Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques








télécharger 71.88 Kb.
titreArménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques
page1/3
date de publication30.03.2018
taille71.88 Kb.
typeDocumentos
p.21-bal.com > droit > Documentos
  1   2   3


Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques


Par Joaquin Flores

armenews.com - 5/7/2015
armenie

La protestation Erevan électrique nous fournit une excellente occasion de revoir certains des mécanismes de base sous-jacents et la psychologie de la tactique des Révolutions de couleur. Il est important de les partager publiquement, car il est en effet probable que cette tactique sera de plus en plus employée dans le monde comme un hybride de soft/hard power.

http://3.bp.blogspot.com/-fk3dzns1bzo/vy8yi64szni/aaaaaaaaa6q/aivdpqakyww/s640/c1521b84-d73f-44a4-bbea-3944adb6163d.jpg

Un principe moral soutenu par Gene Sharp, l’un des principaux développeurs de la tactique, était que la violence n’est pas nécessaire pour la révolution. Ce qui est étrange, contradictoire, et même malhonnête ici, c’est que, avec ce principe, la violence est réduite à la seule violence physique des forces de sécurité de l’État contre les civils. Mais nous savons que la violence prend de nombreuses formes.

Nous vivons dans une époque de grande violence ; psychologique, juridique, physique, spirituelle, économique. Non seulement la tactique des Révolutions de couleur a généré les violence précitées, mais sa mutation dans la tactique des Printemps arabes fleuris recourt aussi à une violence physique odieuse. Nous pouvons voir aujourd’hui des dizaines de milliers de morts en Libye, des centaines de milliers en Syrie, et des chiffres en Ukraine qui menacent de dépasser les précédents.

Les novices dans la science et l’activisme politiques peuvent être attirés par le spectre et le spectacle de la méthode des Révolutions de couleur qui a caractérisé les mouvements visant un changement social radical dans la dernière génération. Les symboles sont devenus des emblèmes et des clichés : la ville de tentes, les faux morts allongés, la fille qui dépose des fleurs dans les fûts des armes à feu de la police, des canons à eau et des gaz lacrymogènes, le poing sur le drapeau.

Ce qui manque, bien sûr, de ce point de vue, est une compréhension des forces sociales réelles dans une société, les classes et les forces économiques. Pendant quarante ans, le véritable militantisme, le syndicalisme militant ont été marginalisés. En lieu et place de l’action directe contre la classe dirigeante sur les lieux mêmes qui font leur richesse, on nous a montré en boucle, comme la bobine d’un film sans fin, une simulation étrange de l’activisme étudiant de la fin des années 1960.

D’autres ont pris sur le fait les États-Unis qui ont financé ces mouvements de protestation, et que ces mouvements spontanés de la base sur le terrain sont en fait des exercices sur une pelouse artificielle. Et encore maintenant, on comprend mal comment les États-Unis voyaient ces gouvernements avant d’essayer de les déstabiliser.

Une chose souvent méconnue du public, à propos de la tactique des Révolutions de couleur, par ceux qui savent que les États-Unis sont derrière elles, est que les gouvernements ciblés par les États-Unis pour un changement de régime ne sont pas seulement ceux qui ont apparemment de mauvaises relations avec eux, mais, aussi bien, les gouvernements qui ont avec eux des relations généralement amicales. En gros, ce dernier cas est le plus fréquent. Nous allons explorer cet aspect en ce qui concerne l’Arménie.

Nous allons aussi examiner quelques-unes des méthodes utilisées dans l’application de cette tactique en Arménie et le cadre psychologique et technique général des méthodes d’organisation.

http://2.bp.blogspot.com/-k7ssbkb0y_u/vy8qg2je-vi/aaaaaaaaa7c/s9hpb1ohyuw/s400/maxresdefault.jpg

Gene Sharp - un homme de 'Non-Violence'
Pourquoi les USA veulent-ils changer les régimes ?

Dans la tactique des Révolutions de couleur, les États-Unis peuvent cibler pour unchangement de régime des pays avec lesquels ils ont eu des relations généralement constructives, mais dont les liens sont devenus de plus en plus problématiques. Cela peut être aussi des pays généralement amicaux qui refusent d’engager les ressources exigées pour remodeler l’équilibre des forces régionales, comme avec Moubarak en Égypte, qui était réticent à intervenir en Syrie. Une autre raison peut être que le pays visé entretient une relation naturelle avec d’autres pays de sa région, qui, indépendamment de la position officielle du gouvernement, favorise certaines relations et des évolutions qui sont contraires aux intérêts économiques et méta-politiques américains. Dans ce dernier cas, il peut être souhaitable d’appliquer une politique de la terre brûlée, connue sous le nom d’État failli, afin de détruire les fondements matériels de la cohérence économique et politique de ce pays.

