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Camarades, Compagnons Ce jeudi 10 décembre, je vais passer en Conseil de Discpline. La Poste voulant me sanctionner d' un an de mise à pied pour : '' Altercation et voie de fait sur un collègue '', alors que je me suis fait agressé comme l' attestent les différents témoignages ainsi que les images vidéos. La Poste n'en est pas à son premier coup d' essai contre moi. Je croyais avoir tout vu, notamment il y a 2 ans, lorsqu' ils n'avaient pas hésité à utiliser des témoignages anonymes à mon encontre. Mais cette fois ci, ça dépasse l'entendement. Cette histoire est digne d' un roman de Kafka Je vais briévement vous résumer les faits: Dans la nuit du 8 au 9 juillet, en tout début de vacation, je suis agressé verbalement puis physiquement par un collègue, avec lequel j' entretiens habituellement de bons rapports.. Suite à une boutade sans importance de ma part, celui ci moins enclin à la plaisanterie que d' habitude me donne un coup de poing derrière la tête. Il ne semble pas dans son état normal, car ni la chef d' équipe ni les autres collègues ne parviennent à le maîtriser. Je suis donc obligé de me défendre afin de protéger mon intégrité physique. Ce n'est qu' une fois au sol, qu'il finira par être maîtrisé par d'autres agents. Ne reconnaissant pas être l' agresseur dans un premier temps, il veut même porter plainte contre moi pour coups et blessures (il se plaint de douleurs à l'oeil et de bosses). L'encadrement le dissuadant de ne pas le faire. Suite à cet incident, les langues vont alors se délier et plusieurs personnes du service reconnaissent avoir eu quelques problèmes avec lui. Quelques jours aprés cette altercation, nous sommes tous deux suspendus de fonction par mesure conservatoire en attendant les résultats de l' enquête, car aucun des deux ne reconnaît être l'agresseur de l'autre. Des bruits de couloir font état de lourdes sanctions contre nous deux, avant même le début de l' enquête. Comble de malchance : mon agresseur est un adhérent de la CFDT. . La section locale de la CFDT va donc en profiter pour en faire une affaire syndicale, et à sortir un tract '' Intolérance intolérable '', dans lequel ils n' hésitent pas à refaire l'histoire à leur manière en pratiquant le mensonge et la falsification, me considérant comme un '' délinquant social '', '' n' ayant sa place ni à La Poste, ni ailleurs ''. Bien sûr sans avoir le courage de me nommer. La direction n' en demandait pas tant. Alors que l' enquête n' avait toujours pas commencé. Une pétition à l' initiative de SUD,CGT et FO demande l'arrêt des poursuites disciplinaires à notre encontre et notre réintégration. La direction n' en tient absolument pas compte. L'affaire traîne. A plusieurs reprises, je demande à être reçu par des responsables de La Poste. J' essuyerai toujours une fin de non recevoir. Finalement l' enquête me donne raison. La majorité des témoignages et les images vidéos attestant que je suis bien l'agressé. Aprés avoir menti dans un premier temps, le ''collègue '' reconnaîtra finalement m' avoir agressé. Qu' à cela ne tienne. La boîte n'en démord pas et veut me faire la peau. Justifiant que l'agresseur allait être licencié, qu' il ne pouvait y avoir de distorsion de sanction, que je ne pouvais m' en sortir avec un simple blâme, la Direction des Ressources Humaines décide de me passer devant un Conseil de Discipline pour '' Altercation et voie de fait sur un collègue '' et se propose de m' infliger une exclusion temporaire d' un an. Bien sûr . . . sans salaire ! De plus ,ils considèrent que ma plaisanterie est à l' origine de la rixe.Que j' ai blessé mon agresseur (alors qu'il n'a même pas d' ITT prescrit par un médécin). Je dois donc payer ! Le collègue vient d' être licencié, avec . . . indemnités et droit aux assedic. Il ne s' était jamais caché avant cette altercation vouloir quitter La Poste et souhaitait se faire licencier. Quand à moi, je ne suis pas révoqué certes, mais je risque une mise à pied d' un an. Sans salaire, ni indemnités, ni droit aux assedics car fonctionnaire. La Poste étant juge et partie lors de ce Conseil de Discipline, je ne fais guère d' illusion quand à l' issue de ce procés. Beaucoup de choses sont trop louches dans cette histoire. Je ne rentre pas dans les détails. J' aurai de quoi écrire un livre. Déjà le dossier d'instruction de l' enquête fait pas moins de 60 pages ! Ils ont trouvé tout simplement un pretexte. Ils veulent continuer de régler des comptes avec la CNT. D'autant plus que 2 mois auparavant, notre syndicat venait de récupérer ses droits à La Poste suite à l' annulation par le Conseil d' Etat des accords pourris de 2006 signé par La Poste et ses syndicats jaunes. Mon avocat, quand à lui est plutôt confiant en une victoire au Tribunal Administratif. Je serai aussi défendu par 3 autres défenseurs : Fred pour la CNT, Seb (SUD) et Pierre (CGT). 2 témoins seront aussi présents. Face à cette parodie de justice, vous pouvez venir me soutenir par votre présence au Rassemblement de Soutien qui aura lieu devant la Direction de La Poste de Paris Sud où se tiendra mon Conseil de Discipline, le jeudi 10 décembre de 14h à 18h 6 rue François Bonvin- 75015 PARIS- Métro : Cambronne ou Ségur Si vous n' êtes pas disponible ce jour là ou habitez en province,vous pouvez envoyez un fax, voir plusieurs au (01) 44 .49 .18 .18 à la Direction des Ressources '' Humaines'' les appeler au (01) 44 49 18 04 ou (01) 44 49 18 06 ou (01) 44 49 18 41 leur écrire à l' adresse suivante: Direction des Ressources Humaines de La Poste de Paris Sud 6 rue François Bonvin 75015 PARIS pour leur faire comprendre qu'il largement temps qu'ils arrêtent leurs délires. N' hésitez pas jusqu' à jeudi aprés midi à les harceler, à saturer leurs lignes. Je vous en remercie d' avance. Salutations Anarcho-Syndicalistes GiL. |