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Chapitre I Atomistique


S1

Chapitre I

ATOMISTIQUES

1. Introduction
La matière est formée à partir de grains élémentaires: les atomes. 114 atomes ou éléments ont été découverts et chacun d'eux est désigné par son nom et son symbole.

Exemple : Carbone : C ; Azote : N.

L'atome est un ensemble électriquement neutre comportant une partie centrale, le noyau (protons + neutrons), où est centrée pratiquement toute sa masse, et autour duquel se trouvent des électrons.

En fait, l'atome n'existe pas souvent à l'état libre, il s'associe avec d'autres pour former des molécules.

2. Noyau

Le noyau est formé de particules élémentaires stables appelées nucléons, qui peuvent se présenter sous deux formes à l'état libre, le neutron et le proton.

- Les protons sont chargés positivement :

qp = +e = 1,602 .10-19 C

- La masse du proton : mp = 1,673 .10-27 kg ≈ 1836 me

- Les neutrons sont de charge nulle, leur masse est : mn = 1,675 .10-27 kg.

Conclusion : Toute la masse de l'atome est concentrée dans le noyau.

3. Electron

L'électron porte une charge électrique fondamentale négative égale à -1,6×10-19 coulomb. La masse d'un électron est d'environ 9,11 × 10-31 kg, ce qui correspond à environ 1/1 800 de la masse d'un proton. L'électron fait partie de la famille de particules appelées " leptons "

4. Identification des éléments

4.1. Représentation

A chaque élément chimique, on a associé un symbole. Il s'écrit toujours avec une majuscule, éventuellement suivie d'une minuscule :

Z est appelé numéro atomique ou nombre de charge, il désigne le nombre de protons (c’est aussi le nombre d'électrons pour un atome neutre). Pour un élément quelconque, la charge du noyau (protons) est +Ze. De même la charge des électrons sera -Ze.

A est appelé nombre de masse, il désigne le nombre de nucléons (protons + neutons).

Si N représente le nombre de neutrons, on aura la relation : A = Z + N

4.2. Isotopes

Ce sont des atomes de même numéro atomique Z et de nombre de masse A différent. Un élément peut avoir un ou plusieurs isotopes.

Il n'est pas possible de les séparer par des réactions chimiques, par contre cela peut être réalisé en utilisant des techniques physiques notamment la spectroscopie de masse.

5. Modèle Classique de l’atome (Modele de Bohr)

5.1. Description (cas de l'atome d’hydrogène)

Bohr propose quatre hypothèses :

  • Dans l'atome, le noyau est immobile alors que l'électron de masse m se déplace autour du noyau selon une orbite circulaire de rayon r.

  • L'électron ne peut se trouver que sur des orbites privilégiées sans émettre de l'énergie ; on les appelle "orbites stationnaires".

  • Lorsqu'un électron passe d'un niveau à un autre il émet ou absorbe de l'énergie : ∆E = h.ν

  • Le moment cinétique de l'électron ne peut prendre que des valeurs entières (quantification du moment cinétique) : mvr = n.h/2π h : constante de Planck et n : entier naturel.

5.2. Aspect quantitatif de l'atome de Bohr

Le système est stable par les deux forces et  :

  • Force d’attraction :

  • Force centrifuge :

Le système est en équilibre si : c.à.d (1)

Energie totale du système :

ET = Ec + Ep Ec : énergie cinétique (Ec = mv2/2) et Ep : énergie potentielle, elle est due à l'attraction du noyau (Ep = Fa.dr = - e2/4πε0r)

Donc (2)

Rayon de l'orbite :

On sait que : mvr = n.h/2π

Donc mv2= n2h2 / 4π2mr2 (3)

(1) et (3) donnent : r = ε0h2n2 / πme2 (4)

C'est le rayon de l'orbite où circule l'électron ; il est quantifié.

Si on remplace (4) dans (2), on obtient : ET = -me4 / 8ε02h2n2 (5)

L'énergie totale d'un électron est donc discrète ou quantifiée.

