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The Citizen pour dénoncer les vieilles qui depuis un bout de temps se plaisent à dire que Dieu a créé Adam et Eve and not Adam and Steeve. Ils tentent de justifier ainsi le rejet de tout droit aux gays. En particulier le nouveau projet de loi 167 en Ontario qui reconnaîtrait les couples homosexuels et leur donnerait les mêmes avantages sociaux qu'aux couples hétérosexuels. Parfois la vie semble plus compliquée qu'elle ne l'est. Sébastien ne veut pas que j'envoie cet article, il juge que c'est trop dangereux. Je vais être sur des listes de mouvements religieux, de Skin Heads and White Supremacists. Je viens de me faire dire non pour un emploi au Musée des technologies. Pas assez compétent pour accueillir les touristes et leur montrer une vieille locomotive en leur disant voici une vieille locomotive. Je commence à être habitué ces temps-ci à des refus. Voilà, fallait s'y attendre, on m'a refusé en maîtrise à l'Université d'Ottawa. Alors comme tout le monde, lors d'un cuisant échec, je vais me justifier. Il le faut, l'humain qui ne se justifie pas s'apitoie, se replie, se suicide. La lettre de M. Gallois ne m'a presque pas ébranlé. Je dis presque pas, mais elle m'a donné un méchant bon coup de pied. Bien sûr que je suis cruche, pas plus qu'un autre. J'ai coulé une session de droit moi, je n'ai pas fait quatre ans de littérature, on m'a crédité un an de CEGEP. Ce qui fait que pour remonter une crisse de moyenne pondérée de trou de cul, c'est impossible. C'est mon style de réussir l'impossible, pas cette fois. De un, notre bureaucratie est si grande qu'un 0.1 tue, ou de deux, on respecte la bureaucratie quand ça fait notre affaire. Des petites niaiseuses et des petits niaiseux avec les mêmes résultats, le département en a accepté beaucoup. S'agissait de prendre un ou deux cours en même temps que la maîtrise pour avoir la moyenne. Moi c'est différent, je paye pour mon insolence. Vais-je comprendre ? Vais-je enfin revenir sur Terre ? Prendre mon coin sans dire un mot ? Non. C'est de famille, c'est héréditaire, j'ai toujours parlé comme une caduque, du reste, on ne change pas sa nature. Je les aurai poussés à bout, le ton de la première lettre de Gallois aurait dû me convaincre dès le départ qu'il n'existait pas d'objectivité dans mon cas. Je croyais être intelligent en me procurant une lettre de référence de chacun des pires ennemis du département, quelle erreur. M. Villeneuve avait déjà une idée défavorable envers moi. J'ai manqué plus de la moitié de ses cours, à deux reprises. Alors lorsqu'il est arrivé sur la table du comité - parce que c'est lui qui est chargé de prendre la décision finale - et qu'il a vu la lettre de Couture, le mal de ventre lui a pris. Surtout avec la chicane lors de la réunion du département. Moi et Monique on était contre lui. Je croyais qu'entre adultes on pouvait rire de ça. Entre adultes... j'oublie justement que moi je n'en suis pas un. Pour eux, les adultes, la vie est sérieuse. Bref, j'aimerais mieux croire que tout cela n'existe pas. Que justement je ne fais que m'en inventer pour me rassurer, que je ne suis pas si cruche et que, dans le fond, il ne me reste qu'à me trouver un travail dans une cabane à patates frites. Mais ça aussi je suis trop cruche pour ça, en fait, je ne sers à rien, ce qui est extraordinaire quand on sait tout ce qu'il y a à faire dans cette ménagerie qu'est notre société. Mais ça fait deux coups bas que je reçois de ce département et ça me fait chier. Le premier c'est l'histoire de Daniel Poliquin à qui on avait dit des bobards que je n'avais jamais racontés à son sujet, le deuxième c'est la lettre de