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Lampedusa : Voyage au bout de l’horreur La police de Palerme marque des points. Les enquêteurs sont en train de démonter les réseaux mafieux qui organisent les trafics vers Lampedusa. La Direction anti-mafia du Parquet fait un excellent travail, à nouveau, alors que c’est si difficile. De très grands pros. Enzo Nicoli, un officier de police, a été franc : « C’est l’une des rares fois où nous réussissons à arrêter un des chefs de ces organisations criminelles ». ![]() L’enquête concerne la tragédie de début octobre, avec 366 morts, des misérables perdus car ils se trouvaient dans les cales. Juste après les évènements, la police avait arrêté le capitaine du bateau, un Tunisien de 35 ans. Deux autres de ces salopards, un Somalien et un Palestinien, ont été arrêtés hier. Des miliciens libyens sont impliqués. L’arrestation de ces crapules a été rendue possible grâce aux déclarations des survivants. Les voyages sont encadrés par des miliciens armés, qui abusent de la vulnérabilité des victimes, et c’est l’horreur : enlèvement, rançon, incitation à l'immigration clandestine, traite de personnes et violences sexuelles... Selon les témoignages de 8 rescapés, un groupe de 130 réfugiés, dont 20 femmes, a subi les pires sévices en juillet dernier avant d’embarquer pour l’Europe. Ils étaient reclus dans un « camp de concentration » à Sebha, dans le désert entre le Soudan et la Libye, a indiqué le procureur Maurizio Scalia. ![]() La Repubblica cite le témoignage d’une jeune Erythréenne de 17 ans : « On nous a pris toutes nos affaires personnelles, y compris les téléphones portables. On était contraints de rester debout toute la journée. Ils nous ont obligés à regarder pendant que nos compagnons étaient torturés, avec des matraques ou des fils électriques ». Ceux qui se rebellaient étaient attachés « à une corde qui reliait les jambes au cou, ce qui faisait que le moindre mouvement enclenchait un début d’étranglement », a-t-elle précisé. Les aspirants au voyage étaient rançonnés – entre 3 300 et 3 500 dollars (2 470 à 2 600 euros) par personne – et les femmes qui ne pouvaient pas payer subissaient des violences physiques. La jeune femme ajoute : « Un soir, un Somalien et deux de ses hommes m’ont contrainte à sortir. Après m’avoir jetée à terre, ils m’ont bloqué les bras et m’ont versé sur la tête de l’essence, ce qui m’a provoqué de fortes brûlures aux cheveux, au visage et aux yeux ». Puis l’un après l’autre, les trois hommes ont abusé d’elle. Selon le procureur Scalia, « toutes les femmes du camp ont été violées par des Somaliens et des Libyens. Cela nous rappelle les pires moments de l’histoire humaine ». ![]() Ivre au volant, il tue son fils : deux ans de prison ferme L’alcool au volant est un massacre. Vous voulez picoler ? C’est votre vie, peut-être votre problème, mais ne le faites pas payer aux autres. Ce n’est pas plus compliqué. Hier, le tribunal de grande instance de Bourgoin-Jallieu (Isère) a jugé une de ces affaires dramatiques, liées à l’alcool. Une horreur, survenue le 4 octobre 2013 à Saint-Victor-de-Cessieu. ![]() Charles Degroux, Scène de cabaret, 1885-1887, Musée d'Orsay, Paris Il pleut, et on roule sur une ligne droite. Le conducteur, 37 ans, employé de mairie, explique avoir été gêné par les phares d’un véhicule venant en sens inverse. Il perd le contrôle de son véhicule, quitte la route, et percute un pylône. Il est choqué mais indemne. Son fils, 10 ans, est grièvement blessé. Il décédera cinq jours plus tard. Les gendarmes enquêtent, et la cause est vite établie. Le père était bourré comme un âne : 2,79 grammes, cinq fois la limite autorisée. L’ivrogne a tué son fils. Echanges entre le président du tribunal et le prévenu, rapportés par la presse : - À quoi attribuez-vous cet accident ? - Il pleuvait beaucoup, j'ai été ébloui par les phares d'une voiture - Et l'alcool ? Le procureur intervient : - La route était droite, sans danger, sans obstacle et vous n'avez même pas freiné avant de percuter le pylône… Au final, 4 ans de prison, dont 2 fermes, avec mandat de dépôt, et donc incarcération immédiate. Le permis de conduire est annulé, avec une interdiction de le repasser pendant cinq ans. Est en outre prononcée une obligation de soins et le versement de dommages et intérêts à la mère et aux membres de la famille de l’enfant. Un massacre. Oui, un massacre. Le père avait fait exploser toutes les limites : 2.79 grammes, c’est une cause d’hospitalisation pour ceux qui ne sont pas des alcooliques d’habitude. Mais on ne peut ne satisfaire de cet accablement d’un homme, aussi grave que soit sa faute. L’alcoolisme au volant est une catastrophe, et je ne comprends pas pourquoi la loi ne retient pas l’interdit pur et simple. Depuis 1995, la limite est 0,5 gramme d’alcool par litre de sang. Entre 0,5 et 0,8 g/l, c’est une infraction