  • Pour n=1 (état fondamental : l'électron occupe l'orbite de rayon r1 et d'énergie E1)

r1 = 5,29.10-11 m = 0,529 Å (1Å = 10-10 m)

E1 = -21,78.10-19 j = -13,6 eV (1eV = 1,6.10-19j)

  • Pour n =2 (Premier état excité) , r2 = 4r1 = 2,116 Å et E2 = E1/4 = -3,4 eV

  • Pour n = 3 (Deuxième état excité), r3 = 9r1 = 4,761 Å et E3 = -1,51 eV

5.3. Absorption et émission d'énergie

Un électron ne peut absorber ou libérer de l'énergie c.à.d rayonné qu'en passant d'un niveau (orbite) à un autre. La quantité d'énergie absorbée ou émise est égale à la différence d'énergie entre les deux niveaux (relation de Planck) :

E = [Ef - Ei]= hν Ef : état final, Ei : état initial, h : constante de Planck, ν : fréquence de radiation

Absorption : Lorsqu’un électron passe d'un niveau n (orbites de rayon rn) à un niveau p (p>n) supérieur (orbite de rayon rp), il absorbe une radiation de fréquence νn-p.

Emission : Lorsqu’un électron passe d'un niveau p à un niveau n (p > n), il émet une radiation de fréquence νp-n.

6. Rayonnement électromagnétique

Les rayons lumineux sont caractérisés par la propagation d'une onde électromagnétique à la vitesse de la lumière (c = 3.108 m/s). Cette onde est caractérisée par sa longueur d'onde λ ou par son nombre d'onde σ : λ = 1/σ = c/ν ν : la fréquence

Le spectre de l'ensemble des radiations peut se présenter de la façon suivante :


7. Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

Le spectre de raie de l'atome d'hydrogène présente quatre raies principales dans le domaine visible.



Quantification de l'énergie :

L'énergie émise ou absorbée par un électron est :

E = [Ep – En]= hν p>n

E = (1/n2 - 1/p2) me4 / 8ε02h2 or hν = h.c/λ C.à.d 1/λ = σ = (1/n2 - 1/p2) me4 / 8ε02h3c

1/λ = RH (1/n2 - 1/p2) avec RH = me4 / 8ε02h3c, appelé constante de Rydberg

Cette relation permet de calculer les différentes longueurs d'onde. En général, on trouve plusieurs séries de spectre selon l'état où se trouve l'électron :

  • Série de Lymann: n = 1 et p>1 (p = 2,3…,∞)

  • Série de Balmer: n = 2 et p>2 (p = 3,4…,∞)

  • Série de Paschen: n = 3 et p>3 (p = 4,5…,∞)

  • Série de Brachett : n = 4 et p>4 (p = 5,6…,∞)

  • Série de Pfund : n = 5 et p>5 (p = 6,7…,∞)

8. Généralisation aux ions hydrogénoides

Ce sont des ions qui ne possèdent qu'un seul électron.

Leurs énergie totale s'écrit : ET = Z2/ n2.(-me4 / 8ε02h2 )  ET = E1.Z2/ n2

Le rayon d'une orbite de rang n d'un ion hydrogènoïde est : r = n2/Z.(ε0h2 / πme2) ou encore r = r1 . n2/Z et 1/λ = Z2.RH (1/n2 - 1/p2)

9. Energie d’ionisation

C'est l'énergie nécessaire pour amener l'électron de son état fondamental vers l'infinie.

H ----hνL---> H+ + 1e- ionisation de l'atome d'hydrogène

E = hνL= E - E1 = 13,6 eV avec νL : fréquence limite et E = 0

10. Modèle quantique de l’atome

10.1. Nombres quantiques

Pour la fonction d'onde Ψ (orbitale atomique), elle fait intervenir trois nombres appelés "nombres quantiques" qui caractérisent l'état d'un électron. Ces trois nombres sont : n ; l et m :

  1. n : nombre quantique principal (n = 1,2,3,…∞) qui définit la couche quantique (énergie de l'électron). On appelle couche l'ensemble des orbitales qui possèdent la même valeur de n.

