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ART, CULTURE ET RELIGION DE 1850 A 1939 Représentation : qu’entend-on par culture ? fi des arts fi des traditions fi une langue fi une religion… Une culture n’est pas figée dans le temps : elle évolue en même temps que les populations, les techniques, les idéologies… Or tous ces éléments sont bouleversés à l’âge industriel. D’où la problématique : Comment les transformations sociales de l’âge industriel ont-elles influencé les pratiques culturelles et artistiques de l’époque ? I – De nouvelles pratiques culturelles et religieuses. A – De nouveaux publics apparaissent. La société a beaucoup changé lors de la RI : croissance démographique, apparition de nouvelles classes sociales (bourgeoisie, ouvriers…), forte urbanisation, meilleures liaisons et communications (chemins de fer, navires, téléphone, télégraphe…). L’accès à l’information et à la culture se trouve donc modifié. A – 1 : de nouveaux médias. Ex : doc.6 p.52 : Apparition de postes de radio qui sont de plus en plus accessibles au grand public (? des prix et meilleur niveau de vie pour les couches sociales les + basses – voir tableau des dépenses des familles ouvrières : un peu + d’argent disponible pour les loisirs et l’équipement ménager). C’est surtout la TSF inventée par Marconi en 1896, qui marque le début de l’ère de la radio qui devient un objet de consommation de masse, comme le prouve l’affiche publicitaire du document, pendant l’Entre-2-Guerres.On compte déjà 30 stations de radio aux USA en 1912 ; en 1927 il y en a 700. 5.2 millions de postes radio équipent les ménages français en 1939 : c’est donc un média de masse. D’autres médias rencontrent également un grand succès : -les disques sont de + en + utilisés grâce au phonographe . L’Entre-2-Guerres est à cet égard aussi une période décisive : c’est la naissance d’artistes très populaires comme Maurice Chevalier, Tino Rossi… C’est aussi les débuts du jazz venu des USA. Cette vulgarisation de la musique donne au music-hall ses heures de gloire, avec de nouvelles danses très appréciées (fox-trot, charleston…), et des vedettes internationales (Josephine Baker). -L’image devient également un média de 1er plan, avec le développement de la photographie qui devient aussi un support d’information (rôle de Nadar). Mais c’est surtout grâce au cinéma qui devient parlant en 1927. Les productions se font surtout à Berlin (L’Ange Bleu, Marlene Dietrich), en Italie (Cinecitta), en Russie (Eisenstein), et de + en + à Hollywood qui « invente » les grands genres cinématographiques (western, comédies musicales, policiers), et s’appuie sur des auteurs d’exception (Chaplin : voir dossier photocopié). Le cinéma est un média (ou plutôt un spectacle) de masse : dès 1905, on compte 10000 salles de cinéma aux USA fréquentées hebdomadairement par 26 millions d’Américains (séances à 5 cents). Au même moment : 300 salles en France, 40 à Milan… Ce succès de l’image et sa force impressionnent beaucoup les dirigeants politiques dont certains en font une arme de pouvoir redoutable (Staline, Hitler, Mussolini qui considère le cinéma comme « l’arme la + forte »). accès de + en + facile et généralisé à l’information grâce aux nouvelles technologies et à leur généralisation dans les sociétés industrielles. Une culture populaire naît à travers ces médias de masse. A – 2 : de nouveaux loisirs Un autre aspect de cette culture populaire est liée à la ville qui ne cesse de s’affirmer comme le centre de la vie culturelle. Les citadins se retrouvent de + en + souvent autour d’événements de masse. Ils le font d’autant + volontiers que la progressive du temps de travail permet de dégager des temps de loisirs (ex : le dimanche). Ces temps de loisirs sont occupés d’une part au cinéma, mais aussi dans de grands rassemblements populaires (bals, cirque, expositions – Expo Universelles, Expo Coloniale.. -, café-concerts…). Parmi ces rassemb lements, les rassemblements sportifs deviennent de + en + populaires. C’est la naissance du