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Rapporteur : Ariane Pernot Adresse mail : ariane_pernot@yahoo.fr Nom de l’atelier : L’observance et traitement au long cours Animateurs : Dr Pascale Santana, Dr Agnès Certain, Dr Aurore Bibas L’OBSERVANCE DANS LES MALADIES CHRONIQUES On note 50% de non observance dans les maladies chroniques asymptomatiques dès la première année avec pour conséquences escalades thérapeutiques, complications, surcoût économique. Ce problème de santé publique touche/concerne en médecine générale par exemple la prise en charge de l’HTA, du diabète. De quoi parle- t’on ? La compliance est un terme de physique : capacité d’un fluide à se plier à un contenant rigide. Utilisé pour prise adéquate et effective des médicaments ce terme devient synonyme d’observance. L’adhésion est un engagement volontaire et réfléchi, pour adopter un comportement conforme à des objectifs acceptés. Le défaut d’observance peut être une absence de prise, l’omission d’une prise journalière ou des « vacances » thérapeutiques. Il peut être erratique, lié au rythme de vie, inconscient ou délibéré. Comment évaluer l’observance? Par des méthodes directes : auto-questionnaires comportant des questions ouvertes et neutres, échelles visuelles analogiques. Ces méthodes comportent un risque de surestimation. Par des méthodes indirectes : décomptes de comprimés ou dosages sanguins (non réalisables en pratique courante) sauf pour le diabète avec le dosage de l’hémoglobine glyquée. Quels sont les facteurs influençant l’observance ? Ils sont liés au patient, à son degré d’acceptation ou de non acceptation de la maladie, à son entourage, aux professionnels de santé, à la pathologie et au traitement. Le médecin doit les prendre en compte pour mener à bien l’éducation thérapeutique du patient. Le but est l’adhésion à un traitement chronique via une autonomisation du patient. Comprendre sa pathologie, son traitement, vouloir et pouvoir être acteur de sa prise en charge sont les clés. Quelles stratégies d’aide à l’observance adopter ? Le médecin pourrait dédier des consultations à l’éducation thérapeutique. Il s’agit d’établir un bilan éducatif prenant en compte le patient dans sa globalité, d’élaborer des stratégies éducatives puis des objectifs thérapeutiques. Une relation (médecin malade) de confiance médecin patient dans la durée est indispensable .Ce dernier s’appuie sur la motivation du patient et son désir. Il peut obtenir des satisfactions personnelles à court, moyen et long terme en adhérant à son traitement. Peu importe si elles sont parfois bien éloignées des attentes biomédicales du médecin. Certains outils aident aussi l’observance : la présentation et la manipulation de médicaments/dispositifs au cabinet, la confection de fiches papier, l’utilisation de piluliers, la sonnerie d’une alarme téléphonique. Pour conclure, le challenge réside dans le fait de passer de l’observance à l’adhésion. Et pour y parvenir le médecin a pour mission de faire participer le patient au projet thérapeutique. Mots clés : adhérence, éducation thérapeutique, autonomisation Bibliographie : Gallois P Vallée J-P Le Noc Y. L’observance des prescriptions médicales ; Médecine 2006 n°9 ; 402-406 Lagger G Chambouleyron M Lasserre-Moutet A. et al. Education thérapeutique : 1ère partie : origines et modèles ; Médecine 2008 n°5 ; 223-226 Reach G .Clinique de l’observance. L’exemple des diabètes. Reach G. Pourquoi se soigne-t-on ? -Reach G. Pourquoi se soigne-t-on ? Enquête sur la rationalité morale de l’observance, éditions « au bord de l’eau »,2007 |
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