  2. l est le nombre quantique secondaire ou azimutal, il peut prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et n-1 : 0 ≤ l ≤ n-1, l définit la notion de sous-couche et détermine les géométries des orbitales atomiques.

  3. m est le nombre quantique magnétique, il définit la case quantique. m peut prendre toutes les valeurs comprises entre -l et +l : -l ≤ m ≤+l

Remarque : Il y a 2l+1 valeurs de m (2l+1 orbitales).

Chaque orbitale atomique est donc caractérisée par une combinaison des trois nombres quantiques n, l et m.

Dans la notation spectroscopique, à chaque valeur de l, on lui fait correspondre une fonction d'onde que l'on désigne par une lettre :

  • Si l = 0, on dit qu'on a l'orbitale s

  • Si l = 1 → orbitale p

  • Si l = 2 → orbitale d

  • Si l = 3 → orbitale f

  1. Introduction du nombre quantique de spin

Pour décrire totalement l'électron d'un atome, il faut lui attribuer un quatrième nombre quantique (noté s ou ms) lié à la rotation autour de lui-même. Ce nombre ne peut prendre que deux valeurs : S = 1/2 (↑) ou S = -1/2 (↓)

D'une façon générale, pour une couche n donnée, on aura n sous-couches, n2 orbitales et 2n2 électrons au maximum.

10.2. Structure électronique.

10.2.1. Règle de remplissage

Les électrons vont remplir les orbitales en se plaçant dans les niveaux de moindre énergie.

10.2.1.1. Règle de KLECHKOWSKY

Le remplissage des couches et sous-couches s'effectue selon les (n+l) croissant, et si (n+l) est identique, selon n croissant.

10.2.1.2. Loi de HUND

Lorsqu'une sous-couche est incomplètement remplie, les électrons s'arrangent de telle sorte que le maximum d'entre eux aient des spins parallèles (nombre de spin maximum).

10.2.1.3. Principe d'exclusion de PAULI

Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques.

10.2.2. Schéma de LEWIS

Les propriétés chimiques d'un atome dépendent de sa couche électronique externe (couche de valence). Le schéma de LEWIS d'un atome représente cette couche électronique:



10.2.3. Règle de l'octet

Règle empirique selon laquelle, dans une molécule organique, chaque atome doit etre entouré de 8 électrons (en LEWIS). Cette règle est souvent prise en défaut. D'une facon plus générale, les atomes ont tendance à acquérir la structure électronique du gaz rare le plus proche en fixant ou cédant des électrons.



Sachez qu'il existe des exceptions à la règle de l'octet.

Certains atomes peuvent posséder PLUS de 8 électrons sur leur couche périphérique et d'autres atomes MOINS de 8 électrons.

11. Tableau périodique des éléments.

Le tableau comporte :

  • 7 lignes appelées les 7 périodes.

  • 18 colonnes appelées les familles et désignées de gauche à droite par un numéro de 1 à 18 ou par des chiffres romains suivis du symbole a ou b. La lettre b se réfère aux groupes des éléments de transition (éléments du centre du tableau).

  • 103 éléments dont 90 naturels et 13 créés artificiellement, définis principalement par le symbole, le numéro atomique (Z) et la masse atomique de l'élément.

11.1. Les métaux

Les 103 éléments du tableau périodique sont classés en 3 catégories (métaux, métalloïdes et non métaux) selon leurs propriétés mais la plupart des éléments chimiques sont des métaux.

Non-métal

Les éléments non-métalliques sont des éléments qui ont un aspect terne (sans éclat), ne sont pas conducteurs de chaleur et d'électricité sont fréquemment des gaz ou des liquides.

