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HISTOIRE DU SYSTEME EDUCATIF FRANÇAIS 1960 A 2000 L’aube des années 60. L’apogée des maîtres d’école. Système hérité des lois républicaines (idées dans les annés 1880. Pendant 80 ans, le système éducatif n’a pas vraiment changé. Même programme, même pédagogie. Aboutissement d’une lutte historique entre Eglise cathoolique et laïcité. 1880 : victoire des laïques : enseignement laïque d’Etat. Avant, l’Eglise détenait le monopole de l’enseignement. 1789 : changement de système social (Rev). 1815 : Eglise veut reprendre le monopole. Va essayer de rétablir l’ancien système scolaire, pression pour que textes de loi soient votés en sa faveur. 1833 : loi GUIZOT :ministre de l’instruction publique. On met une obligation scolaire. Toute commune de plus de 500 habitants doit ouvrir et entretenir une école primaire, le maître d’école est payé par les familles. Ce sont les prêtres qui assurent la plupart des cours : bénévolat. Pour éviter le monopole, 2ème obligation, ouvrir par le département une école normale, pour la formation des maîtres, mais peu d’applications, c’est progressif. 1850 : loi FALLOUX : principe de liberté, l’église à la liberté d’ouvrir des écoles. 2 systèmes scolaires : catholique et public. Un particulier peut ouvrir une école (certificat d’aptitude, savoir lire écrire compter). On doit enseigner la religion à l’école, c’est le curé qui contrôle l’instit pour voir si l’enseignement est fait. Création des IEN. L’église veut rétablir une pensée politique : société d’obéissance / société liberté. Obéissance à un ordre révélé par Dieu : soumission. Opposition philosophique et économique : aller vers un régime de plus grande liberté, rôle de la bourgeoisie, système éducatif trop contraignant, système philosophique du 19ème : enseignement laïque. Main d’œuvre mieux formée : formation technique. Loi Guizot : commune de plus de 3000 habitants doit ouvrir des écoles primaires supérieures. 19ème (2ème partie) frein à l’instruction des classes populaires, classes dirigeantes jugeaient cette instruction dangereuse. En élevant leur niveau de connaissances, moins de révoltes, atout de la pacification des classes dangereuses. Mieux formé les instits, plus introductions d’autres notions (histoire, géographie, musique, connaissances pour mesurer les champs). L’enseignement se développe en France. On apprendà lire puis à écrire, enfin à compter. « laïcité profitable pour l’instruction du pauvres ». 1860/1870 : extension de la gratuité de l’école, demande faite par les préfets. Défaite militaire de 1870, chute du second empire : arrivée des Républicains. 1870/1880 : républicain au pouvoir :laïcité. 1880 : 3ème République mesures significcatives en direction de l’école : 1881-1882 : Loi FERRY : la gratuité } obligaation aux communes d’assurer la gratuité, fournir locaux, cahier L’obligation} comme gratuite obligation entre 6 et 12 ans, l’obligation a évolué 14 ans entre les deux guerres, aujourd’hui 16 ans. Laïque} pas d’enseigne religieuse. 1885 : autres lois GOBLET deux élements/ laïcisation des personnels : mettre des instits formés par les écoles normales (pas suffisament d’instits (les hussards noirs de la république) 20 ans pour évacuer les religieux, les congrégations. Laïcisation des programmes : manuel scolaire. 1901/1905 : deux lois 1901 : lois sur les associations : pour être reconnu elle doit se déclarer à la préfecture (président, secrétaire, trésorier) . Non, pour les congrégations : interdire les congrégations notamment celles des frères de la doctrine chrétienne, fermeture des écoles chrétiennes récupérées par les laïques 1905 : loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Entretien des lieux de culte. On ne reconnaît plus les cultes, pas de subvention, pas de l’école. Finance l’enseignement public pas le privé. C’est différent aujourd’hui. Même enseignement qu’avant lire, écrire, en même temps , compter. Méthode syllabique, copie d’écriture. Notion d’histoire géographique : conscience qu’il appartient à une unité nationale. Pas de langue régionales interdites, rudiment de sciences, enseignement avec manuel.Gym : notion