Tour de France en 1903, les matchs de boxe qui drainent des foules et érigent les boxeurs au rang de super-stars (ex : Carpentier), le rugby qui se déve loppe surtout sur les Iles Britanniques et dans les colonies (et qui permet dans une certaine mesure d’affirmer ou de renforcer les nationalismes), et surtout le football qui devient le sport n°1 et un sport de + en + universel. La 1ère Coupe du monde se déroule en Uruguay en 1930 et est appelée à devenir un des événements les + suivis au monde ; es matchs des championnats drainent des foules autour des équipes de club, dans des stades de + en + grands. La fin du XIX° siècle voit la consécration du sport comme élément de la culture populaire avec la renaissance de l’olympisme , sur une idée du Français P. de Coubertin : les 1ers JO ont lieu en 1896. Au départ ces compétitions ont un caractère un peu élitiste, mais deviennent très vite très populaires dans tous les sens du terme. C’est aussi l’occasion du déchaînement des nationalismes ; le plus grand exemple est les JO de Berlin en 1936 qui sont une propagande formidable pour Hitler (sauf les résultats…). Ajoutons aussi à ces loisirs qui sont autant d’éléments d’une culture populaire urbaine commune le développement du tourisme . Il dépend évidemment beaucoup des revenus de chaque famille : les familles bourgeoises partent en vacances sur les littoraux ensoleillés dès la fin du XIX° car le réseau ferré le permet et l’automobile se répand peu à peu (guide Michelin en 1905). Ce type de tourisme se « démocratise » néanmoins à la fin de la période (été 1936 en France). Quant aux bourgeois, ils partent alors vers des destinations + exotiques… Mais les loisirs invitent à un autre type de tourisme qui se développe avec le scoutisme (crée par Baden-¨Powell en 1908), les auberges de jeunesse, les clubs de vacances, les campings qui mettent els beautés de la nature à la portée de tous… A – 3 : la culture de l’écrit. La scolarisation croissante fait reculer l’analphabétisme. Les habitants des pays industriels savent de + en lire, et ont donc accès à la culture écrite. fi qu’est-ce que la culture écrite ?-livres, mais aussi magazines, journaux, BD ( éveil politique chez les + pauvres ? du communisme dans ces classes sociales.) – La presse s’adapte au public naissant en proposant des titres «ciblés », faciles d’accès (voir doc.1 p.78) et richement illustrés, avec des articles courts. Doc. 3 p.52 : Public ?Les + jeunes ne sont pas oubliés, avec l’éclat de la BD (qui ne leur est pas réservée cependant) ; les héros de BD du début du XX° sont amenés à être durables : Tarzan (qui s’inscrit dans l’intérêt pour l’exploration de l’époque) et Superman aux USA, et surtout Tintin en Belgique (Tintin chez les Soviets en 1929, puis Tintin au Congo…). Une littérature populaire se développe également, avec un public très large : Jules Verne en France , Agatha Christie, Arsène Lupin, Rouletabille, Fantomas… Des populations mieux informées, qui vivent en ville : les modes de vie ont nettement changé en l’espace de quelques décennies. Qu’en est-il des modes de représentation du monde, des modes de pensée ? B – Modernité, science et religion. B – 1 : positivisme et scientisme Depuis le XIX° et la cascade de découvertes rapidement intégrées au mode de vie des sociétés industrielles, les progrès scientifiques paraissent ne devoir jamais cesser. La science semble donc capable de résoudre tous les problèmes de l’époque, et d’offrir une réponse aux questions les + épineuses. Document 1 : « Ce n’est donc pas une exagération de dire que la science renferme l’avenir de l’humanité, qu’elle peut seule lui dire le mot de sa destinée […]. Jusqu’ici ce n’est pas la raison qui a mené le monde : c’est le caprice, c’est la passion.Un jour viendra où la raison éclairée par l’expérience ressaisira son légitime empire, le seul qui soit de droit divin, et conduira le monde non plus au hasard, mais avec la vue claire du but à atteindre.Notre époque de passion et d’erreur apparaîtra alors comme la pure