I. Anamnèse Ancienneté.
Mode de début :
Aigu en quelques minutes.
Subaigu en quelques heures ou quelques jours.
Chronique en quelques semaines ou quelques mois.
Caractère permanent ou paroxystique.
Association d’une symptomatologie douloureuse.
Nécessité ou non d’une aide pou se déplacer.
Chute.
Prise médicamenteuse (psychotropes, neuroleptiques).
II. Examen clinique Marche classique.
Examen d’équilibre (appui monopodal pendant 5 secondes) et de la stabilité posturale.
Marche en tandem.
Garde à vous.
Pool-test.
Lever du siège.
Marche sur la pointe es pieds et les talons.
Yeux fermés.
Escalier, obstacles.
Examen neurologique.
Examen général : ostéo-articulaire, vasculaire, etc.
III. Orientation diagnostic * = important
Marche déficitaire*.
Marche déséquilibrée*.
Marche à petits pas***.
Marche « précautionneuse ».
Marche douloureuse*.
Marche psychogène.
1. Marche déficitaire Spasticité : type d’hypertonie aussi appelée hypertonie élastique ou hypertonie pyramidale, l’hypertonie augmente au fur et à mesure du déplacement articulaire, si on lâche le membre il revient à sa position originale. Due à l’atteinte de la voie motrice principale.
Hypertonie plastique ou en tuyau de plomb ou hypertonie extrapyramidale : lorsqu’on lâche le membre il reste au même endroit. Hypertonie des syndromes parkinsoniens.
Hypertonie oppositionnelle.
Paraparésie = déficit moteur des deux membres inférieurs.
Monoparésie = déficit moteur d’un des deux membres inférieurs donc démarche en fauchant du côté lésé.
Hémiparésie = déficit moteur d’un seul membre.
Soit elle s’accompagne de spasticité :
Hypertonie spastique prédomine sur les muscles :
Fléchisseur membres supérieurs.
Extenseurs membres inférieurs.
Atteinte du premier neurone moteur syndrome pyramidal :
Hypertonie.
Reflexes conservés.
Intermittente : claudication médullaire. Intermittente = médullaire
Indolore.
Compression médullaire lente (cervicarthrose), SEP, etc.
Permanente : monoparésie, hémiparésie, paraparésie, etc.
Si troubles dès les débuts de la marche on demande au patient si c’est dans une jambe ou les deux jambes :
Bilatérale : médullaire (car faible probabilité atteinte cérébrale droite et gauche).
Monolatérale : lésion supérieure.
Démarche en fauchant, démarche de gallinacé.
Compression médullaire lente (syndrome rachidien).
Soit elle s’accompagne de signes neurogènes périphériques.
Atteinte du second neurone moteur.
Hypotonie.
Areflexie.
Amyotrophie.
Intermittents : claudication radiculaire.
Douloureuse.
Canal lombaire étroit.
Permanents : déficit distal ou proximal.
Steppage = trouble de marche qui résulte d’une atteinte motrice périphérique localisée sur le muscle releveur du pied. Le patient ne pouvant plus relever son pied il fait une flexion du genou pour compenser.
Steppage unilatéral : SPE, racine L5.
Steppage bilatéral : polyneuropathies = anesthésie en chaussette, épilation, reflexes faibles, hypotonie, etc. retrouvé chez l’éthylique chronique.
Déficit proximal unilatéral : parésie du quadriceps.
Déficit proximal bilatéral : démarche dandinante (myopathies).
Soit c’est un déficit brutal et transitoire.
Drop Attack = accident vasculaire transitoire du tronc cérébrale à l’origine d’une ischémie transitoire. Elle peut être responsable de troubles de la motricité brutale.
|