NSA : nous sommes tous des terroristes

Soumis par Renaud Schira le lun. 2013-11-04 09:38

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http://www.politis.fr/spip.php?page=article&id_article=24272v
Ce qui effraie, c’est la vision d’un capitalisme où tout le monde est l’ennemi de tout le monde. Si ce n’est pas une dictature, c’est au moins un totalitarisme.
Lorsqu’en 1949 George Orwell publie son fameux roman de politique-fiction 1984, le totalitarisme qu’il dénonce a son quartier général au Kremlin. Le fameux « Big Brother is watching you », devenu une figure familière de nos conversations, est d’abord une allégorie du stalinisme. Partisan d’un socialisme démocratique, l’écrivain anglais, qui avait rejoint les rangs du POUM pendant la guerre d’Espagne, et que l’on situerait aujourd’hui « à gauche de la gauche », n’envisageait pas que cette espionnite tentaculaire et oppressante puisse un jour transférer son siège à la Maison Blanche. Impossible à l’époque d’anticiper la croissance monstrueuse de cette National Security Agency (NSA), l’agence américaine de renseignements, dont on découvre les turpitudes et les délires. À la rigueur, un esprit fertile comme celui d’Orwell aurait pu concevoir les extraordinaires avancées des technologies de la communication ; il lui aurait été plus difficile de prévoir la disparition de l’Union soviétique, la mondialisation libérale, et l’âpreté des nouvelles guerres commerciales. Le monde s’est inventé depuis une trentaine d’années de nouveaux Léviathans. Car ce n’est évidemment pas pour conforter son pouvoir personnel que Barack Obama fait écouter Angela Merkel, mais pour servir des intérêts économiques et financiers. Les grandes oreilles de la NSA s’inscrivent dans la logique d’un commerce déréglementé et mondialisé. Et puisque la technologie permet d’espionner tout le monde, partout et tout le temps, pourquoi s’en priver ? Il n’est même pas sûr que cette industrie crée beaucoup d’emplois. Des algorithmes font le boulot. Des ordinateurs font le tri parmi des centaines de millions de suspects, dont vous et moi (du moins, je l’espère – il serait vexant que Politis ne soit pas écouté…). La NSA fonctionne comme un immense chalut qui remonterait à la surface tout et n’importe quoi, petits et gros poissons, et quantité d’immondices qu’on fouillera à tout hasard dans l’espoir de récupérer quelques pièces d’or échappées d’un bateau corsaire. Si dans cette pêche trop foisonnante pour être miraculeuse on repère les bavards qui prononcent des mots-clés présélectionnés par les limiers du renseignement américain, du genre « Pakistan », « Israël », « charia », « Nosra », « Iran », « 11-Septembre », « Tchétchénie », « Hamas », « marathon »…, alors on pourra justifier les milliards investis. Car tel est l’alibi : la lutte contre le terrorisme. Tel est l’alibi du Patriot Act, cette loi liberticide promulguée par George W. Bush en 2001, confirmée par Obama en 2011, et qui donne à peu près tout pouvoir au FBI et à la CIA. Dans ce système, nous sommes tous des terroristes présumés. Mais chacun a bien compris que ce n’est pas la seule raison d’être de ce Big Brother. À moins de soupçonner Mme Merkel d’être un agent d’al-Qaïda… Des experts, ricanant, ont bien tenté de minimiser l’événement : « Comment ? Vous découvrez la lune ! L’espionnage a toujours existé ! Et tous les pays agissent ainsi ! » Ceux qui nous disent cela font mine d’oublier que c’est évidemment l’ampleur du système qui effraie, le gigantisme des moyens, et leur concentration entre les mains des dirigeants d’un seul pays, et au service exclusif d’intérêts économiques clairement identifiés. Ce qui effraie, c’est la vision que cette affaire révèle. Celle d’un capitalisme libéral où tout le monde est