sanctionnée par une peine d’amende forfaitaire et le retrait de 6 points. Au delà de 0,8 g/l, c’est un délit et on ajoute amende, peine de prison, ferme ou avec sursis, et suspension ou annulation de permis de conduire. Je ne suis pas un adepte des théories hygiénistes, et boire un bon coup, même de bons coups, fait partie de la vie. Mais, ce choix perso ne doit pas rejaillir sur les autres, et il faut interdire toute consommation d’alcool quand on prend le volant. La règle est que le conducteur doit assurer toute sa vigilance à la conduite. Or, toute consommation d’alcool crée une relâche. De plus, et l’affaire de Bourgoin-Jallieu le montre, le risque est trop grand et seul l’interdit absolu peut éviter ce genre de drame. Il doit entrer dans la conscience commune qu’à partir du moment où on a bu une goutte d’alcool, il est interdit de prendre le volant, sous peine de prison. Vive le bon vin, et vive la marche à pied, mais halte aux tueurs. ![]() Eugène Laermans, L'ivrogne, 1898, Musées Royaux des Beaux Arts de Belgique, Bruxelles Arafat : La procédure qui peut tout changer Arafat a-t-il été empoisonné ? Si oui, par quelle substance ? Si oui, par qui ? Si oui, avec quels commanditaires, quels complices et quels exécutants ? Les questions de fond sont redoutables mais le vrai enjeu résulte de la procédure. ![]() Le décès en 2004 Arafat est décédé à l’hôpital d’instruction des armées Percy, à Clamart, le 11 novembre 2004. Depuis la mi-octobre, il souffrait de troubles digestifs, justifiant des soins à Ramallah puis un transfert urgent en France, via la Jordanie. En vain : les médecins français ont été impuissants pour traiter cette maladie, et même pour la qualifier. A ce jour encore, nous n’avons que des doutes et des questions, car l’épouse s’était opposée à l’autopsie. La plainte en 2013 En 2013, l’épouse a changé de point de vue, et elle a déposé plainte pour empoisonnement, plainte recevable car enregistrée dans le délai des dix ans de la prescription des crimes. Une plainte pour crime avec constitution de partie civile conduit de facto à l’ouverture d’une instruction, et oblige le juge d’instruction à faire toutes diligences pour la recherche de la vérité. De fait, une instruction judiciaire a été ouverte au TGI de Nanterre, compétent par le lieu du décès, et les juges d’instruction ont ordonné des expertises, ce qui est la pratique dans ce genre d’affaires. Pour vérifier que tout se passait bien, ils se sont même rendus à Ramallah pour l’exhumation du corps. C’est donc du sérieux. Les expertises Depuis quelques jours, la presse publie des infos sur un rapport effectué par une équipe suisse, contredisant les infos sur un rapport russe, antérieur de quelques mois. Les « experts » divers et variés se précipitent dans les médias, sans que l’on sache très bien qui parle en ayant été mandaté par les juges, et qui parle parce qu’il a trouvé un micro charitable... Le plus grand doute A ce stade, aucune information sur le fond n’est fiable, et les manips sont au max. Je me garde bien de tout commentaire. Si on voulait une procédure sérieuse, il fallait déposer la plainte pénale juste après le décès, faire pratiquer une autopsie, saisir le dossier, entendre tous les professionnels de santé, et ordonner une expertise complète confiée à deux collèges d’experts chevronnés. Rien n’a été fait. Les réactions du côté palestinien Toutes les réactions palestiniennes accréditent l’hypothèse de l’empoisonnement, ce qui ne peut laisser les juges indifférents. L’épouse a bondi, manifestant sa volonté de savoir la vérité, sur l’air « je vous l’avais bien dit… ». L’OLP est sur la même ligne ou presque. Selon une dépêche de l’AFP, Wassel Abou Youssef, porte-parole du Fatah et membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a appelé à la formation d'une « commission d'enquête internationale sur le meurtre du président Arafat ». Alors, ça va chauffer ? Nous verrons, et rien n’est moins sûr car les expertises semblent aussi faibles que contradictoires. Et sans autopsie ni audition des témoins de l’époque, on fonce dans le brouillard. De plus, admettons que l’empoisonnement soit prouvé, il faudrait encore l’imputer à des auteurs… Et sur la base de quelle enquête et de quelles preuves ? Mais… Oui, « mais », car il y a un « mais » d’importance. Avant de classer l’affaire par un non-lieu, les juges de Nanterre seront nécessairement interpelés par la réaction de l’OLP, estimant que les faits sont graves au point de demander une « commission internationale » pour « meurtre ». Il serait donc logique qu’ils cherchent à entendre, comme témoins ceux qui étaient des collaborateurs de Yasser Arafat à l’époque. Pas pour accuser, mais pour savoir. Mahmoud Abbas était un proche collaborateur de Yasser Arafat, et son audition serait logique. C’est là que tout va se compliquer,… ou au contraire se simplifier. L’immunité