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LES LIVRES SUR LE TENNIS Tennis et Mental - Alain POILVEZ « Votre niveau de jeu reflétera toujours votre état d’esprit » Chaque joueur, un jour ou l’autre, connaît les changements de qualité de jeu et les baisses de régime en match. Certains joueront très bien jusqu’au moment crucial de servir pour le match, quand soudain tout s’écroule. D’autres ne trouveront leur niveau de jeu que s’ils savent qu’ils peuvent battre leur adversaire combien d’entres vous ont déjà joué « petit bras » quand les points deviennent chers ? Combien ont servi une double-faute sur la balle de match alors que l’adversaire s’avance sur le court dans une tentative d’intimidation ? Quel que soit le niveau, il n’est pas de joueur qui n’ait, à un moment ou un autre, perdu son sang-froid sur un court ou laissé sa concentration vagabonder. Les joueurs mentalement entraînés ont appris à gérer leur stress sur et hors du court. Ils sont capables de créer un courant d’énergie positive afin d’élever leur niveau de jeu ou, au contraire, de se calmer quand ils se sentent provoqués. Ils sauront maintenir une concentration totale durant tout un match ? Ils visualisent leurs performances avant et pendant mais surtout ANALYSENT victoires et défaites afin de continuer à progresser. Ils savent enfin tourner la page de l’échec en faisant place au désir de préparer le prochain tournoi. Le quotient de confiance (ça vaut ce que ça vaut…) = capital confiance / potentiel stress * capital confiance : fixé à 10 * potentiel stress : adversaire, score, pb concentration, manque de match, arbitrage/tricherie, attitude négative, exigence de bien jouer, pression (parents, coach), peur de perdre, peur de gagner, dialogue négatif, argent, victoire, surface, éléments (pluie-soleil-indoor-outdoor), contrôle de soi-même, fatigue physique/mental, pb techniques Retenez vos éléments de stress. Donnez à chacun la valeur 0,5. Calculer le quotient TENNIS La préparation physiqueFrédéric ROCHE, Jean-Claude PERRIN, Fabrice LAIGRET Voici quelques extraits (en vrac) tirés de ce livre qui m’ont paru intéressants. RECUPERATIONIl est largement prouvé que consacré un laps de temps (même court) aux étirements après un entraînement ou un match est infiniment bénéfique. Cela passe par le souci de l’amélioration d’une donnée fondamentale : la souplesse. Définition de la souplesse = ensemble des qualités permettant l’amplitude des mouvements. L’accroissement de ladite amplitude permet une amélioration sensible du potentiel de l’individu dans les domaines de la coordination et du relâchement. En effet, plus il améliorera sa souplesse, plus l’amplitude de ses mouvements sera augmentée. Ainsi, l’individu enrichira ses possibilités gestuelles et donc son registre technique. Contre-exemple : un joueur manquant de relâchement au niveau des épaules ne pourra jamais effectuer une boucle de service correcte. Il perdra en puissance potentielle et en rythme. Au niveau de la coordination, il ne fera pas non plus au mieux les gestes impliquant une synchronisation importante, comme une volée basse. FILIERES DE JEUC’est le Docteur Pïerre TALBOT qui les a mises en évidence mesurer le temps réel de jeu par heure passée sur le court. Il a ainsi déterminé 3 catégories de joueurs « physiologiquement parlant ». Il parle d’API = Aptitude Physiologique Individuelle. Au haut-niveau
On retrouve plusieurs cas de figure : - si les 2 joueurs ont une API comparable, ils auront tendance à jouer dans leur filière physiologique. Le résultat du match dépendra alors essentiellement des données tennistiques pures ou mentales de chaque individu. - s’ils ont des API différentes (courtes et longues) : si l’un d’eux arrive à faire jouer l’autre dans sa filière, il aura un avantage certain. Le FONCIERVoici quelques tests : * LUC LEGER Consiste à réaliser pendant le plus longtemps possible des allers et retours sur une distance de 20m. La vitesse est progressivement accélérée selon des paliers d’une minute. Les patients de ce doux puis dur supplice effectuent leurs parcours en synchronisant leur demi-tour avec l’audition d’un bip sonore émis par la cassette. L’épreuve s’arrête lorsque le sujet (tirant la langue et la patte) n’est plus capable de suivre le rythme imposé avec un maximum de 3m de retard. A noter : vous pouvez vous procurer la cassette de ce test à l’adresse