l’ennemi de tout le monde. Si ce n’est pas une dictature, c’est au moins un totalitarisme, au sens propre du mot. Un système militaro-économique total qui ne fait plus la différence entre le commerce et la guerre, et qui peut aussi bien pratiquer un intense espionnage industriel que donner la mort au Pakistan par drones interposés. Tel est le constat. Mais quelle est la solution ? C’est la deuxième mauvaise nouvelle de cette histoire, la pire peut-être : il n’y a pas de solution. Pas de solution en tout cas qui ne vienne des États-Unis eux-mêmes. L’Union européenne propose un dérisoire « code de bonne conduite » ; le Parlement européen dépêche à Washington une délégation qui va sûrement « terroriser » le Pentagone. Certains, en représailles, ont avancé l’idée d’une suspension des négociations commerciales transatlantiques. Mais cela supposerait que l’Union européenne ne tiendrait pas elle-même à cette négociation comme à la prunelle des yeux de M. Barroso. Ou qu’elle pourrait prendre prétexte de cette affaire d’espionnage pour changer radicalement de politique économique. Absurde. La vérité, c’est que l’action de la NSA, comme celle des drones qui tuent au Pakistan, relève de la loi du plus fort. Le ridicule de l’Europe, c’est son adhésion à cette loi alors même qu’elle est la plus faible… De cette faiblesse soumise, les pays européens ont d’ailleurs apporté la plus scandaleuse des preuves en traitant comme un paria celui qui a révélé les pratiques de la NSA. Comment pourrait-on croire que la France, qui a refusé le droit d’asile à Edward Snowden, puis tenté de l’intercepter jusque dans l’avion du président équatorien – et cela à la demande du pays qui nous espionne –, puisse être prise au sérieux quand elle proteste contre les intrusions de la NSA ? Il y a dans tout cela quelque chose de pathétique.
Source : Politis
Thème : gouvernance problématique sociale
Mots Clé: surveillance service secret terrorisme loi liberticide
Types de contenu : actualités brèves, analyse et réflexion

Une personne de Plougastel-Daoulas m'a fait parvenir ces photos.
Il s'agit de l'espèce Kontikia ventrolineata, très abondante en ce moment dans le Finistère.
La personne ne souhaite pas faire connaître son nom sur internet - je respecte sa volonté et je la remercie pour l'information.
Œillets de poète :
L’œillet de poète (Dianthus barbatus) ou œillet barbu est une plante de la famille des Caryophyllacées C’est une plante vivace à vie brève, cultivée comme bimensuelle.

Description :
Les tiges de 20à 35 cm de hauteur portent de longues feuilles
Abus sexuels sur des comédiennes : un agent jamais inquiété
Elsa Ferreira | Journaliste

Mis à jour le lundi 4 novembre 2013 à 14h30
Plusieurs jeunes femmes rapportent qu’un agent artistique parisien les aurait manipulées pour les conduire « dans l’antichambre du viol ». Enquête.

Le rideau rouge d’un théâtre (Cody Castro/Flickr/CC)
Ce sont 24 témoignages qui sont arrivés dans la boîte e-mail de Rue89. Tous de jeunes filles et de femmes qui relatent le même genre d’expérience, entre 2006 et 2013 : leur rencontre avec Patrick Perna, un prétendu agent artistique qui profite de son statut pour manipuler des comédiennes et obtenir des faveurs sexuelles.
Un « droit de cuissage », estime James Chabert, dont l’association Stoppons les arnaques au casting recueille des témoignages depuis 2010, et qui nous a contactés. Pour lui, il ne s’agit que du « haut de l’iceberg » :
« Pour une plainte, vous avez dix personnes qui n’oseront pas. »
Aucune des jeunes filles qui ont témoigné n’a complétement cédé au chantage de Patrick Perna :
« Pour l’instant, de ce que je sais, il n’y a pas pénétration, on est dans l’antichambre du viol. »
Pénalement parlant, dans l’agression sexuelle.
