Littérature québécoise








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Delenda est Carthago. Eh bien ! prenez-y garde, s’écriait Barré ; les finances de la France sont aujourd’hui dans un état florissant ; vous la verrez intervenir dans nos querelles avec l’Amérique, en faveur des Américains. » Un autre orateur parla avec véhémence. « J’espère, fit-il, que les Américains résisteront de tout leur pouvoir à ces lois de destruction ; je le désire au moins. S’ils ne le font pas, je les regarderai comme les plus vils de tous les esclaves. » Cela se disait en 1774. Enfin le ministère mit en discussion une quatrième loi tendant à réorganiser le gouvernement du Canada, nommé alors province de Québec. C’était le complément du plan d’administration imaginé pour l’Amérique. Cette loi, qui imposait un gouvernement arbitraire, absolu à cette province, devait achever de convaincre les autres colonies des arrière-pensées de l’Angleterre contre leurs communes libertés, surtout lorsqu’elles reportaient leurs regards sur le passé et voyaient la politique rétrograde de la métropole depuis 1690. De pareilles mesures étaient des indices menaçants pour l’avenir. Elles protestèrent encore contre la reconnaissance du catholicisme comme religion établie en Canada, plus probablement par politique, connaissant les vieux préjugés de l’Angleterre, que par motif de conscience, puisqu’elles admirent elles-mêmes, peu après, les catholiques au droit de cité dans leur république.

On connaît maintenant tous les plans proposés successivement depuis la conquête pour l’administration du Canada. En 1764, l’esprit du gouvernement était hostile aux Canadiens ; dix ans après, les choses avaient déjà changé ; ses préjugés se tournaient contre les Américains et les Chambres d’assemblée coloniales. L’intérêt triomphait de l’ignorance et de la passion. L’abolition de la langue et des lois françaises aurait infailliblement poussé les Canadiens vers leurs voisins mécontents. C’est pourquoi l’Angleterre retarda le règlement de la question canadienne d’année en année, jusqu’à ce qu’elle se vit obligée de sévir contre le Massachusetts et les provinces méridionales. Le rétablissement des lois françaises dépendit donc longtemps du résultat de la tentative de taxer les colonies. L’opposition invincible de ces dernières contribua à décider le ministère à écouter enfin les représentations des Canadiens. En se rendant à leurs vœux, il attacha le clergé et les hautes classes à la cause de la métropole, et amena le peuple à reconnaître sa souveraineté en matière d’impôt ; dans leur opinion, cette reconnaissance était un faible dédommagement pour la conservation de leur nationalité et pour la jouissance des droits politiques dont les autres sujets anglais voulaient les priver.

Lord Dartmouth, secrétaire d’État pour les colonies, présenta à la Chambre haute, le 2 mai 1774, le projet de l’Acte. Cette loi reculait les limites qui avaient été assignées à la province de Québec dix ans auparavant ; d’un côté, elle les portait à la Nouvelle-Angleterre, à la province de New-York, à la Pennsylvanie, à la rivière Ohio et à la rive gauche supérieure du Mississipi ; de l’autre, au territoire de la Compagnie de la baie d’Hudson. Mentionnons ici que l’année suivante, Benjamin Franklin allait soumettre au ministère un projet de pacification des colonies. Il demandait que l’Acte de 1774 fût révoqué et qu’un gouvernement libre fût établi en Canada. Les ministres répondirent que cette loi pouvait être modifiée de manière à réduire de nouveau la province à ses anciennes limites, c’est-à-dire à celles fixées par la proclamation de 1763.

