Lire une oeuvre argumentative du xixe siècle contre la peine de mort








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2) Des Images (p.244):
a- comparaison (p.120...)
Pour décrire un sentiment, il est parfois difficile de le caractériser, c’est pourquoi l’on a parfois recours à la comparaison. Comparer, c’est mettre en rapport deux choses (deux personnes, une chose et une personne, deux idées...) et insister sur leurs ressemblances ou leurs différences, leur égalité ou leur inégalité (infériorité ou supériorité).
Cette mise en relation se fait grâce à des moyens lexicaux ou grammaticaux

-(mots comme: ressembler à, semblable à, pareil à, tel...;

-propositions juxtaposées: Plus j’y pense, et plus cela m’effraie.;

-le comparatif et le superlatif: plus effrayant que, le plus effrayant;

-le complément circonstanciel de comparaison: «elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un sceptre de plomb à mes côtés». Il peut être introduit par des locutions prépositives: à la manière de, à la façon de, en comparaison de; des locutions conjonctives: ainsi que, de même que, la conjonction: comme )
Exercices p.123-125
b- métaphore

La métaphore est une figure de style qui consiste à souligner une analogie (des points communs) entre deux réalités dont les ressemblances ne sont pas toujours évidentes à saisir. Le comparé et le comparant sont identifiés l’un à l’autre, sans outil de comparaison (contrairement à la comparaison).

Lorsque la métaphore se poursuit sur plusieurs phrases, on parle de métaphore filée. Dans le ChI, §2: métaphore qui assimile l’idée de la mort à une chape de plomb ou à un fantôme - métaphore filée qui se poursuit dans le §5.
c- personnification (à travers l’emploi de la voix active/passive) (p.177)

La personnification est un cas particulier de la métaphore ou de la comparaison, dans lequel le comparé est une chose, un être non humain, ou une idée (§5 du ChI), et le comparant une personne.
Les verbes employés, pour décrire l’idée de la mort, dans ce §5 du ChI, décrivent des actions humaines (celles d’une personne harcelante: «Cette pensée infernale (...). Elle se glisse (...), se mêle (...), se colle (...); m’obsède (...), épie mon sommeil (...), et reparait (...)». Cette idée est aussi décrite comme «seule et jalouse».
Exercices p.127, n°4 et 5
d- antithèse
L’antithèse met deux antonymes en relation logique. L’effet produit est l’opposition vigoureuse de deux idées ou de deux termes: «Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre. Maintenant je suis captif.» + antithèse: ombre/lumière.
3) Le choix des adjectifs: utilisation d’un champ lexical (cours + ex: p.119)
Le champ lexical est un ensemble de mots (trois ou plus) qui appartiennent à un même domaine:

-champ lexical de la captivité: captif, aux fers, cachot, prison, qui s’oppose au mot «libre»;

-champs lexicaux de la laideur: horrible (x3), hideuses, suante, grossière, et de la cruauté: sanglante, implacable, infernale, qui contrastent avec la vie rayonnante qu’il décrit au §3.
Repérer les champs lexicaux dominants dans un texte permet d’en déterminer les thèmes. Ainsi, V.Hugo souligne le caractère odieux et cruel de l’emprisonnement de l’être qui se sait condamné à mort, sentiment d’autant plus douloureux, lorsque ce dernier songe à son bonheur passé.
Exercices p.119
Conclusion
La présence d’un très grand nombre de procédés grammaticaux et poétiques, dès la première page du Dernier jour, nous prouve que ce texte est extrêmement travaillé, plus que ne le serait un simple journal. L’argumentation contre la peine de mort n’en aura que plus de poids, et ces différents procédés contribueront sans aucun doute à émouvoir le lecteur.

Séance 4 : Evaluer ses capacités de lecture analytique
Support: Chap II, §1-2-3

Le §3 aura au préalable servi de dictée.
Grammaire de phrase

1-Quel est le rythme de la première phrase du paragraphe 2? Quel procédé, quels mots créent ce rythme?

Grammaire de texte

2-A quoi sont comparés les spectateurs de la salle d’audience?