référence de Couture qui comme par hasard ne s'est jamais rendu au bureau de Gallois. Le pire c'est que je vais être refusé à l'Université du Québec à Montréal aussi. Je commence sérieusement à me poser des questions sur mes lettres de références. Dans le fond, c'est le temps d'être fataliste. Les événements s'arrangent pour m'obliger à aller à Paris ou pour m'obliger à demeurer avec Sébastien et entrer comme lui en génie. La seule chose qu'il me faut éviter de faire, c'est de me demander pourquoi, parce qu'alors là, je me perds. En fait, c'est toujours après que l'on peut se poser la question, parce qu'enfin on sait ce qui est arrivé qui ne serait pas arrivé si les événements s'étaient produits autrement. Bon, c'est fini, let's talk about big issues. The homosexuality of Ontarians. Selon eux, il existe entre 1 % et 4 % de gays, ils semblent même s'entendre là-dessus. L'Eglise est débarquée en vrac là-dedans, elle qu'on croyait morte depuis des lustres. On dirait d'ailleurs une campagne d'image. Elle va aller se chercher une nouvelle génération de fidèles obnubilés sur le dos de ses enfants pauvres. Elle vient de ressusciter ! L'édition du Citizen du 2 juin est mémorable, on n'a jamais autant parlé d'homosexualité dans les journaux. Les Anglais sont se qui existe de plus conservateurs dans le monde. Un Anglais ici ça se couche à 21h. Les enfants des Anglais se couchent à 22h30. Les restaurants ferment à 22h, sauf dans le marché, pour accommoder les touristes peu habitués à un tel régime. Les bars ferment à 1h. Laissez-moi vous dire que c'est tôt lorsque la mentalité est comme au Québec. On sort à 23h dans les bars, alors ça fait seulement deux heures de boucane et de bière, de danse et de calvaire. C'est que les Anglais vont à Québec jusqu'à 3h ensuite. Je me demande ce que fait le reste de l'Ontario ? Ils font probablement comme en Alberta (une autre société d'extrême droite), ils sortent à 8h du soir, alors à une heure ils sont crevés morts. Pas comme en France, Elizabeth et Fabien nous disaient qu'ils sortaient toute la nuit, allaient déjeuner à 6h du matin, retournaient dans le bar jusqu'à midi. Quessessa ? Là, c'est trop pour moi. C'est de valeur que je doive quitter les Ontariens bientôt. Pour Paris justement ! Quitter un milieu si anglophone, moi qui m'y étais enfin incrusté, qui lisais The Citizen, qui pleurais au rythme des Anglo-Canadiens, qui ai même pris part à leur débat sur l'homosexualité... Mon article n'est toujours pas passé après une semaine. Il sera trop tard peut-être, le gouvernement de l'Ontario risque de passer au vote et la loi ne passera pas. Ce n'est pas grave, d'autres plus au courant ont réagi plus vite et mieux. C'est que moi je dénonçais Adam and Steeve comme couple qui n'a pas droit à la vie. Je ne m'attaquais pas à la morale de gens qui, sous le joug d'une religion dont l'on ne finit plus de compter les morts qu'elle cause, prône la discrimination et l'intolérance à un niveau qui étonne. Cela me surprend parce que le projet de loi qui serait adopté n'est que l'extension au privé d'une loi déjà passée pour le secteur public. Sauf l'affaire de l'adoption je suppose (je ne connais rien ni au premier projet de loi ni au deuxième, les autres dénonciateurs non plus, et surtout pas les religieux, eux ils mentent comme ils respirent). J'entends des versions contradictoires à droite et à gauche. La ministre dit qu'individuellement les gens peuvent adopter un enfant. La loi ferait qu'en couple homosexuel on pourrait adopter un enfant. Ce qui revient à dire que sur le papier d'adoption on ajouterait un nom et l'enfant aurait bel et bien deux tuteurs. Voici alors un curé ou quelque