Compte tenu de l’échec de la Révolution orange pour déjouer les relations avec la Russie, la situation en Ukraine peut être un exemple de cette stratégie de la terre brûlée contre un État failli. En conclusion, la tactique Révolution de couleur est compatible avec toutes sortes de stratégies, et peut participer à la recherche d’un certain nombre de résultats souhaités. En tant que telle, c’est une arme très utile pour celui qui sait la manier.

Comment mettre en œuvre un changement de régime ?

Dans cette tactique, les USA peuvent effectivement rester cachés. Ils travaillent à créer ou au moins à catalyser une situation, qui est exploitée ensuite. A partir des études de l’un des pionniers de la tactique des Révolutions de couleur à Dartmouth et à Harvard, Gene Sharp, dont le travail suit celui de Saul Alinsky et d’autres, nous pouvons réfléchir sur les vérités suivantes :

1. Les gens pensent souvent pouvoir redresser des griefs politiques par des protestations de citoyens ; dans un cadre juridique constitutionnel, les protestations des citoyens sont légitimes.

2. Les malversations des marchands et des intérêts privés, entreprises, multinationales, consortiums d’investissement, etc., sont souvent la source du mécontentement de la population.

3. Alors, c’est l’approbation par le gouvernement de ces intérêts privés (ou l’incapacité à travailler contre) qui, en gros, devient l’objet de la protestation des citoyens.

4. Les gens comprennent généralement que l’un des acteurs (tels que les États-Unis) peut tirer profit d’être d’un côté dans un conflit donné. Mais l’idée qu’un seul acteur peut simultanément créer le problème, provoquer une réaction du public, puis présenter une solution programmée à son goût étonne beaucoup de gens, car soit c’est difficile à comprendre, soit c’est conspirationniste par définition.

5. Ainsi, les États-Unis peuvent, avec un niveau relatif de transparence publique, être les promoteurs et les principaux bénéficiaires, à court terme, des intérêts privés décrits ci-dessus, tout en utilisant simultanément le mécontentement du public, que ces intérêts privés produisent logiquement, comme un moyen pour tirer parti à long terme des pressions sur ce même gouvernement, jusqu’à y provoquer un changement de régime.

Le cadre de base des protestations de la Révolution de couleur en Arménie, Erevan électrique, est un excellent exemple de cette dynamique. Les raisons pour lesquelles les Arméniens moyens participent et soutiennent ces manifestations sont naturelles, et même du point de vue de l’intérêt public, dignes d’être soutenues, au départ. Les États-Unis, au travers de leurs réseaux actifs d’ONG et de sociétés de bienfaisance sponsorisées par les multinationales, cherchent à orienter ces protestations dans un sens anti-russe.

Pourquoi les USA veulent un changement de régime en Arménie

Lorsque l’Arménie a rejoint l’Union économique eurasienne le 2 janvier 2015, elle a fait l’histoire. C’est une décision civilisationnelle qui définirait sa relation avec le monde pour la période à venir. Les États-Unis l’ont vu venir, en partie à cause des élections précédentes. Les États-Unis avaient été un partenaire de longue date dans divers projets économiques et politiques arméniens depuis l’effondrement de l’URSS il y a près de vingt-cinq ans.

L’Arménie n’a jamais perdu ses liens étroits avec la Russie, et dans la période précédente – qui, dans la politique étrangère des États-Unis, s’est terminée avec la crise économique de 2007, pourrions-nous dire – il était acceptable pour les États-Unis, dans le cadre de leur relation tiède avec la Russie,  que l’Arménie entretienne de bonnes relations avec cette dernière.

Néanmoins, les États-Unis n’ont jamais perdu de vue l’importance de l’Arménie pour la Russie, et vice-versa. Ils ont continué à jouer la politique d’une puissance régionale, en encourageant et en promouvant les conflits pré-existants et les récits historiques problématiques entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie.

Dans la mesure où les États-Unis ne pouvaient pas améliorer de façon décisive leur base de pouvoir en Arménie, ils y ont promu simultanément une politique d’affaiblissement (similaire à leur politique en Serbie), qui a favorisé considérablement la Géorgie et d’autres. À la fin de 2014, les États-Unis ont pris une décision importante.

En effet, lorsque les vents du changement ont commencé à souffler il y a quelques années en Arménie, les États-Unis ont changé de politique. Ils ont nommé un nouvel ambassadeur en décembre 2014 et ont déclaré qu’ils allaient sensiblement réduire leur financement et leur assistance à l’Arménie, et mettre fin à plusieurs projets en cours. Les élections présidentielles du 13 février 2013, ainsi que les élections législatives du 6 mai 2013, ont été critiques. L’adhésion de l’Arménie à l’Union eurasienne était discutée depuis quelques années, et les efforts des États-Unis pour changer cette orientation ont finalement échoué.

