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Projet Associatif Historique de la Fondation _________________ Le texte ci-après est l’aboutissement d’un travail effectué de 2005 à 2007 dans le cadre d’une commission ayant réuni des administrateurs (dont le Président) et les directeurs. Ce Projet Associatif a été entériné par le Conseil d’Administration en avril 2007. Il doit être réactualisé tous les 2 ans (prochaine échéance en 2009). L’historique de la Fondation est inclus dans ce projet.
Sous l’impulsion de la municipalité de Périgueux, la Fondation Hospice des Orphelines de Périgueux a été créée en 1853, pour gérer un orphelinat qui avait été ouvert en 1848 ; confiée dés l’origine aux Sœurs de la Charité de Nevers, elle a déposé ses statuts le 18 Février 1853. Un décret de Napoléon III en date du 24 Juin 1853 reconnaît la FHOP d’utilité publique. Des bâtiments sont cédés à la Fondation, ou achetés par les soeurs rue du Plantier et rue Barbecane à Périgueux. Ainsi, en 1926, l’établissement reçoit 240 enfants dans le cadre d’un pensionnat, d’un externat avec classes, d’un refuge, et d’un orphelinat ; un bureau de bienfaisance jouxte cet ensemble. En 1950, les époux Challe, font don du Château de Neuvic et de ses dépendances à la congrégation des Sœurs de Nevers. En 1952, la classe médico pédagogique, ouverte en 1950 sur le site de Périgueux, et qui accueille des jeunes filles relevant de l’éducation spécialisée, est transférée sur Neuvic. Ainsi, à la fin des années 50, la Fondation gère :
A partir des années 60, le personnel des deux établissements de la Fondation s’est progressivement laïcisé et professionnalisé ; des directeurs sont nommés au milieu des années 70. Au début des années 70, la Fondation se sépare du bureau de bienfaisance (devenu « bureau d’aide sociale »), de l’école primaire et de l’institution Sévigné. En 1973, la communauté religieuse se retire de la maison d’enfants. En 1985, la communauté religieuse qui oeuvrait à Neuvic, s’installe dans une maison indépendante à proximité, puis se retire de l’ IME en 1993. De nouveaux statuts sont adoptés en 1976 et un nouveau règlement intérieur de la Fondation en 1987. Actuellement, la Fondation gère les établissements et services suivants :
En référence aux valeurs de la foi chrétienne, la Fondation a été créée, en 1853, dans le but de recueillir et d’éduquer de jeunes orphelins. Immédiatement confiée aux soins des religieuses de la congrégation des Dames de Nevers l’œuvre correspondait, alors, à la volonté des fondateurs d’agir en chrétien et de répondre aux besoins d’enfants très démunis matériellement, socialement et psychologiquement. C’est ce même souci d’agir dans une dimension de foi et d’amour des autres qui anime aujourd’hui les administrateurs de la Fondation, gestionnaires des services consacrés à l’accueil, aux soins, à l’éducation, à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes en détresse sociale et psychologique, inadaptés ou handicapés. Ce choix fondamental conduit les responsables de la Fondation à mener une réflexion sur le sens profond de leur engagement, sur les orientations principales en matière de politique générale et sur l’adaptation nécessaire des services et des missions à l’évolution d’un environnement en perpétuelle mutation. Cette quête de sens et les choix que la Fondation veut donner à ses actions constituent sa « Démarche éthique ». Toute personne, respectueuse de cette recherche, quelles que soient ses convictions, a pleinement sa place pour œuvrer au sein de la Fondation. La participation souhaitable de chaque membre de la Fondation, administrateur ou salarié, chrétien ou non, à cette dynamique constitue un facteur d’unité qui oriente notre action dans un même sens et valorise nos différences, source de richesse et de réflexion. Cette ouverture de l’esprit et du cœur doit nous permettre d’accueillir les personnes sans les juger, d’écouter l’autre sans interpréter, de le soutenir sans ingérence, d’accepter la différence sans révolte et l’échec sans culpabilité inutile. Dénué de tout prosélytisme et agissant dans le respect de la « Déclaration des droits de l’Enfants », la Fondation a pour mission essentielle l’accueil de la personne en tant qu’être unique et d’aider les jeunes blessés de la vie à se tenir debout dans leur dignité, à recouvrer confiance et équilibre. Notre but est l’accueil de la personne avec ses difficultés et ses spécificités pour l’aider à s’épanouir et grandir par la reconnaissance et l’acceptation de «son moi», et ce grâce à une relation privilégiée avec l’autre et à l’ouverture au monde social et professionnel. Cette mission doit se réaliser dans une collaboration la plus étroite possible avec les parents qui restent, au cœur du dispositif d’accompagnement éducatif, tuteurs naturels de leurs enfants. La recherche continue de l’optimisation de notre action, dans l’intérêt des enfants, doit nous conduire à accepter une remise en cause de nos actes et de nos motivations. Grâce à cela, nous saurons adapter nos misions à chacun des enfants, à l’évolution des techniques de prises en charges et des législations, comme à celle du monde social et professionnel dans lequel il seront amenés à vivre. C’est par l’engagement de tous, là où nous sommes et là où chacun est le meilleur, dans la confiance et le soutien mutuels, sans crainte des difficultés et des jugements, que nous pourrons agir pleinement. C’est autant par notre façon d’être que par nos actes que la Fondation relèvera le grand défi qu’elle s’est donnée. III. Le champ d’intervention de la Fondation Adoptés en 1976 dans son article I, les statuts indiquent que la Fondation « a pour but de préparer la vie en société, les enfants et adolescents mineurs et majeurs qui éprouvent de graves difficultés d’insertion sociale et qui présentent des troubles psychologiques ». Par ailleurs, le règlement intérieur adopté en 1987 précise que les buts de la Fondation sont de « préparer à la vie en