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Article 2 Montpellier est présente dans l’œuvre de Léo Malet. Il en fait le cadre d’une des enquêtes de Nestor Burma en 1967. La marque du Clapas C’est en 1967 que Nestor Burma précise qu’il est natif de Montpellier, dans Nestor Burma revient au bercail. Délaissant pour la première fois Paris, le détective privé se retrouve au Clapas, sur les traces de la fille disparue d’un ancien de l’OAS. Le livre est un succès. Il est publié à 30 000 exemplaires et est épuisé en un mois. Quelques temps plus tôt, Léo Malet était venu faire des “repérages” à Montpellier, une ville qu’il ne reconnaît pas. « Je me sens trop étranger, là-bas », écrit-il. Néanmoins, ce « parigot-Languedocien » comme il se qualifie, puise dans sa région natale les noms de ces personnages : Pierre de Fabrègues, Albert Lavérune ou Pierre Montferrier. Plus directement, Léo Malet rend hommage à son grand-père, Omer Refreger, en choisissant ce pseudonyme pour les romans de capes et d’épées qu’il écrit dans les années 40. C’est sous ce nom également qu’il publie en 1944 Derrière l’usine à gaz, un polar qui a pour cadre Montpellier. Le héros, qui est un chansonnier, est mêlé à une sombre affaire et rencontre sur sa route des Chinois voulant récupérer de l’opium. Deux ans plus tard, Malet signe sous le nom de Lionel Doucet, La cinquième empreinte. Il y invente le personnage d’Hector Duclapas, un détective qui dirige l’agence Œil de Lynx et dont la formule favorite est : « Un boulot signé Duclapas, c’est un boulot fait par un as ». Ce personnage revient en 1952 dans L’île de la mort. Cette fois, c’est Louis Refreger qui le signe. Louise était le prénom de la mère de Malet. En mai 1987, la Ville de Montpellier, dans le cadre de la Comédie du livre, a posé une plaque sur la maison natale de Léo Malet, en présence de l’écrivain. Lui qui n’aimait pas l’école, donne son nom à un établissement scolaire de la ville, deux mois avant sa mort. En 2005, son fils Jacques a légué à Montpellier quelque 4 000 documents qui forment le fonds Léo Malet à la médiathèque Emile-Zola. Cette dernière organise un colloque les 11 et 12 juin, dans le cadre du centenaire de la naissance de l’écrivain. Plusieurs aspects de son œuvre seront traités (la période surréaliste, les adaptations de ses romans, son œuvre policière). Infos : Médiathèque Emile-Zola. 218 Boulevard de l’Aéroport-International. 04 67 34 87 00 Léo Malet en dates 1909 : Naissance à Montpellier. 1925 : Débute comme chansonnier à Montmartre. 1936 : Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, poèmes surréalistes. 1943 : Création de Nestor Burma dans 120, rue de la Gare. 1948 : Le Cinquième procédé, Grand prix de littérature policière. 1954-1959 : Les nouveaux mystères de Paris, quinze enquêtes de Nestor Burma dans un arrondissement différent. Le plus célèbre est Brouillard au pont de Tolbiac. 1967 : Nestor Burma revient au bercail. 1982 : Tardi met en bande dessinée plusieurs romans de Malet. 1988 : La vache enragée, mémoires. 1991-2003 : Guy Marchand incarne Nestor Burma à la télévision. 1996 : Mort de Léo Malet à Chatillon, dans les Hauts-de-Seine. 1997 : Journal secret. Légende photo En 1987, Léo Malet revient à Celleneuve et assiste à la pose d’une plaque sur sa maison natale. Page 42 Art de vivre international Article 1 Tlemcen et Montpellier viennent de poser les premiers jalons d’un jumelage qui sera officialisé au mois de juin. Renouer les liens Lorsqu’on évoque la ville algérienne de Tlemcen (nom berbère signifiant source), l’image qui s’impose à l’esprit est celle d’une cité d’arts et de traditions, aux vestiges historiques prestigieux et raffinés : les remparts de Mansourah, le palais royal d’El-Mechouar, la grande mosquée, le plateau de Lalla Setti, ou les grottes de Beni-Add. En janvier, Hélène Mandroux, accompagnée d’élus, a été invitée à rencontrer les autorités locales tlemceniennes, en vue de signer le protocole d’intention de coopération entre les deux