barbarie, ou comme l’âge capricieux et fantasque qui, chez l’enfant, sépare les charmes du premier âge de la raison de l’homme fait. […] Organiser scientifiquement l’humanité, et est donc le dernier mot de la science moderne, telle est son audacieuse mais légitime prétention. » Ernest RENAN, L’avenir de la science, 1864. Quel est l’avenir de l’humanité selon Renan ? Comment est définie ici la science ? – raison éclairée par l’expérience A quoi s’oppose la science selon cette définition ? – à ce qui n’est pas raisonné, comme la religion par exemple. fi Renan définit ici le positivisme : la volonté de rejeter l’explication par la foi ou la métaphysique, et de décrire les phénomènes uniquement par l’expérience et la raison scientifique. Le positivisme débouche souvent sur le scientisme , c’est-à-dire la confiance absolue en la science comme au progrès de l’humanité grâce à celle-ci (y compris les progrès moraux). Qu’est-ce qui pousse les intellectuels de cette époque à penser cela ? 1°) la vie quotidienne a été réellement bouleversée par les progrès scientifiques (nouvelles énergies, électricité…)… On ne sait pas où ni quand cela va s’arrêter. 2°) les sciences se développent et permettent d’apporter de nouvelles réponses réputées incontestables (car scientifiques…) à des questions auparavant monopolisées par l’Eglise. C’est par exemple le cas de Darwin lorsqu’il décrit l’évolution des espèces : sélection naturelle par adaptation environnementale (d’où, en résumé, l’homme descend du singe, mais + exactement, l’homme et le singe ont un ancêtre commun). Il parvient à cette conclusion grâce à un gros travail de classification des espèces qui avait déjà été commencé avant lui (Buffon, qui n’en tirait pas les mêmes conclusions cependant). (Noter que Marx suit les mêmes types de raisonnements en expliquant les conflits sociaux par un phénomène aussi immuable que la sélection naturelle : la lutte des classes). 3°) la médecine a fait d’énormes progrès et permet de lutter conter des maladies dévastatrices, en même temps qu’elle s’intéresse à la genèse de la vie sans avoir recours à l’explication religieuse. 4°) Physique et chimie explorent la matière et ouvrent la voie à de nouvelles conceptions sur l’origine de la terre et de l’univers . 5°) Des chercheurs appliquent la méthode scientifique pour expliquer et étudier des phénomènes sociaux : c’est la naissance des sciences sociales (Durkheim) (utilisation de statistiques, de recensements, de décomptes). A noter que certains de ces chercheurs vont jusqu’à mesurer des crânes (Gobineau), comparer des « races » pour justifier, expliquer la domination des Occidentaux sur les Africains par exemple (ils sont alors considérés comme scientifiques, car utilisant les méthodes scientifiques) ; ils donneront naissance aux grandes théories racistes du XX° siècle, et seront notamment récupérés par les nazis. la science considérée comme toute-puissante devient une espèce de nouvelle religion. B – 2 : premières remises en cause de la science. Le début du XX° siècle marque le recul relatif du scientisme sous l’impulsion de nouvelles découvertes : 1°) Freud fonde la psychanalyse : il explique que nos comportements, nos réactions psychiques sont + ou – dirigées par notre inconscient (dont il fait la découverte), lieu de pulsions violentes et mystérieuses issues pour la plupart de la petite enfance. Tout n’est donc pas scientifique, même si la recherche des réponses freudiennes est à mettre en relation avec la « mode » scientiste . 2°) Le philosophe Bergson monter qu’au départ de toute démarche intellectuelle et de tout raisonnement, il y a une part d’intuition qui échappe à la raison. Autrement dit le scientifique est lui-même à l’origine soumis à un choix non scientifique… 3°) En 1905, Einstein expose la théorie de la relativité. Il montre que l’observation des phénomènes scientifiques se heurte à la présence de l’observateur qui les modifie. De plus, il refuse de considérer que l’espace et le temps sont des entités distinctes : l’une est liée à l’autre et il parle d’espace-temps (années-lumière). On ne parle donc plus de 3 mais de 4 dimensions. Ces théories remettent en cause les certitudes de la physique newtonienne, et ouvrent la voie à la physique nucléaire. 