabète
_ de l’acide urique ds le sang
_ hypercholestérolémie
_ hypertriglycéridémie
Les Maladies Cardio-vasculaires pèsent très lourdement sur le budget de la branche Assurance Maladie de la Sécurité Sociale. En effet, elles st la cause d’au – 10 % des hospitalisations (venant juste ap les accidents de la route) et + de 20 % des prescriptions médicales
Leur prévention est donc 1 souci majeur des responsables de la politique de santé publique
III)Prévention Primaire
Vise à éviter la survenue de l’artériosclérose = athérosclérose, principalement par la lutte contre les facteurs de risques cardio-vasculaires qui comprend donc :
Lutte Contre le Tabagisme
Régimes Alimentaires Equilibrés
Il évite d’être trop riche : . en calories (risque de surpoids)
. en sucre (diabète)
. en graisses (hypercholestérolémie)
Dépistage Systématique des Facteurs de Risques CV
Se fait surtout ap la 40aine (médecine du travail, bilan de santé de la Sécurité Sociale, etc)
Il comporte notamment : . la prise du poids
. la prise de la tension artérielle
. 1 électrocardiogramme
. 1 bilan de sanguin (lipides, cholestérol, triglycérides, etc)
. le Tt éventuel de ces facteurs
Surveillance Régulière des Facteurs de Risques CV
Lors de la prise d’1 contraception orale : hypercholestérolémie et hypertension artérielle
Elles st ainsi 1 contre-indication à ce mode de contraception. Par ailleurs, l’association pilule-tabac est très fortement déconseillée
IV)Prévention Secondaire
Vise à limiter les conséquences néfastes de l’artériosclérose, 1 fois cette dernière constituée.
Mise en place d1 prise en charge des MCV par l’hôpital (en 1er lieu) et le système de soins
Ceci en utilisant les techniques de pointe en matière :
_ de diagnostic (coronarographies, scintigraphies cardiaques, scanner et IRM du cerveau et du tronc cérébral, angiographies, etc)
_ de Tt médical (réanimation cardiaque)
_ de Tt chirurgical (pontage aorto-coronaires)
V)Prévention Tertiaire
Vise à favoriser la réadaptation et la réinsertion sociales des malades
Il faut enfin souligner le rôle très important des associations ds la lutte contre ce fléau par le biais notamment de l’éducation sanitaire à l’attention d’1 public large, mais également ciblée sur 1 public tels que les jeunes (lutte contre le tabagisme, conseils hygiéno-diététiques, etc)
Personnes Agées
Le problème posé par la présence de personnes âgées dans la population est lié à plusieurs facteurs :
- Leur nombre croissant en raison de l’ de la durée moyenne de vie (espérance de vie) du fait des progrès de la médecine et du confort des conditions de vie modernes dans les pays occidentaux.
- La proportion des personnes âgées est en conséquence + grande et traduit un vieillissement de la population d’autant plus marqué que la proportion des jeunes est décroissante du fait de la dénatalité. Elle-même favorisée par la maîtrise de la fécondité par la femme dans les pays développés.
La question qui se pose est celle de la prise en charge de ces personnes devenues inactives par une population active de plus en plus réduite et marquée par un fort taux de chômage.
Cette prise en charge, ne se limite pas uniquement au financement des retraites (visent à assurer aux personnes âgées 1 minimum de pvoir d’achat) mais concerne également le financement des dépenses de soins dont ces personnes ont besoins. Ces personnes consomment près des ¾ des prestations sanitaires chaque année en France.
Cette question est d’autant + cruciale que ces personnes, pour 1 grand nbre d’entre elles, se retrouvent seules (par la perte du conjoint : svent 1 homme). La prise en charge par la société se complique davantage encore lorsque la personne âgée vivant seule se trouve ds 1 état de dépendance physique (grabataires par impotence fonctionnelle totale et éventuellement incontinence) ou psychique (démence sénile) voire des 2.
C’est donc là tout le pb de l’action médico-sociale en faveur des personnes âgées, action conduite sous la responsabilité de l’État, des collectivités territoriales (municipalités et département surtout) et des organismes de protection sociale qui pvent venir en aide en particulier ds la prise en charge financière de ces personnes
Cette prise en charge revêt plusieurs aspects en fonction du degré d’autonomie et des ressources propres de ces personnes et de leur entourage.
