4. Troubles de la marche et mouvements involontaires –QE Démarche des choréiques.
Marche dystonique.
Démarche des tiqueurs.
Myoclonies.
Tremblement orthostatique.
5. Marche douloureuse Intermittente + douleur + pas hypotonie.
Claudication radiculaire :
Intermittente + douleur + hypotonie (« jambes molles »).
Uni ou pluriradiculaire.
Canal lombaire étroit.
Pathologie ostéo-articulaire.
Syndrome du tunnel tarsien.
Pathologie musculaire : polymyosite myopathie métaboliques.
6. Marche psychogène –QE IV. Examens paracliniques Radiologiques : radiographies du rachis, exploration encéphalique et de la moelle par IRM.
Electrophysiologique : vitesses de conduction, EMG.
Vasculaires : doppler artériel des membres inférieurs, des vaisseaux carotidiens.
Biologiques : PL, recherche d’un diabète, dosage des enzymes musculaires, de la vitamine B12 et des folates.
Carence B12 :
Talonnante.
Spasticité syndrome pyramidal.
Membres inférieurs médullaire.
Examen complémentaire : biologie avec anémie macrocytaire maladie de biermer à l’origine d’une sclérose combinée de moelle.
SYNDROME CEREBELLEUX
Ensemble des symptômes et signes résultant d’une atteinte du cervelet lui-même (hémisphères ou vermis) et/ou des pédoncules cérébelleux supérieur, moyen et inférieur.
I. Symptômes Troubles de la marche et de l’équilibre (chutes parfois).
Maladresse dans les mouvements rapides.
Dysarthrie.
Tremblement.
1. Troubles de l’équilibre et de la marche : ataxie cérébelleuse. Spontanément en position debout : élargissement du polygone de sustentation.
Les pieds joints :
Dans les formes majeures : oscillations en tout sens.
Non aggravées par l’occlusion des yeux (pas de signe de Romberg).
Dans les formes mineures : « danse des tendons ». contraction alternative des tendons des extenseurs et des fléchisseurs.
Elargissement du polygone de sustentation, bras écartés du tronc, enjambées irrégulières, les pieds sont jetés trop haut.
Embardées : démarche ébrieuse.
Dans les formes mineures, on peut dépister un syndrome cérébelleux lors de l’arrêt brusque qui déséquilibre le patient, lors du demi-tour qui sera décomposé, ou lors de la marche en tandem.
2. Troubles de l’exécution du mouvement volontaire rapide Dysmétrie-hypermétrie : c’est, avec l’ataxie, LE SIGNE cérébelleux majeur.
La consigne doit être d’exécuter le mouvement le plus rapide possible ; Le malade manque et/ou dépasse le but à atteindre puis y revient.
Il n’y a parfois qu’un discret « crochetage » en fin de mouvement ‘pseudo-tremblement), lorsque le talon descend le long de la crête tibiale de la jambe opposée, c’est en zig-zagant.
Asynergie : absence de décollement du talon dans la position accroupie.
Dyschronométrie : retard à la mise ne route et à l’arrêt du mouvement.
Adiadococinésie : mouvements alternatifs répétitifs perturbés (marionnettes).
Tremblement :
Intentionnel : s’aggrave à l’approche du but, surtout net au début et à la fin du mouvement volontaire.
Postural et cinétique.
Ample, lent et proximal.
Formes sévères : tremblement statique de tout le corps en position debout ou en position assise (balancement antéropostérieur du tronc).
Inconstant.
NB : les signes cérébelleux sont ipsilatéraux à la lésions lorsque celle-ci siège au dessus de la commissure de Wernekink (mésencéphale) +++.
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