villes. Au cours de ce séjour, la délégation montpelliéraine, composée notamment, de Khaled Mouaki Benani, consul d’Algérie à Montpellier, Jacques Touchon, adjoint délégué au rayonnement international, Marc Dufour, délégué au développement économique et commercial, Fanny Dombre-Coste, présidente de l’office de tourisme et les élues Magalie Couvert, Marlène Castre et Sarah El Atmani, qui à divers degrés, ont des liens avec Tlemcen, ont eu l’occasion d’avoir un aperçu des potentialités de la bien nommée “Perle du Maghreb”. « Nous avons beaucoup de similitudes au plan économique, social et culturel, a expliqué Hélène Mandroux. Actuellement, nous menons une réflexion, afin de définir les thèmes du jumelage, de façon à mettre en place un échange, permettant aux deux villes de mutuellement s’apporter quelque chose. De nombreux partenariats existent déjà dans les domaines universitaire, de la recherche et de la médecine. Nous allons les renforcer ». Sarah El Atmani, conseillère d’opposition, native de Tlemcen, a été particulièrement touchée par « l’accueil extraordinairement chaleureux ». Elle se réjouit de ce jumelage : « Tlemcen est déjà jumelée avec Fès, tout comme Montpellier. Toutes trois ont une tradition médicale importante et une culture commune et elles ne peuvent que s’enrichir l’une l’autre. C’est une sorte de triangle magique qui se met en place ». En sa qualité d’avocate, Me El Atmani, compte s’investir dans ce jumelage, dans le domaine judiciaire, grâce à un rapprochement entre les cours d’appel. Jacques Touchon préconise de renforcer les liens interuniversitaires qui existent de longue date, dans les domaines de la culture, de la médecine et de la pharmacie, par des échanges interuniversitaires d’étudiants et la co-tutelle de thèses. Marc Dufour propose de développer les liaisons aériennes avec Tlemcen et de renforcer le tissu économique déjà existant, « Sachant qu’actuellement, explique-t-il, 63 entreprises de l’Agglomération ont des relations commerciales régulières avec l’Algérie. » Ce rapprochement est très attendu par la communauté algérienne de Montpellier, forte de 10 000 ressortissants. Il va permettre de renouer des liens et de faire disparaître la blessure douloureuse de notre histoire commune. Pour un avenir partagé. Le jumelage entre Montpellier et la capitale des Zianides sera officialisé en juin, avec la venue du maire et du wali (préfet) de Tlemcen. Légende photo La délégation de Montpellier, emmenée par le maire Hélène Mandroux, a reçu un accueil extraordinairement chaleureux. Page 43 Art de vivre international Article 1 Le TGV doit relier Nîmes à Barcelone en 2020. Les maires des villes traversées demandent l’accélération de sa réalisation. Il faut faire vite ! Le 16 octobre dernier, à Barcelone, au Sommet des maires pour la grande vitesse, les édiles des villes catalanes (Barcelone, Gérone et Figueras) et du sud de la France (Béziers, Narbonne, Perpignan, Toulouse et Montpellier), ont plaidé dans une déclaration commune, en faveur d’une accélération de la planification de l’interconnexion du réseau à grande vitesse des deux pays. Les huit villes apportent ainsi leur soutien aux gouvernements d’Aragon, de Catalogne, des îles Baléares et aux conseils régionaux du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées qui revendiquent le renforcement de la connexion ferroviaire à grande vitesse sur leurs territoires, ainsi qu’une rénovation des lignes ferroviaires existantes. Depuis ce sommet, les huit villes sont restées actives. Elles continuent à se réunir à une fréquence régulière. Après le 20 janvier à Perpignan, c’est au tour de Montpellier, les 4 et 5 mars, d’accueillir les commissions spécialisées des maires des grandes villes. C’est vrai qu’il faut faire vite : avec ces voies dédiées à la grande vitesse, c’est une amélioration des fréquences et des liaisons qui se profilent, pour les voyageurs autant que les marchandises, vers les axes nationaux, mais aussi transeuropéens. Pour remédier à la