I)Personnes Autonomes
Elles ne présentent ps de troubles majeur de la motricité ou d’1 organe sensoriel, notamment cécité ou des fonctions intellectuelles
Elles peuvent être maintenues à domicile ou bénéficier d’un hébergement collectif.
1)Maintient à Domicile rendu possible grâce à certaines mesures :
- retraites
- versement d’allocations spéciales pour permettre un niveau de revenu minimum
- amélioration de l’habitat (grâce à l’aide au logement, construction de logement neufs) et du cadre de vie
- aides à domicile (soins infirmiers, aides ménagères) ss la responsabilité de la collectivité ou des associations
- organisation des loisirs (club du 3e âge, gratuité des transports, réduction pour les places de spectacles)
2)Hébergement Collectif
- foyers-logements
- maisons de retraite, avec ou sans section de cure médicale
II)Personnes Invalides
Elles st devenues dépendantes en raison de la perte de leur autonomie et son prise en charge par la Sécurité Sociale (Assurance Maladie) ou par l’Aide Sociale (à la charge du département où elles résident)
Ces personnes invalides peuvent aussi être maintenues à leur domicile ou maintenues dans des établissements spécialisés.
1)Maintient à Domicile
- soins infirmiers + lourds que ds le cas des personnes autonomes, organisés par la mairie ou associations
- hospitalisation à domicile (HAD) fait obligatoirement suite à 1 hospitalisation classique et comporte des soins dispensés par 1 équipe de l’hôpital où s’est déroulé le séjour ayant précédé l’HAD
2)Placement en Etablissement Spécialisé
elles sont placées dans des services de long séjour, dont les soins st pris en charge par la sécurité sociale (Assurance Maladie), mais où les frais d’hébergement pvent être assumés par l’intéressé, ses proches ou par la collectivité en cas de ressources insuffisantes (Aide Sociale)
TOXICOMANIE
I)Alcoolisme
C’est 1 concept difficile à définir car c’est 1 définition quantitative (consommation excessive)
La sensibilité individuelle n’est ps prise en compte (les gens ne le métabolisent pas de la même façon, donc difficile à juger)
L’alcoolisme est dit aigu ou chronique
Boissons alcoolisées = boissons fermentées (vin, bière, cidre) ou distillées (eau de vie)
La consommation d’alcool conditionne le niveau d’alcoolisation d’une population. En dépit d’une régulière depuis 30 ans, la France reste le 1er consommateur mondial, suivi par le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark et l’Irlande.
L’analyse de la consommation montre une prédominance pour le vin puis pour la bière
On remarque une croissance de l’alcoolisme des femmes et des jeunes, ainsi que des disparités géographiques ente les régions françaises : + élevé dans le Nord et l’Ouest
L’alcool représente 10% du budget alimentaire des ménages
Conséquences Sanitaires
Mortalité
Elle est difficile à chiffrer
n’est comptabilisée que ds les cas de cirrhose du foie ou de psychose alcoolique (delirium tremens)
Elle est d’ 40 000 décès par an
Parmi ces décès, certains st liés à la maladie alcoolique, mais aussi aux accidents de la route, aux suicides et à la tuberculose.
D’autre décès sont imputables à l’association de consommation alcool-tabac (K des voies aéro-digestives sup)
Les + touchés st les hommes de 35 à 65 ans (plus chez les ouvriers)
Morbidité
concerne surtout l’appareil digestif (foie, pancréas, etc) et le système nerveux central.
On dénote aussi 1 risque accru de prématurité, de malformation et de retard de croissance chez les nouveaux-nés de mères alcooliques
Conséquences Socio-Economiques
le coût direct de l’alcoolisme est difficile à évaluer :
_ Hospitalisation : 30% des malades hommes hospitalisés en médecine générale et en psychiatrie ont des pb d’alcool et 20 % chez les femmes
_ Accidents de Circulation : 45% des accidents mortels sont dû à l’alcool.