3-Quelles sont la nature et la fonction des mots «sombre et fatale»? Quel autre mot auraient-ils pu permettre de décrire?
Vocabulaire

4-Le mot fantasmagorie signifie: «spectacle fantastique, surnaturel, reposant sur des fantasmes». Quel champ lexical ce mot pourrait-il introduire?

5-Relevez dans les §2 et §3 les mots appartenant au champ lexical du sommeil?
Compréhension

6-Quelle phrase met un terme à ce champ lexical du sommeil? Quel effet cette expression produit-elle?

7-Relevez dans le §3 les termes renvoyant à l’ouïe du prisonnier. Quels autres sens sont présents dans ce paragraphe? Justifiez votre réponse en relevant les mots renvoyant à chacun de ces sens.

8-Diriez-vous, pour chacun de ces sens, qu’il est agréable ou désagréable? Justifiez votre réponse.

9-Le prisonnier voit-il réellement le soleil? Comment qualifieriez-vous la manière dont il le perçoit?
Conclusion

10-D’après vos réponses aux questions précédentes, que pouvez-vous dire de la manière dont le prisonnier vit les choses quand il est réveillé? Quel effet la description de cet état produit-elle sur le lecteur?

Correction

1-Cette phrase est construite sur un rythme ternaire, produit par la répétition de «trois jours».

2-Les spectateurs de la salle d’audience sont comparés à des corbeaux.

3- «sombre et fatale» sont des adj épithètes détachées de «fatasmagorie. Ces adj auraient pu permettre de décrire des corbeaux.

4- «Fantasmagorie» pourrait introduire le champ lexical du rêve.

5-Chp lex du sommeil: «nuits, dormir, sommeil, léthargie».

6-La phrase exclamative: «-Levez-vous donc!» met un terme à ce champ lexical, en produisant un effet de brutalité.

7-Ouïe: «pas lourds et des souliers ferrés», «cliquetis», «grincement rauque», «sa rude voix».

«-Levez-vous donc!»

Toucher: «sa main rude sur mon bras»

Vue: «-J’ouvris les yeux... je vis... entrevoir... ténèbres... reconnaître (le soleil)»
8-Le choix des adjectifs permet de faire ressentir l’ouïe et le toucher comme profondément désagréables, et la vue comme très agréable.

9-Le prisonnier ne voit que des reflets du soleil: vision indirecte, artificielle.

10-Qu’il soit éveillé ou endormi, tout ce que le prisonnier perçoit ressemble à un cauchemar, et même le soleil qu’il se réjouit de reconnaître n’est pas un vrai soleil. Sa vie s’est mue en un véritable cauchemar, et le lecteur se sent entraîné dans cette confusion des sens, qui paraît absurde.

Séance 4 : L’évocation poétique et satirique de la sentence
On peut s’appuyer, pour élaborer ce cours, sur le questionnaire précédent. Il est préférable de lire en classe le chapitre II, en commentant les passages qui nécessitent une explication.
La phrase sur laquelle s’ouvre le chapitre : « C’était par une belle matinée d’août » laisse augurer un récit paisible, mais dès la 3ème ligne, le lecteur comprend qu’il n’en est rien. « Mon crime » indique d’emblée que le prisonnier ne nie pas sa culpabilité (dans un crime dont nous ne connaîtrons jamais la nature). Face à lui, se dresse une nuée de personnages odieux, tous les acteurs du tribunal, présentés sur un ton satirique: « une nuée de spectateurs », « cette fantasmagorie des juges, des témoins, des avocats, des procureurs du roi », « les jurés ».

Au fil du texte, la caractérisation de ces personnes, très péjorative, en dit long sur ce que le narrateur (et l’auteur) pense des acteurs d’une salle d’audience :


La salle d’audience : heure et atmosphère

« au mois d’août, à huit heures du matin, un si beau jour » (l.136)

L’accusé

Que dire de son état d’esprit (le jour et la nuit) ?Relever ses sentiments successifs.