L’Acte de 1774, connu sous le nom d’Acte de Québec, conservait aux catholiques les droits qui leur avaient été assurés par la capitulation générale, et les dispensait du serment du Test ; il rétablissait les lois civiles françaises en y ajoutant la faculté de tester de tous ses biens, et confirmait les lois criminelles anglaises. À la province il donnait un Conseil, – de dix-sept membres au moins et vingt-trois au plus, catholiques ou protestants, nommés par la Couronne, lequel était chargé de faire avec le gouverneur, au nom du prince et sous son veto, des ordonnances et règlements pour la police et le bon gouvernement du pays, sans pouvoir néanmoins imposer aucune contribution, si ce n’est pour l’entretien des routes et des édifices publics. Le roi se réservait le privilège d’instituer des tribunaux criminels, civils et ecclésiastiques. Le bill passa à l’unanimité dans la Chambre des lords ; mais il souleva la plus violente opposition dans les Communes, où les débats durèrent plusieurs jours. Des marchands de Londres, excités par leurs compatriotes d’outre-mer, firent des remontrances, et employèrent l’éloquence d’un avocat à la barre des Communes. Celle-ci voulut entendre des témoins. Le gouverneur Carleton, qui rendit un excellent témoignage des Canadiens, le juge en chef de Québec, Hey, MM. de Lotbinière, Masères et Marriott furent interrogés. Ce dernier se trouva dans une situation singulière. Ne pouvant, à cause de sa charge d’avocat du roi, se prononcer contre la mesure du ministère, il éluda la plupart des questions qui lui furent posées, afin de ne pas contredire un rapport qu’il avait fait au Conseil d’État, et qui était sur plusieurs points contraire au projet d’acte soumis au Parlement. Il se tira de ce mauvais pas avec une grande présence d’esprit, mais en montrant que le sort d’une colonie peut être le jouet d’un bon mot dans la Chambre des communes.

Parmi ceux qui s’opposèrent au bill, étaient Burke, Thomas Townshend et le colonel Barré. La plupart s’élevèrent contre le rétablissement des lois françaises et le libre exercice de la religion catholique. Ils auraient voulu une chambre représentative ; mais, à la façon dont ils s’exprimaient et à leurs réticences étudiées, on ne devait pas espérer d’y voir admettre les catholiques. C’était la liberté de tyranniser les Canadiens qu’ils voulaient donner à leurs compatriotes. Les contradictions des hommes sont telles, que les amis de la cause anglo-américaine au Parlement britannique, étaient précisément ceux qui demandaient avec le plus d’ardeur, l’asservissement politique des Canadiens français. Fox (il avait à peine vingt-cinq ans) fut le seul dont la noble parole se fit entendre au-dessus des préjugés nationaux. « Je suis porté à croire, dit-il, par les renseignements que j’ai obtenus ici, qu’il convient de donner au Canada une chambre représentative... Je l’avoue, les Canadiens occupent surtout mon attention, et je maintiens que leur bonheur et leurs libertés doivent former le principal objet de la loi. Comment leur assurer ces avantages sans une chambre ?... Jusqu’à présent il n’a pas été, que je sache, allégué une seule raison valable contre l’établissement d’une assemblée. On a beaucoup appuyé sur le danger de remettre une partie du pouvoir législatif aux Canadiens ; mais, comme les personnes les plus importantes de la colonie sont attachées, dit-on, aux lois et aux coutumes françaises, n’allons-nous pas, si nous préférons un conseil législatif à une assemblée, mettre ce pouvoir entre les mains de ceux-là mêmes qui désirent le plus avoir un gouvernement français ? Nul n’a dit que la religion des Canadiens fût un obstacle à l’établissement d’une assemblée élective, et j’espère ne jamais entendre faire une pareille objection : celui qui a conversé avec des catholiques, ne voudra jamais croire qu’il se trouve dans leurs vues rien qui répugne aux principes de la liberté politique. Ces principes, bien qu’inusités dans les pays catholiques, y sont aussi chéris, aussi révérés par le peuple que dans les pays protestants. S’il y avait du danger, je crois qu’il viendrait plutôt des hautes classes que des classes inférieures. » Le premier ministre, lord North, répliqua aussitôt : « Est-il sûr pour l’Angleterre, car ce sont ses intérêts que nous devons ménager, de confier le principal pouvoir à une assemblée des nouveaux sujets ? Je conviens que les catholiques peuvent être honnêtes, dignes, intelligents ; qu’ils peuvent avoir des idées fort justes sur la liberté politique ; mais il y a quelque chose dans leur religion qui fait qu’un gouvernement protestant sage ne saurait établir une assemblée toute catholique » (8 juin 1774). Il est certain que la religion catholique fut l’une des principales raisons qui empêchèrent l’Angleterre de donner alors au Canada une chambre élective, comme la crainte de voir les Canadiens joindre leur cause à celle des colonies voisines, fut l’un des motifs qui l’engagèrent à rétablir leurs anciennes lois.