4°) Le carnage de la 1ère GM montre que la science n’est pas forcément synonyme de progrès… B – 3 : religion et modernité. La religion traditionnelle trouve donc un rival dans l’explication du monde : la science réputée infaillible. Comment les pratiques religieuses évoluent-elles dans ce contexte ? L’exode rural de l’industrialisation a brisé le vieux cadre des paroisses. Les ouvriers ne sont presque + encadrés par le clergé. Cette baisse d’audience est renforcée par la «concurrence » de la science dans de nombreux domaines jusque là « réservés » (voir + haut). La société se déchristianise donc, et parfois même se laïcise dans certains Etats (III° Rép. en France, séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905), quand elle n’est pas purement et simplement combattue (URSS). Néanmoins la religion ne disparaît pas, loin de là : les clercs jouent un rôle missionnaire important dans les colonies (doc.5 p.83), où ils jouent souvent un rôle éducatif et médical important. Leurs missions évoluent également en métropole : l’Eglise tente de redynamiser la vie des Chrétiens en créant l’Action Catholique qui s’adresse + particulièrement aux jeunes (JOC et JAC), en développant le scoutisme , en utilisant de + en + les moyens modernes de communication (cinéma, pèlerinages organisés par train, qui ont un certain succès, surtout celui de Lourdes…). Mais le décalage entre la tradition chrétienne et la réalité industrielle et scientifique est énorme… doc.3 p.50 : Comment l’Eglise accueille-t-elle la théorie darwinienne ? Pourquoi ? – remise en cause totale d’un des dogmes chrétiens principaux. doc.1 p.50 : Auteur ? Comment réagit-il par rapport aux changements sociaux, politiques et intellectuels ? – rejet L’Eglise catholique a du mal à accepter les nouveautés, les découvertes scientifiques de l’époque qui remettent trop en cause sa légitimité, ses dogmes, et sa crédibilité. Les principales découvertes et théories scientifiques sont condamnées. La crise religieuse plonge cependant l’Eglise dans une réflexion sur son sens et ses objectifs. Elle se recentre sur l’idéal évangélique (aider les pauvres) avec «de Rerum Novarum », condamnant l’avidité excessive de certains patrons et les excès du capitalisme. Cette encyclique s’en tient cependant à une critique assez timide (qui va toutefois influencer certains patrons paternaliste), mais ouvre la voie à des actions beaucoup + profondes dans le sens évangélique (Action Catholique, Sillon -). Mais les nouveaux pauvres sont des ouvriers, des prolétaires fortement influencés par les idées socialistes de la lutte des classes et de la religion «opium du peuple ». D’où un dialogue difficile. En revanche, la religion reste bien implantée dans les campagnes. Quant aux protestants, ils subissent la même crise des pratiques mais les réactions sont + radicales : des sectes protestantes voient le jour pour revenir à des pratiques + ascétiques, pour venir en aide aux masses et purifier les fidèles. C’est notamment sous l’influence de ce mouvement que le puritanisme s’accentue dans les ays anglo-saxons (Prohibition aux USA en 1919). Enfin, les Juifs sont de + en + victimes de l’antisémitisme qui sévit un peu partout dans une Europe qui baigne dans le nationalisme de + en + exacerbé (et où ils font une nouvelle fois figure de bouc-émissaires), et surtout à l’Est où plusieurs pogroms sont organisés. Mais l’ampleur de l’Affaire Dreyfus montre que la France connaît également de fortes vagues antisémites. D’où la solution pour les Juifs selon Herzl : le sionisme visant à la création d’un Etat juif. Ces idées nouvelles, ces pratiques vont influencer les « capteurs d’époque » que sont les artistes. II – La révolution des arts A – Les ruptures dans la peinture fi tableau avec évolutions à compléter.