Métalloïdes

Nom désignant des éléments intermédiaires entre les métaux et les gaz rares.
Les métalloïdes sont difficiles à classer comme métal ou non-métal, ils sont à la frontière (ligne en escalier) qui sépare les métaux des non-métaux. Ils ressemblent aux non-métaux par certaines propriétés mais sont de faibles conducteurs d'électricité (semi-conducteur). Métalloïde signifie qui ressemble aux métaux.


11.2. Les familles d'éléments

  • Le tableau périodique contient 9 familles dont les noms sont repris ci-dessous.

  • Les éléments d'une même famille ont le même nombre d'électrons de valence.

  • Le numéro de la famille correspond au nombre d'électrons de valence.

Exemple

Les éléments de la famille Ia ont 1 électrons de valence
Les éléments de la famille IIa ont 2 électrons de valence, 
Les éléments de la famille IIIa ont 3 électrons de valence, ...



11.2.1. Alcalins

Situés à l'extrême gauche du tableau périodique, les alcalins

  • sont tous des métaux,

  • n'ont qu'1 électron de valence (famille Ia)

  • auront donc tendance à donner facilement cet électron pour saturer le niveau d'énergie et à former un cation de charge +1 : Li+, Na+, K+, ...

Les alcalins doivent être conservés dans l'huile, car lorsqu'ils sont en contact avec l'eau ou l'air, ils réagissent violemmentpour former une base hydroxylée ou alcaline.

Les alcalins sont souvent utilisés dans la médecine pour la fabrication des médicaments et pour la fabrication d'explosifs.

N.B. L'hydrogène (H), même s'il fait partie du groupe IA comme tous les éléments mentionnés plus haut, ne fait pas partie de la famille des alcalins, contrairement à ce qu'on peut penser. L'hydrogène peut être considéré comme un élément à part. C'est l'élément le plus léger : il n'est formé que d'un proton et d'un électron. C'est l'élément le plus commun dans l'univers.

11.2.2. Les alcalino-terreux

  • possèdent deux électrons de valence (famille IIa) 

  • auront donc tendance à donner facilement deux électrons pour saturer le niveau d'énergie et à former un cation de charge +2 : Be2+, Mg2+, Ca2+, ...

Ces éléments ne se trouvent jamais sous forme métallique libre dans la nature, car, comme les alcalins, ils sont très réactifs  et réagissent aisément avec de nombreux non-m.

11.2.3. Les terreux

Cette famille est aussi connue sous le nom de "famille du bore".

Les éléments de la famille du bore : comptent 3 électrons de valence (famille IIIa), auront donc tendance à donner facilement trois électrons pour saturer le niveau d'énergie et à former un cation de charge +3 : B3+, Al3+, ...

Le digne représentant de cette famille (du moins, celui qui lui donne son nom) est un élément appartenant aux métalloïdes; les 4 autres sont des métaux.

11.2.4. Les carbonides

Cette famille, appelée aussi "famille du carbone", sort vraiment de l'ordinaire par rapport aux autres familles du tableau périodique. Ses membres possèdent tous :

  • 4 électrons de valence (famille IVa)

  • donc ils peuvent en céder ou en attirer pour se saturer et former respectivement un cation de charge +4 ou un anion de charge -4.

Le carbone (C), le silicium (Si) et le germanium (Ge) sont desmétalloïdes.

L'étain (Sn) et le plomb (Pb) sont des métaux.

11.2.5. Les azotides

  • possèdent 5 électrons de valence (famille Va)

  • auront donc tendance à attirer 3 électrons pour obéir à la règle de l'octet et à former une anion de charge -3 :N3-, P3-, ...

Les éléments les plus importants sont certainement l'azote et le phosphore, éléments essentiels à la vie des animaux et des végétaux et dont nombreux de leurs composés ont des applications importantes.