chose du genre qui se lève pour dire que la loi ne devrait pas passer parce que les homosexuels sont dérangeants pour les enfants, c'est irrévocable, ils seront foutus. C'est drôle comme c'est tout le contraire, une telle loi protège l'enfant, et des dénonciations du genre traumatisent justement l'enfant homosexuel, ou l'enfant dont le parent est homosexuel. Ah, la religion, toujours numéro un pour provoquer la confusion dans le cerveau de ses enfants, ils réussissent très bien leur beau projet de conformisme social. Je lisais dans le journal aujourd'hui que 40 % des enfants qui se suicident au Québec le font parce qu'ils ne peuvent accepter leur homosexualité, parce qu'ils ne peuvent accepter d'être différent. Il faut dire que la société fait tout pour les pousser à cet extrême. Les religieux causent 40 % des suicides chez les jeunes, ils n'ont aucune conscience morale. Quand on connaît les taux de suicides, c'est alarmant. D'autres chiffres sont sortis, paraîtrait que le tiers du monde du clergé est homosexuel (!) et la moitié est non célibataire (!!), faut-il ajouter la liste des pédophiles au sein de l'Eglise (!!!) ? Une telle prise de position ne conduit nulle part ailleurs. L'homme qui se retient toute sa vie, qui ne peut se marier, qui ne peut avoir de sexe, peut certainement devenir dangereux. Interdire les films pornographiques (comme un Monseigneur vient justement de démissionner parce qu'il en visionnait en plus de fumer de la drogue) est la voie vers le viol. Celui qui n'a pas de sexe et qui ne peut même pas s'assouvir devant sa TV avec des films de cul, je le vois très bien sauter dans la rue pour en violer une éventuellement. Me voilà dépressif aujourd'hui. J'essaie d'identifier pourquoi, j'en suis incapable. Insécurité je suppose. Ne pas savoir ce qui va se passer dans ma vie dans trois mois. Je pourrais bien être à Paris. Je viens de parler à ma mère, elle ne semble pas avoir réagi lorsque je lui ai dit que je n'avais pas été accepté en maîtrise à l'Université d'Ottawa. Par contre, elle s'est mise à capoter lorsque je lui ai dit que j'irais en génie probablement : « Eh maudit, on te l'a toujours dit que tu perdais ton temps en littérature, ça va rien te donner, tu vas payer tes dettes toute ta vie ! » Pour eux, on ne fait pas un B.A. par plaisir, on le fait pour l'avenir. C'est vrai. Maintenant que je me suis bien amusé en littérature, avec mes 15 000 $ de dettes, je vais passer aux choses sérieuses. Je vais m'acheter un fusil. Ma vie n'est qu'un échec constant. Comme disait Nathalie, les gens sont incapables d'apprécier une marche dans les bois, et comme dirait Artaud, les gens sont pressés et marchent dans toutes les directions, on croirait qu'ils sont prêts à construire un nouvel univers, mais non ! : « Je suis foutu, com-plè-te-ment fou-tu... Regardez-moi ces gens. Qu'est-ce que c'est que ça ? A quoi sert-il qu'il y ait tant d'hommes sur la terre ? Vous les voyez se démener, se précipiter. On croirait qu'ils vont faire quelque chose d'intéressant. Mais pensez-vous. Ils ne pensent qu'à gagner de l'argent, à bouffer, à baiser, c'est tout. A quoi sert-il, leur vie ? » Avec un tel rejet des valeurs sociétaires, on comprend qu'à vouloir se démarquer de la masse on l'ait enfermé. Etait-il homosexuel ? Après toutes mes lectures à son sujet, ça me donne l'impression que l'homme n'avait pas de sexualité. Ou poussé à la limite de l'idiome, il aurait utilisé toute son énergie sexuelle à tenter de sortir de son moi intérieur. Il tente de démystifier et démythifier la chrétienté, ou du moins la religion, ainsi que le système du savoir. C'est drôle que ce soit un fou qui arrive à nous faire comprendre