« Un manipulateur au discours rodé »
« Il ne m’a jamais forcée, c’est traître »
Une agence « pas pro »
Caroline (le prénom a été changé), 24 ans, est l’une d’entre elles. Elle n’a l’air ni fragile, ni naïve. Elle vient de finir sa formation de comédienne au prestigieux Cours Florent, est entourée d’autres comédiens et semble être dotée d’un sacré caractère.
« Tes fesses ont trop de cellulite »
Elle se rappelle de Patrick Perna, la petite soixantaine, comme d’un « ringard », mais surtout d’un « manipulateur au discours rodé à la virgule près ». Lorsqu’elle le rencontre dans le bar de l’hôtel de luxe George-V (elle l’attendait à l’origine dans un café plus modeste, mais Perna pensait qu’on « pouvait les entendre »), le prétendu agent n’a de cesse de « la descendre pour s’élever » : ses photos ne sont pas vendeuses, son nez est trop gros, son appart’ trop petit, ses fesses – qu’il a réussi à lui faire montrer dans les toilettes du bar – ont trop de cellulite. « Il était méchant », tranche-t-elle.
A Caroline – comme à toutes les filles qui ont accepté de témoigner –, Perna tient un discours cynique : pour réussir, il faut coucher. Caroline en vient à mentir pour se dépatouiller d’une situation dans laquelle elle est mal à l’aise : elle n’aime pas les hommes, finit-elle par lâcher. Mais il en faut plus à Perna pour se démonter.
La jeune fille n’a pas cédé : elle a seulement consenti à baisser son pantalon dans les toilettes. En sortant de ce rendez-vous, elle s’est pourtant « sentie sale » et avait « envie de vomir » :
« Je voulais pouvoir faire partie du milieu. Je suis sortie triste, j’en suis venue à me demander si ça marchait vraiment comme ça. »
« Il m’a poussée dans mes retranchements »
Le scénario est à quelques lignes près le même pour Victoria (le prénom a été changé), 46 ans. Rendez-vous au Ritz avec pour consigne de « s’habiller sexy » (là encore, une constante dans tous les témoignages). Perna lui fait du « rentre-dedans » agressif. Victoria fixe clairement les limites (« il ne se passera jamais rien entre nous ») et pourtant… face à son insistance, elle aussi a montré ses fesses dans les toilettes du bar.
« J’étais super en colère, c’est là que je me suis fait avoir. Il m’a poussée dans mes retranchements. A posteriori, je me dis qu’il m’a manipulée. »
Victoria a alors 43 ans, elle est mariée et a des enfants. Elle a la tête bien sur les épaules. Elle n’a pas été traumatisée, dit-elle, mais elle souhaite témoigner pour les autres, les comédiennes plus jeunes, pour qui l’expérience pourrait être plus humiliante. Au bas mot.
La promesse d’un rôle avec Depardieu
Pour Martha (le prénom a été changé), l’expérience a été douloureuse. Elle a arrêté le métier de comédienne et a décidé de passer du côté des techniciens – tout en espérant revenir sur scène un jour. Pendant quelques mois, elle a même arrêté d’aller au cinéma : « Ça m’a dégoutée du métier. »
Elle a rencontré Patrick Perna au début de l’année 2013. L’agent voit les choses en grand et lui propose d’entrée de jeu un rôle dans une grande production avec l’acteur Gérard Depardieu, scénario à l’appui – une technique évoquée dans un grand nombre de témoignages.
Il doit s’assurer que la jeune comédienne n’est pas pudique – le film comporte des scènes de nu – et veut vérifier « la marchandise », se rappelle Martha.
Le prétendu agent lui propose donc de faire des photos de nu, pour les montrer au réalisateur. Bon prince, il propose de les faire lui-même (après tout, il sait mieux ce que le réalisateur recherche) mais lui laisse le choix de faire appel à quelqu’un d’autre.
