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-pour donner «un grand et profond enseignement», «plus d’une leçon pour ceux qui condamnent» (l.37) en les amenant à y ___________ à deux fois, en prenant conscience de l’________________de tout condamné. -pour faire évoluer les _________________, mais aussi les ______ (l.61) -pour «être _________ à d’autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l’agonie.» Mais sa réflexion du ch.VII, qui consiste à se demander à quoi bon écrire pour sauver les autres alors qu’il est lui-même perdu, fait preuve d’___________________. Ce sentiment égoïste est toutefois compréhensible, et constitue un argument de plus contre la peine de mort: que le condamné à mort soit sympathique ou non importe peu, ce qui compte, c’est sa situation d’homme __________ et __________. 4-Comment écrire? Dès l’instant où l’on choisit d’écrire, il faut opter pour le _______ littéraire le plus adapté: quel genre Victor Hugo a-t-il choisi pour argumenter contre la peine de mort: essai? roman? autobiographie? journal? mémoires? (ou autre: le monologue intérieur?) Quelles seront alors les conventions d’écriture pour rendre le genre choisi le plus vraisemblable possible ?
Autre caractéristique essentielle: tout le récit est guidé par le perso. qui commente ce qui lui arrive, qui décrit, qui médite ou qui livre ses impressions sans interlocuteur. Le condamné ne s’adresse qu’à lui même: c’est un _____________ intérieur. Ce genre relève du langage ________. Il s’agirait donc d’une sorte de journal romanesque, ou de long monologue intérieur, nouveau genre littéraire, qui s’épanouira à la fin du XIXème siècle. Pour donner à ce genre de journal plus de __________________, le narrateur nous explique que les geôliers lui ont fourni de quoi écrire, et lui laissent du temps pour écrire. Pour paraître plus authentique, Hugo fait dire au narrateur qu’il ignore s’il sera ___ ou __________ un jour: ChVI: «[ces feuilles] Publiées peut-être un jour» , «A moins qu’après ma mort le vent ne joue dans le préau avec ces morceaux de boue [...]». Ch XLVII, une «Note de l’éditeur» _______, concernant des feuillets qui se seraient ______, est une _________________ d’écriture de plus, pour nous laisser penser que ce roman est le véritable journal d’un condamné. Hypothèse de lecture: le prisonnier aura-t-il toujours _____________________________ de poursuivre son projet d’écriture? N.B.: la seule _______________ qui subsiste est le côté _____________ de cette situation d’écriture: il est fort peu probable qu’un prisonnier puisse obtenir de ses geôliers la permission et le temps, jusqu’à la dernière seconde, de rédiger autant de pages en une journée. Séance 9: O.L. Découvrir une autre langue: l’argot Support: chapitres V et XVI Les élèves auront lu les chap IV à XVII pour cette date. Lisez d’abord dans leur intégralité les chapitres V et XVI du Dernier jour, puis répondez aux questions qui suivent. (les trois premières questions ne portent que sur les extraits encadrés).
1-Soulignez (en bleu), puis relevez les noms servant à décrire l’argot. A quoi renvoie chacun de ces mots? Les noms servant à décrire l’argot renvoient à la maladie ou à la difformité (excroissance, verrue), au goût du peuple (pittoresque, esprit de vaudeville), à la bestialité (crapauds et araignées), à la misère (liasse de haillons) 2-Soulignez (en vert), puis relevez les adjectifs servant à caractériser l’argot, en les regroupant par champs lexicaux de: la laideur effrayante, la saleté, l’étrangeté, cruauté). Les adj qu’emploie Hugo pour décrire l’argot renvoient à différents thèmes: - laideur effrayante: hideuse, effrayante, laids, grotesque, hideux, difformes, mal faits - saleté: sordides, sales, poudreux - étrangeté: singulière, bizarres, mystérieux - cruauté: ensanglantée 3-Victor Hugo parvient-il à décrire cette langue avec facilité et avec précision? Relevez (en rouge) les mots, expressions ou images vous permettant de justifier votre réponse. La langue qu’Hugo essaie de décrire paraît insaisissable, c’est pourquoi il tente de la décrire par le biais de comparaisons («comme...») ou de périphrases («une espèce de..., on dirait..., cela fait l’effet de...») qui soulignent la difficulté à la définir avec précision. 4-Victor Hugo explique l’expression «épouser la veuve». Expliquez à votre tour, à votre manière, les mots ou expressions argotiques suivants: «du raisiné sur le trimar», «la tronche», «la menteuse», «la placarde». 