_ Accident du Travail : ds 20% des cas, l’alcool est mis en cause
_ Absentéisme au Travail : multiplier de 2 à 5 fois chez les salariés alcooliques
_ délits, suicide, conflits familiaux : l’alcool utilise une grande place
Lutte Contre l’Alcoolisme
Mesures Collectives
_ information, éducation sanitaires mises en place dès l’école primaire (publicité, cinéma, etc donnent 1 image positive de l’alcool qui nuît à l’efficacité de l’éducation)
_ mesures économiques visent à agir sur la quantité de boisson disponible en interdisant certaines boissons (absinthe) en limitant la création de débits de boissons, en instaurant des taxes sur l’alcool, en les interdisant aux mineurs non-accompagnés.
_ Mesures législatives : nombreuses, anciennes et d’ordre répressif
. loi de 1873 : pour lutter contre l’ivresse publique (difficile) Loi qui lutte contre l’alcoolisme dans le milieu du travail
. loi de 1986 : institue 1 procédure de rétention immédiate du permis de conduire après 1 dépistage du taux d’alcoolémie positif
. loi de 1987 : interdiction des pubs pour les boissons alcoolisées à la télévision
. loi de 1981 : aucune boisson alcoolique ne doit être vendu dans les écoles
Mesures Individuelles
_ dépistage des buveurs excessifs
_ dépistage des buveurs dépendants : observation de la langue, du poids, tremblements, etc (cure de sevrage et post-cure)
Il existe depuis 1970 des structures spécifiques centres d’hygiène alimentaire et d’alcoolémie
Traitements
_ cure de sevrage : vise à rompre la dépendance vis à vis de l’alcool et nécessite :
. l’arrêt total de la consommation
. le désir réel d’arrêter de boire
cette cure requiert une hospitalisation d’environ 1 mois
_ post- cure (éviter les rechutes) ds des foyers, lieux intermédiaires comme l’hôpital et le domicile.
II)Tabagisme C’est une toxicomanie
Les conséquences sanitaires sont préoccupantes. En effet, la nicotine agit sur le système nerveux autonome (cardio-vasculaire) le fumeur présente une augmentation du rythme cardiaque.
L’oxyde de carbone la fixation de l’O2 sur l’hémoglobine (comme si le fumeur vivait ds 1 espace à oxygène raréfié), son rôle est important ds les maladies respiratoires et cardiovasculaires
Les goudrons ont un effet cancérigène
Consommation
Ds le Monde
Augmente régulièrement avec un léger ralentissement ds les pays occidentaux. Mais à l’inverse continue à croître ds les pays en voie de dvpt
En France
L’étude de la consommation en fonction du sexe et de l’âge met en évidence :
_ prédominance masculine chez les adultes (50% des hommes et 30% des femmes) mais l’écart régulièrement.
_ du tabagisme chez les jeunes : 12% entre 12-13 ans, 50% à 16 ans et 66% à 18 ans (égalité garçons et filles)
_ du tabagisme chez les chômeurs : 45% et à l’inverse 1 taux très faible chez les exploitants agricoles
Conséquences Sanitaires
_ Mortalité l’espérance de vie à 20 ans d’un fumeur avec 20 cigarettes par jour est réduite de 6 ans /R à 1 non-fumeur
Le rapport HIRSH évalue à 2500 le nbre de décès par le tabac par an
_ Cancer Le tabac est à l’origine directe d’ ¼ des décès sont dus au tabac : K du poumon et des Voies aéro-digestives
_ MCV Le tabac est l’1 des principaux facteurs de risques en fonction de l’ancienneté du tabagisme et de son importance
_ Maladies Respiratoires Chroniques
Le tabac constitue le principal facteur de risque des bronchites chroniques
_ Grossesse le risque de prématurité par 2 pour 20 cigarettes par jour
_ Tabagisme Passif Le tabac peut entraîner des effets morbides chez les non-fumeurs
Lutte Contre le Tabagisme
Mesures Individuelles
sevrage qui vise à rompre la dépendance vis à vis du tabac.
Les méthodes sont nbreuses : cures médicamenteuses, acupuncture, patchs, etc, mais ces méthodes n’interviennent qu’en appoint.