« Quand tu mouilles, c’est de la graisse qui part »
Martha accepte, contre la promesse qu’il lui montrera les photos et qu’il les supprimera (et l’en préviendra) dès que le réalisateur les aura vues. Aucune de ces promesses n’a été tenue.
Le shooting photo a lieu dans la chambre d’un hôtel parisien. Martha n’est certes pas rassurée, mais Patrick fait tout pour la mettre à l’aise, pour la faire rire, raconte-t-elle. La suite est digne d’un scénario de porno : pas de décor, pas de lumière, l’agent s’improvise photographe avec son réflex. Sur le lit, la jeune fille prend des poses de plus en plus osées : elle montre d’abord sa poitrine, puis son entrejambe. Perna s’autorise quelques commentaires, raconte la jeune fille :
« Il me disait que j’avais de jolis seins, un très beau minou. »
Il lui prodigue aussi des conseils, notamment pour perdre du poids.
« Il me disait de me toucher deux à trois fois par jour. Il disait : “ Quand tu mouilles, c’est de la graisse qui part.” »
« Il n’y a que les PD qui ne voudront pas te sauter »
La jeune fille a sûrement été naïve (bien que le régime par la masturbation ne l’ait pas convaincue). Surtout, « je débarquais complètement », reconnaît-elle. Et Patrick Perna a réussi à semer le doute – les témoignages s’accordent à décrire sa force de persuasion :
« Il me disait : “Dans ce métier, soit tu couches, soit tu es fille de.” »
Martha n’est pas « fille de », mais elle n’est pas prête à coucher non plus et en a avisé son agent plusieurs fois. Ce qui n’empêche pas Perna d’essayer, encore et encore :
« Il me disait : “Tu sais, il n’y a que les PD qui ne voudront pas te sauter, c’est humain, tu ne m’en voudras pas d’avoir essayé.” »
Il parlait toujours comme ça, dit Martha. La verve crue.
Limousine contre fellation : « Je ne suis pas une pute »
L’agent lui avait promis de l’emmener dans un « grand évènement » (Martha ne précise pas lequel : elle est très prudente sur les détails qu’elle divulgue). Il lui fait miroiter le grand jeu : limousine, parure et, surtout, le gratin du ciné. Mais l’agent compte bien tirer parti de ce « grand évènement ». Martha se rappelle que l’agent lui avait clairement dit : « Si je claque tout ce fric, ce n’est pas pour tirer ma branlette le soir » :
« Il m’a même dit : “Si tu ne veux pas coucher, on n’est pas obligés, on peut faire autre chose avec les mains ou la bouche.” »
Elle refusera catégoriquement (« je ne suis pas une pute ») et Patrick Perna lui présentera quelques semaines plus tard la fille qui, vraisemblablement, a accepté l’invitation. Jusqu’au dernier moment il la rappellera, quitte à la faire culpabiliser de passer à côté d’une opportunité pour une histoire de cul.
Martha est restée plus de six mois dans son agence. Aujourd’hui, elle a la trouille de voir ses photos sur Internet ou dans un journal :
« Même si elles ne sont pas publiées, savoir qu’il les a c’est écœurant, humiliant. »
« Il ne m’a jamais forcée, c’est traître »
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Poil au menton Là-bas
Le monsieur a l’air tout à fait abject.
Mais j’espère tout de même que vous avez un bon avocat à RUE89, car je pense qu’il doit en ce moment même être entrain de discuter avec le sien pour porter plainte contre vous... Et vous allez probablement être condamné pour diffamation. Vous faites le travail de la justice en jetant à la vindicte populaire cet homme avec des accusations très graves pour lesquelles il n’a jamais été condamné, ni même poursuivi.
Il y a tout juste un mois de ça, 1 français a été brûlé vif à Madagascar pour des rumeurs... Parfois il faut réfléchir.
Merci d’aborder ces questions de viols et d’abus sexuels avec constance. Peu de médias généralistes le font avec méthode.
