2. Marche déséquilibrée ou ataxique Ataxie sensitive (proprioceptive) :
Une ataxie proprioceptive est due a un trouble de la sensibilité profonde (récepteurs, voie cordonale postérieure de la moelle épinière, thalamus, etc.).
Démarche talonnante, troubles de la sensibilité profonde.
Neuropathaies, sclérose combinée de la moelle.
Examen de la sensibilité profonde :
Arthrokinésie = sens de position articulaire. On fait allongé le patient, on lui fait fermer les yeux, et on lui demande « Votre gros orteil est vers vous ou vers moi ? ».
Pallesthésie = sensibilité vibratoire testée avec un diapason posé sur des reliefs articulaires, « sentez-vous la vibration ? ».
Manoeuvre de Romberg : sujet au garde à vous (stable), si on lui fait fermer les yeux et qu’il :
Chancelle instabilité à la manœuvre de Romberg.
Chute signe de Romberg.
Montre soit une atteinte de la sensibilité profonde soit une atteinte vestibulaire.
Pas de signe de Romberg dans le syndrome cérébelleux.
Déséquilibre vestibulaire :
Déviation latéralisée, syndrome vestibulaire.
Vasculaire, neuronite vestibulaire, Ménière.
Syndrome vestibulaire périphérique :
Exemple : Otite chronique qui a détruit le système vestibulaire.
Marche déséquilibrée, déviation latéralisée (homolatérale à la lésion).
Incoordination cérébelleuse :
Syndrome statique et locomoteur, syndrome cinétique.
Mode d’installation aigue ou chronique.
Troubles du syndrome cérébelleux :
Marche d’homme ivre / marche du marin par mauvais temps.
Elargissement du polygone de sustentation.
Vertige : sensation de déplacement de l’espace par rapport à soit ou de soit par rapport à l’espace.
Vrai vertige d’origine vestibulaire.
Faux vertige quand le patient se sent déséquilibré dans le cérébelleux. Utilisation à tord par les patients du mot vertige. Question : « Vertige comme ci vous étiez soul ou comme ci vous sortez du manège de foire ? ».
Association syndrome pyramidale + atteintes sensitives profondes.
SEP, dégénérescence spino-cérebelleuse, etc.
Autres cadres syndromiques (--QE):
Astasie-abasie après alitement prolongé.
Névrose phobique : staso-basophobie.
Syndrome choérique.
Démarche apraxique : hydrocéphalie à pression normale, lésions frontale.
Iatrogène : démarche cancelante.
3. Marche à petits pas Fréquence des troubles de la marche +++.
Disctères au début de l’évolution.
Petits pas, retard d’initiation, enrayages cinétique, festination.
Instabilité posturale.
Complications motrices : flucutations et mouvements invonlotaires (dyskinésies : dystonie, chorée).
Phénomènes On-Off.
Disparition du ballant automatique des membres supérieurs à la marche.
Freazing : marche à petit pas, puis arrêt brutal et tombe en avant.
Festination : malade qui court après son sens de gravité.
Décomposition du demi-tour.
Cause la plus fréquente du syndrome parkinsonien : maladie de parkinson, mais ce n’est pas la cause exclusive (exemple : neuroleptiques).
Autres syndromes parkinsoniens :
Neuroleptiques.
Dégénératifs : PSP, AMS, DCL.
Ensemble des signes fonctionnels et des signes cliniques qui résultent de la présence de multiples infarctus lacunaire (ischémie cérébrale qui résulte de l’atteinte d’une petite artère perforante).
Marche à patients pas, syndrome pseudo-bulbaire, troubles cognitifs.
|