d’alignement, d’ordre, visée militaire : enseignement orienté. Enseignement des filles, sans utilité, concept de l’époque, mais elles y vont pour ne pas aller à l’Eglise ( ? !) Règle stricte pédagogique : IO, IEN vérifie le programme mais aussi une pédagogie officielle : système règlementaire pour l’enfant et le prof. Enfant soumis à des punitions, l’enfant est mauvais, veillé à ce qu’il soit bon, contrainte. Le prof doit être sévère : règle stricte. Ecole monument austère, droit, carré, pas de décor, blouse grise.Type de structure pédagogique ne change pas de 1870 à 1960 : COURS PREPARATOIRE : 5/6 ANS COURS ELEMENTAIRE pendant 2 ans COURS MOYEN pendant 2 ans COURS SUPERIEUR : 12 ans Années 30 : 14 ans. Cours moyen sélection pour cours supérieur. Les – bons : classe de fin d’études jusqu’à 14 ans pour le certificat d’étude, seuls les meilleurs s’y présentent, concours administratif, concours école normale vers le cours supérieurs. Travail chez un artisan + école le soir pour préparer le CAP. Le prof : 8H30 /16H30 : journée de classe 16H30/18H00 : étude surveillée quasi obligatoire Après 18HOO : cours du sooir. 1960-2000 LE TEMPS DES BOULEVERSEMENTS. EXPLOSION SCOLAIRE Explosion démographique : problème avec le système mis en place. Fin de l’exode rural, urbanisation, industrialisation, ouverture vers l’Europe. Contrainte économique : loi de libre concurrence. La population productive doit être formée. Il faut un enseignement de masse plus conséquent. 1950 : 2 millions d’enfants (CP/CM2) accueillies à l’école 1965 : 4 millions 2001 : 4 millions collège lycée : 750 000 enfant de la 6ème à la Terminale en 1950 2 millions et demi en 1960. Explosion : Causes démographiques même chose dans les années 70. Allongement de la scolarité : tous les enfants entrent au collège dans les années 50 (jusqu’en 3ème). Création d’un enseignement professionnel. Lycée Professionnel ou centre d’apprentissage pour que les enfants puissent aller vers une formation technique (CAP-BEP), après niveau Bac Pro, aujourd’hui niveau BTS. Fin de la non-mixité : primaire, collège, lycée. amélioration chez les filles : capacité égale ou supérieure jusqu’à la 3ème. Demande d’école : prolonge l’école sans réel désir d’une fin diplomante, sans effet formateur réel. Ecole primaire : année 60 : instit niveau BAC, après DEUG, aujourd’hui LICENCE, d’où termes de PE, même niveau exigé que les professeurs de lycée por le CAPES. Dossier scolaire : profil scolaire de l’enfant : filère, orientation. Filière 1 : étude longue Filière 2 : étude courte Filière 3 : métier manuel Filière du collège des années 60, le collège est donc divisé en trois parties. Document : les réformes des années 60 : les 3 degrés. De 1959 à 1977 : selon la filière pas le même parcours, pas les mêmes profs qui enseignent. Ex filière 1 : prof agrégés. Après 1977, il n’y a plus de divisions, tous vers le brevet des collèges, l’orientation se fait après la 3ème. L’INSPIRATION PEDAGOGIQUE. Beaucoup trop de contrainte dans le système éducatif de l’époque. Source d’inspiration : Rousseau « l’Emile », conseil pédagogique.
Ouverture sur le milieu physique mais aussi social et culturel (Wallon, Motessori :aménagement de l’école maternelle, espace/action). Importance de la psychologie Binnet/Sinon : test de potentialité intellectuelle et psychologique des enfants. Piaget : étape de l’apprentissage psychologie cognitive. Méfiance de l’institution : FREINET (pédagogie alternative : enfant actif). Influence des sociologues Baudelot Establet Bourdieu Passeron Reproduction de la société sans perspective d’évolution. Gabriel Cohn Bendit : prof, lycée alternatif, principe pédagogique différent, sans programme, l’élève détermine ce qu’il veut étudier, comment, élève souvent rejeté du système scolaire. Programme : division du temps scolaire. 