suivante AREAPS BP 40 33600 CESTAS * VAUSSENAT Consiste à courir une distance donnée en un espace de temps invariable de 3min. Entre chaque palier, il y a une récupération marchée d’1min.. Palier 1 : 450m (9km/h) Palier 2 : 500m (10km/h) …. Jusque 1000m (20km/h) ; dans ce cas abandonnez le tennis et participez aux JO d’athlétisme !! Cela permet de déterminer la puissance maximale aérobie et donc l’allure adéquate correspondant à vos capacités du moment pour travailler l’endurance. Ex : si vous vous arrêtez à 700m soit 14km/h vous saurez qu’il ne faut pas vous lancer à corps perdu dans un footing dépassant en moyenne cette allure. Le travail à la CORDE Le saut à la corde est d’une richesse extrême dès que l’on sait l’utiliser. * Familiarisation : sauts simples pendant 2 à 3min en évitant de trop décoller. Le débutant a tendance à sauter alors qu’une impulsion minime (une esquive de la corde) est suffisante. La réception doit être souple, sans pose du talon au sol et dynamique. * niveau 1 : effectuer 5 à 10 tours en 5sec et récupérer 5sec. Passer progressivement à 15 tours en 5sec ; ceci pendant 30sec à 1min30. * niveau 2 : alterner 10 sauts rapides, 5sec lentes ; 3 à 8 répétitions * niveau 3 : 20 à 30 sauts en 10sec * enchaînement : 10 doublés, 10sec récup en sautillant, 15 montées de genoux, 5sec récup… Autres exercices Y’en a plein !! qu’on fait d’ailleurs à l’entraînement pour améliorer la détente, la vitesse de réaction - foulées bondissantes dans le couloir - rattraper (réagir) les balles lancées par le coach à la main Les fondamentaux du tennis Christian RIEUL’entraîneur doit respecter un diagramme de la performance bagage technique du joueur référence conceptuelle de la part du joueur faculté de compréhension et d’analyse tactique du jeu de la part du joueur
Il existe 3 facteurs du savoir jouer au tennis ![]() 1. LOCOMOTION 2. EQUILIBRE3. GESTUALITE qui peut se décliner de manière plus fonctionnelle comme cela : ![]() Jeu de jambes Prise d’appuisPlacement des appuisFrappe
Le jeu de jambes qualifie la locomotion du joueur c’est-à-dire ses déplacements d’un point à un autre du court. Ce sont les déplacements proprement dits, les placements par rapport à la balle, les replacements sur le terrain mais aussi le transfert de poids du corps d’arrière en avant pendant les frappes. Le jeu de jambes peut aussi être le dynamisme que le joueur peut avoir en dehors des mouvements de jeu : entre les frappes, dans sa position d’attention, au fond du court ou à la volée. Le grand jeu de jambes= les déplacements importants que le joueur aura à effectuer pour atteindre la balle ou pour se déplacer suite à une situation délicate. Ils se réalisent essentiellement en pas courus mais aussi en pas chassés de façon à couvrir le maximum de terrain en un minimum de temps. Le petit jeu de jambesCe sont surtout les petits pas qui concourent à un meilleur placement sur la balle que l’on appelle communément pas d’ajustement. Entre les échanges, le joueur est appelé à être vigilant dans sa position d’attention : être prêt à se déplacer rapidement afin d’intervenir avec le plus d’efficacité possible. Dans cette attitude, le joueur doit avoir le corps sur les avant-pied, il doit s’alléger le plus rapidement possible afin de réduire les effets négatifs de la statique induite par le non-jeu.
D’un point de vue physiologique, le pied possède des points de contact avec le sol : les talons et les avant-pieds. Dès que le joueur est en situation de jeu, il utilise ces surfaces de contact avec de nombreuses différenciations : appuis en ligne, ouverts, croisés…
= composition de mouvements, essentiellement des bras et des mains qui permettent de donner à la balle des trajectoires particulières. Il existe 2 types de trajectoire : * axiales (posent des problèmes de mise à niveau) * diagonales (posent des problèmes de déplacement) Il existe 3 types de rotation : * avant : lift ou top spin * arrière : coupé ou chopé * oblique : slicé C’est l’allure de la raquette du début à la fin du coup qui est prépondérante. O ![]() exercices ![]() ![]() GESTUALITE EQUILIBRE ![]() Haut-niveau n voit apparaître une trame technico-pédagogique : ![]() temps LOCOMOTION * la gestualité doit être un souci PERMANENT quel que soit le niveau de la progression. * les exercices d’équilibre, très nombreux au début, cèdent ensuite au bénéfice des exercices de locomotion.