Avec ce genre d’arguments, les journalistes n’ont plus qu’à commenter uniquement les décisions de justice. C’est une enquête journalistique avec des témoignages concordants de victimes.
Pour confondre rumeur avec enquête journalistique, vous devez vous informer uniquement auprès de Voici.
Ce papier est déjà un sacré premier pas, dans le sens où son nom est affiché,
le mon de l’agence aussi, les pratiques sont mises en lumière, des filles ont bougées,
et lui va se barrer du métier (espérons). Mais dans les faits, comment prouver ce qu’il a fait ?
Comment caractériser une faute (délit ou crime) dans ces situation toujours hyper limites ?
« “ Je voulais vous prévenir que j’allais arrêter ce travail, si vous voulez l’écrire dans votre papier. ” je suis grillé dans le secteur, je me tire défiscaliser ailleurs.
Cœur brisé.
Vu à froid, c’est toujours difficile (pour certains) de comprendre
comment on en a pu arriver là (montrer ses fesses, se laisser tripoter, etc). Yakafaukon.
Rappel toujours utile : céder n’est pas consentir.
Manipuler par l’agressivité et l’humiliation de pauvres nénettes un peu paumées (provinciales, sans carnet d’adresse fourni, sans connaître les codes du milieu, etc), et qui veulent à tout prix réussir le rêve de leur vie, pour certains, c’est un jeu d’enfant...
Pascal Riché Cofondateur 
Souvent c’est, après enquête, qu’on ‘s aperçoit que ces pas une personne qui est impliquée dans ces viols perpétré sur les femmes. Dans le milieu snobinard, il n’y a rien à envier, c’est pourri ! les acteurs, cinéastes, grosses boîte, ou grosses fortune…. La preuve .DS.K. au départ, les journalistes ne parlaient que de lui, puis c’était des partouses dans un hôtel. Et, on ne sait pas tout et il vaut mieux pas savoir car, il n’y aurait pas de spectateurs, les votes seraient rares…tellement c’est choquant. S’ils le font qu’ils se cachent et se taisent. Aux des autres nations ça la fout mal. On peut donner des leçons mais on peut aussi en prendre. Dans ce cas, j’ai l’impression qu’ils ont à faire à un pervers, un malade, Il regarde son nombril à outrance, un cas psy.

AS DE FUMÉE SANS FEU 25/10/2013 à 16h24 
SUJET SUGGÉRÉ PAR UN INTERNAUTE
Crémation : ce qui se passe derrière la vitre
Renée Greusard | Journaliste
Les restes de squelettes sont-ils broyés ? Que deviennent les métaux extraits des corps incinérés ?
Rue89 répond aux questions d’un riverain curieux de la crémation.
En six mois, Jean (son prénom a été changé), riverain de Rue89, a perdu ses deux parents. Après les avoir incinérés, il nous a écrit un
e-mail car il se posait des « questions techniques ».
« Une relation étant accessoirement employée dans les pompes funèbres, m’a fait savoir que le squelette résiduel était broyé ! Que deviennent les déchets de ce
broyage ? »
Il n’a pas non plus compris qu’on ne l’ait pas laissé « assister à la crémation, non pas côté public, mais bien à l’intérieur du crématorium proprement dit ». Joint au
téléphone, il dit qu’il a voyagé et parle de l’Inde où, au bord du Gange, on brûle les défunts. Pourquoi ne pourrait-il pas assister à la crémation de son père ?
« Il y a la vitre publique et derrière, on ne sait pas ce qu’il y a. »
Il explique qu’il a fait son deuil depuis « une trentaine d’années », car il était en froid avec ses parents. C’est sûrement cette distanciation qui lui a permis de
s’autoriser des questions très « pratiques », pour ne pas dire crues.
Une salle de recueillement au crématorium du Père-Lachaise à Paris, le 23 octobre 2013 (Renée Greusard/Rue89)
Prothèses, couronnes, plombages
On lui a dit que « le four est à 600 degrés » au moment de l’entrée du corps. Il ne comprend pas que l’opération puisse être terminée en 1h30. Et puis :
« Que deviennent les métaux extraits des corps ? »
Prothèses, couronnes, plombages, en argent ou en or, il se demande s’ils ne sont pas l’objet de business occultes.
