Programme et résumés des communications
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O-42 Effets d’une surcharge corporelle sur la stabilité posturale de femmes âgées. Maxime Dutil, Grant Handrigan, Vincent Cantin, Normand Teasdale et Olivier Hue. Département des sciences de l’activité physique, UQTR et Université Laval, Faculté de médecine, Division de kinésiologie Objectif. Une forte relation entre le poids corporel et la stabilité posturale a été montrée chez l’adulte où un excès de poids est associé à une diminution de la stabilité posturale. Or, Le vieillissement affecte le contrôle de la posture et l’instabilité posturale a été identifiée comme facteur de risque de chuter. Le but de cette étude était d’observer les effets d’une surcharge corporelle sur le contrôle de la posture debout de personnes âgées. Méthodologie. Vingt femmes sans excès de poids (18 O-43 Différences de la cinématique 3D dans le complexe de l’épaule pour l’abduction du bras en Empty/Ful Can Xavier Robert-Lachaîne, Patrick Marion, Paul Alard, Arne Lundberg, Patrice Tétreault, François Prince et Mickael Begon. Centre de réadaptation Marie-Enfant, département de kinésiologie U de M, Institut Karolinska, Suède Quelques tests cliniques sont proposés pour estimer la déchirure du tendon du supra-épineux. Le test Empty-can (EC) sollicite le supra-épineux en positionnant le bras à 90° d’abduction et en rotation interne complète. Reinold et al. Suggère que le test Full-Can (FC) où le bras est en abduction et en rotation externe pourrait mieux recruter le muscle du supra-épineux pour la réadaptation. L’objectif est de déterminer les différences dans la cinématique de l’épaule durant des abductions FC et EC sans poids chez des sujets sains. Huit sujets mâles asymptomatiques ont participé à l’étude. Des marqueurs réfléchissants placés sur le membre supérieur étaient détectés pour un système de huit caméras ViconTM. Les participants effectuaient trois abductions du bras jusqu’à 120° en FC et EC sans poids. Des mesures répétées ANOVA ont été réalisées afin de comparer les conditions. La protraction acromio-claviculaire (AC) et la bascule arrière AC et la rotation arrière sterno-claviculaire (SC) étaient réduites lors des élévations en EC. Le plan d’élévation de la gléno-humérale (GH) et la rotation latérale AC étaient augmentées lors des élévations en EC; alors que la rétraction SC engendrait des valeurs inférieures entre 5° et 25° d’élévation en EC et supérieures entre 90° et 115° d’élévation en EC. Il semble que dans le plan de l’abduction l’exercice FC pourrait contribuer à augmenter l’espace sous-acromial et fournir un meilleur aperçu de la contribution du supra-épineux. O-44 L’impact de la cadence de manutention et de l’expertise sur l’équilibre dynamique Benoit Lussier, Alain Delisle, le groupe de recherche en manutention de l’IRSST. Objectif : Déterminer si le fait de manipuler des boîtes à cadence imposée plus rapide a un effet sur l’équilibre dynamique comparativement à une cadence libre et vérifier s’il y a un effet d’expérience. Méthodologie : 15 experts et 15 novices étaient à l’étude. Les sujets devaient effectuer le transfert de 24 boîtes de 15 kg empilées sur une palette jusqu’à une autre palette, aller-retour. Il y avait 2 transferts à cadence libre, pour un total de 96 boîtes, et 3 transferts à cadence imposée de 9 caisses à la minute, pour un total de 144 boîtes. Seulement les 24 dernières caisses de chacune des cadences ont été analysées. La force au sol était mesurée par une plate-forme de force et la position du centre de gravité du corps déterminée par un système optoélectronique. Le concept de force déséquilibrante était utilisé pour caractériser l’équilibre. Résultats : Il n’y avait pas d’effet d’expertise sur l’équilibre. Lors de la cadence imposée, les sujets étaient plus stables que lors de la cadence libre. Les sujets maintenaient