11.2.6. Les sulfurides

  • possèdent 6 électrons de valence (famille VIa)

  • auront donc tendance à attirer 2 électrons pour obéir à la règle de l'octet et à former une anion de charge -2 :O2-, S2-, ...

Les sulfurides prennent donc volontiers 2 électrons à ceux qui s'y risquent.Ils font des liens ioniques avec les autres familles de la région des métaux, aussi bien que des liens covalents avec nos semblables, les non-métaux.

11.2.7. Les halogens.

  • ont tous 7 électrons de valence, (famille VIIa)

  • ont donc tendance à attirer 1 électron pour obéir à la règle de l'octet et à former une anion de charge -1 :F1-, Cl1-, ...

Les halogènes ne se laissent pas marcher sur les pieds. Ils n'hésitent pas à s'emparer de l'électron qui leur manque. C'est pour cela qu'ils sont reconnus comme étant la famille la plus avare du tableau périodique.

11.2.8. Les gaz rares (ou inertes).

  • ont 8 électrons de valence, sauf l'hélium, ils possèdent dons une structure bien stable (8 électrons sur la couchs de valence) et ils ne sont pas intéressés à donner ou à recevoir des électrons.

Il y a quelques années, les gaz rares étaient appelés gaz inertes à cause de leur inertie chimique. Mais on sait maintenant qu'ils peuvent néamoins réagir avec d'autres gaz. 

Ce sont les seuls gaz monoatomiques, tous les autres gaz ont des molécules diatomiques c'est-à-dire qu'il y a deux atomes d'un même élément qui composent la molécule.

La source des gaz rares est l'air.

11.2.9. Les métaux de transition

Tous les membres de cette famille :

  • sont des métaux

  • n'obéissent pas à la règle de l'octet. En effet, ils peuvent accueillir plus de 8 électrons sur leur couche de valence. Certains d'entre eux peuvent même en accueillir jusqu'à 18! Cela rend parfois difficiles les interactions avec les éléments des autres familles.

Ils ont aussi, pour la plupart, tendance à s'unir entre-eux, ou encore avec des composés d'autres familles pour former ce que l'on appelle des alliages.

11.3. Les périodes.

  • Le tableau périodique contient 7 périodes (7 lignes horizontales)

  • Le numéro de la période correspond aux nombres de couches électroniques occupées.



12. Les liaisons Chimiques

12.1. Périodicité des propriétés

12.1.1. Éléctronégativité χ

= tendance qu'a un atome à attirer les électrons des liaisons

L'électronégativité des éléments dans le tableau périodique.

Le chimiste américain L.PAULING a calculé l'électronégativité des différents atomes. Le tableau ci-contre montre la variation de l'électronégativité des atomes qui augmentent de gauche à droite dans les périodes et de bas en haut dans les familles. L'atome le plus électronégatif est donc l'atome de F (4.0) et les atomes les moins électronégatifs sont les atomes césium et francium (0.7).



Intérêt : la valeur de l'électronégativité permet de savoir si :

  • les électrons de liaison dans une molécule appartiennent autant à un atome qu'à l'autre qui lui est lié : dans ce cas, la liaison est dite liaison covalente parfaite ;

  • les électrons dans une molécule appartiennent plus à un atome qu'à l'autre qui lui est lié : dans ce cas, la liaison est dite liaison covalente polarisée.

12.1.2. Rayon atomique ra

On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la distance entre les centres des deux atomes liés par une liaison simple.

  • Sur une période : si Z augmente alors ra diminue

  • Sur une colonne : si Z augmente alors ra augmente

12.1.3. Energie d'ionisation (EI)

C'est l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron à un atome (ou à un ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux.

  • Sur une même période : si Z augmente alors E.I augmente.

  • Sur un même groupe : si Z augmente alors E.I diminue.

12.1.4. Affinité électronique (AE)

C'est le phénomène inverse de l'ionisation. L'affinité électronique d'un atome X est l'énergie dégagée lorsque cet atome capte un électron.

