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Douleur : expérience sensorielle et émotionnelle, désagréable dont la qualité et l’intensité dépendent de facteurs d’ordre psychologique Aspect sensoriel de la douleur : On peut distinguer deux types de douleur en fonction de la durée : - Douleur aigue - Douleur chronique Sur un plan clinique, on distingue : - les douleurs nociceptives (provenant d’une lésion traumatique ou pathologique) > excès de stimulations - les douleurs neurogènes, dues à un dysfonctionnement du SNC et du SNP - les douleurs psychogènes > douleurs dont on ne connait pas l’origine
Ces deux composantes vont se traduire par une sensation douloureuse désagréable
La douleur va provoquer une augmentation de l’attention, qui va entrainer une anxiété qui va-t-elle majorer la douleur… C’est un cercle vicieux qu’il faut briser en attirant l’attention sur autre chose que la douleur (par exemple chez les enfants) Résumé : Il existe des mécanismes générateurs de douleur qui vont déclencher des processus d’ordre psychologiques, qui eut vont agir sur le vécu de la douleur et sur les manifestations de celle-ci
La composante sensorielle de la douleur va être analysée sur l’aire somesthésique La composante émotionnelle va faire intervenir le système limbique : cortex cingulaire, amygdale, hippocampe qui stock l’expérience de manière consciente - Modulation du désagrément : cortex cingulaire - Modulation de l’intensité : aire somesthésique Le lobe frontal élabore la composante cognitive et comportementale de la douleur, il permet de planifier les actions La composante endocrinienne et neurovégétative est analysée par l’hypothalamus Il existe donc une prise en charge globale de la douleur, chacune des composantes de la douleur étant traitées par une zone particulière du cerveau La voie de la douleur La douleur est issue de la superficie de l’organisme ou des organes internes Les fibres issues de la surface corporelle ou des organes internes pénètrent dans la moelle épinière par les racines dorsales et font relais au neurone de transmission Les fibres font aussi relais dans la corne postérieure, remonte dans le bulbe, puis au thalamus Les récepteurs de la douleur sont appelés nocicepteurs Il n’existe pas de récepteurs spécifiques à la douleur, l’extrémité des fibres nerveuses servent de récepteurs Le nerf périphérique, qui amène l’information à la moelle épinière, est constitué de différents types de fibres nerveuses - Fibres Aβ (béta) - Fibres Aδ (delta) - Fibres c La sensation douloureuse est transmise essentiellement par l’activation des fibres a-delta et des fibres C L’activation de ces deux types de fibres fait apparaitre deux types de douleurs : - Douleur brève et localisée (fibres a-delta) - Douleur lent et diffuse (fibres C) Les fibres a-béta véhiculent essentiellement les sensations tactiles Hyperalgie : diminution du seuil de la douleur > un stimulus normalement douloureux devient encore plus douloureux Allodynie : douleur provoquée par un stimulus normalement non douloureux
Si on a ne lésion au niveau de la peau, les terminaisons nerveuses vont être activées pour être achevées jusqu’à la moelle épinière : une substance P sera libérée Reflexe d’axone : L’information va repartir dans l’autre sens, et la substance P sera aussi libérée au niveau des vaisseaux sanguins qui vont se mettre à gonfler Un œdème va se former, les vaisseaux sanguins vont donc libérer de la bradykinine La substance P va aussi agir sur les plaquettes, qui vont libérer de la sérotonine La substance P va également activer un type de globule blancs appelés mastocyte, qui eux vont libérer de l’histamine Les cellules qui ont été lésées libèrent elles aussi une substance appelée prostaglandine Ces substances agissent de deux manières différentes : - Soient elles activent directement les terminaisons nerveux (substances algogènes) - Soient elles diminuent le seuil d’activation des fibres (substances sensibilisatrices) Tout ceci est à l’origine du phénomène d’hyperalgie
Ils servent de transmetteurs de l’information Au niveau de la corne dorsale se trouvent différents type de transmetteurs : - Neurones spécifiques qui répondent uniquement aux stimulations douloureuses - Neurones non spécifiques polymodal qui répondent à toutes sortes de stimulations Les neurones non spécifiques jouent un rôle important : ils reçoivent des informations de la peau et des organes internes Il y a une convergence d’informations en provenance de la peau et des organes sur le même neurone polymodal ! S’il y a une altération d’un organe interne, le neurone polymodal va localiser cette information au niveau de la peau au lieu d’être localisée au niveau de l’organe (ex : infarctus du myocarde) Ces neurones sont donc à l’origine de blocs projetés : douleurs localisée à la surface de la peau mais dues à une lésion des organes internes
On trouve une structure qui va être l’origine de ce contrôle central, que l’on situe au niveau de mésencéphale, que l’on appelle la substance grise périaqueducale (SGPA) Au niveau du bulbe, se trouvent les noyaux du raphé, puis la moelle épinière avec la corne dorsale En temps normal, la SGPA inhibe les noyaux du raphé donc l’information ne va pas plus loin Sous l’effet de la douleur, le nociceptif va être activé et il va y avoir une prise de conscience de la douleur dans le cortex La SGPA va activer les noyaux du raphé qui vont activer l’inter-neurone inhibiteur Le stress diminue la perception de la douleur car il va activer la SGPA Il existe deux contrôles de la douleur qui s’effectue au niveau de la moelle épinière : - Il se fait à partir des fibres A-béta : Contrôle périphérique - Et il se fait au niveau de la SGPA : Contrôle central
L’atténuation de la douleur sous l’effet de l’inter neurone qui libère des substances analgésique, les endomorphines Si l’on injecte de la morphine, il n’y a pas d’activation spécifiquement des fibres A-delta et C Si on injecte de la naloxone qui empêche la morphine d’agir, on va rétablir l’activité Il existe donc au niveau des neurones de la moelle épinière des récepteur spécifique de la morphine et que donc il devait exister dans l’organisme des substances analogue à la morphine On découvre donc les endomorphines qui sont des morphines endogènes, elles sont fabriquées par l’organisme, les enképhalines et l’endorphine qui jouent des rôles différents en fonction du type de récepteur Enképhaline : Agissent sur les récepteurs Delta, on les trouve au niveau du système limbique qui joue un rôle comportemental Endorphine : Récepteurs U et K que l’on trouve dans la moelle épinière, elle joue donc un rôle analgésique |
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