La thèse est la position (pour ou contre, appréciative ou dépréciative) qu’a le locuteur par rapport au thème








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date de publication31.03.2018
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Rappel: tout sur l'argumentation

Pour  mieux comprendre le texte et mieux répondre aux questions, il est important de repérer la thèse, les arguments, les exemples et les principaux connecteurs logiques.

Pour cela, on peut suivre la démarche suivante :

-          Relever les éléments du paratexte :

-          Répondre aux questions suivantes :

Qui parle ? Auteur, locuteur ↔ système énonciatif (pronom personnel, déictiques, temps et modes des verbes, ponctuation…)

A qui parle-t-il ? Destinataire (partisan de la thèse adverse ? Sans opinion ? ↔ système énonciatif (moi-ici-maintenant-présent de l’indicatif, points d’interrogation, d’exclamation…)

De quoi ? thème, thèse ↔ champ lexical dominant, point de vue à propos du thème

Où ? déictiques spatiaux

Quand ? déictiques temporels

Comment ? ↔ genre, type, tonalité du texte, figures de style, fonction dominante de la communication

Pourquoi ? ↔ question implicite à laquelle répond la thèse. Raison ou émotion motivant l’auteur

Pour quoi ? ↔ dans quel but (convaincre, persuader, délibérer) l’auteur écrit ce texte

  

Les caractéristiques principales d’un texte argumentatif

 

Pour repérer la thèse, on peut commencer par identifier le thème (justifié par un champ lexical dominant) qui répond à la question : de quoi parle l’auteur ?

Puis, le thème identifié, on repère le propos de l’auteur sur le thème donné, c’est-à-dire son point de vue (favorable ou défavorable) à propos dudit thème. « Que dit l’auteur à propos de ce thème ? » est la question que l’on pourrait se poser pour repérer la thèse.

La thèse est la position (pour ou contre, appréciative ou dépréciative) qu’a le locuteur par rapport au thème

La thèse étant ce qu’il faut démontrer, elle est souvent au début et/ou à la fin du texte (mais pas toujours).

La thèse est souvent formulée à travers une phrase déclarative, affirmative, de caractère absolu : c’est une vérité (de l’auteur) qui se présente comme LA vérité : « Multiples sont les motifs que nous avons de protéger la nature ».

Remarque : la thèse est souvent exprimée à travers un lexique appréciatif, un système énonciatif marqué, un présent de l’indicatif (à valeur de présent de vérité générale) comme temps dominant.

L’antithèse est souvent liée à un lexique dépréciatif, des guillemets, le conditionnel comme mode, l’ironie…

 

Le degré d’implication de l’auteur dans son texte :

Il y a trois principaux degrés d’implication d’un auteur dans son texte.

Le premier, qui révèle une implication directe, totale, personnelle, individuelle de l’auteur dans son texte, est manifeste à travers l’emploi du pronom personnel singulier « je » :J’accuse.

Le second, qui révèle une implication plus collective, l’auteur faisant partie de la collectivité, est révélé grâce au pronom personnel pluriel « nous » : nous pensons que les écologistes ont le devoir d’être d’abord des résistants.

Le troisième, à travers le pronom personnel indéfini « on », marque une implication indirecte voire masquée de l’auteur dans son propos. Pour des raisons personnelles (censure, stratégie argumentative…), l’auteur peut choisir de ne pas s’impliquer directement dans son propos. Mais ce « on » est aussi ambigu. On distingue en effet dans l’argumentation le « on » inclusif du « on » exclusif. Le « on » inclusif est celui qui inclut le « je » de l’auteur. 

Le « on » exclusif exclut le « je » de l’auteur.

Comment les distinguer ?

Soit cette phrase du Loup (dans Le Loup et L’Agneau) : « on me l’a dit, il faut que je me venge ». Quelle est la valeur d’emploi de ce « on » ? Pour le révéler, remplaçons « on » par « je », ce qui nous donne : je me le suis dit, il faut que je me venge.

Cette phrase correspond à la logique du Loup et à son état d’âme, il pourrait la dire : le « on » est donc inclusif.