A. Les différents types de frappe
La trajectoire délivrée est tendue et passe souvent très près du filet. Ce type de frappe au rebond prévisible ne pose pas de problème particulier à une relance de qualité.
Jack CHOQUET : « le frottement de la raquette de haut en bas sur une balle et d’arrière en avant provoque un ralentissement (sa course sera coupée) ». En général, cette frappe est utilisée pour les coups défensifs surtout en revers et les deuxièmes balles de service. Son utilisation peut aussi être offensive dans les approches au filet.
On la rencontre particulièrement au service. C’est une frappe tangentielle, sur le côté de la balle, exécutée d’arrière en avant et de haut en bas.
C’est la frappe la plus utilisée dans le tennis moderne. En effet aujourd’hui, la plupart des accélérations de fond de court sont recouvertes avec un effet de lift. En fat, c’est un véritable brossage de la balle qui communique à celle-ci une rotation avant. Le rebond, après impact au sol, est plus haut qu’une frappe à plat. B. Les prises On situe les prises sous le vocable ouverte ou fermée :
A. NC et 4ème série
B. 4ème série et 3ème série
C. 3ème série et 2nde série
TENNIS La CompétitionÉdition du Plaisancier Vagnon Sports Loisirs PARTIE 1 : développer l’esprit1. Généralités sur la tactique = art de combiner les actions de ses forces et des faiblesses de l’adversaire en vue d’obtenir le maximum d’efficacité au « combat »/ Une bonne tactique est dépendante d’une bonne technique : il faut jouer en fonction de son bagage technique exploiter ses points forts et effacer ses points faibles. Le tacticien connaît le tennis%, il est capable de sélectionner les balles : choisir la prise de risque suivant la difficulté de la balle reçue et le score. Les différents coups tactiques : - attaque : permettre de venir au filet - offensif : prendre l’adversaire en défaut - neutre : maintenir l’échange de balle - défensif : ménager du temps pour rétablir l’équilibre - contre-attaque : retourner une situation défensive en situation d’attaque 2. Le mental Le Professeur Javeau (psychologue belge) a répertorié les ressources intellectuelles des champions.
Ce que la compétition apporte dans la vie de tous les jours :
3. Psychologie
La motivation provient de deux origines : - l’envie personnelle : maîtrise de frappe, gagner des points/matches/tournois, obtenir un classement, avoir des rêves - dynamique relationnelle : amis, parents… Répond à des besoins : - se dépenser physiquement - sentiment de puissance - s’affirmer - se comparer, intérêt compétitif - combativité - stress positif Les éléments extérieurs
A domicile on se sent à la fois plus fort et plus vulnérable. A l’extérieur, on est plus libéré car pas de pression des amis/spectateurs du club. Cependant, les supporters adverses peuvent influencer le cours d’une partie tendue.
A classement égal, un round d’observation se met en place. Le petit bras est monnaie courante en début de match et la peur de gagner en fin de match (moi c’est exactement ça…. !!) A classement différent, soit le moins fort se libère, soit il est impressionné et n’y croit pas. Le plus fort peut connaître une certaine crainte.
En 1h de match, le jeu réel varie entre 5 et 20 minutes. Il faut donc gérer de la meilleure façon de 70% à 90% du temps qui se découle sans échange pour se concentrer et faire des choix tactiques. Nick BOLLETIERI décrit l’état psychologique d’un joueur. Il passe par différents stades qui devront être connus afin de détecter et de contrôler les passages de l’un à l’autre et de rendre ces émotions positives.
C’est un mélange de calme, de sérénité et de détermination sans préoccupation consciente. On ne voit que la balle et son adversaire. On n’entend que le bruit de la balle et sa propre respiration.
On voit et on entend ce qui se passe autour du court. On pense à sa technique au lieu de se concentrer sur ta tactique.
