La solution obtenue s’appelle la solution








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date de publication08.11.2016
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TP : SUIVI TEMPOREL D’UNE REACTION CHIMIQUE par SPECTROPHOTOMETRIE


I – Première partie
Objectif :

Déterminer la valeur de la concentration cx d’une solution colorée à l’aide d’une échelle de teintes et d’un spectrophotomètre.


  1. Activité préliminaire : dilution d’une solution et mesure d’une absorbance


Le diiode de formule chimique I2 est solide à température ambiante. Il peut se dissoudre dans l’eau. On obtient alors une solution aqueuse de diiode.

Vous disposez d’une solution S de diiode à une concentration c0 = 5,0.10–2 mol.L-1. En ajoutant de l’eau à cette solution, on réalise une dilution : la solution obtenue s’appelle la solution fille, celle de départ est la solution mère.
Cette opération de dilution est très courante en chimie, il faut la mener avec le plus grand soin si on veut obtenir un maximum de précision sur la concentration de la solution fille obtenue. Vous disposez pour cela du matériel suivant :

  • une solution mère de concentration c0 = 5,0.10–2 mol.L-1 en diiode I2 ;

  • des pipettes jaugées 10 et 20 mL.

  • d’une fiole jaugée de volume V = 200 mL.



On veux fabriquer un volume V1 = 200 mL de solution fille de concentration c1 = 5,0.10–3 mol.L-1 en diiode.





    1. Calculer le volume V0 de solution mère à prélever.

    2. Décrire le protocole expérimental permettant de réaliser cette solution fille. Et le réaliser.

    3. Mesurer l’absorbance à 600 nm de la solution fille après avoir étalonné le spectrophotomètre. Placer cette valeur dans le tableau n°2.




  1. Réalisation et utilisation simple d’une échelle de teintes


On dispose de la solution S de diiode de concentration c0 = 5,0.10–2 mol.L-1. A partir de S, on a préparé des solutions étalons en introduisant V (mL) de S (à la burette) dans des fioles jaugées de volume Vf de 50,0 mL puis on a complété avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge (voir tableau n°1 ci- dessous). Les 9 solutions (8 filles et la mère) sont numérotées et au bureau. Compléter le tableau en indiquant les concentrations des solutions filles 1, 2, 3, 4 à 8.

    1. Détailler vos calculs sur la 4ème solution.


Tableau n°1 :

n° des solutions de I2

1

2

3

4

5

6

7

8

V (mL)

25,0

20,0

17,5

15,0

12,5

10,0

5,0

2,5

c (mol.L-1)




























    1. Comparer la couleur de la solution x (au bureau) versée dans une 9ème cuve à celles de l’échelle des teintes ainsi réalisée et en déduire un encadrement de la valeur de la concentration cx.




  1. Utilisation de l’échelle de teinte et du spectrophotomètre




  • Principe


Toute solution colorée absorbe plus ou moins les radiations lumineuses du spectre du visible. L’absorption d’une radiation lumineuse par une entité chimique (atome, molécule ou ion) dépend en particulier de la longueur d’onde  de la radiation. La grandeur physique qui caractérisel’absorption est l’absorbance A, mesurée par le spectrophotomètre. C’est une grandeur sans unité.
On se propose d’étudier l’absorption du diiode en solution pour la radiation de longueur d’onde  = 600 nm. On remarquera que ce n’est pas la longueur d’onde qui correspond au pic d’absorption (situé dans l’ultraviolet). Cela permet de ne pas dépasser les limites de mesure du spectrophotomètre.


  • Manipulation :


Chaque groupe (numéroté) remplit ensuite 1 cuve avec la solution colorée étalon correspondante.
Mesurer l’absorbance A600 des solutions étalons en suivant le mode d’emploi du spectrophotomètre.

La solution de référence qui permet de faire l’étalonnage du spectrophotomètre est une solution de iodure de potassium à 0,50 mol.L–1.

Cette solution incolore est le solvant des solutions colorées. Ceci est exceptionnel : cette solution de référence est très souvent l’eau, solvant des solutions aqueuses.


    1. Recopier puis compléter le tableau n°2 ci-dessous :




n° des solutions de I2

0 (mère)

1

2

3

4

5

6

Concentration c (en mol.L-1)

5,0. 10–2



















Absorbance A

























n° des solutions de I2

7

8

9

Concentration c (en mol.L-1)










Absorbance A











Comme c’était le cas en 1ère S pour la conductance G d’une solution (conductimétrie), la relation entre l’absorbance A et la concentration permet de tracer une courbe d’étalonnage.

Tracer cette courbe A600 = f(c) à l’aide de Synchronie.

On utilisera les fiches méthodes n°1 et 2, en créant les variables A1 pour l’absorbance et c pour la concentration (ne pas mettre d’unité pour la concentration)


  • Loi de Beer-Lambert :


Le spectrophotomètre fait passer une radiation (lumière) monochromatique (une seule longueur d'onde) à travers une longueur l (longueur de la cuve du spectrophotomètre) de solution et mesure l'absorbance A (grandeur liée à la quantité de lumière absorbée par la solution). La loi de Beer-Lambert donne :
 

A = ε.l.[X]

avec




A : absorbance de la solution (sans unité)
l : épaisseur de la solution traversée par la lumière (en cm)
[X]: concentration de l’espèce chimique colorée (en mol.L-1)
ε : coefficient d'absortion molaire (en L.mol-1.cm-1)

 

La loi s’écrit souvent plus simplement sous la forme : A= k [X ] 

avec k coefficient d’absorption en L.mol–1 , constante qui dépend de la longueur d’onde.
Dans le cas présent, l’espèce colorée est le diiode, [I2] = c et la loi s’écrit A = k. c.
On retiendra la loi de Beer-Lambert sous la forme : pour une longueur d’onde donnée, l’absorbance d’une entité chimique en solution est proportionnelle à sa concentration.
L’expérience montre que cette loi n’est pas vérifiée quand l’absorbance est trop grande (A>2) c’est-à-dire pour des solutions colorées trop concentrées.