Il oscille entre la contemplation du peu d’éléments naturels qui s’offrent à lui, et les visions fantasmagoriques du jour qui entraînent ses cauchemars nocturnes.

« un cadavre » (p.14).

Il faiblit, à son retour dans la salle d’audience, et est sur le point de défaillir. « mes dents claquaient, mes mains tremblaient […] mes jambes étaient faibles. »(p.15)

« l’espérance vient rayonner en moi comme le jour autour de moi » (l.116)

Il est scandalisé par les propos de son avocat, qui pense le rassurer en lui disant que si on ne retient pas la préméditation, il ne sera condamné qu’aux travaux forcés à perpétuité !

« Une sueur froide sortit de tous mes membres ; je m’appuyai au mur pour ne pas tomber » (l.146)

« l’indignation […] les mille émotions qui se disputaient ma pensée » (l.158) Il préfère la mort aux travaux forcés.

Les spectateurs

« une nuée de spectateurs », « comme des corbeaux autour d’un cadavre »

« les têtes de la foule fourmiller », « le souffle de la foule » (p.15), « deux masses de peuple murées de soldats », « toutes ces faces béantes et penchées » (p.16), « par un mouvement électrique, toute l’assemblée fut debout au même instant » (l.143)

La foule le poursuit et s’amasse autour de lui jusqu’à l’extérieur :

« tout ce peuple se rua sur mes pas avec le fracas d’un édifice qui se démolit. » (l.170), « Ces hommes, ces femmes, ces enfants se pressaient sur mon passage, je leur trouvais des airs de fantômes » (l.180), « les passants en courant vers la voiture » (l.186), « deux jeunes filles qui me suivaient avec des yeux avides. » (l.188)

Les soldats

« une rumeur d’armes » » (l.68), « murées de soldats » (p.16), « la troupe porta les armes » (l.141)

Le président

Il « avait quelque chose de calme et de bon » (l.97)

Les juges

« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« le fer à cheval des juges chargé de haillons ensanglantés » (p.15)

« l’air satisfait, probablement la joie d’avoir bientôt fini » (p.16)

Les témoins

« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« aux faces stupides »,

Les avocats

« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« les robes noires s’agiter »

Le procureur général

Il « combattit l’avocat » (l.165 »

Les procureurs du roi

« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

Le greffier

« une figure insignifiante et nulle » (l.143)

Les jurés

« délibérant » (p.14), « le regard fixe » (p.15), « blêmes et abattus » (p.16)

Les deux gendarmes

Ils le conduisent menotté du cachot à la salle d’audience.

L’avocat de l’accusé

« Il venait de déjeuner copieusement et de bon appétit » (l.120), « avec un sourire »



Les sens du prisonnier sont en éveil constant, tout au long du chapitre, relevez §3 à 7 (l.18-38), des expressions renvoyant à chacun d’eux :

  • l’ouïe : « pas lourd », « souliers ferrés », « cliquetis de son nœud de clefs », « grincement rauque des verrous », « sa rude voix »

  • le toucher : « sa rude main sur mon bras »

  • La vue : « j’ouvris les yeux », « je vis », ce reflet jaune », « des yeux habitués aux ténèbres », « le soleil ». « cette douce réverbération qui diaprait le plafond »


(Idem, lignes 57 à 118.)
Au grotesque des personnes présentes dans la salle d’audience s’oppose constamment le sublime : « tant de gracieuses sensations » (l.114). L’esthétique hugolienne repose essentiellement sur cette opposition, ce rapprochement (= oxymore : alliance des contraires) et cette tension entre le grotesque et le sublime.
Lorsque la sentence (ou le verdict) tombe : « -Condamné à mort ! », c’est de la bouche du peuple que le condamné l’entend, car l’émotion le submergeait tant qu’il n’a pas entendu le juge. Il observe une dernière fois la nature, mais celle-ci est dépouillée de son charme, et préfigure désormais la mort : « tout cela était blanc et pâle, de la couleur d’un linceul. » (l.179). Il n’est déjà plus de ce monde : « je distinguais clairement comme une clôture entre le monde et moi » (l.175), « le nuage qui me semblait s’être interposé entre les choses et moi » (l.187)
La foule poursuit le condamné à mort et s’amasse autour de lui jusqu’à l’extérieur, se réjouissant du  spectacle (voir le premier mot par lequel il désigne la foule dans ce chapitre) à venir : « - Bon, dit la plus jeune en battant des mains, ce sera dans six semaines ! »
Vocabulaire :

1-Donnez une définition des mots : fantasmagorie, grotesque, satire, linceul.

