      Marie-Hélène Bertin, Lucie Petit
Anne-Cécile Patou &
Julie Roquefort
2012-2013
Analyse de l’activité
Couvreur
Sommaire
I)Introduction 4
II)Contexte 6
a)La structure 6
b)La tâche prescrite 8
i)Les artefacts 10
III)Méthodologie 13
a)Population choisie 13
b)Séquences 13
c)Méthodes 14
IV)Analyse et interprétation des données 16
a)Les conditions d’observation 16
b)La soudure 16
c)L’installation 20
d)Tâche prescrite / Tâche redéfinie 23
e)Analyse de l’activité 28
i)Analyse de la Séquence 1 33
ii)Analyse de la séquence 2 35
V)Conclusion 41
VI) Bibliographie 44
I)Introduction
Nous sommes trois étudiantes de Master 1 SEFA : Julie, Anne-Cécile et Marie-Hélène. Deux d’entre nous, Julie et Anne-Cécile avaient rapidement pris la décision de travailler ensemble sur un métier des Compagnons du Devoir. Marie-Hélène a ensuite rejoint le groupe.
L’analyse d’un métier artisanal nous semblait, dès le départ, très intéressante et très riche. Analyser une tâche bien définie devait permettre, selon nous, de réaliser un comparatif pertinent. L’activité de l’artisan n’étant pas centrée sur le contact humain, le projet final nous semblait en effet moins aléatoire (contrairement à un enseignant, un artisan ne doit pas adapter son activité aux interventions récurrentes de son public).
Nous avons choisi d’analyser l’activité de couvreur chez les Compagnons du Devoir car l’une d’entre nous, Anne-Cécile, effectuait son stage dans cette association. Le fait d’y avoir un point d’ancrage a été un avantage considérable lors de la négociation du projet. Anne-Cécile a en effet pu demander au Prévôt (responsable des jeunes et du CFA1) s’il pouvait nous orienter vers un expert qui accepterait d’être filmé et qui collaborerait. Il a sollicité un couvreur, Emeric, qui a accepté de participer au projet.
L’une de nos craintes était que ce dernier ait accepté d’être filmé car son supérieur le lui avait demandé. Mais il n’y eut aucun problèmes à ce niveau. En effet, Emeric s’est montré très investi dans le projet. Lors de sa première rencontre avec Anne-Cécile, il lui a fait visiter les ateliers, lui a expliqué ce qu’il faisait et nous a aidé dans le choix de la tâche à filmer. Il nous a également beaucoup aidé dans la recherche du novice.
Il nous a proposé de filmer la pose d’une gouttière demi-ronde en indiquant qu’il en aurait pour plus ou moins 30 min mais qu’un novice en aurait forcément pour plus longtemps (peut-être une journée). La tâche choisie était une tâche qu’il maîtrisait parfaitement, qu’un novice entré depuis peu en formation savait réaliser et qu’il était possible de filmer dans un temps déterminé.
Finalement nous n’avons filmé que la préparation de la gouttière demi-ronde et non sa pose. Cela était déjà très riche et le temps ne nous permettait pas de filmer davantage.
II)Contexte |
