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EliminationL’exploitation des carrières ou les travaux de terrassement génèrent des quantités importantes de sous-produits. Une grande partie de ces sous-produits est souvent réemployée sur le site ou le chantier, selon leurs caractéristiques mécaniques. La résistance mécanique et la masse volumique conduisent à des utilisations en remblais. Les blocs fissurés, les déchets de taille, les zones fracturées ou argileuses, friables, des carrières de pierre de taille ou de granulats sont réemployés en remblais lors de la remise en état des sites. Cette remise en état des sites se fait de plus en plus souvent au fil de l'exploitation. La réutilisation des haldes et terrils pour le comblement des galeries doit respecter les dispositions du code minier. Selon la teneur en minerais résiduels et produits minéraux, un retraitement des stériles à la manière d’un minerai pauvre peut permettre ensuite une valorisation en remblaiement de galeries. Valorisation matière Les déchets minéraux inertes de matériaux de construction ne contenant aucun déchet dangereux sont susceptibles d’être recyclés sous forme de granulats. Stockage Le guide technique relatif aux installations de stockage des déchets inertes présente trois types de stockage : - Type G pour les déchets minéraux inertes de matériaux de construction ne contenant aucun déchet dangereux et une part infime de déchets issus du second œuvre, - Type H pour les déblais de terrassement et terres non polluées, en mélange avec un maximum de 20% de déchets inertes du bâtiment, d’ouvrages d’art et de génie civil. Les déchets d’amiante et les déchets industriels en sont exclus. - Type F, en alvéoles mono-spécifiques pour les déchets de plâtre et de laine minérale. Les déchets industriels peuvent être acceptés dans les stockages de type F et G, après contrôle préalable du caractère polluant et analyse du contenu total en substances organiques. Ces stockages devront respecter une hauteur minimale de 1 m de la zone non saturée, naturelle ou rapportée, située entre les déchets et la nappe phréatique. Ils devront mettre en place un réseau de surveillance des eaux superficielles ou souterraines et limiter l’émission des poussières. Une couverture sera mise en place pendant et/ou après l’exploitation du site, afin de limiter les infiltrations d’eau. Filière de valorisation en granulats recyclés En Alsace, à l’initiative du Conseil Régional un accord cadre signé fin 1997 regroupe l’ensemble des partenaires de l’acte de construire afin de donner :
Bibliographie Guide technique relatif aux installations de stockage de déchets inertes - 2001 - Ministère de l'Environnement Mettre en décharge les déchets inertes et protéger l'environnement - 2001 -Ministère de l'Equipement / Ministère de l'Environnement / ADEME - Réf. 4078 13. Déchets liés à l’usage de l’automobileNature et origineCe sont les déchets d'usage (pièces usagées, huiles de vidange, pneus, batteries) et les épaves ou Véhicules Hors d'Usage (VHU). Il s'agit aussi de déchets liés à la réparation ou à l'entretien de l'automobile, rejetés directement par les particuliers. GisementChaque année, (source : ADEME – 2000) l'usage de l'automobile génère en France près de : - 1,2 à 1,6 million de Véhicules Hors d'Usage (VHU), soit 1,1 à 1,4 million de tonnes de déchets, dont près de 100 000 abandonnés sur la voie publique, - 376 500 tonnes d'huiles usagées, - 7,2 millions de batteries en rechange, soit près de 22 000 tonnes d'acide sulfurique et 122 000 tonnes de plomb par an, - 229 000 tonnes de pneus usagés (véhicules légers), - 60 kg de plastique par véhicule. Au total, c'est en moyenne 65 kg de déchets par an et par habitant issus de l'usage de l'automobile. |
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