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MAROT (Clément). Les œuvres de Clément Marot. De Cahors en Quercy, valet de Chambre du Roy. P., Claude Michard, 1577 ; 2 parties en 1 vol in-16. 13ff. n. ch. (titre et table) -597pp.-6ff. n. ch.-304pp. (traductions)-2ff.(table). Plein veau moderne (XIXème s.), dos à 4 nerfs, pièce de titre rouge, filets dorés, tranches rouges. L’encre des tranches à légèrement pénétré le papier de certains feuillets. Marge un peu courte en tête, juste au dessus des N° de page. Petites restaurations anciennes à la page de titre. Exemplaire en bonne condition mais dans une reliure moderne. Une des nombreuses éditions de petit format qui succédèrent à l’impression donnée par Dolet en 1542. 280/350
Edition originale rare. 500/600
Faux-titre-4pp.-10 cartes double page. – 39 tableaux (la plupart dépliants) – 93 plans de batailles (gravés) – 19 tableaux (de formats divers). Cet atlas est commun aux éditions in-8 et in-4 "De la Monarchie prussienne sous Frédéric Le Grand ; avec un appendice contenant des recherches sur la situation actuelle des principales contrées de l'Allemagne » par le comte de Mirabeau. 200/300
A la suite du Concordat de 1515 entre François 1er et le Pape, permettant au roi de nommé les archevêques, évêques, abbés et prieurs, sauf privilège spécial du Saint-Siège, les cinq abbayes susnommées, dépendantes de la congrégation de Chezal-Benoît, sont revendiquées par le roi comme relevant de son privilège de nommé les abbés. Les pièces réunies dans ce volume retracent l’origine de ces abbayes, et l’histoire du droit et des traditions y afférent. 180/220
Lyon, Thomas Soubron, 1592 ; 2 vol. petit in-8, paginés comme suit : tome 1, pp. 1 à 6 (inclus le titre)-4ff.n. ch. (table)- pp.7 à 738.-1f. (marque de l'imprimeur)-1f. bl.-8ff. n. ch. (table) ; tome 2, 10ff. n. ch. (inclus le titre)-602pp.-1f. (marque de l'imprimeur "Etienne Servain à Lyon"). Demi-basane verte du XIXème s., dos à faux nerfs, titre et filets dorés, tranches marbrées. Coiffes et mors légèrement frottés ; travail de vers entre les pages 300 et 400 au tome 1 ; pâle mouillure marginale ; restauration ancienne du papier en tête des 8 premiers feuillets. La deuxième partie a pour titre : Les diverses leçons d'Antoine du Verdier, S. de Vauprivaz, suyvans celle de Pierre Messie. [...]. Portrait de Du Verdier, gravé sur bois, in-texte, au verso du f. B2. Il s'agit de la cinquième édition des Leçons de Messie (la première de la traduction de Claude Gruget a paru en 1552), et la quatrième, et la plus complète, du texte de Du Verdier. Pedro Mexia (ou Messie) obtint un grand succès avec la publication en 1540 de ses "Silva de varia leccion". Il y compile des enseignements moraux et pratiques, des considérations sur l'histoire, la biologie, de l'usage des cloches, de l'habitude de porter des anneaux, des propriétés des pierres précieuses... et nombreuses autres considérations savantes utile à la connaissance de l'honnête homme. Ses écrits sont parfois à la limite de l'anecdote (de la tonsure des prêtres !), mais plein de références historiques. Les "Leçons" de Du Verdier se présentent sur le même principe. Ce dernier est né à Montbrison (Loire) en 1544, ce qui explique la dédicace de son ouvrage à Anne d'Urfé, le frère d'Honoré. La première édition de ses Leçons a paru à Lyon chez Honorat en 1576 (Brunet II, 928), à la suite de la seconde édition de celle de Messie. (Brunet II, 928 et III, 1688 ; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, pp.348-352) 250/300
Portrait de Molière gravé d’après le tableau de Mignard, et 30 planches hors-texte, placées en frontispice de chaque pièce. Bon exemplaire malgré les défauts signalés, complet des planches. Le tome dernier réunit en plus des pièces, plusieurs critiques des œuvres de Molière par ses contemporains et divers épigrammes sur Molière et sur sa mort. 180/230