La restitution de nos lois et le libre exercice de notre religion étaient deux choses si justes, si naturelles, que l’opposition ne pouvait guère les attaquer en elles-mêmes. « Ce que vous demandez, avait dit déjà le procureur-général Thurlow, produirait l’asservissement des Canadiens. Voici la conduite qu’il faut tenir. Que les lois qui ont rapport à la souveraineté française soient remplacées par celles qu’exige la nouvelle souveraineté ; mais, pour toutes les autres lois, toutes les autres coutumes ou institutions, indifférentes aux rapports qui doivent exister entre le sujet et le souverain, l’humanité, la justice, la sagesse, tout vous engage à laisser ce peuple en jouir comme autrefois... On dit que les Anglais portent leur constitution politique avec eux, et que c’est par conséquent les opprimer que de les priver de leurs lois... J’affirme que si un Anglais va dans un pays conquis par sa patrie, il n’y porte pas du coup les lois anglaises : car il n’est pas plus raisonnable de soutenir une pareille prétention, que de dire, quand un Anglais va à Guernesey, que les lois de Londres l’y suivent » (26 mai 1774). L’opposition fit une guerre de chicane. Sur le sujet de l’établissement d’un conseil à la nomination du roi au lieu d’une assemblée représentative, la plupart de ses membres parlèrent avec un embarras marqué, gênés qu’ils étaient par leurs préjugés religieux ; et, lorsque lord North eut dit qu’une chambre catholique, « ne serait pas sûre », l’un d’eux, M. Pulteney, s’écria maladroitement : « Mais de ce qu’on ne peut donner au Canada la meilleure assemblée, vu le nombre des catholiques, s’ensuit-il qu’on ne puisse lui en donner aucune ? » Il voulait mettre les Canadiens sur un pied d’infériorité, en rompant l’égalité des droits. C’était réclamer des privilèges pour les protestants. L’opposition perdit sa force sur ce point, car elle ne pouvait plus invoquer la fidélité des colons anglais, puisqu’ils s’armaient alors de toutes parts contre leur métropole ; et, quant à l’assertion qu’on allait répandre le culte catholique en Amérique, contre la religion de l’État, elle ne méritait pas d’être repoussée.

L’Acte fut promulgué le 13 juin 1774, après avoir reçu quelques amendements, que la Chambre des lords approuva malgré l’éloquence de lord Chatham. « Cette loi est cruelle, oppressive, odieuse », disait cet orateur, qui en appela vainement aux évêques d’Angleterre pour qu’ils s’opposassent avec lui à l’établissement d’une religion ennemie dans un pays plus étendu que la Grande-Bretagne. [L’Acte entra en vigueur le 1er mai 1775]. Ainsi notre langue et nos lois finissaient par se relever de leur chute, comme la langue et les lois d’Angleterre elle-même s’étaient relevées après la conquête normande.