1/3 lire, écrire, compter 1/3 matière d’éveil (sciences, technique) 1/3 plein air modifications des références pédagogiques : composition, répartition des matières, les parents ne comprennent plus le nouveau système scolaire, il n’y a plus de référence pour les familles. Problème : Pratique pédagogique : méthode nouvelle, les enseignants n’y sont pas préparés. Ex : année 60 méthode globale, l’enfant du CP support d’apprentissage différents. Ex : introduction en math non plus de calcul mais math moderne, théorie des ensembles. Ecole transformée tentant d’appliquer nouvelle méthode, enseignant non convaincus, qui la maîtrise mal, qui ont du mal à l’appliquer. Plan Langevin Wallon : commission pour plan de réforme présentée. Réflexe des familles : elles se tournent vers des établissements qui ne pratiquent pas ces méthodes : le privé, renouveau fin des années 60. 1959 : Loi DEBRET contrat d’association, possibilité d’association avec l’Etat, vérification des enseignements et des programmes (IEN), pour le privé, fonds de l’Etat, paiement des enseignants, bourse pour les enfants. Le privé est à égalité ave le public. Programme : plus de liberté par rapport au public. Les méthodes nouvelles effraie les « parties moyennes » qui mettent dans l’école primaire tous les espoirs d’élévation. L’école est un instrument d’élévation, comme ils doutent, ils mettent les enfants dans le privé. Concurrence entre public et privé. Aujourd’hui 20% dans le privé, clergé catholique mais les enseignants sont laïques, collège lycée 30 à 35 % (Aix). En fonction de la composition sociale, il ya une attrait pour le privé. Renouveau du privé : dans l’enseignement public un problème nouveau apparaît dans les années 70 et se cristallise dans les années 80.
idée : on apprend plus rien à l’école comme les enseignements ont changé. 1988 : « le niveau monte », ouvrage annuel sur l’état de l’école. 90% entre 2 et 22 ans sont scolarisés. Globalement, le jeune français en sait plus que celui d’il y a 40ans : plus d’infos, de médias… Années 80 : chercheur retrouvent une dictée de 1870, avec les copies des élèves. Même dictée aux élèves (dans une classe avec à peu près la même configuration que celle de 1870), les résultats obtenus sont nettement meilleurs, les fautes sont que sur les termes techniques, sur les règles de grammaire, d’accord, il y a moins de fautes. Echantillon plus large au collège : épreuve du certificat d’études. Les résultats sont plus mauvais donc ne sont pas publiés. Inquiétude révélée notamment par les évaluations des 6ème : grosses difficultés. 10% ont de grandes difficultés de lecture : déchiffrage 30 à 35% mauvais lecteur : déchiffrage sans accès au sens. Calcul : l’addition est acquises, moins évident pour la soustraction, multiplication et division ne sont pas su tout acquises. 6ème : les enfants n’ayant pas les pré-requis tels qu’on les envisage. COLLEGE UNIQUE remis en question : différenciation de la pédagogie, matières communes (sport, dessin) avec différenciation pour les matières principales. Années 60 : instit avec moins d’enfants dans les classes, il s’en sortait mieux. Aujourd’hui, il y a plus d’enfants, de matériel, mais les résultats sont moins bons. Remise en question des méthodes modernes notamment pour mes classes populaires. Méthodes traditionnelles mieux encadrées.
gratuité pour tous. Mais au lycée, achat de livres, même si pris en charge par des associations de parents d’élèves. PACA : lycée livre gratuit. Pas de démocratisation : dans les classes préparatoires aux grandes écoles, les classes supérieures représentent 95% des effectifs. BTS : pas les mêmes classes. BAC Pro, BAC S, les populations ne sont pas les mêmes. D’un autre côté démocratisation, accès au Bac = Le système éducatif ne corrige pas les inégalités de chances d’accès au savoir : ségrégation sociale voire éthnique. Tout le monde peut aller vers le haut mais ce n’est pas le cas. Mise en place de processus de correction, là où il y en le plus besoin pour les zones sociologiquement en difficultés (Banlieues, zone rurale). ZEP : un enfant sur cinq est scolarisé en ZEP à l’école primaire. Politique de gouvernement : mise en place par la gauche en 81, relancée en 88, et 95. Droite mise en sommeil. Gauche : idée de donner plus à ceux qui ont moins, renforcée l’intervention pédagogique (meilleurs enseignants, plus d’adaptation, moins d’élèves : ça ne marche pas : souvent ce sont de jeunes enseignants qui y sont nommés mais trop inexpérimentés. Noyaux durs d’échec scolaire : repérés très tôt. 1/7 sans diplôme même si repéré très tôt : pas d’aide Formation des maîtres Avant séparation entre primaire, collège et lycéé 1989 : création des IUFM : formation des enseignants unifiée, deux années de formation pour tous. Articulation non pertinente : 1ère année préparation au concours, 2ème année : adaptation. Groupe de pression corporatif, pédagogique : Blocage. Plan de formation : politique plus générale liées au ministère, modifiée le système de formation 1997 : mission de l’enseignant : Instruire, contribuer à l’éducation, contribuer à l’insertion sociale et professionnelle. Problème : libéralisation des systèmes, système de plus en plus libéral, l’école s’y confronte. Ce n’est pas un sanctuaire, ce n’est pas un milieu protégé. Difficultés extérieures : violence, vandalisme, incivilité, assez marginales. Libération de la société : l’enfant y va sans « être obligé d’y rester », pas de contraintes pour l’acquisition. Allocations de rentrée : signe d’appartenance à une société organisée : achat d’articles pour l’identification au groupe. Libéralisation des savoirs : le fossé risque de se creuser selon le milieu d’où viennent les enfants (pré-requis nécessaires). Nostalgique du retour au passé : car structure de la société est différente, les réponses pédagogiques a apporté sont nouvelles : innovations pas de modèle passé. Histoire de l'éducation 1826: ouverture des premières salles d'asile 1833: loi GUIZOT sur l'instruction primaire: obligation d'ouvrir une école de garçons dans toute commune de plus de 500 habitants 1850: les communes de plus de 800 habitants sont tenus d'ouvrir une école pour filles 1867: loi DURUY: création d'une école pour fille dans chaque commune de plus de 500 habitants 1881: gratuité de l'enseignement; organisation des écoles maternelles (le terme de salle d'asile est supprimé) qui devient une école non obligatoire mais gratuite et laïque. 1882: école obligatoire jusque 13 ans et laïque 1886: loi GOBLET sur la laïcisation des personnels 1905: loi de séparation entre l'église et l'état 1936: loi Jean ZAI porte la scolarité obligatoire jusque 14 ans 1947: plan LANGEVIN WALLON qui préconise un enseignement gratuit et commun jusque 15 ans (autrefois division entre primaire supérieur et secondaire pour les plus forts) 1959: loi BERTHOIN qui prolonge la scolarité obligatoire jusque 16 ans 1963: réforme FOUCHET: création des CES 1969: mixité s'impose 1972: mercredi remplace jeudi 1975: réforme HABY sur le collège unique 1981: création des ZEP 1985: 80% d'une classe d'âge au niveau du bac; nouveaux programmes de l'école primaire 1989: loi d'orientation sur l'éducation; convention des droits de l'enfant 1990: mise en place des cycles 1995: nouveaux programmes 2002: nouveaux programmes 2005: nouvelle loi d'orientation pour l'avenir de l'école « Les collections de l’histoire : Mille ans d’école de Charlemagne à Claude Allègre » CHRONOLOGIE : 789 L'Admonitio generalis, grand texte législatif du règne de Charlemagne, comporte plusieurs dispositions consacrées à l'enseignement, rappelant notamment le devoir d'établir des écoles. VERS 1205-1210 Fondation de l'université de Paris, suivie de celle de Montpellier (1220), célèbre pour sa faculté de médecine, et de celle de Toulouse (1229). 1257 Robert de Sorbon crée un collège à Paris. Celui de Navarre est fondé en 1305 sur la montagne Sainte-Geneviève. 1530 Naissance du Collège royal fondé par François I", futur Collège de France. 1556 Les jésuites ouvrent à Billom, en Auvergne, leur premier collège en France. 1683 Jean-Baptiste de La Salle crée l'institut des frères des écoles chrétiennes. 1686 Fondation de l'école pour jeunes filles de Saint-Cyr qui sera fermée en 1793. 1698 0rdonnance prescrivant la mise en place d'une école par paroisse, reprise en 1724, mais sans effet réel. L’école est considérée comme relevant de l'Église. 1762 Jean-Jacques Rousseau publie Émile ou De l'éducation. Il y récuse l'école comme lieu obligé d'apprentissage. 1764 Expulsion des jésuites du royaume. Leurs établissements sont placés sous la tutelle de bureaux d'administration. 1766 3 mai : création de l'agrégation qui subsiste jusqu'à la Révolution. 