saturation de la ligne Alors que la section entre Barcelone et Figueras est actuellement en travaux, de même que le tronçon Figueras-Perpignan, le contournement de Nîmes et de Montpellier et la liaison Montpellier-Perpignan traînent en longueur : Perpignan-Figueras est prévu pour 2010 et sera connecté à Barcelone en 2012, alors que Montpellier-Nîmes ne sera pas réalisé avant 2014. Quant à la nouvelle ligne mixte (voyageur et fret) sur le tronçon Perpignan-Montpellier, qui est destinée à remédier à la saturation actuelle de la ligne, elle ne devrait pas voir le jour avant 2020. Actuellement, la ligne à grande vitesse s’arrête en fait à Nîmes et les trains circulent ensuite sur des voies classiques. Les nouvelles voies à grande vitesse, qui sont en projet, doivent contourner Montpellier en amont et desservir une gare TGV située à proximité du futur lycée Pierre-Mendes-France à Odysseum. Cela devrait permettre d’alléger le trafic ferroviaire dans le centre-ville, en particulier celui des marchandises. Il est prévu que cette nouvelle gare soit reliée à Montpellier par la ligne 1 du tramway rallongée. Le débat public est engagé Un débat public sur le projet de la ligne ferroviaire grande vitesse reliant Montpellier à Perpignan a lieu du 3 mars au 3 juillet. Un site www.debatpublic-lnmp.org recueille à partir du 3 mars toutes les questions des internautes et suivra toute l’actualité du débat. Deux réunions publiques sont organisées, la première, le 12 mars au Corum (salle Pasteur) sur le thème “les attentes européennes, internationales et régionales” et la seconde, le 25 juin au Corum (salle Einstein) pour faire la synthèse de la consultation. Légende photo La future gare TGV sera desservie par la nouvelle ligne à grande vitesse qui va contourner Montpellier. Brèves Travailler au Québec Le 11 mars à 19h à la salle Rabelais, le Bureau d’immigration du Québec tient une conférence sur le thème : Faire sa vie au Québec. Cette séance d’information gratuite a pour objet de présenter aux personnes intéressées les différents types de séjours au Québec (travail temporaire, séjour de mobilité jeunesse), ainsi que les démarches dans le cadre d’une expatriation. Toute personne souhaitant y participer peut s’inscrire, via le site Internet : www.immigration.quebec.fr Chorales franco-allemandes Un atelier de chant franco-allemand pour adultes a lieu, un lundi sur deux, de 12h15 à 13h45, à la Maison de Heidelberg. L’occasion de rencontrer Schubert, Mozart, Reinhard May ou Kurt Weill. Le chœur Kikiriko, propose également aux enfants de 6 à 12 ans, de tous niveaux, de chanter à l’unisson et à plusieurs voix, accompagnés et a capella, en français, allemand et dans d’autres langues, tous les vendredis de 17h30 à 18h30 à la Maison de Heidelberg. Direction : Ursula Boecker. Infos : Maison de Heidelberg, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse, 04 67 60 48 11 et www.maison-de-heidelberg.org Saveurs sud-américaines L’association Amitiés franco-colombiennes organise du 28 mars au 3 avril une semaine culturelle à la salle polyvalente de l’Espace Jacques-Ier d’Aragon. Au programme : rencontres, débats, soirées festives, salsa et atelier cuisine. A l’issue de ce dernier, un repas aura lieu salle Guillaume-de-Nogaret. L’occasion pour les participants de découvrir l’ajiaco, une soupe à base de poulet, maïs, avocats et trois sortes de pommes de terre. Infos : 06 75 74 27 95 Bourse d’études dans les villes jumelles La Ville propose un programme à des étudiants montpelliérains, ayant une bonne connaissance de l’anglais, de l’allemand et du chinois, de bénéficier d’une bourse pour partir, une année, suivre un enseignement universitaire dans trois de ses villes jumelles, Louisville (Etats-Unis), Heidelberg (Allemagne) et Chengdu (Chine). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 mars 2009. Infos : Maison des relations internationales, Hôtel de Sully, esplanade Charles-de-Gaulle. 