Le Document présent consiste en une analyse et une classification du dossier criminel dans son ensemble

IV La question posée par l’attentat ne regarde dans les faits que les propriétaires de Médilens

1. 
   Les circonstances du drame laissent entrevoir une différence d’attitude quant à la réaction des victimes, que M. Hernandez resta un moment sans comprendre tandis que Mme Hernandez semblait connaître plus de choses à ce propos qu’elle ne le laisse entendre.
   

2. 
   L’écriture de l’adresse sur le colis est sans conteste celle de Mme Hernandez, ce que le ralentissement et le maquillage ne parviennent en aucun cas à dissimuler.
   

3. 
   La présence obsédante de M. Terrier.
   

4. 
   Il apparaît qu’après le drame, M. Hernandez est progressivement évincé de son rôle de dirigeant au profit de M. Terrier.
   

5. 
   Le mobile de l’attentat regarde en fait la question de la propriété de l’entreprise Médilens et consiste en la spoliation de M. Hernandez de deux tiers de ses parts et de fait, il ne concerne en rien M. Massé.
   

• 
  le procès-verbal de l’Assemblée générale extraordinaire de la société Médilens du 1^er décembre 1994 (Pièce n°29),
  
• 
  les statuts modifiés de ladite société, modification datée du 1^er décembre 1994 (Pièce n°30),
  

6. 
   L’explosion avait donc ce but d’intimider avec grande violence M. Hernandez – Mme Hernandez s’exposant elle-même afin d’écarter tout soupçon – dans ce dessein qu’il ne puisse s’opposer à la spoliation dont il est victime sauf à trahir un redoutable secret.
   

7. 
   Dans le même temps, la composition du colis était destinée à détourner les soupçons et désigner M. Massé, afin au surplus de ne plus avoir à payer les machines, objectif atteint au-delà de toute espérance.
   

8. 
   Deux lettres anonymes adressées à M. Massé et à son épouse semblent provenir de M. Hernandez qui, sous forme cryptée, veulent désigner le véritable coupable, annoncent que Jo (pour Joseph) pardonne, et qu’il reste et part tout à la fois tant que le destinataire ferme les yeux.