L’ouvrage de Mary Wortley Montagu est une source inédite de témoignages sur les femmes dans l'empire ottoman au XVIIIe siècle. Elle séjourna en Turquie pendant 18 mois et, en tant que femme, elle put avoir accès à des lieux interdits aux hommes (harems, bains…) Ses lettes furent imprimées pour la première fois à Londres en 1763, et furent presqu’aussitôt traduites en français. 80/100
L'ouvrage est complet des deux volumes de supplément établis par l'abbé C. P. Goujet (Paris, Vincent, Coignard, Lemercier, Hérissant, 1735). On joint le tome 2 seul du second supplément, du même abbé Goujet (publié à Paris, chez les mêmes, 1749). 700/800
Maximes et remarques générales. De la cour et de l'économie particulière d'un souverain. Du choix et des qualités des serviteurs. Des ministres. Des affaires et de l'art de les traiter. Des appointements. 180/220
Recueil factice composé au XXème s. d’airs et ariettes, gravés, tous arrangés pour la guitare : La belle Esclave, de Philidor. Les fourberies de Mathurin, musique de Bambini. Ariette de l’Heureux dépit, de Lieutaud et Chapelle. Fleurette et Colin. Le Fat en bonne fortune. Le paysan à prétention. La ruse d’amour. Le faux serment… Paris, A la sinople, chez les Frères Savigny, s.d. (vers 1780-90) ; petit in-8 ; pleine toile noire moderne. On joint un autre carnet, broché, des mêmes éditeurs, mais incomplet des deux premières parties : Romance d’Estelle, musique de Cherubini, paroles de Florian ; accompagnement pour la guitare. 40/50
Pleine basane (postérieure). Reliure usagée, manque au dos, corps du texte partiellement détaché de la reliure, papier légèrement bruni, quelques tâches d’encre, page de titre tâchée et jaunie, et froissée à la charnière, ex-libris manuscrit biffé ; les derniers feuillets sont détachés, feuillets coupés un peu court en tête. Titre en rouge et noir dans un encadrement de rinceaux et putti. Belles lettrines ornées, impression gothique en français. Le privilège d’impression (au verso du titre) est accordé à Antoine Vincent, pour 3 ans à compter du 19 janvier 1535. (V1-4), que Baudrier Une belle édition lyonnaise, mais dans une assez médiocre condition. 150/200
Relié à la suite : Abbrégé de l’histoire du Czar Peter Alexiewitz, avec une relation de l’état présent de la Moscovie, & de ce qui s’est passé de plus considérable, depuis son arrivée en France jusqu’à ce jour. Dédié à Sa Majesté Czarienne. Paris, Pierre Ribou et Georges Dupuis, 1717 ; 6ff.-210pp. Plein veau usagé, coupes et coins frottés avec retraits de cuir, des mouillures, tâches sur le titre de la seconde partie, nombreuses pliures sur la carte. Exemplaire modeste et défraîchi, mais important pour la connaissance de la Russie au début du XVIIIème s. Jean Perry était un ingénieur anglais qui fut invité par Pierre Ier pour installer la flotte impériale et rendre navigable plusieurs rivières. Il revint en Angleterre en 1712, où il publia en 1716 cette Description de la Russie, traduite l’année suivante en français. On trouve à la même date une édition de ce texte publiée à Paris sous un titre légèrement différent « État présent de la Grande Russie ou Moscovie, contenant l'histoire abrégée de la Moscovie, un abrégé chronologique des czars… ». 150/200
