28 novembre 2012 – 19 janvier 2013








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Le Théâtre de l’Ellipse présente



BLACKBIRD

de

David Harrower

traduction de Zabou Breitman et Léa Drucker, © L’Arche Ed.


mise en scène

Régine Achille-Fould
avec

Yves Arnault

Charlotte Blanchard

Albertine Villain-Guimmara

lumières

Charly Thicot
film

Do Brunet
costumes

Sylvie Berthou

du mardi au samedi à 21H

28 novembre 2012 – 19 janvier 2013

au Théâtre Le Lucernaire

53 rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris

Contacts :

Administration : Morgane Després,

Théâtre de l'Ellipse, 43 A rue Servan, 75011 Paris, 01 45 39 89 34 compagnie@theatredelellipse.fr

Diffusion : Scène 2, Séverine André Liébaut, 01 40 53 92 41 / 06 15 01 14 75, scene2@acteun.com

Presse : La Strada. Catherine Guizard, 06 60 43 21 13, lastrada.cguizard@gmail.com
la pièce
Après 18 ans de silence, une jeune femme fait irruption sur le lieu de travail d’un homme d’âge mûr.

Elle a par hasard retrouvé sa trace et questionne, insiste, rageuse, vindicative; il élude, se défend, s'impatiente.

A travers un dialogue haletant, chacun révèle par bribes ce qu'il a vécu alors et comment, depuis, sa vie a été soumise au jugement et au regard des autres, comment elle en a été bouleversée.

Petit à petit, les éléments se reconstituent, à coups d'allusions, d'hésitations, d'interrogations. Jusqu’au coup de théâtre final, la pièce tient en haleine, interroge. Elle dérange, dit la difficulté de trouver le vrai.

A nous de prendre ou non parti ; nous n’échapperons pas au trouble.

à propos de la mise en scène
L'apparition d'une petite fille de l'entourage de l'homme à la fin de la pièce me semble en être l'emblème : si on croit à la sincérité des personnages, à une véritable histoire d'amour, on ne peut être que troublée par cette apparition. C'est visuel, moral, dramatique (théâtral).

J'imagine que ce sera mon fil rouge de metteur en scène : laisser dire l'auteur, retenir les interprétations, laisser aller les tempéraments.
Le souffle (court), le rythme

C'est ce qui frappe en premier lieu dans le texte, le halètement, la parole qui ne parvient pas à ses fins, à quelque chose de définitif. L'écheveau se déroule petit à petit, fils emmêlés.

Le sens du texte est inscrit dans ses accidents.

En répétition, démêler les fils, le concret des hésitations, des contradictions, des intervalles ou des interruptions, tout en préservant absolument une lecture ouverte du texte.
les acteurs

A la voir, on peut imaginer facilement ce qu'a pu être physiquement Charlotte Blanchard adolescente, probablement parce qu'elle a gardé une certaine fragilité liée à quelque chose de volontaire. Elle devrait donner toute sa mesure à une Una souvent imprévisible qui tour à tour attaque et se défend…

Quant à Yves Arnault, sa présence physique solide, concrète, vient presque contredire ce qui chez lui interroge. Il suffit de voir la diversité des rôles dans lesquels il a été distribué pour imaginer la part d'inattendu et de mystère qui devrait parfaitement correspondre au personnage de Ray.
l'ombre et la lumière

La façon dont l'histoire se révèle, par bribes, laissant toujours des parts d'ombre, évoque pour moi la photographie. Du noir et blanc en "toile de fond", des transparences.

Un grand panneau en verre dépoli ; en projection, l'ombre des feuilles d'un arbre, le passage d'une ou deux personnes sur le soir qui tombe en temps réel.

L'essentiel se fera par les éclairages : extérieur, intérieur, porte(s) zones lumineuses (voire surexposées), zones sombres…

La couleur viendra jouer en contraste, essentiellement par les costumes; c'est dans ce sens que je vais travailler avec Do Brunet et Marc Piera (pour le film), Charly Thicot (pour les lumières) et Sylvie Berthou (pour les costumes).

l'auteur
Connu en France en particulier pour sa première pièce, Des Couteaux dans les poules (Knives in hens), David Harrower, né en 1966, a grandi à Edimbourg et vit actuellement à Glasgow. Il a étudié l'anglais et la littérature américaine.