que le savoir n'est qu'une convention qu'on peut rejeter, puis du même coup, se faire enfermer pour un tel rejet. L'homme est devenu acteur omniscient permanent. Dans le cours de M. Dubois, les premières fois que j'avais remarqué Nathalie, elle me faisait rêver. J'avais écrit : « La fille du cours d'Anne Hébert, elle sort d'on ne sait où, son accent d'un autre matin, comme elle s'habille, elle projette admiration. Elle voyage beaucoup. Jeune la fille, voix sensuelle et romantique, mature pour son âge. Serais-je que j'appartiens maintenant au monde des adultes, je suis déjà trop vieux pour avoir un petit cousin là où je vais. Moi qui veux peut-être vivre pour tant de jeunesse, qui m'oblige à m'étouffer. Je tuerais mon ami barbare que j'aime alors que je veux mourir avec, là le paradoxe et le dilemme. Que faire ? Il me faut connaître tout le monde afin de me convaincre que rien ne m'intéresse, ou oublier tout le monde pour me consacrer à mon barbare ami. Il me faudrait coucher avec Nathalie sans conséquences. Mais c'est trop dangereux car on ne peut faire confiance à personne et on ne peut faire confiance à sa conscience. Je recherche ma liberté, mais elle me coûte trop cher. » Ainsi je pensais coucher avec Nathalie. Je le lui avais même dit, après lui avoir avoué que j'étais gay. Elle n'a pas répondu, je n'ai pas poussé plus loin. Elle aussi était en relation à distance, avec un gars des Pays-bas. De toute façon je n'aurais pas voulu tromper Sébastien, même si je l'ai fait avec Edward. En passant, Sébastien est venu ce soir, on a fait l'amour comme des malades, je l'aime vraiment. Il me serait très difficile de le laisser pour Paris. Si je pouvais, je l'épouserais, je le lui ai dit ce soir. Mais cela ne garantirait en rien une fidélité mutuelle. Et la seule pensée qu'il me tromperait m'empêche de vouloir continuer. Cela évidemment parce que moi-même je veux être fidèle. Autrement je m'en foutrais un peu. Est-ce bien vrai ? Du moins, j'endurerais qu'il me trompe. Mais je ne veux pas de ce genre de relation. Je voudrais une maison en France, avec lui, loin de toute tapette éventuelle. Enfin, j'ai décroché un emploi non pas pour 6,75 $ de l'heure à pourrir à l'intérieur du National Gallery, ni pour 9,40 $ à étouffer à l'intérieur du Musée des technologies, mais un travail misérable de serveur au Musée des beaux arts (traduction française du National Gallery), pour 5,80 $ de l'heure, plus les pourboires. A mon avis, cela devrait surpasser les 10 $ de l'heure, comme l'été passé à Val-Jalbert. Le destin s'est finalement bien débrouillé, je pense que si j'avais eu un choix à faire parmi mes quatre entrevues et mes trois emplois, j'aurais choisi celui que j'ai eu. Surtout parce qu'il est à l'extérieur et que les horaires sont moins disparates que les deux autres. J'ai toutes mes soirées libres, congé lundi et mardi. Pas en même temps que Sébastien, hélas. Je pense pouvoir ramasser au moins 1 500 $ cet été. Cela doit bien faire rire celui qui gagne 40 000 $ et plus par année, même ceux qui gagnent 30 000 $, et ils sont nombreux. Mais ils sont nombreux aussi ceux qui se morfondent sur les petites jobines fatigantes qui donnent des peanuts. Enfin, que voulez-vous, moi je suis, à l'heure actuelle, une des personnes les plus pauvres de la planète. Parce que les pauvres que l'on rencontre dans la rue n'ont pas 15 000 $ de dettes, même si, comme moi, ils crèvent de faim. Je ne parle pas de ceux qui ont un million de dettes et qui mangent du filet mignon. Ils déclareraient faillite demain matin qu'ils mangeraient encore du filet mignon la semaine prochaine. J'ai menti à mon poupa pour avoir l'argent nécessaire pour