 

Le degré d’implication de l’auteur dans son texte est révélé non pas seulement à travers les pronoms personnels mais aussi à travers d’autres éléments de différentes natures :

-          ponctuation expressive : points d’interrogation, d’exclamation, guillemets

-          indicateurs de lieu : ici

-          indicateurs de temps : maintenant

-          verbes d’opinion : je crois, je pense, j’affirme, je soutiens, je suggère, je prône… 

-          adverbes : certainement, assurément, sans douteévidemment, sans doute, peut-être,  etc

-          adjectifs qualificatifs : lexique mélioratif ou dépréciatif

-          figures de style : comparaisons, métaphores, répétitionspériphrases, prétéritions , questions rhétoriques, etc

-          tonalités : lyrique, pathétique, épique, polémiqueironique, didactique, satirique, oratoire

 

Le système d’énonciation permet de répondre à deux questions essentielles (qui parle ? A qui ?) grâce à tous les outils d’analyse disponibles dans l’énoncé analysé. Moi-Ici-Maintenant et le présent de l’indicatif qui en découle sont déjà quatre (4) principaux outils d’analyse faciles à mémoriser : pronom personnel, indicateur de lieu, indicateur de temps, mode et temps des verbes.

Les modalisateurs permettent de préciser l’état d’esprit du locuteur par rapport à ses propos : degré de certitude (mode et temps des verbes), opinion (favorable ou pas), émotivité (exclamation) : adjectifs qualificatifs, verbes (d’état), adverbes, lexique évaluatif…

L’argument représente un aspect de la thèse qui permet de la justifier.

Ainsi, l’argument contient souvent le mot clé de la thèse.

L’argument est un élément de preuve destiné à étayer ou réfuter cette thèse. L’argument est exprimé à travers un vocabulaire abstrait, comme la thèse.

L’argument peut être exprimé de façon brève et lapidaire, mais le plus souvent il est développé, expliqué et illustré par un exemple.

Certains distinguent l’argument fondé sur la logique (argument rationnel) de l’argument fondé sur l’expérience qui tire sa valeur du réel, d’éléments vrais et vérifiables par le destinataire.

On distingue deux arguments particuliers : argument d’autorité et argument ad hominem.

L’argument d’autorité est l’opinion d’un « expert » dans son domaine de compétence.        Son point de vue fait foi. Tant et si bien qu’il est souvent cité littéralement, entre guillemets.

« En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » Amadou Hampaté Ba

L’argument ad hominem est un argument qui vise directement et personnellement l’auteur de l’antithèse au lieu de s’attaquer à la thèse qu’il défend.

Le gouverneur républicain de Californie et ancien acteur body-buildé Arnold Schwarzenegger a conseillé à Barack Obama, vendredi 1er novembre 2008, de muscler sa politique et de prendre lui-même du muscle, lors d'un meeting de soutien à John McCain, dans l'Ohio.  M. Schwarzenegger, qui organise chaque année un tournoi de body-building à Columbus, dans l'Ohio, a commencé son discours en invitant M. Obama à s'y présenter.

"Je veux inviter le sénateur Obama, parce qu'il doit faire quelque chose pour ses jambes maigrichonnes. Je lui ferai faire quelques flexions", a-t-il dit. "Et ensuite, nous lui ferons faire quelques exercices pour ses biceps, pour muscler ses petits bras décharnés.

 Et il pourrait aussi mettre un peu de chair autour de ses idées", a-t-il poursuivi.

John McCain, au contraire, "est bâti comme un roc. Son caractère et ses idées sont solides".

 

Les arguments sont ordonnés dans le cadre d'un raisonnement (inductif, déductif, critique, dialectique, concessif, par analogie, par l'absurde...) et d'une progression argumentative où ils sont souvent articulés entre eux par des connecteurs logiques.

raisonnement inductif : du particulier au général, de l’exemple à la thèse : Mignonne, allons voir si la rose…Ronsard ; Le corbeau et le renard, La Fontaine

raisonnement déductif : du général au particulier, de la thèse à l’exemple : Le Loup et l’Agneau, La Fontaine ; De l’esclavage, Rousseau

raisonnement critique ou par opposition : à une thèse, à des arguments et à des exemples, l’auteur oppose une antithèse (explicite ou implicite) des contre arguments et des contre exemples : De l’esclavage, Rousseau, la peine de mort, Hugo ; Les artistes contre la Tour EiffelLa cigale et la fourmi, La Fontaine, éloge de l’infidélité par Dom Juan, Molière.

raisonnement dialectique : thèse- antithèse- synthèse. Candide de Voltaire : thèse de Pangloss, caricature de celle de Leibniz (tout est bien dans le meilleur des mondes possibles) – antithèse (point de vue provisoire du héros en formation Candide : qu'est- ce que l'optimisme ? disait Cacambo. Hélas! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand tout est mal'.)

