I. Prérequis Système moteur et motricité « volontaire » : déficit moteur.
Système pyramidal.
Système moteur périphérique.
Jonction neuromusculaire.
Muscle.
Système pyramidal (central) : asthénie + ...
Système moteur périphérique (extrapyramidal) : mouvements anormaux ou ralentis (maladie de Parkinson, Chorée, etc.).
Système de coordination motrice (cervelet + sensibilité proprioceptive) : maladresse du patient.
Jonction neuromusculaire.
Muscle.
Motoneurone central :
Part de l’aire 4 du néocortex.
Chemine dans le centre semi-ovale (substance blanche).
Chemine dans la capsule interne (substance blanche entre les noyaux gris).
Gagne le tronc cérébral.
A la base du tronc cérébral, ce faisceau décusse (pour 4/5 des fibres).
Les fibres cheminent dans la moelle épinière :
4/5 qui a décussé dans le faisceau pyramidal.
1/5 qui n’a pas décussé reste dans la partie antérieure de la moelle épinière.
Motoneurone périphérique :
Corps cellulaire dans la corne antérieure de la moelle épinière ou dans les noyaux moteurs des N. crâniens.
Il quitte la moelle épinière/noyaux N. crâniens pour cheminer dans le neurone périphérique jusqu’au muscle.
Composante radiculaire du N. périphérique : pour le niveau cervical, brachial, lombo-sacré les racines nerveuses se redistribuent entre elles au niveau des plexus.
Composante tronculaire : on obtient alors des troncs (N. sciatique, N. radial, etc.).
Stimulation des fuseaux neuromusculaires à l’étirement des muscles.
Entraine un renforcement des contractions des motoneurones et donc cette résistance à l’étirement musculaire (= le tonus).
Cette résistance est modulée par les faisceaux moteurs (notamment pyramidaux).
Permet de comprendre les symptômes en cas :
De pathologies périphérique avec perte du reflexe.
De pathologies centrales avec perte de la modulation du reflexe.
II. Interrogatoire Déficit (faiblesse, lourdeur, engourdissement, etc.) complet ou incomplet (paralysie/parésie).
Anosognosie : patient ne se plaint pas de la paralysie complète. Il ne faut pas donc se fier qu’aux données de l’interrogatoire.
Si déficit n’est pas majeur le patient peut se plaindre de : faiblesse, lourdeur, engourdissement. Attention engourdissement est un terme flou (difficulté à commander un mouvement trouble moteur, et pour désigner des troubles sensitif).
Fatigabilité excessive :
Des deux membres inférieurs à la marche prolongée :
Souvent associée à une lourdeur, une dérobement du membre inférieur, une limitation du périmètre.
Limitation indolore qui amène à une cause neurologique à distinguer :
Claudication vraie (d’origine rhumatologique).
Claudication vasculaire (liée à une sténose des artères des jambes avec hypoxie et production d’acide lactique à la marche).
Traduit une atteinte centrale pyramidale des deux membres inférieurs.
Effort :
Pour parler (fatigabilité laryngée), ..., etc.
Traduit une atteinte de la jonction neuromusculaire.
Territoire concerné doit être déterminé : membres (1 à 4), face, etc.
Mode d’installation : brutal ou évolutif (diagnostic étiologique différent).
Signes associés dont deux à rechercher en priorité: troubles sensitifs +++ et myalgies.
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