Il est l'auteur de Kill the Old Torture Their Young (1998), de The Chrysalids (1999), adaptée du roman de John Wyndham. Presence, sa troisième pièce originale, a été créée en avril 2001, Dark Earth en 2003 suivie de 365 (2008), et de Good with people (2010). Calum’s Road est sa dernière œuvre.

David Harrower est aussi adaptateur de Pirandello, Six personnages en quête d'auteur, Tchekhov, Ivanov, Büchner, Woyzeck, Horvath, Légendes de la forêt viennoise (2008), Brecht, La Bonne âme de Se-Tchouan, Schiller, Mary Stuart

Il a traduit The Girl on the Sofa (2002), de Jon Fosse, créé pour le Festival International d'Edimbourg et la Schaubuhne, à Berlin.

Blackbird, dont il écrit actuellement le scénario, a été créé au Festival d’Edimbourg en 2005, maintes fois primé et repris en Grande Bretagne comme à l’étranger.
le metteur en scène
Après plusieurs années dans le journalisme et l’édition (Gallimard), Régine Achille-Fould aborde le théâtre par le biais de la danse, assurant quelques chorégraphies pour des spectacles. Suivent ateliers, stages, spectacles comme comédienne.

Elle crée la compagnie Théâtre de l'Ellipse avec Eric Nonn qu'elle assiste à la mise en scène (Yerma de García Lorca avec Anne Alvaro, Caligula de Camus avec Rufus) avant qu'il se consacre à l'écriture.

Elle a participé avec bonheur à l’atelier de scénographie de Georges Wakhevitch et partagé les propositions de Gare au Théâtre, à Vitry: "Petits, petits..., Le bocal, Nous n'irons pas ...".

Essentiellement tournée vers les auteurs contemporains, elle a traduit ou adapté une demi-douzaine de pièces de l’allemand ou de l’anglais (Gooch, Rattigan, Bogosian, Yankowitz, Frisch, Grabbe, Bauer), avant de les mettre en scène, le plus souvent. Elle aime retrouver les "membres de l’équipe", faire vivre une idée de troupe qui se serait constituée au fil des spectacles, dans le temps et le travail.
principales mises en scène

- Transport de Femmes, pièce de Steve Gooch; primé à Avignon, Aide à la création (1986).

- A l’Ami Karl, montage de textes de Karl Valentin; coproduit avec la Clique d’Arsène à Poitiers (1994). Une centaine de représentations.

- Nuit Noire de Susan Yankowitz qu'elle traduit et adapte (collaboration avec le Centre du Langage de la Salpétrière); créée avec le soutien de l’Adami dans le cadre du Festival Off d’Avignon et repris au Théâtre du Renard (1997). Aide au projet DRAC.

- Barbe-Bleue qu'elle adapte du roman de Max Frisch, avec Yves Arnault, Simon Bakhouche, Marie-Do Fréval, Jeanne-Marie Garcia, Stephan Wojtowicz; créé au Théâtre du Chaudron, à la Cartoucherie, coproduit avec la Scène Nationale d'Angoulême, aidé par l’Adami, la DRAC et la Ville de Paris (2003).

- Zéphira. Les pieds dans la poussière de Virginie Thirion avec Evelyne Guimmara, Catherine Tartarin, Marie Walrafen et Mamadou Compaoré ; créé à La Manufacture, dans le cadre du festival Off d'Avignon 2005, reprise au Lavoir Moderne Parisien en 2006 avec Karine Adrover; projet aidé par la DRAC et l’Adami.

- Grisélidis, la catin révolutionnaire, tiré des lettres et poèmes de Grisélidis Réal, avec Annie Papin (texte et chant) et Gabriel Levasseur (création musicale) ou Manuel Anoyvega au piano. Créé pour Avignon Off 2008 avec le soutien de l'Adami, nombreuses reprises (Paris, Bordeaux…). Le spectacle continue à tourner.

En projet : Un Blues hors d'âge d'Etienne Villain, avec Evelyne Guimmara.

l'équipe

Charlotte Blanchard : UNA

Formée au conservatoire de Rouen par Yves Pignot et Maurice Attias, elle commence à travailler à l’Opéra de Rouen sous la direction de Marc Adam dans Teresa, pièce lyrique de Pierre Bourgeade.