– synthèse (point de vue définitif de Candide : le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin).

raisonnement concessif : certes…mais : on commence par accepter la thèse et/ou l’argument de la partie adverse avant de la réfuter par une thèse et/ou un argument personnel plus forts : «  On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile. Soitmais qu'y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feraient leurs dissensions? Qu'y gagnent-ils, si cette tranquillité même est une de leurs misères ? » Rousseau, De l’esclavage dans Le Contrat social ; « Oui, mais il faut cultiver notre jardin » Candide de Voltaire.

raisonnement par analogie : deux domaines (A et B) de l’activité humaine sont mis en parallèle, sont comparés. L’un (A) est plus connu, plus concret et les conclusions à l’issue des observations faites dans ce domaine sont valables pour l’autre domaine (B). Ainsi qu’on peut le voir dans le texte « Eloge de la différence » de Jean Dausset et André Jacquard : analogie entre le domaine biologique, scientifique de l’auteur où le métissage est bénéfique et le domaine culturel.

raisonnement par l'absurde : on tire les conséquences absurdes d’une thèse pour la réfuter : « quel droit mon esclave aurait-il contre moi, puisque tout ce qu'il a m'appartient, et que son droit étant le mien, ce droit de moi contre moi-même est un mot qui n'a aucun sens ? »  Rousseau, De l’esclavage dans Le Contrat social ; éloge de l’optimisme par Pangloss dans Candide de Voltaire                   

Raisonnement ad hominem : Au lieu d’attaquer les limites d’une thèse, on attaque personnellement l’auteur de la thèse, son physique, son moral, sa vie privée, etc. Voltaire attaquant Rousseau ; Schwarzenegger attaquant Obama ; Pangloss dans Candide de Voltaire. 

Paradoxe : idée contraire à la doxa, à l’opinion commune, vulgaire, populaire :

dans le domaine de l’éducation, on croit que le critère primordial est l’instruction de l’éducateur « Socrate remarquait déjà qu’un père, si éminent qu’il soit, ne sait pas bien instruire ses propres enfants » (Alain, Délibérer sur l’éducation) ; Eloge du tabac, par Sganarelle, Dom Juan de Molière

 

L’exemple (fait) redit de façon concrète ce qu’a déjà dit l’argument (opinion) de façon abstraite. L’exemple est formulé avec un vocabulaire concret, car il appartient au monde sensible. On distingue des exemples de différentes natures : personnels, historiques, littéraires ou culturels; citation, anecdote, récit, fable, mythe...

Précisons que l’exemple purement illustratif est supprimable dans un résumé, alors que l’exemple à valeur d’argument ne l’est pas : si on le supprimait, il ne nous resterait plus que la thèse, c’est-à-dire une simple affirmation non fondée, comme on peut aisément le voir à travers Le loup et l’agneau.

On peut aussi évoquer des exemples tirés de différentes matières au programme en classe : histoire-géographie, philosophie, économie, art…

                                                     

Exemple personnel : j’en ai vu l’exemple en une grand-mère fort instruite…

Exemple historique : Elle menace l’élaboration et la signature d’un

   indispensable traité d’amitié franco-algérien qui devrait permettre à nos deux peuples de

devenir, demain, le moteur de la coopération euro-méditerranéenne comme l’a été le couple

franco-allemand dans la construction européenne, après pourtant trois guerres meurtrières en 80 ans, grâce au traité d’amitié signé le 22 janvier 1963 entre la France et l’AllemagneExemple littéraire : « L’homme est de glace aux vérités. Il est de feu pour les mensonges » La Fontaine

Exemple culturel : « les Grecs enfermés dans l'antre du Cyclope y vivaient tranquilles, en attendant que leur tour vînt d'être dévorés. »
Citation : « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée ennous » Kafka.

