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Les inviter à exprimer au moins un besoin et une demande à chacune de leur intervention. Variante :
Leur demander qu’ils reformulent les paroles de leur vis-à-vis et qu’ils attendent pour lui répondre que celui-ci a validé la reformulation. Variante :
Fixer un temps pendant lequel il est interdit de parler de l’objet du conflit, mais seulement des besoins derrière.
La capacité de se taire dans groupe est un signe de la maturité de celui-ci. Face à une personne prenant beaucoup de place au mauvais moment (que nous appellerons « bavard ») lui donner de l’empathie est une manière de la recadrer. S’il y a précision dans l’utilisation des sentiments et des besoins, le plus souvent trois ou quatre reformulations suffisent. L’animateur prend tout de suite les choses en main, puisqu’il est responsable de la bonne gestion du temps de l’atelier. Il ne s’agit pas d’être poli (la CNV vise le respect et non la politesse), donc l’animateur coupe la parole au bavard, dans le respect du vivant. L’énergie de l’autre à ce moment là peut le bousculer. Il peut être nécessaire de se donner de l’auto-empathie avant d’intervenir, afin de s’assurer de n’être pas dans la réactivité. L’expression de l’authenticité de l’animateur participe aussi à un recadrage. Dans une situation qui le dépasse dans un groupe, le fait d’exprimer qu’il est frustré ou démuni va souvent permettre l’évolution de la situation… A condition qu’il prenne bien la responsabilité de ce qu’il exprime, en parlant en « je », et en posant clairement ses besoins et demandes. Sans ces conditions, l’expression de la vulnérabilité de l’animateur peut déstabiliser le groupe.
Un exemple : 1er temps : centrage Le bavard s’emballe : Pendant quelques secondes, je me centre, je respire lentement. Quand je me sens dans mon axe, je pars sur l’empathie, je recadre. Pour rester dans ma verticalité, et vérifier de ne pas me faire trop capter par mon interlocuteur, je m’assure de rester bien droit et calé contre le dossier de ma chaise. 2e temps : phase avec le rythme et l’émotion Pour créer le lien empathique, je porte mon attention à l’émotion sensible derrière le discours de l’autre. Au début, je ne lui propose que cette émotion : « tu es agacé, choqué ». En même temps, je me mets en phase avec le rythme accéléré de la personne et je vais lui refléter une part de ce rythme, sans créer d’emballement en moi. 3e temps : reformulation du besoin Au moment où j’ai capté l’attention de l’autre, j’utilise le lasso du besoin pour freiner le char. Si j’obtiens un ralentissement, mais que je le vois prêt à repartir, aussitôt je reformule un autre besoin. 4e temps, si nécessaire, emploi de mon authenticité Si ce n’est pas suffisant, j’arrête le char en partageant mon authenticité. Par exemple, en précisant que j’ai le souci de l’expression des autres membres du groupe (je cadre à partir de mes besoins dans la conscience des besoins du groupe). |
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