Elle intègre ensuite comme comédienne associée La compagnie Catherine Delattres avec laquelle elle jouera Goldoni, Corneille et Gombrowicz. Elle sera la « Nina » de La Mouette de Tchékhov avec Steeve Kalfa.

Elle est le « numéro 6 » dans L’Augmentation de Perec mise en scène de Michel Abécassis 
en 2000, quand elle rencontre Yves Chenevoy et s’associe à lui pour plusieurs créations du répertoire contemporain. Elle joue des textes de Suzanne Lebeau, Catherine Zambon, Catineau, Rémi De Vos et Emmanuel Darley.

Depuis 2009 elle est comédienne associée à la compagnie La Question du Beurre, interprète Célimène dans le Misanthrope sous la direction de Dominique Wittorski et joue dans Abel Ch’ Promeneur dont il est l’auteur.

Yves Arnault : RAY

Il débute au Théâtre Populaire des Flandres de Cyril Robichez.

Après une longue période à La Rochelle où il joue avec Patrick Collet et fonde avec Dominique Proust le Théâtre de la Ville en Bois, tout en travaillant dans la région avec Robert Gironès, Monique Hervouët, Jean-Yves Lissonnet ou Yves Ferry. Ailleurs, il joue aussi avec Sylvie Caillaud, Elisabeth Disdier, Jean-Louis Martinelli, René Chéneaux et retrouve régulièrement Philippe Lipchitz.

A Paris depuis quelques années, il joue Antonio Tabucchi avec Daniel Zerki, Emmanuel Bourdieu avec Denis Podalydès, Eudes Labrusse avec Gil Bourasseau, Novarina, avec Maria Zachenska, Oleg Bogaïev avec Julia Zimina et Max Frisch avec Régine Achille-Fould (Barbe-Bleue). Plus récemment, il a joué dans Les pots faut les tourner d'Anne Marie Kraemer mis en scène par Jacques David –qui l'avait dirigé dans Peep Show dans les Alpes de Markus Köbeli et Journée de Noces chez les Cromagnons de Wadji Mouawad–, puis dans La Mouette de Tchekhov montée par Lisa Wurmser. Après le succès de Ohne, écrit et mis en scène par Dominique Wittorski, il a créé le rôle de Léo Rafkin dans l’Atelier d’Ecriture de David Lodge mis en scène par Armand Eloi (Avignon 2009). Il retrouve Dominique Wittorski dans le Misanthrope en 2011. Cinéma avec Emmanuel Bourdieu, Philippe Sisbane…

Albertine Villain-Guimmara : FILLE

Elle vient d’intégrer l’ESAD après avoir oscillé entre des études de lettres (licence à Paris X en 2011) et la danse, suivant les cours du conservatoire de son arrondissement  et  de la Ménagerie de Verre. Dans ce cadre, elle a participé entre autres à une reprise de la Table Verte de Kurt Joss  sous la direction Anna Markard, à une création de Christine Caradec  sur un extrait de Foreign Bodies de Salonen au Châtelet, ou à la reprise d’extraits de Switch de Thomas Lebrun pour les Journées de la danse en mai puis au CCN de Tours en septembre 2012. Blackbird est son premier spectacle de théâtre.

Charly Thicot : lumières

Passionné de théâtre comme de musique, il vogue d’une scène nationale à un chapiteau de cirque et accompagne de l'une à l'autre les équipes avec lesquelles il choisit de travailler. Régisseur général au Théâtre de Paris durant plusieurs années puis responsable technique du Théâtre du Chaudron à la Cartoucherie, il suit les spectacles musicaux comme Cats, Starmania, Chorus Line, tout en alternant la création lumière de groupes de musiciens et chanteurs et de différentes compagnies de théâtre. Parmi les plus récentes : Inconnu a cette adresse de Kressmann Taylor dirigé par Xavier Béja et Le Tireur occidental de William Pellier mis en scène par Michel Cochet. Il a créé les lumières des trois derniers spectacles de Régine Achille-Fould.
Sylvie Berthou : costumes

