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(Bilingual press release FR/EN) "My dream: being among the last women to endure female genital mutilation" To mark International Day of Zero Tolerance to Female Genital Mutilation, Socialist & Democrat MEPs stand together to raise awareness of the practice and to crack down on it – both within European borders and beyond. Supporting Amnesty International’s campaign against female genital mutilation (FGM, also known as excision (1)), S&D MEPs met with Aissatou Diallo, who fled Guinea(2) to protect her two daughters from FGM and was granted asylum in Belgium. Since then, she has been a powerful campaigner against the practice, together with the organisation GAMS Belgium – a member of the END FGM European Network. Ahead of the meeting, Maria Arena, S&D spokesperson on women's rights said: “An international day enables us to spread awareness of female genital mutilation among European citizens. Today, many don’t know that this practice occurs in Europe. They are also unaware that it affects 140 million women worldwide.” She added: “The first step to take would be to criminalise female genital mutilation all over Europe. We also have to improve access to information about the practice, including among medical professionals. Special attention should also be paid to protecting women seeking asylum to avoid them being returned to their home country where FGM is practised.” Guinean anti-FGM campaigner Aissatou Diallo said: “I left Guinea to save my daughters from excision. I didn’t want them to suffer as I did. We escaped so they could have a chance to blossom. “They are many African children who suffer and are at risk from female genital mutilation every minute. I am fighting for these children, here in Belgium as well as in my home country.” ………………………………………………………………………………………… (1) Female Genital Mutilation includes a range of procedures that intentionally alter or cause injury to the female genital organs for non-medical reasons. It is recognised internationally as a violation of the human rights of girls and women. According to the World Health Organisation (WHO), it “reflects deep-rooted inequality between the sexes, and constitutes an extreme form of discrimination against women. It is nearly always carried out on minors and is a violation of the rights of children. The practice also violates a person's rights to health, security and physical integrity, the right to be free from torture and cruel, inhuman or degrading treatment, and the right to life when the procedure results in death.” (2) With 96% of girls and women undergoing female genital mutilation, Guinea has the second highest percentage of FGM victims, just behind Somalia. (Source : UNICEF Female Genital Mutilation/Cutting: a statistical overview and exploration of the dynamics of change, 2013). "Mon rêve: faire partie de la dernière génération de femmes à avoir subi l'excision" Dans le cadre la journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF – (1), les euro-députés Socialistes & Démocrates se mobilisent pour sensibiliser la population à cette pratique et la combattre tant à l'intérieur qu'en dehors des frontières européennes. En soutien à la campagne d'Amnesty International sur le sujet, les membres du groupe S&D ont rencontré l'activiste guinéenne(2) Aissatou Diallo qui a fui son pays avec ses deux filles pour les protéger contre l’excision. Après avoir reçu l’asile en Belgique, Aissatou Diallo s’est engagée contre cette pratique avec l’organisation GAMS, membre du réseau européen « END FGM ». Peu avant la rencontre, la porte-parole du Groupe S&D sur le droit des femmes, Maria Arena a déclaré: « Une journée internationale permet de sensibiliser toute la population. Aujourd’hui, les européens ignorent qu’une telle pratique existe sur le territoire européen ni qu’elle concerne 140 millions de femmes dans le monde ». Elle ajoute : « Nous devons rendre la pratique de l’excision criminelle sur l’ensemble du territoire européen. Des mesures d’information et d’accès à celle-ci doivent être prises, en lien notamment avec le corps médical. Une attention spéciale doit également être portée sur les femmes demandeuses d’asile afin qu’elle ne soient pas ramenées dans leur pays d’origine où l’excision est pratiquée ». L’activiste guinéenne anti-MGF, Aissadou Diallo a déclaré : « J’ai quitté la Guinée pour sauver mes filles de l’excision. J’ai moi-même subi cette pratique à l’âge de quatorze ans et j’ai voulu éviter à mes enfants de connaître la même douleur. Je suis donc partie pour qu’elles aient la chance de s’épanouir ». « Beaucoup d’enfants en Afrique souffrent et risquent chaque minute d’être excisés. Je me bas pour ces enfants ici en Belgique mais aussi dans mon pays d’origine ». (1) Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales. Elles sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. D’après l’OMS, Elles sont « le reflet d'une inégalité profondément enracinée entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l'égard des femmes. Elles sont presque toujours pratiquées sur des mineures et constituent une violation des droits de l'enfant. Ces pratiques violent également les droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, le droit d'être à l'abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu'elles ont des conséquences mortelles ». (2) Avec 96% de femmes et de fillettes ayant subi des mutilations génitales, la Guinée compte le deuxième plus haut pourcentage de victimes de cette pratique, juste derrière la Somalie. (Source : UNICEF Female Genital Mutilation/Cutting: a statistical overview and exploration of the dynamics of change, 2013). |
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