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Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, symbole d’une Afrique créativehttp://africanewstech.com/karim-sy-fondateur-jokkolabs-symbole-dune-afrique-creative/Par Kofi Alobodé Le 26 octobre 2014 WHO'S WHO Karim Sy, que le magazine Jeune Afrique place parmi « 25 leaders de demain de l’Afrique francophone » est un exemple pour tous les jeunes entrepreneurs africains qui souhaitent faire la différence et réinventer un avenir pour le continent. Portait d’un jeune quadragénaire hyperactif qui n’a pas fini de faire parler de lui. 43 ans et déjà « plusieurs vies » à son actifKarim Sy est l’archétype du « serial entrepreneur touche-à-tout ». Il a déjà dirigé une compagnie aérienne privée, exploité une mine d’or, mené des forages hydrauliques pour apporter l’eau dans des villages africains… tout en menant de front une carrière de consultant spécialisé en informatique. Poly-entrepreneur mais aussi citoyen du monde, sa trajectoire lui a déjà fait faire le tour du globe : des études d’informatique menées au Canada, une enfance passée en France, au Mali ou encore en Éthiopie… En 1997, il revient à ses premières amours et fonde OpenSys, une société d’ingénierie informatique quelque temps après avoir participé au rachat d’Oracle au Sénégal. Jokkolabs, un incubateur à l’africaineKarim Sy est un ardent défenseur de la philosophie open source, et demeure ainsi convaincu que l’intérêt collectif et l’action commune doivent primer avant tout. C’est avec cette vision qu’en 2010 il crée Jokkolabs, une plateforme de travail collaboratif pour « mobiliser l’intelligence collective » en vue d’« une prospérité partagée ». Jokkolabs est un jeu de mots tiré des deux termes wolof joxko « donne-lui » et jotko « rejoins-le » qui montre bien l’esprit d’échange qui y règne. Ainsi, Jokkolabs fournit des bureaux physiques aux entrepreneurs qui peuvent y échanger idées et savoir-faire, créer des synergies. Avec des bureaux à Dakar au Sénégal, Nanterre en région parisienne, Bamako au Mali, Ouagadougou au Burkina Faso et bientôt à Abidjan en Côte d’Ivoire et à Casablanca au Maroc grâce à une collaboration avec le Technopark local, Jokkolabs a de quoi envisager l’avenir sereinement. La plateforme où on « donne des chances au hasard » afin de générer des « réactions en chaîne de la créativité » jouit en plus d’une communauté virtuelle très dynamique, avec plus de 3000 connexions par jour. La suite ? Une extension dans des pays d’Europe de l’Est a déjà été évoquée, et Jokkolabs pourrait également s’implanter en Amérique du Nord où des contacts auraient déjà été établis avec des acteurs locaux du monde des NTIC. A l’exemple de Karim Sy, connaissez-vous des personnalités qui incarnent dynamisme, créativité, esprit de conquête et d’entreprise dans les nouvelles technologies en Afrique? À regarder également sur le même thème
Innovation inversée: Karim Sy, catalyseur de créativité collectiveDaniel Bastien / Grand reporter | Le 03/10/2014 à 14:16 http://www.lesechos.fr/enjeux/les-plus-denjeux/bonus/0203810920345-innovation-inversee-karim-sy-catalyseur-de-creativite-collective-1049722.php Basé à Dakar, Karim Sy, entrepreneur cosmopolite, a créé le premier espace de travail collaboratif africain. Depuis, il essaime son concept en Europe de l’Est et jusqu’aux Etat-Unis.C’est une boule d’énergie qui s’est mise au service du partage. Karim Sy, 43 ans, a fondé, en 2010 Jokkolabs, le premier espace de travail collaboratif d’Afrique de l’Ouest qui depuis Dakar a déjà essaimé au Mali, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire et… à Nanterre. Karim Sy a décidé de porter le principe africain de l’« ubuntu » – on est ce qu’on est par les autres et à travers les autres – au cœur de la nouvelle économie. Celle des technologies de la communication dont il pense qu’elles vont transformer le continent et porter sa jeunesse. Le magazine Jeune Afrique l’a ainsi désigné comme l’un des « 25 leaders de demain de l’Afrique francophone » qui incarnent « le futur du continent ».La dimension « globale » est dans ses gènes : né dans une famille originaire du Sénégal, père Malien et musulman, mère Libanaise et chrétienne, travaillant tous deux dans de grandes organisations internationales, il a grandi en France, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Ethiopie ; a étudié à Québec et à l’Ecole polytechnique de Montréal en génie informatique. Ce « serial entrepreneur » militant a « déjà eu 15 000 vies ». Leader d’un projet de pompe à eau au Mali à 19 ans, il est passé à une entreprise de forage hydraulique, puis à une petite compagnie d’aviation d’affaires et à l’exploitation d’une mine d’or alluvionnaire. L’informatique le rattrape avec l’avè-nement d’Internet et le tout début des bases de données relationnelles lorsqu’il rachète la marque Oracle au Sénégal. En 1997, il fonde à Dakar une société d’ingénierie informatique, OpenSys. Donner sa chance au hasardSa conviction est très tôt ancrée : l’avenir est à l’open source, ces logiciels libres qui permettent aux systèmes de communiquer entre eux et servent l’intérêt collectif. C’est cette nouvelle manière de travailler que cet entrepreneur défend sans répit partout dans le monde. C’est aussi l’esprit de Jokkolabs. « Il faut mobiliser l’intelligence collective pour construire un futur meilleur et une prospérité partagée », dit Karim Sy. Quelques principes simples président à sa démarche : offrir un espace physique de bureaux où entrepreneurs actuels ou futurs partagent idées, expériences et projets, sans crainte de la concurrence – à la différence d’un incubateur – ; réunir en ligne une communauté virtuelle partageant les mêmes valeurs et préoccupations (plus de 3 000 connexions par jour) ; inciter à l’innovation technologique et sociale « ouverte » en faisant se croiser tous les secteurs et stimuler l’entrepreneuriat dans une région qui en manque ; fonctionner comme un « action tank », au-delà de la seule réflexion. « Notre rôle est de donner des chances au hasard, d’où proviennent les trois quarts des innovations. On accompagne les réactions en chaîne de la créativité », explique celui qui se voit comme un catalyseur en chef. Des discussions sont en cours avec une vingtaine de pays pour étendre Jokkolabs jusqu’en Europe de l’Est, et des contacts ont été pris aux Etats-Unis et au Canada. Comme le dit le proverbe africain : « Si tu veux marcher vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche à deux ». En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/enjeux/les-plus-denjeux/bonus/0203810920345-innovation-inversee-karim-sy-catalyseur-de-creativite-collective-1049722.php?7g0MsmwTuvEefOI4.99 |
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