2-Expliquez si c’est nécessaire le rôle joué par les différentes personnes présentes dans une salle d’audience.

Séance 4 : L’évocation poétique et satirique de la sentence
La phrase sur laquelle s’ouvre le chapitre : « C’était par une belle matinée d’août » laisse augurer un récit paisible, mais dès la 3ème ligne, le lecteur comprend qu’il n’en est rien. « Mon crime » indique d’emblée que le prisonnier ne nie pas sa culpabilité (dans un crime dont nous ne connaîtrons jamais la nature). Face à lui, se dresse une nuée de personnages odieux, tous les acteurs du tribunal, présentés sur un ton satirique: « une nuée de spectateurs », « cette fantasmagorie des juges, des témoins, des avocats, des procureurs du roi », « les jurés ».

Au fil du texte, la caractérisation de ces personnes, très péjorative, en dit long sur ce que le narrateur (et l’auteur) pense des acteurs d’une salle d’audience :


La salle d’audience : heure et atmosphère

« au mois d’août, à huit heures du matin, un si beau jour » (l.136)

L’accusé

Que dire de son état d’esprit (le jour et la nuit) ?

Relever ses sentiments successifs, depuis son réveil jusqu’au verdict final.






« une nuée de spectateurs », « comme des corbeaux autour d’un cadavre »

« les têtes de la foule fourmiller », « le souffle de la foule » (p.15), « deux masses de peuple murées de soldats », « toutes ces faces béantes et penchées » (p.16), « par un mouvement électrique, toute l’assemblée fut debout au même instant » (l.143)

La foule le poursuit et s’amasse autour de lui jusqu’à l’extérieur :

« tout ce peuple se rua sur mes pas avec le fracas d’un édifice qui se démolit. » (l.170), « Ces hommes, ces femmes, ces enfants se pressaient sur mon passage, je leur trouvais des airs de fantômes » (l.180), « les passants en courant vers la voiture » (l.186), « deux jeunes filles qui me suivaient avec des yeux avides. » (l.188)




« une rumeur d’armes » » (l.68), « murées de soldats » (p.16), « la troupe porta les armes » (l.141)




Il « avait quelque chose de calme et de bon » (l.97)




« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« le fer à cheval des juges chargé de haillons ensanglantés » (p.15)

« l’air satisfait, probablement la joie d’avoir bientôt fini » (p.16)




« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« aux faces stupides »,




« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)

« les robes noires s’agiter »




Il « combattit l’avocat » (l.165 »




« cette fantasmagorie […], tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale » (=qui annonce en tous points la mort)




« une figure insignifiante et nulle » (l.143)




« délibérant » (p.14), « le regard fixe » (p.15), « blêmes et abattus » (p.16)




Ils le conduisent menotté du cachot à la salle d’audience.




« Il venait de déjeuner copieusement et de bon appétit » (l.120), « avec un sourire »



Les ________ du prisonnier sont en éveil constant, tout au long du chapitre, relevez §3 à 7 (l.18-38), des expressions renvoyant à chacun d’eux:

  • l’ouïe : _____________________________________________________________

______________________________________________________________________

  • le toucher : _________________________________________________________

  • La vue : ____________________________________________________________

_____________________________________________________________________

_____________________________________________________________________
(Idem, lignes 57 à 118.)
Au ____________ des personnes présentes dans la salle d’audience s’oppose constamment le ___________ : « tant de gracieuses sensations » (l.114). L’esthétique hugolienne repose essentiellement sur cette __________, ce rapprochement (= oxymore : alliance des contraires) et cette tension entre le grotesque et le sublime.
Lorsque la ___________ (ou le ________) tombe : « -Condamné à mort ! », c’est de la bouche du peuple que le condamné l’entend, car l’émotion le submergeait tant qu’il n’a pas entendu le juge. Il observe une dernière fois la nature, mais celle-ci est dépouillée de son charme, et préfigure désormais __________ : « tout cela était blanc et pâle, de la couleur d’un linceul. » (l.179). Il n’est déjà plus de ce monde : « je distinguais clairement comme une clôture entre le monde et moi » (l.175), « le nuage qui me semblait s’être interposé entre les choses et moi » (l.187)
La foule poursuit le condamné à mort et s’amasse autour de lui jusqu’à l’extérieur, se réjouissant du  __________ (voir le premier mot par lequel il désigne la foule dans ce chapitre) à venir : « - Bon, dit la plus jeune en battant des mains, ce sera dans six semaines ! »
Vocabulaire :

1-Donnez une définition des mots : fantasmagorie, grotesque, satire, linceul.

2-Expliquez si c’est nécessaire le rôle joué par les différentes personnes présentes dans une salle d’audience.

Séance 5: O.L. : La voix active et la voix passive
Questions sur des extraits du Dernier jour d’un condamné  (chapitres XIII et XIV):

  • « Le tout aux acclamations railleuses des prisonniers, dont la voix n’était dominée que par les rires bruyants des forçats pour qui cela se préparait… (p.42 l.89…)

  • « Quand ces apprêts furent terminés, un monsieur brodé en argent, qu’on appelait monsieur l’inspecteur, donna un ordre au directeur de la prison ; et un moment après, voilà que deux ou trois portes basses vomirent presque en même temps… des nuées d’hommes hideux… » (p.42, l.95…)

  • « Ceux-là étaient plus applaudis encore. » (p.42).

  • « Il est heureux ! il sera rogné ! » (p.46 l.249).

  • « Les verrous étaient tirés en dehors. » (p.47 l.265)

  • « Je compris qu’on m’avait transporté à l’infirmerie. » (p.47 l.4)


1-Relevez dans le tableau toutes les phrases (ou passages) à la voix passive, puis celles à la voix active. Quelles formes sont facilement repérables comme étant à la voix passive? Pourquoi?

Voix passive

Voix active





































2-La présence de l’auxiliaire être est-elle suffisante pour reconnaître un passif? Illustrez votre réponse d’un exemple du texte. _________________________________________________________________

3-Relevez les compléments d’agent. Sont-ils toujours présents? Dans le cas contraire, pourriez-vous les retrouver? ___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________________

4-Transformez, dans le tableau, les phrases passives à la voix active, et vice versa. Que constatez-vous sur les manipulations? Avec quel type de verbe peut-on construire la voix passive?

____________________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________________

5-D’autres moyens d’exprimer des idées passives :

a-Quelle catégorie de verbe permet d’exprimer une action passive, sans complément d’agent ?

____________________________________________________________________________________

b-Quelle figure de style, employée dans le 2ème exemple, exprime une idée passive, bien que le verbe ait une construction active ? ________________________________________________________________
1-Voix active et voix passive

a) Dans la phrase active, le sujet accomplit l’action, le COD la subit.

Ex a: _____________________________________________________________________________

b) Dans la phrase passive, le sujet subit l’action, le Complément d’agent l’accomplit.

Ex b: _____________________________________________________________________________
2-La transformation à la voix passive

a) Dans la phrase passive (ex b), le sujet n’accomplit pas l’action, mais la subit. Le verbe est conjugué avec l’auxiliaire être et le Complément d’agent, introduit par la préposition par, indique qui fait l’action.

b) Pour passer de la phrase active à la phrase passive:

Phrase active: sujet verbe conjugué au temps X COD



Phrase passive: sujet être conjugué au temps X Complément d’agent

+ participe passé de verbe
(-Le COD de la phrase active devient le sujet de la phrase passive.