Première édition du deuxième livre imprimé de cet auteur originaire de Montluçon. R. de Quirielle l'estime "assez rare" ; il l'est devenu tout à fait ! (Quirielle, Bibibliographie, p.181-182). Pierre Petit naquit dans cette ville en 1598. D'abord contrôleur en l'élection de Montluçon (comme son père) il revend sa charge pour s'installer à Paris et se consacrer aux sciences, mathématiques, physique, astronomie. En 1634 il met au point la première version de la règle à calculer, et par la suite s'emploie à l'étude de diverses machines à mesurer les astres, ou à des projets d'endiguement de la Seine... Il fut nommé commissaire principal de l'artillerie par Richelieu, puis ingénieur et géographe du Roi. Il fut enfin intendant général des ports et fortifications de France, jusqu'à ce qu'il se retire à Lagny-sur-Marne, près de sa fille, où il meurt en 1677. (cf. Malleret, Encyclopédie des auteurs du pays montluçonnais, p.35-37). 250/300
Beau titre gravé représentant l’intérieur d’une pharmacie et portant le titre suivant « Nieu licht des Apothekers en distileerkonst ». Impression gothique en flamand. 2 figures gravées sur bois in-texte. 250/350
La première partie, de Pineau, sur l’appareil génital humain, est illustrée de 7 bois gravés in-texte. On trouve à la suite sur des sujets similaires : L. Bonnacioli, Enneas muliebris. F. Plater, De origine partium. P. Gassendi, De septo cordis pervio. M. Sebizi, De notis virginitatis. 180/200
On joint du même : Traité du contrat de mariage, par l'auteur du traité des obligations. P., Debure / Orléans, Vve Rouzeau-Montaut, 1771 ; 2 vol. in-12. Plein veau marbré, dos à nerfs, orné. XV-475pp. - XVI-419pp.-16pp.-1f. Petit travail de vert au plat inf. du tome 2. 100/120
Nouvelle édition augmentée. 60/80
Seconde édition (la première en 1777). 40/50
Vignette gravée sur le titre, 5 bandeaux et 5 lettrines gravées dans le texte, dessinés par Humbolt (frontispice gravé par N. Tardieu). Exemplaire imprimé sur beau et fort papier vergé, « Une conversation brusque, franche, à saillies, nulle préoccupation d'art, nul quant-à-soi, une bouche de satyre aimant encore mieux rire que mordre, de la rondeur, du bon sens, une malice exquise, par instants une amère éloquence, des récits enfumés de cuisine, de taverne et de mauvais lieu; aux mains, en guise de lyre, quelque instrument bouffon, mais non criard; en un mot, du laid et du grotesque à foison ; c'est ainsi, dit Sainte-Beuve, qu'on peut se figurer en gros Mathurin Régnier. » (Cité par P. Larousse, Grand Dictionnaire. XIII-864). 130/150
Nouvelles heures dédiées au Roy, contenant l’office des dimanches & fêtes de toute l’année, disposées suivant les nouveaux bréviaires et missels de Paris & de Rome. P., Ch. Méquignon, 1745 ; petit in-12. 1f.-606pp.-2ff. Plein maroquin rouge, dos à nerfs orné, plats ornés de doubles filets et roulette pointillée encadrant un décor doré de palmettes, rinceaux et petits fers (étoiles, soleils…), petits éventails en tête et en pied, avec au centre deux L entrelacés autour d’une fleur de lys, surmontés d’une couronne royale ; roulettes dorée sur les chasses ; tranches dorées. Corps des feuillets partiellement et légèrement déformé par un mauvais stockage. On joint : Office de la Vierge. XVIIème s. Incomplet du titre, et du f. 87. 18 gravures à pleine page par Etienne Dauvel. Relié à la suite : COTON (R.P.). Dévotes oraisons pour tous chrestriens et catholiques. P., G. Loyson, 1637 ; in-8. 104pp. (chiffrées 140). Reliure de maroquin brun, dos à nerfs, plats entièrement ornés de compartiments d’entrelacs au pointillé, motif central et écoinçons mosaïqués. Tranches guillochées à décor végétal rouge et brun sur fond or. Reliure usagée. 200/250
Edition en partie originale (la première en 1649), augmentée d'un cinquième livre. Louis Richer est connu par plusieurs poésies et quelques mazarinades. Violet Le Duc (I, 508) soupçonne qu’il ne soit pas l’auteur de ce texte. Le titre gravé porte un titre légèrement différent : « L'Ovide Travesty ou les Métamorphoses burlesques ». Cioranescu, 59535 ; Lachèvre II, 437 ; Viollet-Le-Duc I, 508). 180/200
Une édition angevine imprimée à Rouen – 1508.