    1. Pourquoi la courbe d’étalonnage obtenue permet-elle de dire que la loi de Beer-Lambert est bien vérifiée dans le domaine de concentration utilisé ? Par quelle fonction peut-on modéliser la courbe obtenue ? Déterminer la valeur du coefficient d’absorption k600 à partir de la modélisation (utiliser la fiche méthode n°3 pour modéliser votre courbe)

    2. Mesurer l’absorbance de la solution x. En déduire graphiquement (ou par le calcul en utilisant la modélisation) la valeur de cx. Est-elle en accord avec les résultats de la question 2.2) ?

II – Deuxieme partie
Objectif :

Faire un suivi temporel d’une réaction chimique par spectrophotométrie (2e exemple de méthode physique)
Il s’agit de la réaction entre les ions iodure I(incolores) et les ions peroxodisulfate S2O82– (incolores) des couples

I2(aq) /I(aq) et S2O82–(aq) / SO42–(aq) . Cette réaction a déjà été étudiée dans le TP de chimie précédent.

On se propose de mesurer l’absorbance de cette solution au cours de la réaction et d’en déduire l’évolution des concentrations des espèces présentes.


  1. Ecrire les 2 demi-équations de réduction et d’oxydation puis l’équation de cette réaction chimique.




  1. Manipulation




  • Capteur :


Lorsque vous lancer Synchronie, une fenêtre apparaît indiquant que le colorimètre est reconnu. Choisir OK, une fenêtre apparaît alors, représentant l’absorbance et la transmission en fonction du temps.


  • Etalonnage du colorimètre (réglage du blanc) :


- La solution de référence qui permet de faire l’étalonnage du spectrophotomètre est une solution de iodure de potassium à 0,50 mol.L–1.

- Placer une cuve contenant ce solvant dans le colorimètre.

- Placer votre colorimètre sur la longueur d’onde souhaitée : 587 nm

- En déplaçant le bouton réglage du blanc et appuyant plusieurs fois sur F10, régler la transmission sur 100%.

- Retirer la transmission de la fenetre 1.


  • Paramétrage de synchronie :


Choisir paramètres puis

menu

Paramètres

entrée 0

Choisir le style croix

onglet acquis

nombre de points : 500

durée totale: 45 min

Onglet courbe

Dans le menu déroulant, choisir Trans et décocher la fenêtre 1

onglet fenêtre

Régler l’échelle en ordonnée de la fenêtre 1 entre 0 et 2.




OK




  • Lancement de la cinétique :


- Prélever avec précision 10,0 mL d’iodure de potassium à 0,50 mol.L–1. Placer ce prélèvement dans un bécher.

- Prélever avec précision puis placer dans un 2ème bécher 10,0 mL de peroxodisulfate de potassium à 0,050 mol.L–1.
RAPIDEMENT :

- Verser le contenu du 2ème bécher dans le premier,

- Remplir une cuve de spectrophotométrie,

- Introduire la cuve dans le colorimètre dans le bon sens,

- Lancer l’acquisition.
Patienter, quoique fasse le logiciel, même s’il parait « planté ».


  1. Exploitation des résultats expérimentaux


En fin d’acquisition on observe sur l’écran la courbe A = f(t)


  1. A l’aide de la feuille de calcul de synchronie, calculer la concentration [I2] du diiode (noté cI2) connaissant le coefficient d’absorption k600 déterminé précédemment.




  1. Tracer de la courbe [I2] = f(temps) en suivant les instructions ci-après :



menu

Fenêtre




nouvelle fenêtre

fenêtre à créer : 2

menu

Paramètres

onglet

courbe




choisir cI2

cocher fenêtre 2

onglet

Fenêtre




choisir le temps T en abscisse

Echelle en ordonnée : totalité


Commenter l’aspect de la courbe.


  1. Utiliser la feuille de calcul pour créer puis calculer la quantité de matière de diiode I2 (noté nI2). Faire afficher en fenêtre 3 le graphe nI2 = f(temps). (Echelle en ordonnées : totalité) ; Faire une modélisation du graphe nI2 = f(temps).




  1. Déterminer la quantité de matière de diiode dans l’état final sachant que la réaction est totale. Recopier et compléter le tableau d’avancement :




Etat

avancement

S2O82- + 2 I-  I2 + 2 SO42-

Etat initial (en mol)

0













En cours (en mol)

x













Etat final (en mol)

xf
















  1. Déterminer le temps de demi-réaction.




  1. Calculer la vitesse v de réaction dans la feuille de calcul, à l’aide de la modélisation de nI2 et en utilisant la fonction dérivation de Synchronie, puis faire afficher en fenêtre 3 le graphe v = f(temps). Commenter.


Remarque : la dérivée de X par rapport à Y s’écrit avec Synchronie sous la forme deriv(X,Y).

Partie A : La transformation d’un système chimique est-elle toujours rapide ?

TS χ Chap 03
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