société les enfants, adolescents, jeunes majeurs, garçons et filles, qui éprouvent de graves difficultés d’insertion sociale, ou des jeunes déficients intellectuels légers et moyens, qui présentent des troubles du comportement et de la personnalité ». Les moyens d’actions, évoqués dans l’article 2 des statuts, apportent des précisions supplémentaires concernant le champ d’action de la Fondation en indiquant qu’à l’ISE de Tourny, il s’agit de prendre en charge « la rééducation des mineurs et des jeunes majeurs en danger moral ou physique » et de jeunes déficients intellectuels légers concernant l’IME de Neuvic. Il y est également précisé que « la Fondation emploiera tous les moyens appropriés pour faire connaître et développer son action ». Au travers de ces textes apparaissent ainsi les contours du champ d’intervention de la Fondation : - En référence à des populations qu’elle souhaite prendre en charge caractérisées par :
- En référence aux moyens d’action qu’elle met en œuvre :
Ainsi, la Fondation définit son champ d’intervention autour d’une population définie, à partir de modes et de lieux de prise en charge (l’ISE et l’IME), mais sans se donner de limites aux moyens d’actions à mettre en œuvre pour prendre en charge ou aider cette population. C’est dans cette logique que depuis les années 80, des innovations ont pu être apportées dans l’intérieur des établissements, en particulier à l’ISE, qu’a pu être créé un SESSAD (moyen d’action supplémentaire pour la prise en charge des jeunes présentant une déficience légère ou moyenne et des troubles du comportement), qu’a pu être ouvert le Centre d’Accueil (pour faire connaître et développer l’action de la Fondation), qu’à pu être créé un ITEP (moyen d’action supplémentaire pour la prise en charge des jeunes présentant des troubles du caractère et du comportement). C’est également dans cette logique que la Fondation peut être amenée à œuvrer à de nouveaux projets et à être ouverte à l’accueil d’activités nouvelles. IV- Repères communs à l’ensemble des prises en charges Au temps des Religieuses, les Sœurs de Nevers ont eu le souci de soigner, d’éduquer et d’apprendre un métier aux jeunes dont elles s’occupaient en s’appuyant sur les valeurs religieuses. Autorité, dévouement et bienveillance étaient la règle dans un contexte paternaliste. La période du passage des religieuses aux laïcs (années 60 à 80) est dominée par la professionnalisation des intervenants. L’éducatif s’appuie sur une priorité donnée à la technicité des prises en charge : au niveau de la relation éducative elle-même, mais aussi au niveau des soins et de la prise en compte des dimensions psychologiques et sociologiques des difficultés et des souffrances des jeunes. Par ailleurs le droit des enfants est également pris en compte, que ceux-ci aient des déficiences, des troubles particuliers du comportement ou soient en situation de victime. Depuis les années 90, la Fondation a pu développer une réflexion interne permettant de dégager un ensemble de repères communs aux différentes prises en charge :
V- Repères communs à l’ensemble du management
De par son histoire et en lien avec sa démarche éthique, la Fondation a la volonté de développer des relations humaines centrées sur la personne, qu’il s’agisse de l’enfant ou du jeune que l’on accueille, des parents que l’on accompagne ou du salarié ou du bénévole qui y travaille. Ainsi, le management mis en œuvre dans les établissements et services de la Fondation est centré sur la personne. Pour nous, la personne doit être prise en compte dans ce qui fait sa spécificité, c’est à dire le respect de son histoire (famille, culture, religion), de ses propres aspirations (aimer et être aimé et pour cela développer des liens) et de ses projets de vie (personnel ou professionnel). Dans le monde du travail, nous sommes tous désireux d’être reconnu pour notre savoir faire, d’être entendu dans nos propositions et nos observations, de pouvoir être un véritable acteur dans notre domaine de compétence, mais surtout d’être pris en compte à part entière avec ce qui fait également notre vie, notre vécu familial et social. 2. Management subsidiaire De cette conception de l’homme découle un type de relation sociale et professionnelle, un mode de management dit subsidiaire qui, tout en respectant le cadre juridique, syndical et hiérarchique du monde du travail, permettra à chacun de s’y épanouir. Ce type de management consiste à donner à chacun les pouvoirs correspondant à son domaine de compétence et de responsabilité. Il conduit à la mise en place d’une dynamique de délégation. Cette dernière découle d’un accord par concertation des différents intervenants. Par ce contrat de confiance, il est convenu d’un cadre d’action où sont définis les moyens à mettre en oeuvre et un contrôle dont l’échéancier est établi à l’avance. Dans ce cadre, le délégataire bénéficie d’une marge de liberté et d’innovation qui lui permettra de développer son action. La délégation d’une fonction induit un niveau de responsabilisation qui nécessite un soutien de la part du délégant et, pour le délégataire, de rendre compte régulièrement de son action.
Le management subsidiaire ou participatif s’appuie sur la confiance et sur des principes reconnus et acceptés par tous ;
Nous voyons ainsi que du respect de chaque personne peut naître un véritable échange source d’une réelle participation de chacun au développement du bien commun et par cela d’un épanouissement de chacun dans sa vie professionnelle autant de facteurs qui facilitent la prise en charge des jeunes que nous accueillons. VI- Perspectives de développement des activités de la Fondation Au sein du champ d’intervention de la Fondation les perspectives de développement des activités sont assez ouvertes. Sans que les orientations évoquées ci-après ne soient limitatives, il convient d’envisager les évolutions suivantes au cours de la période 2007/2011 :
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