Quand la ville de Londres apprit que la loi avait été votée, elle fit une adresse au prince pour le prier de refuser sa sanction. Elle y disait que cette loi renversait les grands principes fondamentaux de la constitution britannique ; que l’on violait la promesse contenue dans la proclamation royale de 1763, d’établir en Canada les lois anglaises ; que la religion catholique était une religion idolâtre et sanguinaire ; que Sa Majesté et sa famille avaient été appelées comme protestantes au trône de l’Angleterre pour remplacer les Stuarts catholiques, etc. Le lord maire, accompagné de plusieurs aldermen et de plus de cent cinquante conseillers municipaux, se présenta au palais Saint-James avec son adresse. Le grand chambellan parut, et, pour toute réponse, lui dit que le roi ne pouvait prendre connaissance d’un bill passé aux deux Chambres, avant qu’il eût été soumis à son assentiment. George III partait dans le moment même pour aller proroger le Parlement à Westminster. Il sanctionna la loi, en faisant observer « qu’elle était fondée sur les principes de justice et d’humanité les plus manifestes, et qu’il ne doutait point qu’elle ne calmât l’inquiétude et n’accrût le bonheur de ses sujets canadiens ». Ces paroles adoucirent dans l’esprit de ces derniers l’effet des sentiments exprimés par l’opposition. Le Parlement abolit par une autre décision les anciens droits de douane qui constituaient les seuls impôts établis par les Français dans ce pays, et en substitua d’autres sur les boissons, applicables aux dépenses de l’administration civile et judiciaire.

Les protestants du Canada, auxquels Masères écrivit ce qui s’était passé, s’assemblèrent encore, et ils rédigèrent des pétitions pour supplier le roi et les Chambres de révoquer la nouvelle loi. Les Canadiens se réunirent aussi et se déclarèrent dans le sens contraire.

Il parut vers ce temps-là une lettre anonyme signée « Le patriote canadien ». Elle fit assez de sensation pour que Masères crût devoir la réfuter longuement devant l’Angleterre dans les deux volumes qu’il publia, en 1775 et en 1776, à l’appui des prétentions du parti qu’il représentait. Ils avaient pour titre : An Account of the Proceedings of the British and other Protestant inhabitants of the Province of Québec ; Additional Papers concerning the Province of Quebec. Cette lettre du patriote canadien, écrite sans art mais avec sincérité, circula parmi la population canadienne. « Quelques Anglais, y disait-on, travaillent à nous indisposer contre les derniers actes du Parlement qui règlent le gouvernement de la province. Ils déclament surtout contre l’introduction de la loi française, qu’ils vous représentent comme favorisant la tyrannie. Leurs émissaires répandent, parmi les personnes peu instruites, que nous allons voir revivre les lettres de cachet ; qu’on nous enlèvera nos biens malgré nous ; qu’on nous traînera à la guerre et dans les prisons ; qu’on nous accablera d’impôts ; que la justice sera administrée d’une manière arbitraire ; que nos gouverneurs seront despotiques ; que la loi anglaise nous eût été plus avantageuse ; mais la fausseté de ces imputations ne saute-t-elle pas aux yeux ? Y a-t-il quelques « connexions » entre les lois françaises et les lettres de cachet, les prisons, la guerre, les impôts, le despotisme des gouverneurs ? Sous cette loi, à la vérité, nos procès ne seront plus décidés par un corps de jurés, où président souvent l’ignorance et la partialité. Mais sera-ce un mal ? La justice anglaise est-elle moins coûteuse ? Aimeriez-vous que vos enfants héritassent à l’anglaise, tout à l’aîné, rien aux cadets ? Seriez-vous bien aises qu’on vous concédât vos terres aux taux de l’Angleterre ? Voudriez-vous payer la dîme à dixième gerbe, comme en Angleterre ? La loi française n’est-elle pas plus claire, plus simple ? n’est-elle pas écrite dans une langue que vous entendez ? La loi française a donc pour vous toutes sortes d’avantages ; et les Anglais judicieux (il s’en trouve un grand nombre dans la colonie) conviennent qu’on ne pourra nous la refuser avec équité.