1791 3 septembre : la Constitution pose le principe d'une instruction publique, gratuite et commune à tous les citoyens. 1792 20 et 21 avril : Condorcet présente à l'Assemblée son rapport sur l'instruction publique en faveur d'un enseignement gratuit, laïque et non obligatoire. 1794 22 octobre : création de l'École polytechnique. 30 octobre : création d'une école normale à Paris (future École normale supérieure). 1802 1er mai : création des lycées. 1806 10 mai : loi fondant l’« Université impériale » dotée du monopole de l'enseignement. 1808 17 mars : mise en place du baccalauréat, sanction des études secondaires. Rétablissement de l'agrégation sous forme de promotion administrative, puis comme concours en 1821. 1810 Création de la première École normale à Strasbourg. 1830 19 novembre : création de l'agrégation d'histoire. 1833 28 juin : la loi Guizot institue la liberté de l'enseignement primaire et oblige les communes à avoir au moins une école primaire, et les départements une école normale primaire. 1836 23 juin : loi Pelet incitant les communes à avoir une école primaire pour les filles. 1837 22 décembre : création des « salles d'asile » destinées aux enfants de deux à six ans. 1850 15 mars : loi Falloux fondant la liberté de l'enseignement secondaire et autorisant les établissements privés à recevoir des fonds publics à hauteur de 10 % de leurs dépenses annuelles. 1867 10 avril : Loi Duruy organisant l'enseignement primaire féminin, encourageant la création de cours pour adultes et ouvrant la voie à la gratuité de l'enseignement. 1877 Publication du « Tour de la France par deux enfants » par G. Bruno. 1879 4 février : Jules Ferry reçoit le portefeuille de l'Instruction publique dans le nouveau gouvernement républicain. 9 août : loi Paul Bert sur les écoles normales de garçons et de filles ; obligation est faite aux départements d'avoir l'une et l'autre dans un délai de quatre ans. 1880 27 février : loi prévoyant la laïcisation et la professionnalisation du Conseil supérieur de l'Instruction publique et des Conseils académiques. 13 juillet : création de l'École normale supérieure de jeunes filles de Fontenay. 11 décembre : naissance des « écoles manuelles publiques », c'est-à-dire des centres d'apprentissage. 21 décembre : loi Camille Sée instaurant les collèges et lycées de jeunes filles. 1881 16 juin : loi instituant la gratuité de l'enseignement primaire public. 26 juillet : création de l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres. 2 août : l'école maternelle remplace les salles d'asile. 1882 28 mars : loi instituant l'obligation (jusqu’à treize ans pour les enfants des deux sexes) et la laïcité de l'enseignement primaire. Elle prévoit une « instruction morale et civique », la suppression du catéchisme, la laïcisation du contenu des manuels. De plus, l'organisation du certificat d'études concernant l'enseignement primaire est rendue obligatoire dans chaque département. 30 décembre : fondation de l'École normale supérieure de garçons de Saint-Cloud. 1886 30 octobre : loi Goblet, définissant l'organisation générale de l'enseignement primaire. Elle met en place la laïcisation des personnels des écoles publiques. 1901 Constitution d'une Fédération nationale des amicales d'enseignants, malgré l'interdiction syndicale qui frappe les fonctionnaires. 1904 7 juillet : loi interdisant tout enseignement aux congrégations. 1919 25 juillet : loi Astier créant des « cours professionnels » pour les quatorze-dix-huit ans, et les écoles d'enseignement technique. Septembre : naissance du SNI, Syndicat national des instituteurs, au sein de la CGT. 1923 Parution du premier des sept volumes du cours Malet-Isaac à l'usage de l'enseignement secondaire. Leur publication s'étendra jusqu'en 1930. 1924 25 septembre : le droit syndical est reconnu aux fonctionnaires, et donc aux enseignants. 1930 16 avril : la gratuité est étendue à la classe de sixième puis progressivement à tout le secondaire. 1934 17 mai : création de la MAAIF (Mutuelle assurance automobile des instituteurs de France). 1935 Octobre : Célestin Freinet ouvre une école à Vence. 