Pour comprendre le contexte général, il faut remonter à 1994. L’Arménie a alors rejoint l’importante Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Celle-ci, comme on sait, a été construite par la Fédération de Russie avec les anciennes républiques soviétiques en remplacement de la structure de commandement unifiée de l’armée soviétique.

Malgré la volonté de l’Arménie de diversifier ses partenariats à l’échelle mondiale (y compris dans les marchés de l’énergie qui sont critiqués dans le contexte de la Révolution de couleur Electric Erevan), la période post 2007 a été caractérisée par un changement dans la tolérance des États-Unis à l’égard des politique étrangères équilibrées ou multipolaires des autres pays. Les États-Unis n’ont jamais été un parangon des libertés du marché libre, mais au contraire, en tant qu’acteurs réalistes sur la scène mondiale, ils ont toujours utilisé, dans leur vaste répertoire, les protections tarifaires, les accords d’exclusivité et la diplomatie de la canonnière à la poursuite de leurs propres intérêts. A savoir les intérêts de l’élite oligarchique dirigeante. Mais la surenchère vis-à-vis des nations du BRICS et de leurs amis a considérablement changé le climat et les règles du jeu.

Malgré la volonté de l’Arménie de permettre à des entreprises américaines et à leurs ONG d’opérer dans le pays, elle est membre de l’Union eurasienne et de l’OTSC, ce qui demeure la principale raison des USA pour la cibler avec unchangement de régime.

Pourquoi les États-Unis pensent-ils qu’il peuvent obtenir un changement de régime en Arménie ? 

Comme nous l’avons expliqué, l’utilisation par les États-Unis de la tactique des Révolutions de couleur ne nie pas le fait que le gouvernement arménien a fait face à un mécontentement massif du public sur plusieurs questions en cours. Parce que l’économie publique et le budget de l’Arménie sont très liés à l’économie mondiale, les initiatives du gouvernement d’augmenter les prix ou les taxes liées aux services du secteur public sont essentiellement une reconnaissance publique du fait économique ; la reconnaissance d’une réalité dont l’origine est bien au-delà des frontières de l’Arménie ou de la portée de son gouvernement.

Un certain nombre de manifestations ont précédé celle-ci, et alors qu’elles étaient populaires pour des raisons valables, elles étaient aussi un terrain d’entraînement pour les organisateurs de Electric Erevan.

Les protestations ont eu lieu il y a deux ans, lorsque le gouvernement a indiqué son besoin d’augmenter le tarif des transports de 50%. Dans ce cas, le public a protesté pendant une semaine et le gouvernement a écouté ses demandes.

Ce type de protestation s’est également produit l’année dernière en opposition à un nouveau système de fonds de pension, et la lutte pour l’abolir a duré six mois.

Mais ce qui a été promu par la direction des ONG au sujet des manifestants dans ces deux mouvements politiques contestataires est que les gens font cela sans aucune direction ou organisation.

Parce qu’il y a une histoire de l’organisation des manifestations, avec les organisateurs prenant des notes et perfectionnant diverses méthodes et stratagèmes sur le terrain, les organisateurs financés par les US peuvent maintenant croire qu’ils sont dans la position d’intensifier l’actuelle protestation vers un scénario de changement de régime.

Ils pourraient le croire, car elles se sont intensifiées. Dans le travail et l’action d’organisations syndicales et communautaires, la planification fonctionne par la méthode de l’escalade. Chaque étape qui dégénère est plus difficile à calmer, mais il est aussi plus difficile pour la cible de résister. Si vous avez évalué avec précision les résultats de votre organisation jusqu’ici, et si les escalades antérieures ont réussi, alors la prochaine étape signifie une meilleure chance de succès.

Maintenant, cette protestation surnommée Electric Erevan, organisée sous le nom de projet Non au pillage, contre l’augmentation du coût de l’électricité, est promue comme une protestation interne auto-organisée qui n’a pas de leader ni  d’affiliation politique, y compris avec l’opposition.

Les militants affirment, et beaucoup le croient, qu’il n’y a pas de dimension politique, pas de slogans politiques, et aucun appel à la démission. Ils affirment qu’ils ne sont contre aucun pays (Russie), ni en faveur d’autres pays ou organismes internationaux (États-Unis ou l’Otan), et qu’ils n’appellent pas à la révolution ni n’exigent un changement de politique du gouvernement.