5-Que signifie l’expression: «lui faire danser la danse où il n’y a pas de plancher». Est-ce selon vous de l’argot, une périphrase, une métaphore ou une comparaison? Justifiez votre réponse. 6-Où parle-t-on généralement argot, d’après Hugo? Pourquoi choisit-il de faire chanter la jeune fille dans cette langue, au chapitre XVI? 7-Savez-vous comment on appelle la figure de style qui consiste à mettre en relation deux idées contraires comme: «On eût dit la bave d’une limace sur une rose.»? Cherchez-en deux autres exemples dans les deux derniers paragraphes du chapitre XVI. Antithèse: «tous ces mots difformes et mal faits, chantés, cadencés, perlés», «Vous y trouvez un oiseau, il y a de la boue sur son aile; vous y cueillez une jolie fleur, vous la respirez: elle pue.» 8-Conclusion: Dans quel but Hugo introduit-il des mots d’argot dans son récit? Que cherche-t-il à démontrer, en décrivant cette langue, et en la faisant chanter à un jeune fille angélique? L’argot, décrit comme une langue effrayante et repoussante, est un moyen de plus d’argumenter contre l’emprisonnement. Cette langue, qui est celle des détenus, des bagnards et des misérables, est aux antipodes du français recherché dans lequel s’exprime le condamné à mort. En soulignant cette différence de culture, tout en nous donnant un petit cours d’histoire de la langue, Hugo veut émouvoir le lecteur en lui prouvant que le condamné n’a pas sa place dans cet enfer qu’est le monde carcéral. La prison salit tout, et dégrade tout, jusqu’à la voix qui paraissait intouchable d’une jeune fille angélique. SAVOIR EN PLUS: Dans le Dernier jour, V. Hugo est sans doute le premier à avoir intégré l’argot des forçats dans la fiction. Il s’inspire pour cela des Mémoires de Vidocq, un ancien voleur devenu chef de la police. Hugo est à la fois horrifié et séduit par ce jargon imagé et précis, qui est chargé de la souffrance de toute une communauté. (Héritage de Villon, avec l’argot des Coquillards (malfaiteurs) et de Rabelais.) Contrôle de lecture sur les chapitres XIV à XLII du Dernier jour d’un condamné, de V. Hugo
b) A quel genre de spectacle pense-t-il pouvoir assister après se mort, sur la place de Grève? c) Quelle question fondamentale en vient il à se poser, au sujet de la mort?
Séance 10 : Le Dernier jour d’un condamné, V. Hugo Organisation spatio-temporelle du récit
Séance 10 : Le Dernier jour d’un condamné, V. Hugo Organisation spatio-temporelle du récit
Séance 10 : Organisation spatio-temporelle du récit Support : le tableau rempli au fil de la lecture de l’œuvre.
Problème de la vraisemblance : Comment aurait-on pu laisser tant de temps au condamné pour rédiger ses dernières pensées, à quelques minutes de son exécution ?
Conclusion : Plus on s’approche de la fin, plus le temps compte, et plus l’écriture tente de lui donner de l’épaisseur, en produisant un effet de ritardando (comme en musique) : nouvelle dimension poétique de ce roman d’Hugo. Le temps, qui joue un rôle capital dans ce roman, en accroît la tension dramatique, au service de l’argumentation. Séance 11 : Le récit de la dernière heure et la conclusion sur l’œuvre Lecture commentée des chapitres XLVIII et XLIX Questions :
Séance 12 : Improvisations théâtrales sur le thème de la tête, dans Le Dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo Exercice inspiré de pratiques proposées dans l’ouvrage remarquable : Coups de théâtre en classe entière, de Chantal DULIBINE et Bernard GROSJEAN, ed. CRDP de Créteil. Fixer les règles du jeu. Délimiter l’espace scénique. Le secret. Constituer 3 à 4 groupes, par tirage au sort. 1- Cercle de profération :Chaque élève doit trouver un synonyme de tête, et l’offrir aux autres de manière expressive, en accompagnant son mot d’un geste, que les autres reprennent en chœur. (caboche, tronche, gueule, boule, trogne, face, citrouille, mine, chef, caillou, trombine, figure, bouille, binette, fiole, crâne…) Si les élèves manquent d’inspiration, embrayer sur des mots en rapport avec la tête. 2- Vivre la phrase : Distribution d’une phrase par élève, extraite de Claude Gueux, et comportant le mot « tête »
3- Théâtralisation de la phrase (Changement de phrase) Choisir un objet, se costumer autant que possible, essayer de mémoriser sa phrase. Musique. Se cacher par groupes de 6 derrière une longue table drapée, et apparaître progressivement, en musique, avec une feuille (de journal, que l’on froisse, que l’on déchire, que l’on triture). Dire sa phrase en fixant le secret 4-Produire une scène qui s’achèvera en tableau vivant, par groupes de 3 ou 4, pour illustrer les expressions : |
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