Angers, Charles Bongne, 1508 ("Venale habent Andegavis in officina Charolide Bongne universitatis eiusdem urbis bibliopole precipui".) ; petit in-8 de 9 cahiers non chiffrés (signatures A – I). Titre rouge et noir. Impression gothique sur deux colonnes. L'explicit précise qu'il s'agit d'une impression de l'atelier de Pierre OLIVIER à Rouen, achevée le 7 octobre 1508. Pleine basane de l'époque, dos à deux nerfs, orné d'un décor géométrique de filets à froid. Le plat sup. est orné d'une plaque centrale encadrée par plusieurs rangs de filets à froids. La plaque représente saint Christophe traversant une rivière avec Jésus sur l'épaule. Une légende illisible ferme le bas de la composition. Le plat inf. est organisé de même, mais avec une plaque centrale représentant l'apparition du Christ ressuscité à Marie-Madeleine ("Christ jardinier" tenant une bêche). La reliure est très usagée avec un manque de cuir dans l'angle inférieur du plat sup., des manques en tête et en queue sur le dos, les coins sont très frottés, les liens de cuir sont coupés au raz des plats. L'intérieur est frais malgré une pâle mouillure qui atteint la marge de tête. Des annotations manuscrites anciennes (XVIème s. ?) ont été portées dans les marges, mais sans surcharge disgracieuse. L'auteur est un juriste originaire de Rosate près de Bergame (Italie) (1290 ? - 1354). Il étudia le droit à Pavie, puis fit sa carrière à Bergame. Il intervint dans la gestion des affaires des Visconti à Milan, puis devint légat du Pape Benoit XII à Avignon. Juriste reconnu, son traité des "témoins" a cependant parfois été attribué à Alb. de Maletis. Il est complété ici des commentaires de François Curte. Le même ouvrage a été également imprimé par le même Olivier, à la même date, pour les libraires rouennais Michel Angier et Jean Macé. (cf. Delisle, Catalogue des livres imprimés ou publiés à Caen... Caen, 1903-04. N° 346). 350/400
Intéressant volume enrichi de très nombreuses notes et commentaires manuscrits dans les marges et truffé de feuillets manuscrits commentant les questions de droit et les définitions du vocabulaire. 100/120
Edition originale. Dénonciation par l’auteur, qui se fait le représentant de l’Eglise des “Epoques de la Nature” de Buffon, dans lequel il explique la formation de la terre par des observations physiques, et qui remettent en cause la Genèse. (Du créationnisme avant l’heure !). Quérard (VIII, 269). 80/100
Contient à la suite L’interrogatoire de M. Franklin devant le parlement d’Angleterre, par Dupont de Nemours ; La constitution de la République de Pennsylvanie ; L’interrogatoire de M. Penn, devant le parlement en 1776. La première édition date de 1777. 50/60
Exemplaire modeste. 100/120
Première édition du premier ouvrage de l’auteur, bien complet des planches. Le marquis de Silva était officier dans l'Etat Major de l'armée du Roi de Sardaigne. 150/180
Une des dernières éditions de ce célèbre ouvrage paru pour la première fois en 1664. Les illustrations sont conformes à cette première édition. (Mennessier de La Lance, II-524-526) 200/230
Chemise rigide petit in-4 (24 x 17 cm), en plein maroquin rouge, dos muet, plats encadrés de triples filets et d’une roulette dorés, fleurons aux angles, armoiries aux centre : blason ovale (trois lions d’or, armés, lampassés et couronnés de même ; devise RE QUE DIO se détachant sur un manteau doublé d’hermines, entouré du collier de l’ordre du Saint-Esprit, et surmonté d’une couronne). Dentelle dorée sur les contre-plats. Légers frottements sur le plat inférieur, bon état cependant. Cette chemise semble être une composition ancienne réalisée à partir de deux plats de reliure assemblés avec soin et habileté. Le dos est postérieur aux plats. 800/1000
Cet écrivain, né à Clermont-Ferrand en 1732 (mort à Oullins en 1785), a composé de nombreux éloges (d'Aguesseau, Dugay-Trouin, Maurice de Saxe, Descartes...). On lui doit ce vers, repris plus tard par Lamartine : "Ô temps suspends ton vole, respecte ma jeunesse...". On ne trouve pas dans ce volume son "Essais sur le caractère, les mœurs et l'esprit des femmes..." publié seulement en 1772 et qui engendra une polémique à laquelle participa Diderot, et qui agiterait encore aujourd'hui les féministes ! 30/40
Première édition, de toute rareté d’après Caillet (N°1042). Voir aussi : Fulcanelli, Les Demeures philosophales, tome I page 438. Duveen 69. Encyclopédie philosophique universelle. P., 1992, Tome 1, pp. 431-432. SADOUL, Trésor des alchimistes. FIGUIERS, L’alchimie et les alchimistes, 1854. pp. 49-54. Bernard, comte de la Marche Trévisane est encore appelé le Bon Trévisan. Né à Padoue en 1406, il était comte de Trévigo, petit comté de la marche de Trévise. Dès 14 ans et jusqu'à la fin de ses jours, l'alchimie constituera l'unique occupation de sa vie. Il mène de long et fastidieuses expériences sur le transmutation des métaux et parcourt durant sa vie une grande partie de l’Europe : l'Espagne, l'Angleterre, l'Ecosse, la Hollande, l'Allemagne et la France. Puis, désirant encore approfondir ses connaissances sur les sciences orientales, il se rend pendant plusieurs années en Egypte, en Perse et en Palestine. Il séjourné également en Grèce. A 62 ans il arrive à Rhodes complètement ruiné. Il suit l’enseignement d’un religieux qui avait la réputation de posséder la pierre philosophale. Mais sans succès matériel. A 77 ans il s’arrête enfin de voyager et entreprend la rédaction de plusieurs traités d’alchimie. |