-Le verbe est employé sous la forme d’un participe passé précédé de l’auxiliaire être conjugué au temps et au mode de la phrase active.

-Le sujet de la phrase active devient le Complément d’Agent de la phrase passive.)

N.B.: Seul un verbe transitif direct (=qui admet un COD) peut être employé à la voix passive.
c) Le Complément d’Agent, dans les phrases passives, indique qui accomplit l’action. Il est introduit par les prépositions par et de.

Ex: Je suis surpris de leur réaction.

N.B.: Certaines phrases passives n’ont pas de C. Agent, car il est considéré comme évident ou sans importance. Elles sont équivalentes à une phrase active qui aurait pour sujet on.

Ex: Passif: ____________________________________ Actif: _________________________________
3-Le temps des verbes passifs

Lorsqu’on passe d’une voix à l’autre, il faut veiller à conjuguer les verbes au temps qui convient. Pour cela, il faut connaître l’équivalence entre un temps actif et un temps passif.

Relevez dans le tableau les verbes employés, et indiquez les temps auxquels ils sont conjugués, puis donnez leur équivalent actif, ou passif :

Temps :

Temps passif :

Temps actif :



























































4-Les tours impersonnels

Définition: On appelle tour impersonnel l’association d’un verbe conjugué à la 3ème personne du singulier et d’un pronom sujet il sans signification précise.

Ex: Il venait de se passer un spectacle effrayant, digne des enfers. / « Il faisait petit jour. » (p47, l.18)

Il existe deux types de tours impersonnels:

-Les verbes et locutions verbales impersonnels qui s’emploient uniquement avec un sujet impersonnel.

Ex: Il pleut, il neige... Il y a, il faut, il s’agit de... (Verbes défectifs).

-Les formes impersonnelles sont obtenues à partir des verbes pouvant être conjugués à toutes les personnes.

Ex: Quelque chose d’effrayant venait de se passer. / Il venait de se passer quelque chose d’effrayant.

Contrôle de lecture sur les chapitres III à XIII

du Dernier jour d’un condamné, de V. Hugo
NB : Les chapitres I et II sont lus et analysés en classe.

  1. Ch III: Que le condamné a-t-il lu à propos de la mort (ou de la condamnation à mort) ?

  1. Ch IV: Où le condamné est-il transféré ? Qu’était cet édifice autrefois ?

  1. Ch V: a- Combien de temps le condamné doit-il attendre avant d’être exécuté ?

b- Expliquez la phrase : « Les égards d’un guichetier sentent l’échafaud ».

c- Quelle langue parlent les détenus ?

  1. Ch VI: Quel genre d’ouvrage le condamné s’apprête-t-il à écrire ? Quel type de souffrances va-t-il y décrire ?

  2. Ch VII: Pourquoi le condamné est-il découragé à l’idée d’écrire pour sauver d’autres hommes ?

  3. Ch VIII : Qu’est-ce que le pourvoi en cassation ? Depuis combien de temps le condamné est-il à Bicêtre ? Combien de temps lui reste-t-il à vivre ?

  4. Ch IX : De qui est constituée la famille du condamné ? Qui le préoccupe le plus ? Pourquoi ?

  5. Ch X : Décrivez en une phrase précise le cachot du condamné. Que voit-il à travers la petite lucarne ?

  6. Ch XI : Qu’y a-t-il sur les murs du cachot ? Quel dessin bouleverse le condamné ?

  7. Ch XII : Dites, sans entrer dans les détails, qui sont Dautun, Poulain, Jean Martin et Castaing.

  8. Ch XIII : A quel « spectacle » assiste le condamné ? En quoi consiste ce « spectacle » ? Comment se comportent les forçats ? Que crient-ils à la fin de la scène ?


Contrôle de lecture sur les chapitres III à XIII

du Dernier jour d’un condamné, de V.Hugo
NB : Les chapitres I et II sont lus et analysés en classe.