des chefs d’Etat Un chef d’Etat bénéficie de l’immunité de juridiction, et il ne peut être entendu par un juge, et surtout pas par un juge d’un Etat étranger. Alors, si les juges de Nanterre convoquent Mahmoud Abbas, que se passe-t-il ? Si la convocation est délivrée… En droit, les juges de Nanterre peuvent convoquer Mahmoud Abbas comme témoin, car la France n’a pas reconnu l’Etat de Palestine (ce qui est lamentable). Mais force est de constater que Mahmoud Abbas n’a pas fait grand-chose, depuis le vote de l’Assemblée générale de l’ONU reconnaissant la Palestine comme « Etat observateur non membre » pour imposer la souveraineté palestinienne, notamment en revendiquant le libre usage des eaux territoriales à Gaza ou en multipliant les signatures de traités internationaux. C’est un constat. Aussi, une convocation comme témoin, selon le droit français, serait légale, et logique au regard de l’avancement de la procédure et des déclarations de l’OLP. … ce serait un tremblement de terre Si Mahmoud Abbas obtempérait à une telle convocation, il signerait que la Palestine n’est pas un Etat, et il se soumettrait au Code de procédure pénale,... et aux pouvoirs des juges. Cela parait injouable, alors que 127 Etats ont reconnu la Palestine comme Etat… La seule attitude serait de refuser de répondre à la convocation, et pour éviter la délivrance d’un mandat d’amener, la seule solution serait de revendiquer – enfin – la qualité de chef d’Etat. Les juges et l’Etat français devraient alors prendre position. Mais quels arguments auraient-ils pour dénier la réalité d’un Etat Palestinien de plein exercice, fondé sur la souveraineté inaliénable du peuple palestinien ? Ce serait une entrée par la petite porte, mais la seule chose qui compte est d’être entré, alors que le peuple palestinien attend depuis si longtemps. ![]() La dette : l’une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée ! » Onglets principaux ![]() Soumis par Frédéric MetaTV le lun, 11/11/2013 - 17:56 ![]() La dette existe depuis bien longtemps. Cependant, peu d'entre nous en connaissent l'origine. Actuellement on parle beaucoup de la dette publique que les citoyens et pays doivent s'efforcer de rembourser. Elle est apparue à cause de nombreux facteurs complexes. Mais il existe un grand facteur qui a amorcé celle-ci. Elle ne fera que s'alourdir si on ne change pas radicalement de système bancaire. Tout d’abord il est intéressant de nous poser ces questions suivantes ; - Pourquoi travaillons-nous ? Pour avoir de l'argent pour se nourrir et acquérir des biens. - Mais qui détient et contrôle l'argent ? Les réserves fédérales et les banques commerciales. - Comment est apparu l’argent (=les billets de banques actuels) ? Lorsque les orfèvres du 17ème siècle ont proposé de rendre un reçu (= devenu les billets d’aujourd’hui) aux clients qui leur confiait leur or destiné au coffre-fort (de l’orfèvre). - Comment les réserves et les banques d’aujourd’hui créent cet argent ? Lorsque que l'on demande un emprunt. - A partir de quoi crée-t-elle cet argent ? A partir de rien ! (c'est là que le système bloque). - Que signifie donc alors l'argent ? C’est une dette, plus on fait d'emprunts, plus il y a dettes, plus l'argent circule, moins cet argent a de la valeur et la vie coûte plus cher. Tout cela fait apparaître l'inflation. - Et les intérêts demandés par la banque dans tout cela ? C'est un système frauduleux de la banque pour gagner encore plus d’argent, et il n'existe pas assez d'argent permettant de couvrir tous ces intérêts. (Les intérêts excèdent toujours l'argent mis en circulation). Pourtant il faut savoir qu’il n'existe aucune loi dictant que l'argent peut être créé à partir de rien. Ce n'est donc pas obligatoirement de l'argent qui appartient à une banque qui sera mise en circulation lorsqu'on demande un emprunt. Le système s'effondrerait directement si tout le monde reprenait l'argent des banques. De plus elle s'octroie le droit de nous saisir nos biens si l'on ne peut rembourser les intérêts. Alors que ces derniers proviennent d'un argent dont la banque n’a elle-même jamais eu en sa possession. C’est ce qu'on appelle « l'esclavage moderne ». Une proposition de loi a été soumise dans le passé proposant une monnaie indépendante, sans création de dette (la green back). Mais le système bancaire à cette époque (et encore aujourd’hui) préconisait que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires et donc l’argent. Il refusa alors cette demande. Les banques sont de véritables calomnies car elles nous soustraient à notre réelle liberté. Si tout le monde prend conscience de cette immense arnaque on pourrait faire changer les choses. L’argent est resté un sujet tabou trop longtemps il est temps que cela change. Je vous invite à en parler autour de vous, à vos proches et votre famille. ________________________________________________ |