04 67 34 70 11 et relations.internationales@ville-montpellier.fr Soutien à Madagascar Pour financer un projet culturel à Madagascar et un projet agricole au Bénin et au Togo fin 2009, l’association Impression d’Afrique organise une journée culturelle le 8 mars à l’espace Pitot - salle de Nogaret, en partenariat avec l’association APCM (association pour la promotion de la culture de Madagascar). Dès 12h, sont présentés des stands sur Madagascar avec vente de plats et de boissons, suivi à 17h, d’un défilé de mode malgache et d’un spectacle de danse avec Meltin’potes. Infos : www.impressiondafrique.fr Page 44 Art de vivre international Article 1 Le collectif Alba-Amérique latine organise une quinzaine dédiée au rôle des femmes latino-américaines, dans la résistance et la lutte contre les dictatures. Mujeres latinoamericanas* En organisant la Quinzaine Femmes latino-américaines et résistances, du 23 mars au 4 avril, le Collectif Alba-Amérique latine souhaite faire connaître, dans un contexte de profonds changements sociaux, politiques, économiques et culturels, les luttes et l’action des femmes latino-américaines. Parce qu’aujourd’hui, en Amérique Latine, une nouvelle voie se construit, orientée vers la recherche d’une société plus juste et plus humaine, une société plus indépendante et solidaire, qui avance vers l’unité latino-américaine. Les femmes jouent dans ce contexte, un rôle essentiel. Elles constituent la base fondamentale des nouveaux mouvements sociaux, par leur engagement et leur vision de la société à construire. A travers sa réflexion sur la résistance des femmes, le Collectif Alba-Amérique latine recherche des points de convergence avec les luttes menées, ailleurs, dans le monde, et en particulier en France. Au programme de la quinzaine : des films, une conférence-débat sur les nouvelles relations Amérique latine-USA, un spectacle de musique, de danse et de poésie et une peña, avec concert, bal et spécialités latinoaméricaines. Le point d’orgue de la quinzaine est la table ronde, du 2 avril, de 19h à 22h, à la salle des rencontres. Il a pour thème : Femmes latino-américaines et résistances. Participent au débat : Eva Golinger (avocate vénézuelienne, spécialiste en législation internationale sur droits humains et la migration), Carmen Castillo (écrivaine et militante de la gauche chilienne), Milagros Palma (docteur en antropologie et en littérature) et des représentantes des associations de femmes de Montpellier. Infos : collectifalba@yahoo.com * Femmes sud-américaines Légende photo Femmes latino-américaines résistantes. Article 2 Les rencontres de la francophonie, le 20 mars, sont l’occasion d’un débat nourri avec des grandes plumes françaises et francophones. Francophonissimo ! Le 20 mars, Antoine de Gaudemar, rédacteur en chef de la revue Riveneuve Continents, Michel Le Bris, romancier, Blaise N’Djehoya, journaliste et écrivain et Abdourahman Waberi, romancier (actuellement en résidence d’auteur à Montpellier) viennent débattre à Montpellier de la vitalité et des métamorphoses des littératures d’expression française. Cette rencontre organisée en partenariat avec la librairie Sauramps a lieu à 18h30 à l’auditorium du musée Fabre. Par delà les frontières artificiellement construites entre les littératures (africaines, antillaises, québécoises, maghrébines, etc.), on peut explorer, découvrir et partager des univers ou des imaginaires communs et réconcilier la littérature avec le monde et l’aventure. Ces rencontres de la francophonie sont animées par Anthony Mangeon, maître de conférences à l’Université Paul-Valéry, et coordinateur du hors série Harlem Héritage. Elles sont aussi l’occasion d’une exposition Passerelle entre deux rives, proposée par l’association France- Algérie-Méditerranée, qui présente les toiles de deux peintres algérien et français. A découvrir du 16 au 20 mars, à la Maison des relations internationales. Vernissage le 17 mars à 18h30. Infos et programme : 04 67 59 74 65 et http://francophissimo.org. |
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