La peinture est profondément bouleversée au XIX° et au XX° siècles. Les peintures académiques, imitant encore les canons de la Renaissance, sont abandonnées par les peintres d’avant-garde qui rejettent le conformisme. Ces avantgardistes, dont beaucoup travaillent à Paris, alors lieu d’innovation artistique majeur, sont presque unanimement rejetés par la critique d’art qui voit en eux des imposteurs sans talent (« 5 ou 6 aliénés, un groupe de malheureux atteints de la folie ou de l’ambition » ; « les gens pouffent de rire devant leurs œuvres » ; « un amas de choses grossières »… écrit un critique du Figaro visitant l’exposition impressionniste de 1874 ). Plusieurs tableaux créent de véritables scandales (L’Origine du Monde, Olympia - , Le Déjeuner sur l’Herbe de Manet…) Ils cherchent avant tout à mettre en avant leurs impressions. Ainsi les impressionnistes sortent des ateliers , vont peindre des paysages pour en rendre l’aspect global, la luminosité, sans essayer de les restituer exactement ; le souci de l’exactitude des contours, de la forme, disparaît en effet avec la diffusion de la photographie. Dès lors, les peintres deviennent de moins en moins figuratifs : Cézanne est l’un des premiers à utiliser des formes géométriques dans ses toiles impressionnistes. Mais à partir de Picasso et des cubistes, les formes sont totalement destructurées pour laisser place à un « tableau-objet » sans correspondance avec le monde réel, réduit à des formes géométriques. Le figuratif est abandonné par les peintres abstraits qui laissent place au jeu des couleurs et des formes. Les surréalistes privilégient également l’imagination sur la forme , influencés par les théories de leur temps (Bergson qui restaure le poids de l’intuition dans la raison, Freud qui révèle le poids de l’inconscient). B – Une vision du monde profondément renouvelée Ces nouveautés ne touchent pas que la peinture : les autres arts évoluent beaucoup entre 1850 et 1939. Les grandes tendances sont les mêmes : B – 1 : Abandon des canons artistiques du XIX°. -en architecture : on cherche à adapter les nouveaux matériaux tout en visant à bâtir de façon artistique et esthétique. Les bâtiments doivent être fonctionnels et simples dans leurs formes fi gratte-ciels américains, Bauhaus en Allemagne (doc.4 p.55)… L’intérieur devient également un lieu d’innovation artistique (arts déco). -en musique : mise au point de la musique sérielle (dodécaphonisme ): les 12 notes ne sont plus placées sur une échelle hiérarchique, mais sont mises sur un pied d’égalité (Schönberg, Bartok…).-le surréalisme est un projet qui englobe tous les arts. doc.3 p.66. Y a-t-il un thème dans le projet surréaliste ?Quelles influences peut-on y voir ? – Freud, Bergson Quel est le statut de l’artiste dans ce projet? – Tout le monde peut être artiste, l’art se met à la portée de tous. B – 2 : L’art s’adapte à la nouvelle société industrielle.
B – 3 : Vers l’abstraction, la critique de la société et l’engagement.
Orwell…) ; Chaplin critique la société industrielle tayloriste dans Les Temps Modernes, et la totalitarisme dans Le Dictateur… Au total : rejet progressif des normes artistiques au profit de la liberté de l’artiste. Individualisation progressive des œuvres, vers l’abstraction et la critique de la société moderne parfois (mais aussi sa description – F. Léger - ART, CULTURE ET RELIGION DE 1850 A 1939 : Fiche de travail Document 1 : « Ce n’est donc pas une exagération de dire que la science renferme l’avenir de l’humanité, qu’elle peut seule lui dire le mot de sa destinée […]. Jusqu’ici ce n’est pas la raison qui a mené le monde : c’est le caprice, c’est la passion.Un jour viendra où la raison éclairée par l’expérience ressaisira son légitime empire, le seul qui soit de droit divin, et conduira le monde non plus au hasard, mais avec la vue claire du but à atteindre.Notre époque de passion et d’erreur apparaîtra alors comme la pure barbarie, ou comme l’âge capricieux et fantasque qui, chez l’enfant, sépare les charmes du premier âge de la raison de l’homme fait. […] Organiser scientifiquement l’humanité, et est donc le dernier mot de la science moderne, telle est son audacieuse mais légitime prétention. » Ernest RENAN, L’avenir de la science, 1864. Exercice : compléter le tableau ci-dessous en observant les documents indiqués et leur légende :
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