Elle a abandonné il y a quelques années l'enseignement pour se consacrer à la création de costumes. Imaginant ceux d'un grand nombre de spectacles de rue, elle a retrouvé à plusieurs reprises Kamel Basli, Frédéric Fort, Mario Gonzales et la Compagnie Annibal et ses éléphants. Elle a par ailleurs travaillé avec Etienne Pommeret et François Kergourlay. Avec Yamina Hashemi, Marie-Do Fréval et Mariana Araoz, elle a signé de nombreuses créations de costumes. Elle a également signé ceux de Vienne 1913 de Alain Didier-Weill monté par Jean-Luc Paliès et, en collaboration, ceux de Battuta de Zingaro. Avec Régine Achille-Fould, elle a déjà travaillé pour Barbe-Bleue d'après Max Frisch et Zéphira. Les pieds dans la poussière de Virginie Thirion.
La presse (extraits du spectacle précédent)
Grisélidis, la catin révolutionnaire, d’après les lettres et poèmes de Grisélidis Réal
"Une mise en scène délicate portée par une interprétation remarquable.

Annie Papin joue Grisélidis. Avec une belle sobriété, sans artifices aucun, illuminant le plateau par sa seule présence. Elle incarne à la fois la force et la fragilité de cette femme, l’audace et le courage dont elle a su faire preuve toute sa vie durant. […] Cette pièce résonne comme une ode à la liberté. "

L'Humanité, 17 juillet 2008, Marie-José Sirach.

"On découvre une ambiance intimiste, qui laisse toute la place aux mots poignants de Grisélidis Réal. Avec des mots directs et crus, elle parvient à nous faire sourire, voire rire. Un bel hommage rendu à cette femme forte, sensible et battante. Un personnage à découvrir."

Marianne, le meilleur de la semaine du 1er août 2009, Sarah Kallmann

"Le personnage est étonnant, le propos digne; l’interprétation d’Annie Papin qui chante joliment, trouve la bonne distance, l’humanité et l’humour ; Manuel Anoyvega au piano propose un contrepoint délicat."

Télérama, Sortir, 5-18 août 2009, Sylviane Bernard-Gresh

"De sa plume stylée sertie d’humour, elle répond, franche, virulente, spirituelle, [à] son ami, se moque des féministes et des intellectuels, égrène les plaisirs simples de sa vie : un verre de vin sur un air de jazz, une petite Gauloise bleue. Avec pour sobre décor un paravent et un bureau, Annie Papin se glisse en virtuose dans les bas résille de Grisélidis. En quelques secondes, on oublie la comédienne, on est bouleversé par la catin écrivain. L’identification est totale. Comme notre plaisir à écouter cette intense confidence d’une heure, presque trop courte."

Le Point, 27 août 2009, Mina San Lorenzo

"Dans la mise en scène réaliste, mais sans pathos, ni excès, ni sensiblerie, l'interprétation de Annie Papin, toujours dans la note juste, est sans artifice. Elle porte manifestement le personnage dans son coeur et peut ainsi en esquisser un portrait bouleversant".

Froggy's delight, juillet 2008, MM

"Il y a là un remarquable équilibre des forces entre deux femmes égales en dignité, la prostituée et l’actrice : elle porte tout ce que cette femme porte elle-même de la condition féminine, et au-delà, des laissés pour compte, réprouvés et parias de notre société. 
[…] les faits, rien que les faits, la dignité, le courage qui ne demande rien, et un humour altier.
[…] Total respect, comme disent les gamins. "

theatredublog, le 4 décembre 2008, Christine Friedel,

"Pute mais pas soumise. De [la] correspondance mi-amicale mi-polémique avec un trublion sexuel de cette période qui en compta beaucoup, Régine Achille-Fould et Annie Papin ont tiré un spectacle engagé mais spirituel. La pute des "va-nu-queues" (le terme est de Grisélidis) y évoque les relations comiques et embarrassées entre la pensée révolutionnaire et le zizi.[…]Toute une époque resurgit de ces bouteilles à la mer lancées à la tête des curés, des bourgeois, des intellectuels. […]Quelle liberté de mœurs et de ton !"

Les Trois Coups, 17 novembre 2008 Olivier Pansieri

"Le langage est dru, cru, juste, elle n'emploie pas de gros mots, juste des mots, les bons.

marsupilamima, 23 novembre 2008 Martine Silber

"Une mise en scène efficace, juste et intelligente illustre la manière dont R. Achille-Fould a saisi la sensibilité du personnage. Franche et sans détours, Annie Papin restitue une Grisélidis comme on aurait souhaité connaître."

Théâtrorama, 29 juil 2009, Bruno Deslot



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