Anecdote : « Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu’il est le plus récent. Au moment où nous écrivons, il n’a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. A Saint-Pol, immédiatement après l’exécution d’un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l’échafaud encore fumant. »

Récit : Un Agneau se désaltérait / Dans le courant d'une onde pure…

Fable : Le loup et l’agneau, le laboureur et ses enfants. La Fontaine

Mythe Cyclope

 

Le connecteur logique est ce mot de liaison qui relie une idée à une autre, une phrase à une autre, un argument  à un exemple, un paragraphe à un autre.

On connait les connecteurs logiques traditionnels (et leurs équivalents) : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Mais ce ne sont pas les seuls connecteurs logiques : « Et d’abord ; en outre ; enfin », etc. Le connecteur logique est l’élément essentiel qui révèle la progression argumentative.
      Le but de l’argumentation : convaincre, persuader, délibérer

Argumenter consiste à soutenir ou à contester une opinion, une thèse sur un thème ou un sujet, mais aussi à agir sur le destinataire en cherchant à le convaincre, à le persuaderou à délibérer avec lui.

Le locuteur peut tenir compte de thèses différentes de la sienne, soit en les évoquant de façon explicite, soit en y faisant allusion.

 

Convaincre : celui qui argumente fait appel à la raison, aux facultés d'analyse et de raisonnement du destinataire pour obtenir son adhésion réfléchie.

 

Persuader : le locuteur entraîne l'adhésion du destinataire en faisant appel à ses sentiments ou ses passions.

Pour persuader son destinataire, le locuteur peut prendre en compte les valeurs auxquelles celui-ci est attaché (les intérêts de la Belgique pour le roi Léopold II), ou sur des principes qui ont un caractère universel : la Justice et la Vérité pour Zola, la Raison pour Voltaire, Diderot, Rousseau, ou sur les valeurs propres à un groupe déterminé comme les Diallobé pour la Grande Royale.

De même, en s'adressant à son public, le locuteur peut faire intervenir, de manière explicite ou implicite, des savoirs, des références culturelles qu'il partage avec lui, contribuant ainsi à créer ou entretenir un rapport de complicité : « Yes, we can » de Barack Obama.

Le locuteur doit faire en sorte que ses destinataires se sentent concernés par le discours. II est ainsi conduit à multiplier les adresses aux destinataires en utilisant fréquemment le « tu » ou le « vous », en les prenant à témoin de ce qu'il dit, par exemple au moyen d'interrogations, de questions oratoires (questions rhétoriques ou fausses questions dissimulant en fait une affirmation).

II peut tenter de soutenir l'intérêt de son propos en utilisant des anecdotes ou des exemples frappants (Dom Juan se comparant à Alexandre le grand). Suivant le contexte, il amusera le destinataire par des plaisanteries ou des traits d'esprit, ou le choquera par des formules volontairement provocantes.

Pour persuader son lecteur ou son auditoire, le locuteur peut éveiller chez lui la pitié pour des victimes, ou l'indignation devant une situation révoltante. II utilise ainsi fréquemment le registre pathétique.

 

Les procédés courants pour persuader :

• L'emploi du champ lexical de la souffrance, de la plainte.

• La présence de figures de style : en particulier les figures d'insistance (répétition, anaphore, gradation), les figures d'opposition (antithèse, oxymore).

• Le recours à une ponctuation expressive : exclamations et interrogations.

• L'utilisation d'effets syntaxiques : phrases construites selon un rythme fortement marqué, brusques ruptures rythmiques pour surprendre ou choquer le destinataire, phrases s'achevant sur une chute, c'est à dire une conclusion inattendue.

• Le recours à des tableaux ou à des anecdotes touchantes.

Remarque : le souci de persuader peut conduire le locuteur à employer des procédés tendant à faire perdre au destinataire son objectivité: la flatterie ou la démagogie (compliments exagérés, usage de fausses promesses) ; l'appel à ses préjugés ou à ses instincts les plus dangereux (haine, peur...).

 

Délibérer

On délibère quand on pèse le pour et le contre avant de proposer un point de vue synthétique. C’est la démarche classique de la dialectique, que l’on retrouve souvent dans les dialogues philosophiques de Platon. C’est l’exercice pédagogique auquel l’apprenant est lui-même soumis lorsqu’il s’agit de « discuter » un point de vue.