leur centre de gravité plus bas lors de la cadence imposée. Conclusion : À cadence imposée plus rapide, les sujets semblaient modifier leur façon de travailler pour se donner une plus grande marge de sécurité, indépendamment de leur expertise. O-45 Impact de la maladie de Parkinson et de la médication dopaminergique sur l’adaptation visuomotrice dans un environnement virtuel 3D. David Mongeon, Pierre Blanchet, Stéphanie Bergeron et Julie Messier. Départements de kinésiologie et de stomatologie, U de M. Certaines études suggèrent que la maladie de Parkinson (MP) produit des déficits dans l’adaptation motrice. La capacité de conduire une automobile et de manipuler des objets dépend de l’intégrité de cette habilité. Cette étude vise à déterminer: (a) la nature exacte des déficits adaptatifs causés par la MP et (b) l’effet de la médication dopaminergique (MD) sur l’adaptation motrice de patients MP. Nous avons utilisé un environnement virtuel (EV) combiné à un système d’analyse de mouvement afin d’appliquer des perturbations visuomotrices et mesurer la précision des mouvements. Dix personnes en santé et treize patients MP devaient adapter leur mouvement d’atteinte manuel à une dissociation visuo-proprioceptive entre le déplacement réel de leur main et la rétroaction visuelle de leur main présentée dans l’EV. Dans la condition soudaine ou explicite, la perturbation était appliquée au cours d’un seul essai (produit une grande erreur détectée consciemment). Dans la condition graduelle ou implicite, la perturbation était appliquée au cours de plusieurs essais (produit de petites erreurs qui ne sont pas détectées). Les patients étaient testés à deux reprises (avec et sans MD). Les résultats montrent que: (1) les patients présentent des déficits uniquement dans la condition soudaine, qui fait intervenir des stratégies d’adaptation explicites (p<0.05) et (2) la MD n’améliore pas l’adaptation motrice. Cette étude permet de mieux comprendre l’impact de la MP sur les processus adaptatifs. Elle suggère une plus grande implication des noyaux gris centraux lors de l’adaptation à des changements soudain des conditions environnementales nécessitant la sélection explicite d’une stratégie correctrice. O-46 Effets des douleurs lombaires chroniques sur le contrôle de l’équilibre et de la mobilité chez les ainés Annick Champagne, Vicky Bouffard, François Prince et Danik Lafond. Département de kinésiologie U de M et UQTR Objectif : Les aînés ayant des douleurs lombaires chroniques (DLC) sont deux fois plus à risque de chuter mais leurs capacités d’équilibration restent à être caractérisées. Méthodologie: Vingt-neuf sujets en bonne santé et 43 sujets avec DLC, tous âgés de 60 ans et plus, ont été évalués. Des variables psychosociales relatives aux chutes et aux douleurs lombaires (ABC, ODI, TSK) et des paramètres de l’équilibre et de la mobilité (sens kinesthésique du tronc; posturographie; functionnal reach; one-leg stance; TUG; Shuttle walk test) ont été mesurés. Résultats: Les sujets DLC ayant une incapacité légère-modérée (ODI=16.4912.2) chutent davantage que les sujets du groupe contrôle (p=0.008) sans pour autant montrer une appréhension de chuter supérieure (ABC : 86.913.4 vs 91.87.6). Exceptée au TUG où les sujets DLC sont moins performants (10.3±2.8s vs 8.8±2.3s;), aucune différence intergroupe n’a été observée pour les autres tests d’équilibre. Conclusion: Malgré un nombre de chutes plus élevé, les aînés DLC ne semblent pas présenter une instabilité posturale supérieure aux sujets sains. Cependant, ce constat diffère lorsque la tâche implique plus de ressources attentionnelles. Des hypothèses sur les processus cognitifs, l’allocation des ressources attentionnelles et le traitement d’informations sensorielles/nociceptives en regard des situations d’équilibre complexes seront discutées. |
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