12.1.5. Valence

C'est la capacité de chaque atome à former une liaison. Sa valeur est égale au nombre d'électrons non appariés (célibataires).

Exemple :

  • Hydrogène : 1s1 ; v = 1

  • Oxygène : 2s2 2p4 ; v = 2

  • Potassium : 4s1, v = 1

12.2. Types de liaisons

12.2.1. Liaisons Fortes

1 - Liaison covalente normale

parfaite

 

polarisée

2 - Liaison covalente dative

12.2.1.1. Liaison covalente 

a. normale parfaite

Normale signifie qu'il s'agit d'une mise en commun de 2 électrons CELIBATAIRES et parfaite ENTRE 2 ATOMES DE MEME ELECTRONEGATIVITE



b. normale polarisée

Résulte de la mise en commun de 2 électrons célibataires (covalente) entre 2 atomes d'électronégativités DIFFERENTEs (polarisée).



Ceci a pour conséquence de faire apparaître une charge partielle sur chaque atome. ATTENTION : la somme algébrique des charges partielles dans toute molécule est égale à zéro. 
La flèche au milieu de la barre de liaison indique vers lequel des 2 atomes les électrons de liaison sont attirés préférentiellement.

c. Liaison covalente dative

Résulte de la mise en commun d'une paire d'électrons (covalente) entre 2 atomes d'électronégativité différente. L'atome le plus moins électronégatif donne une paire d'électrons (dative).



12.2.1.2. Liaison ionique

Résulte de l'attraction électrostatique entre ions de signes contraires. En général, la liaison ionique s'établit entre les atomes métalliques donneurs d'électrons des familles Ia, IIa et IIIa et les atomes non métalliques accepteurs d'électrons des familles VIa et VIIa.



Le Cl étant plus électronégatif que le Na, attire l'électron de valence du Na afin de réaliser l'octet périphérique. L'atome Na perd un électron et devient ainsi l'ion Na+ afin de réaliser également l'octet périphérique. L'atome Cl gagne un électron et devient ainsi l'ion Cl-. Les ions Na+ et Cl-, ainsi formés, étant de signes contraires, s'attirent mutuellement par attraction électrostatique et forment une liaison ionique.

12.2.2. Liaisons Faibles

12.2.2.1. Moment dipolaire

Dans les molécules dissymétriques de type AB, les barycentres des charges positives P et des charges négatives N ne coïncident pas. Ces molécules sont assimilables à un dipôle caractérisé par un moment dipolaire µ, orienté conventionnellement du moins vers le plus : µ = q. d

d : distance séparant les noyaux.

q = ZA .e + ZB .e

ZA et ZB sont les numéros atomiques des atomes A et B

Unité des moments dipolaires : le debye définit par 1D = 0,33. 10-29 C.m

Exemples

® ®

Cl ______ H F______ Cl

µ = 1,08 D µ = 0,88 D

12.3. Types de liaisons
Théorie de Gillespie

Elle explique la forme géométrique des espèces chimiques (molécules ou ions dans l’espace.

Elle repose sur la répulsion électrostatique entre les doub les (liants et non liants) entourant un atome central.

Elles est connue par VSEPR (Valence Shell Electron Pair Repulsion ).

Soit A un atome (centrale) d’une molécule, lié par p liaisons simples à p atomes (ou groupement d’atomes) X et éventuellement entouré par q doublets libres ( ou non liants ) E, la formule sera donc :

AXpEq

Il en résulte que A est entouré par n=p+q, (2≤n≤6) doublets.

Gellispie postule que :

Ces n doublets vont s’éloigner au maximum les uns des autres de façon à minimiser leur énergie de répulsion.

  • n=2 −→ linéaire.

  • n=3 −→ trigonale (plane).

  • n=4 −→ tétraèdre.

  • n=5 −→ bipyramide trigonale.

  • n=6 −→ octaèdre = bipyramide à base carrée.

Mohamed Amine ZENASNI

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