  1. Ch III: Que le condamné a-t-il lu à propos de la mort (ou de la condamnation à mort) ?

  1. Ch IV: Où le condamné est-il transféré ? Qu’était cet édifice autrefois ?

  1. Ch V: a- Combien de temps le condamné doit-il attendre avant d’être exécuté ?

b- Expliquez la phrase : « Les égards d’un guichetier sentent l’échafaud ».

c- Quelle langue parlent les détenus ?

  1. Ch VI: Quel genre d’ouvrage le condamné s’apprête-t-il à écrire ? Quel type de souffrances va-t-il y décrire ?

  2. Ch VII: Pourquoi le condamné est-il découragé à l’idée d’écrire pour sauver d’autres hommes ?

  3. Ch VIII : Qu’est-ce que le pourvoi en cassation ? Depuis combien de temps le condamné est-il à Bicêtre ? Combien de temps lui reste-t-il à vivre ?

  4. Ch IX : De qui est constituée la famille du condamné ? Qui le préoccupe le plus ? Pourquoi ?

  5. Ch X : Décrivez en une phrase précise le cachot du condamné. Que voit-il à travers la petite lucarne ?

  6. Ch XI : Qu’y a-t-il sur les murs du cachot ? Quel dessin bouleverse le condamné ?

  7. Ch XII : Dites, sans entrer dans les détails, qui sont Dautun, Poulain, Jean Martin et Castaing.

  8. Ch XIII : A quel « spectacle » assiste le condamné ? En quoi consiste ce « spectacle » ? Comment se comportent les forçats ? Que crient-ils à la fin de la scène ?

Séance 7 : Repérer la théâtralité d’un récit et ses enjeux:

Chapitre XIII: le ferrement des forçats

Lecture, à haute voix, par les élèves.
Demander aux élèves de résumer ce chapitre: Le condamné raconte un spectacle auquel il a assisté: le ferrement, dans la cour de la prison, des forçats prêts à partir pour le bagne de Toulon. Toutes les étapes sont décrites: l’arrivée des gardiens et des chaînes, l’arrivée des forçats, la visite médicale, le ferrement. Les forçats s’approchent de lui, l’acclament, et il s’évanouir.
Amener les élèves, en les questionnant pour les aider à résumer le chapitre, à dire qu’il s’agit d’une véritable parenthèse théâtrale, assez longue (7 pages1/2), dans le récit. S’appuyer pour cela sur les mots appartenant au champ lexical du théâtre: scène, spectateur...
1-Le ferrement des forçats: véritable mise en scène
Bien que ce chapitre se présente sous la forme d’un récit, comme l’ensemble du roman, et bien qu’il exclue le dialogue, il se déroule, dans son intégralité, à la manière d’une pièce de théâtre. Les éléments faisant allusion à ce genre littéraire sont omniprésents, et font du chapitre XIII du Dernier jour une métaphore filée du théâtre.
Cette métaphore est construite à l’aide:
- du vocabulaire appartenant au champ lexical du théâtre: «spectacle» (l.21), «loge» (l.29), «spectateurs» (l.42), «acteurs» (l.43), «acclamations et d’applaudissements» (l.104), «cela n’était pas dans le programme» (l.177), «Trois actes à ce spectacle» (l.208)
-de la description du décor: les cours de la prison; les accessoires: les grilles, les bancs de pierre, les chaînes...; et les costumes: «en uniformes bleus, à épaulettes rouges et à bandoulières jaunes» (l.62-64)
-des expressions qui encadrent le début et la fin de la représentation: «Midi sonne» (=les trois coups qui annoncent le début d’une pièce) ... «Trois actes à ce spectacle», qui conclue cette première partie, avant le renversement de situation où le spectateur prend conscience du fait qu’il sera bientôt à son tour acteur. Puis dénouement: évanouïssement.
-des personnages faisant leur apparition comme des acteurs qui entrent en scène: «C’était la chiourme et les chaînes.» (l.65), «C’étaient les forçats.» (l.101)
2-De la comédie à la tragédie: la descente aux enfers
Tout commence dans l’allégresse, comme dans une comédie, avec la joie des «spectateurs» qui se manifeste par le bruit. Ce champ lexical du bruit est d’ailleurs très développé:

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