Leur efficacité immédiate est bonne, mais à long et moyen terme, elle devient aléatoire, hypothétique
Mesures Collectives
_ Information et éducation sanitaire de masse sur la population à risque essentiellement dans le milieu scolaire
_ Mesures Réglementaires : existent depuis 1976
. 1976 = Loi Veil : concerne surtout la publicité, l’usage du tabac ds les locaux à usage collectif
. Loi Evin = 1991-1992 : a renfoncé ces mesures en interdisant toute publicité directe et indirecte en préconisant l’information scolaire et en lieux publiques
_ Mesures Economiques : le prix du tabac (taxes)
III)Drogues
Termes réservés aux toxiques illégaux : substances chimiques, naturelles
Certaines drogues sont utilisées à des fins thérapeutiques et font l’objet d’1 prescription médicale contrôlée.
La toxicomanie est 1 état de dépendance psychique et physique
C’est 1 phénomène de société qui intéresse la santé publique car le toxicomane est un malade dont la santé physique est éprouvée, dans 70% des cas ils st porteurs du virus HIV et contribuent à la diffusion du SIDA.
Epidémiologie
Concerne en France 100 000 à 150 000 toxicomanes mais < à la réalité, certaines sources font état d’1 million de toxicomanes dont 200 000 héroïnomanes)
Les toxico sont : . nombreux dans les prisons
. jeunes (90% ont moins de 35 ans et 50% ont moins de 25 ans)
. + svent des hommes (3 hommes pour 1 femme)
. surtout des célibataires
. des personnes inactives
. sans niveau scolaire
Conséquences
Mortalité
Mal connue : elle est 30 fois supérieure à celle de la population du même âge
Socio-économiques
Elles st lourdes en raison des comportements psychiques qui marginalisent les toxico.
produits en causes : . barbituriques associés à l’alcool ou aux amphétamines coma
. cannabis : consommé sous forme diverses : majéjuana, hachich, huile de cannabis. Cette drogue douce entraîne euphorie, et marginalisation précède la prise d’autres drogue dites dures
. extasie (peut entraîner la mort après coma)
. héroïne
. cocaïne
. hallucinogènes
. opium
. tranquillisants
. autres substances (éther, colle, solvants, etc)
Les vitamines sont responsables d’une stimulation physique et intellectuelle suivies d’agressivité et parfois de suicides.
Sanitaires
Délires, dépressions entraînant des suicides, accidents fréquents, infections virales (Vh B, C et HIV)
Prévention
Prévention Primaire
Organisation Internationale du Contrôle de la Production et de l’Approvisionnement
S’appuie sur : _ l’amélioration des conditions de vie
_ amélioration des loisirs de la jeunesse
_ information sélective des adolescents
_ Historique :
. dès 1918, la Société des Nations Unis décide du contrôle international des stupéfiants
. ap 1945, l’Organisation des Nations Unis prend le relais
. dès 1976, l’OMS participe à la lutte anti-drogue
D’autres institutions st concernés : . AVOPE
. UNESCO
. INTERPOL
_ Législation française : la lutte contre la toxicomanie a fait l’objet d’une réglementation dès 1948 concernant les prescriptions médicales :
. interdiction de vente aux mineurs
. interdiction de délivrance de l’éther
. seringues et aiguilles à usage unique en vente libre
. répression de ceux qui incitent à consommer (1 à 5 ans)
. Loi de décembre 1970 : prévoît le placement de toute personne usant de façon illicite de stupéfiant sous surveillance de la DDASS. Cette dernière décidera de le nécessité éventuelle d’1 cure de désintoxication
Rque : si le malade refuse le DDASS prévient le Parquet
La lutte dépend du Comité Inter-Ministériel de Lutte Contre la Toxicomanie
L’information du grand public peut se faire auprès des DDASS et par le minitel
Prévention Secondaire
S’adresse aux consommateurs occasionnels de stupéfiants non-toxicomanes
Des Centres d’Accueils ou Centres Ambulatoires existent pour aider à éviter le passage à la toxicomanie
Prévention Tertiaire
Propose des Services Thérapeutiques en Centres Hospitaliers ou Centres Spéciaux ainsi que la réinsertion sociale
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