C’est la baisse de vigilance à cause d’une confiance excessive, surtout après un set gagné facilement. On voit et on entend ce qui se passe aux alentours. On se regarde jouer, on fait jouer l’adversaire, on ne bouge plus.
C’est le doute engendré par une perte de confiance à cause d’une technique pas suffisamment sûre. Elle apparaît quand la partie devient serrée, on joue petit bras, on cherche à remettre au lieu de mettre en difficulté. On a un rythme cardiaque élevé.
Elle peut être envers soi-même si on joue en dessous de son niveau habituel, envers l’arbitre s’il fait des erreurs répétées, envers l’adversaire s’il est très chanceux ou s’il triche et est désagréable. On jette la raquette, on crie. On se juge soi-même (ex : je suis nul) plutôt que de se demander pourquoi on a raté.
Cela provoque des actions « suicidaires » : on tente le tout pour le tout et n’importe quoi. On ne court plus, on se plaint. On trouve des excuses (ex : ma raquette est nulle, mon cordage est usé/détendu…)
Parce que la partie s’éternise, parce que l’adversaire est démotivant (par son jeu ou sa force), parce que le joueur est saturé de tennis, le joueur ne se bat plus et veut être ailleurs. On ne s’arrête plus au changement de côté, on sert avec une balle, on regarde le match qui est à côté. On fait des services « cadeau », on n’a plus de tactique établie. La non-envie de jouer a pour but de minimiser la victoire de l’adversaire. Les éléments influençant l’état psychologique du joueur.
- le bruit : la déconcentration peut provenir d’un bruit de fond, d’un cri, d’un avion, d’un chien, d’un public peu sportif, d’un joueur énervé sur le court d’à côté… - le mouvement : notre champ de vision couvre un angle de 120° ce qui permet de voir ou du moins d’apercevoir beaucoup de choses. Ainsi la moindre anomalie visuelle peut faire l’objet de déconcentration : balle du court voisin, spectateur qui bouge, objet qui vole… - l’attitude générale de l’adversaire : il peut avoir des habitudes qui sont involontaires mais gênantes pour le joueur qui est en face ex : prendre beaucoup ou très peu de temps pour servir, une position d’attente au retour agaçante, des cris à chaque frappe… - problèmes personnels = douleurs qui nous contractent et nous empêchent de nous libérer. Ces sensations physiques et psychologiques ont pour origine un malaise au niveau du ventre (perte d’appétit, douleurs abdominales quelques heures avant le match), au niveau de la poitrine (souffle court, pouls rapide , boule dans la gorge, gorge sèche), au niveau de la tête (mauvais sommeil, on pense à la méforme, on trouve des excuses pour dire qu’on n’a pas peur), au niveau des jambes (jambes lourdes, manque de tonicité), au niveau général (douleurs articulaires ou musculaires qui se réveillent). PARTIE 2 : la préparation physiqueLes tests Frédéric ROCHE propose une série de tests s’adressant aux joueurs de compétition : - vitesse sur la longueur du terrain - 800m pour les filles ; 1000m pour les garçons - Luc Léger - multibond : 5 bondissements pieds joints les plus longs possibles, départ arrêté - détente verticale sans élan et avec élan, puis somme des deux - avec un banc, un pied sur banc un pied au sol en alternant pied gauche-pied droit - abdos pendant 1min - l’étoile - test de Cooper : maximum de distance sur 12min, puis calcul distance par minute (A) et faire : (A-133)*0,17+33 VO2 max - test de récupération cardiaque : faire un exercice d’endurance puis prendre le pouls 15s puis 1min après l’effort. Répéter au long de l’année pour voir l’évolution. - test de brevet d’athlétisme = courir en un temps donné une distance minimale 1er degré 2km - 12min 2ème degré 2,4km - 15min 3ème degré 3,6km - 20min moi 4ème degré 6km - 30min 5ème degré 10km - 45min PARTIE 3 : la diététique« Mens sana in corpore sano ». Chez le sportif , la diététique a un double intérêt : - améliorer l’endurance lors de l’effort en évitant les hypoglycémies, la déshydratation et l’épuisement du stock de glycogène - permettre une récupération rapide après l’effort. Le + important la ratio hydrique Il est conseillé de boire 100 à 200ml toutes les 15min. Ex : une déshydratation de 4% du poids du corps fait perdre 40% de la capacité de travail à 18° et 60% à 41°. |
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