l'engouffrer à la Librairie de la Capitale : 132 $ à peu près, taxes incluses, pour deux livres de l'œuvre complète d'Artaud. C'est extravagant. Je lui ai fait croire que la banque m'avait appelé pour les 60 $ de mon prêt ordinateur. C'est vrai qu'elle m'a appelé, mais jeudi passé. Cette année c'est 40 $ d'intérêts à payer trimestriellement au lieu de 60 $, ne me demandez pas pourquoi, je suis comme le Canadien moyen, je paye sans trop me poser de question. Mentir, c'est l'adage de tout le monde. Le mensonge est partout présent, surtout par euphémisme. On amplifie ou désamplifie les événements, on cache les éléments les plus importants, on profite des autres. Ma sœur l'a fait longtemps avec ses cigarettes. Quand on sait combien cela coûtait, tout son argent et celui des parents devait y passer. Ça m'a pris du temps pour faire comprendre ça à mes parents. Ils croyaient que leur petite fille à l'université était pure. La pureté et le génie, laissez-moi vous dire que cela ne rime pas. La petite fille en a fait du pire que le petit garçon, qui lui, se payait des voyages en Europe. Le con, c'est en Orient que j'aurais dû aller ! Aujourd'hui j'ai toutes les raisons de me réjouir, le projet de loi des NDP a été défait même si on promettait de l'édulcorer en en oubliant la moitié, c'est-à-dire en enlevant toutes les parties critiquées par l'opposition et les religieux. Eh bien, cela a été défait quand même. Aucun compromis possible, les homosexuels on les tolère, pourvu qu'ils se ferment la gueule et qu'ils s'enferment dans leur placard. Sinon, ça va barder, on l'a vu. Peut-on imaginer qu'en pays de démocratie - où l'on se targue d'être les mieux sur la planète où il fait bon vivre, où l'on crie au meurtre en rapport aux droits et libertés en Chine qui ne sont pas respectés - que l'on puisse discriminer tout un groupe ici sur des bases aussi floues que la Bible ? La démocratie est dangereuse aussitôt que l'éthique qui la sous-tend est religieuse. Quoi ? Deux tribunaux au pays viennent de déclarer que les couples noirs n'ont pas les mêmes droits que les couples blancs, on passe une loi pour rectifier le problème, on doit en faire sauter la moitié pour que les racistes l'acceptent et le projet ne passe pas en assemblée ? Mais mon dieu, ils sont bouchés ! On dirait qu'ils protègent ce qui reste de leur morale morcelée. Continuez d'être racistes ! Mais dites-le clairement que vous êtes racistes, cela en fonction d'une bible hypothétique qui vient d'on ne sait où et qui s'appliquait à on ne sait qui ! Et arrêtez de vous lamenter sur la Chine et la défunte Apartheid ! Vous êtes aussi pires ! Puis arrêtez vos publicités à 180 millions pour nous convaincre de ne pas être racistes alors que vous-mêmes l'êtes ! Plus que jamais aujourd'hui j'ai hâte de voir les vieux sortir des gouvernements ! Plus que jamais aujourd'hui je prône la laïcisation de la planète ! Plus que jamais aujourd'hui j'ai l'impression que je n'ai pas ma place dans cette société qui se dit libre ! Je suggère aux trois pays qui ont déjà accordé aux homosexuels le droit au mariage (Suède, Norvège, Hollande, et on se demande comment !) d'arrêter tout commerce avec le Canada jusqu'à ce qu'il respecte les droits et libertés d'une minorité tellement repliée sur elle-même qu'elle se cache dans les placards pour pleurer sur son sort ! Calmons-nous, encore dix ans de sensibilisation et ils vont bien nous aider. Me voilà prêt à me battre pour aider la prochaine génération. Enfin, le plain white heterosexual descendant of England vient de se réveiller, munis de ses mythes contre les minorités. Le titre, dans le |
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