« Aussi n’est-ce pas là le point qui choque davantage ces citoyens envieux dans les Actes du Parlement dont ils voudraient obtenir la révocation. Le voici, ce point, qu’ils vous cachent, mais qui se révèle malgré eux. L’un de ces actes, non seulement vous permet le libre exercice de la religion catholique, mais il vous dispense de serments qui y sont contraires ; et, par là, il vous ouvre une porte aux emplois et aux charges de la province. Voilà ce qui les révolte ! voilà ce qui leur fait dire dans les papiers publics que c’est « un acte détestable, abominable, lequel autorise une religion sanguinaire, qui répand partout l’impiété, le meurtre, la rébellion ! » Ces expressions violentes nous marquent leur caractère, et le chagrin qu’ils ont de n’avoir point une assemblée, dont ils se proposaient de vous exclure, en exigeant de vous des serments que votre religion ne vous aurait pas permis de prêter comme ils ont fait à la Grenade. » Cette logique pressée était sans réplique.

Lord Camden déplora devant la Chambre haute, en mai 1775, la pétition des protestants, et un bill révoquant l’Acte de l’année précédente. Mais ce projet fut rejeté sur la proposition de lord Dartmouth. La même tentative fut faite aux Communes par sir George Savile, et n’y eut pas plus de succès.

Tandis que la loi de 1774 tendait ainsi à concilier les Canadiens à l’Angleterre, la fermeture du port de Boston portait au comble l’irritation publique dans les autres colonies. La législature du Massachusetts convoqua un congrès général, et traça des règles de conduite sous forme de recommandations. Les habitants furent invités à renoncer à l’usage du thé et des autres objets qu’ils recevaient de la Grande-Bretagne, jusqu’à ce qu’on eût obtenu justice. Le Congrès se réunit à Philadelphie le 5 septembre et siégea jusqu’au 26 octobre (1774). Douze provinces, comptant près de trois millions d’âmes, y furent représentées par cinquante-cinq députés ; il ne manqua à cette grande assemblée que ceux du Canada et de la Géorgie pour comprendre toutes les colonies anglaises du continent.

Le Congrès commença par formuler une déclaration des droits de l’homme, préface obligée de toutes les révolutions. Ensuite il adopta diverses résolutions, dans lesquelles étaient exposés en détail les griefs des colonies. Parmi ces griefs il plaça l’Acte de Québec, que venait de voter le Parlement britannique ; cet Acte, disait-il, qui reconnaît la religion catholique, abolit l’équitable système des lois anglaises et établit une tyrannie civile et spirituelle en Canada, au grand danger des provinces voisines, lesquelles ont contribué de leur sang et de leur argent à sa conquête. « Nous sommes étonnés, ajoutait-il, qu’un Parlement britannique ait consenti à donner une existence légale à une religion qui a inondé l’Angleterre de sang, et répandu l’hypocrisie, la persécution, le meurtre et la révolte dans toutes les parties du monde. » Ce langage n’aurait été que fanatique, si ceux qui le tenaient eussent été sérieux ; il était insensé et puéril dans la bouche d’hommes qui songeaient alors à inviter les Canadiens à embrasser leur cause et à conquérir avec eux l’indépendance de l’Amérique. Cette partie de la déclaration ne produisit aucun bien en Angleterre, et fit peut-être perdre le Canada à la cause de la confédération. En se déclarant contre les lois françaises et contre la religion catholique, le Congrès armait nécessairement contre lui la population canadienne, et violait lui-même ces règles de justice éternelle sur lesquelles il voulait asseoir sa déclaration des droits de l’homme.

Il rédigea ensuite trois adresses, une au roi, une au peuple de la Grande-Bretagne, toutes deux faites pour justifier l’attitude qu’il avait prise, et la troisième aux Canadiens. Dans cette dernière, le 6 octobre 1774, il exprima des sentiments contraires à ceux qu’il avait laissé paraître à leur égard dans ses résolutions de 1764. Il leur exposait les avantages d’une constitution libre, leur montrait les défauts de celle qu’on venait de leur donner, et invoquait le témoignage de Montesquieu dans son
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