Sommaire
Informations juridiques 2
Résumé operationnel 3
De l’idée au projet 4
Analyse du marché 8
Définition de l’offre 27
Plan de développement 39
Politique marketing et commerciale 46
Equipe et organisation 53
Données financières 58
Annexes 63
Informations juridiques
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Résumé operationnel
« France, Art de vivre » est un magazine franco-russe diffusé à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Il s’agit d’une publication moderne et haut de gamme dédiée à la culture, aux savoir-faire et à l’art de vivre à la française. Le magazine présente la culture française à travers ses traditions et sa modernité.
Le magazine s’inscrit dans une niche quasiment inexploitée, car une seule publication de ce type existe sur le marché russe (« Frantsia »), et elle n’est diffusée pour l’instant qu’à Moscou 3 ou 4 fois par an depuis 2 ans. « France, Art de vivre » se différencie donc par son implantation pétersbourgeoise et moscovite qui permet de renforcer le positionnement du journal dans la mesure où Saint-Pétersbourg jouit d’une réputation de ville francophile si ce n’est francophone et Moscou est la plus grande et riche ville de Russie. « France, Art de vivre » bénéficie également de perspectives favorables car le marché de la presse magazine est florissant en Russie (+13,9% en valeur en 2005) grâce notamment à un marché publicitaire très dynamique (+22,9% pour les investissements publicitaires dans la presse magazine en 2005).
« France, Art de vivre » adopte un modèle économique traditionnel dans le secteur de la presse magazine en assurant ces revenus à la fois par la publicité et par la vente au détail du magazine (vente au numéro et abonnements). Une innovation est apportée dans le mode de distribution car en plus du circuit classique de distribution de la presse magazine, « France, Art de vivre » souhaite développer un circuit parallèle sélectif en proposant gratuitement le magazine dans des lieux de prestige grâce à des accords de partenariat. Cette innovation s’inscrit en fait dans la politique de promotion des ventes de « France, Art de vivre » puisqu’elle permet à la fois de développer la notoriété du magazine mais aussi de renforcer son image haut de gamme grâce à cette présence dans des lieux de prestige.
L’équipe qui porte le projet est composée de six personnes, trois russes francophones (Elena Bakhtina, Nicolas Nilsky et Artem Magalachvili) et trois français (Jérôme Lacheheb, Renaud Vaillant et Guillaume Garnier). L’équipe possède à la fois l’expérience de la presse magazine (Nicolas Nilsky est rédacteur en chef du magazine russe ContainerBusiness et Artem Magalachvili est l’ancien rédacteur en chef du magazine russe Art&Time) et de la création d’entreprise car Jérôme Lacheheb est l’associé/fondateur de la société de conseil Adamil à Paris et le directeur d’Adamil à Saint-Pétersbourg. L’équipe est amenée à se développer pour atteindre 12 personnes à la fin de la première année. Le recours à des freelances (notamment des pigistes au sein de la rédaction) permet de compléter les ressources humaines de l’entreprise. De plus, l’équipe a déjà l’expérience des collaborations franco-russes puisque une partie de celle-ci a réalisé le portail d’information www.francorussie.com spécialisée dans la vie franco-russe. Les deux projets s’inscrivent dans une même stratégie média pour un annonceur, ainsi la clientèle acquise pour l’un des supports pourra être intéressé par annoncer sur l’autre support. Le magazine et le portail qui est en 3 langues (français, anglais et russe) se complètent naturellement grâce à leurs objectifs respectifs d’apporter de l’information et d’offrir un espace pour les annonceurs sans pour autant se concurrence.
Pendant sa phase d’incubation, « France, Art de vivre » peut compter sur le soutien du magazine Art&Time qui mettra à disposition des locaux et du matériel et sur l’association professionnelle Francorussie qui édite le portail web du même nom. Ce « portage » permettra également un partage d’expérience entre les équipes.
Les besoins de financement pour la création de l’entreprise s’élève à 100 000 euros. Cette somme est répartie entre un apport en capital de 90 000 euros et un emprunt de 10 000 euros sur 3 ans au taux de 12%. Les prévisions de résultats montre que l’entreprise restera déficitaire lors de son premier exercice, l’équilibre devrait être atteint au cours de la seconde année. Enfin la troisième année, l’entreprise sera suffisamment solide pour dégager un résultat net d’un peu moins de 40 000 euros.
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