Quand l’objectif  est  de  délibérer, c’est la raison qui est essentiellement visée, en faisant appel au bon sens du destinataire et en l’amenant à fuir les positions extrêmes pour adopter une position médiane.

 

La stratégie argumentative, pour être bien comprise, doit d’abord être redéfinie de façon aussi simple que possible. Mot d’origine militaire (du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire »), la stratégie consiste à définir les actions cohérentes intervenant selon une logique séquentielle pour atteindre un ou des objectifs précis.

Au football, si l’objectif est de marquer le plus de but, quelle stratégie l’entraîneur va-t-il imposer à son équipe : jouer la défensive ? En contre-attaque ? L’offensive à fond ?

Et en fonction de cette stratégie, quel va être son dispositif ? 4-2-4 ? 4-3-3 ? 4-4-2 ?

Aux échecs ou aux dames, il en est de même. Si aux échecs l’objectif est de faire échec et mat au Roi, quelles pièces va-t-on bouger et dans quel ordre ?

Astuce : le mot-clé de la consigne permet de se souvenir des principales stratégies argumentatives : étayer, réfuter, discuter.

Pour définir la stratégie argumentative, au brouillon, on peut procéder par étapes en répondant aux questions suivantes :

§  Quel est le but de l’auteur : persuader ? Convaincre ?

§  Comment parvient-il à atteindre son but ? En développant une thèse ? En la contestant ? En faisant une concession ? En délibérant ? en illustrant? en narrant, donc par des exemples, un apologue...

§  Quels moyens utilise-t-il pour atteindre ce but ? Où sont-ils placés ?(modalisateurs, registres, énonciation, structure)

§  La stratégie de l’auteur est-elle efficace ?

 

Les tonalités

Injonctive : « buvez Coca-cola «! » « Cueillez, cueillez votre jeunesse » (impératifs, apostrophes, interrogations oratoires).

Polémique : J’accuse ! (Ironie, apostrophe, interrogation rhétorique, argument ad hominem,).

Satirique : Monsieur le Président, Renaud (critique, moquerie, ironie, parodie).

Lyrique : Considérable,

Pathétique : « tout m’ennuie et me nuit et conspire à me nuire » Phèdre, Racine.

Comique : « je me meurs je suis mort, je suis enterré » Harpagon, L’Avare, Molière

Didactique : « Mignonne, allons voir si la rose… » Ronsard (procédés explicatifs, modération des thèses, recours aux données objectives)

Epique : « va, cours, vole et nous venge ! »(Le Cid, Racine)

 

Les types de questions

Reformulez le point de vue (la thèse) de l’auteur.

Quels sont les indices personnels qui révèlent la présence du locuteur ?

Donnez la valeur d’emploi du pronom indéfini « on » dans le texte.

Dégagez la structure (progression) argumentative en explicitant les rapports logiques exprimés dans ce texte.

Etudiez le jeu des temps verbaux dans le texte.

Relevez et précisez la valeur de l’interrogation dans le premier paragraphe.

Etudiez les indices d’énonciation en montrant comment le locuteur implique le lecteur.

En vous appuyant sur les champs lexicaux dominants, précisez le thème du texte.

Relevez les connecteurs logiques sur lesquels repose la progression du texte.

Valeur de « nous » et de « on » dans le texte.

Quel type de raisonnement l’auteur a-t-il utilisé ?

Quelle est la tonalité du texte ?

La stratégie argumentative

 

Comment répondre :

 

Répondre dans le même ordre que les questions.

 

Répondez par une phrase introductive calquée sur la question : l’auteur, le locuteur, tel passage du texte, tel procédé de style…

 

Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des outils d’analyse bien précis du texte et en les expliquant : exprime, suggère, manifeste, marque, montre, atteste, présente, offre, illustre, souligne, traduit, renforce, confirme, amplifie, met en évidence/valeur, signifie, révèle, dévoile, exalte, célèbre, fait l’éloge de, critique, dénonce, se moque de, fait la satire de, tourne en dérision, associe, relie, articule, rapproche, compare, confronte, oppose, distingue ; introduit un décalage, une dissonance, une tension, un contraste, une métamorphose ;  transforme, transfigureOn (le lecteurobserve, constate, remarque, note, a le sentiment que, ressent, éprouve, apprécie, estime, juge, est frappé par, attentif à, sensible à…

 

 

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