Pour avoir des réponses à ces questions, je suis allée au Père-Lachaise, dans le XXe arrondissement de Paris. A l’entrée du cimetière, un agent m’indique où se
trouve le « créma ».
Ici, 5 700 personnes sont incinérées chaque année, ou plutôt « crématistes ». Les professionnels de la crémation préfèrent ce mot à celui de l’incinération qu’on
utilise aussi pour des déchets.
Quand on achète une plante, on la voit pas pareil que dans son jardin. Mon malheur : c’est que je n’ai pas assez de place pour y mettre toutes les idées, y mettre toute mon énergie. Mon jardin est un champ de créativité, d’amour, de respect de l’environnement, d’apaisement. Je me régénère. Quelques photos de cette année 2013. Stéphane Marie le fait, moi aussi, une décoction d’ail contre les nuisibles (6 pions d’ail écrasés à infuser dans 1 litre d’eau bouillante (environ ¾ d’heure)
état du jardin à la location. Terrain dur, plein de cailloux et là encore j’avais nettoyé le jardin. Et c’est tant mieux ! je vais pouvoir l’organiser, le créer. Y a plus qu’à ! En premier lieu, réfléchir à la gestion de l’espace, adapter les plantes au sol, marier les familles et les couleurs, mettre une touche de personnalité. Planter en cavalerie : c’est-à-dire, faire un roulement de floraison, d’épanouissement avec les saisons. Ce qui veut dire avoir des fleurs tout le temps : été, automne, hiver, printemps.
Bon, j’ai bêché, reminéraliser la terre avec du fumier de cheval, du sang séché, du compost. Dommage je n’ai pas de cendres. Je vais acheter un récipient spécial pour brûler mes brindilles, tout, papier… Cendre égal potasse.

Les produits que j’utilise sont la prêle et l’ortie.

«Un an après l’annonce de son classement nuisible, sur le terrain, rien n'a changé !», affirme l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) dans un communiqué.
Fin 2012, les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture avaient annoncé le classement comme espèce nuisible du frelon asiatique, arrivé dans le Sud-Ouest en 2004 dans des poteries venues de Chine et désormais présent dans une soixantaine de départements. En février, le gouvernement avait ensuite lancé un plan pour tenter de lutter contre la surmortalité des abeilles.
Au bout d'un an, l'Unaf ne constate «aucune amélioration de la situation au niveau des ruchers». «Si, dans certaines régions déjà bien touchées, la pression du frelon est moindre cette année, c’est du fait de la météo défavorable à son développement ce printemps. Mais dans certaines zones peu colonisées, le frelon était bel et bien présent», selon le syndicat.
L'Unaf réclame donc de nouvelles mesures, notamment «le respect de l’engagement pris du classement du frelon asiatique en danger sanitaire de 1ère catégorie et non pas en 2e catégorie» comme c'est le cas. «La différence est simple. Dans la 1ère catégorie, la lutte est rendue obligatoire par l’administration avec les moyens qui l'accompagnent. Dans la 2e, le danger est considéré de moindre gravité et la lutte est volontaire avec des moyens financiers quasi inexistants», souligne-t-elle.
Les apiculteurs demandent aussi l'«autorisation pérenne» du dioxyde de soufre pour détruire les frelons. Ce gaz, jusqu'ici interdit pour cette utilisation, a été autorisé en septembre par le gouvernement mais seulement pour 120 jours.
Ils souhaitent enfin pouvoir piéger les femelles des frelons au printemps alors que, selon l'Unaf, le piégeage des frelons est actuellement restreint «aux environs des ruchers et à la saison de prédation du frelon», un type de lutte «malheureusement insuffisant pour protéger les abeilles».
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