A ce stade, nous pouvons voir qu’ils ont tenté de présenter les protestations comme étant neutres politiquement, et demandant uniquement une enquête sur le fonctionnement des réseaux électriques de l’Arménie.

La demande des protestataires révèle la véritable cible

La raison pour laquelle cette demande est en effet politique, géopolitique, géostratégique, est que le distributeur d’énergie Réseaux électriques d’Arménie est contrôlé par l’un des successeurs du géant russe de l’électricité, Unified Energy System of Russia (RAO UES). En vertu d’un plan de réorganisation de 2008, RAO UES a  techniquement cessé d’exister, avec 51% des parts de l’État largement privatisées, mais le réseau successeur continue communément d’être appelé par ce nom par habitude, et parce que les différentes entités sont essentiellement gérées de la même manière centralisée.

Ce qui en fait un narratif parfait pour diriger ce mécontentement dans le sens anti-russe, et jeter le blâme sur la relation du gouvernement avec des entreprises russes. Le but de cet appel à une enquête sur les réseaux électriques de l’Arménie est plus clair quand nous comprenons qui les organisateurs de la manifestation ignorent : la société américaine ContourGlobal.

ContourGlobal a acheté le Vorotan Hydro Cascade, un complexe composé de trois centrales hydroélectriques, le 6 juin 2015. ContourGlobal a ensuite augmenté ses coûts d’exploitation prévus, forçant la main du gouvernement pour qu’il répercute l’augmentation sur les consommateurs par le biais du distributeur,Réseaux électriques d’Arménie.

http://2.bp.blogspot.com/-buxb67uzwug/vy8oiczzmoi/aaaaaaaaa7q/ynoq2z98s-w/s400/argel-r.jpg

En d’autres termes, les exigences des organisateurs des manifestations excluent à la fois les faits et l’histoire récente de la question, en se concentrant plutôt sur un élément en aval, le distributeur.

Plutôt que d’exiger la socialisation de Vorotan Hydro Cascade, les organisateurs de la protestation – non sans raison – orientent hystériquement le public dans une direction anti-russe. Cette hystérie se concentre seulement sur les réseaux électriques de l’Arménie et son contrôle par RAO UES. Cette relation est renforcée par l’Union eurasienne.

Les économies d’échelle ont tendance à fournir des biens et services à un coût inférieur à celui d’opérations de moindre envergure. L’Arménie a une population d’environ 3 millions de personnes. RAO UES, dans le sillage de l’effondrement de l’URSS, était bien placée pour gérer les affaires de Réseaux électriques d’Arménie. RAO UES a essentiellement hérité du système utilisé par l’URSS, qui avait été conçu pour maximiser la production sur une base non lucrative, en utilisant un système de gestion centralisée. Cependant, RAO UES et ses successeurs ne sont plus à but non lucratif, et l’indignation du public porte sur le fait qu’un utilitaire de base comme l’énergie soit géré dans un but lucratif.

Néanmoins, on peut croire au premier abord que la demande limitée de se concentrer seulement sur la RAO UES pourrait être assez bénigne : tenir compte des exigences des manifestants, mener l’enquête et gérer les postes budgétaires concernés, ou s’endetter davantage afin de subventionner le coût des hausses de tarif.
  1   2   3

similaire:

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconAu cours d’une séance de travaux pratiques, Séa réalise le montage...

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconTravaux Pratiques de chimie n°6 Histoire des sciences : l’atome
«nature des choses» s’expliquait par un savant mélange de quatre éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconNote : Cette expérience fait double emploi, avec des cours et des...

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconRésumé : L’article s’intéresse au phénomène croissant de cadrage...
«Mutations en cours dans la régulation éthique de la recherche : quels enjeux pour les recherches en ethnomarketing ?»

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconL’âge de toutes les révolutions
«Avant, l’adolescence, ça n’existait pas. À 15 ou 16 ans, on était un adulte», dit-elle

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconL’âge de toutes les révolutions
«Avant, l’adolescence, ça n’existait pas. À 15 ou 16 ans, on était un adulte», dit-elle

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconL’âge de toutes les révolutions
«Avant, l’adolescence, ça n’existait pas. À 15 ou 16 ans, on était un adulte», dit-elle

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconTp : Loi de Beer Lambert
«blanc», suivre les instructions affichées : on annule ainsi toutes les causes d'absorption autres que celle d'espèce responsable...

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconRésumé En reprenant les travaux scientifiques qui ont étudié les...

Arménie : les révolutions de couleur. Autopsie et travaux pratiques iconRésumé : L’œuvre de Maurice Allais est abondante et protéiforme....
Contributions pionnières à la théorie des marchés et de l’utilisation efficace des ressources ces travaux qu’il obtient, 40 ans plus...








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
p.21-bal.com