1936 9 août : le ministre de l'Éducation nationale Jean Zay rend la scolarité obligatoire jusqu'à l'âge de quatorze ans. 1941 Loi du 6 janvier, décrets des 22 février et 2 novembre pris par Vichy favorables à l'enseignement catholique; les municipalités sont autorisées à subventionner les écoles fibres qui reçoivent également 400 millions de francs et, par ailleurs, les élèves peuvent recevoir des bourses. 1944 Septembre : les deux principaux syndicats d'enseignants du secondaire fusionnent au sein du SNES (Syndicat national des enseignants du secondaire). 1946 Mars : le SNES et le SNI intègrent une structure de coordination, la FEN (Fédération de l'Éducation nationale). 1947 19 juin : la commission Langevin-Wallon, créée le 8 novembre 1944, remet son rapport qui préconise notamment un enseignement commun à tous jusqu'à quinze ans et relance ainsi le thème de l'école unique. 1950 1er avril : création du CAPES. 1951 21 et 28 septembre : lois Marie et Barangé favorables à l'enseignement privé. Elles permettent aux élèves d'écoles privées de bénéficier d'une bourse d'État et octroient une allocation trimestrielle au père de tout enfant fréquentant l'école primaire, publique ou privée. 1956 6 janvier : ordonnance dite « réforme Berthoin », portant prolongation à seize ans de la scolarité obligatoire. Transformation des cours complémentaires en collèges d'enseignement général (CEG), des centres d'apprentissage en collèges d'enseignement technique, des collèges techniques et écoles nationales professionnelles en lycées techniques. 31 décembre : loi Debré instaurant un système de contrats entre l'État et les écoles privées. 1962-1963 Des écoles de garçons ou de filles sont transformées en écoles mixtes à plusieurs classes. 1963 3 août : décret du ministre Christian Fouchet créant les CES (collèges d'enseignement secondaire) qui remplacent le premier cycle des lycées. 1964 « Les Héritiers » de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron remet en cause l'idée que l'école permettrait de réduire les inégalités sociales. 1965 10 juin : réforme du second cycle du second degré; les classes terminales de philosophie, sciences expérimentales et mathématiques élémentaires sont remplacées par les sections A, B, C, D ; création du baccalauréat de technicien. 1968 Mouvement de Mai ; grèves et émeutes dans les universités et les lycées. 9 octobre : programme de sixième sans latin. 8 novembre : réforme des conseils d'administration des établissements du second degré ; désormais, les parents y siègent. 1969 30 mai : naissance du corps de PEGC, professeurs d'enseignement général de collège, formés en trois ans pour enseigner dans les CEG. 7 août : mise en oeuvre des « disciplines d'éveil ». 1972 12 mai : le mercredi remplace le jeudi comme jour de congé. 1975 11 juillet : réforme Haby instaurant le collège unique ; les CES et les CEG fusionnent ; le passage devient automatique de l'école au collège. 1981 1er juillet : circulaire sur les zones d'éducation prioritaires (ZEP) lancée par Alain Savary, le nouveau ministre de l'Éducation nationale. 1984 12 juillet : abandon du projet Savary sur l'école privée à la suite des manifestations en faveur de l'enseignement libre. 1985 22 mai : le ministre de l'Éducation nationale Jean-Pierre Chevènement annonce l'objectif de porter 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat en l'an 2000. 27 novembre : création du baccalauréat professionnel. 1989 10 juillet : loi d'orientation sur l'éducation instituant les IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) à raison d'un par académie pour la formation professionnelle des enseignants. 28 août : décret portant suppression du certificat d'études. Octobre : affaire du foulard à Creil ; trois élèves musulmanes sont exclues d'un collège pour avoir refusé d'ôter leur voile en classe. 1992 23 avril : scission de la FEN avec la création de la FSU (Fédération syndicale unitaire). 1993 14 décembre : vote d'une loi amendant la loi Falloux de 1850, déplafonnant la contribution des collectivités locales aux écoles privées. Devant la mobilisation des partisans de l'école publique, le texte est retiré. 1997 2 juin : Claude Allègre devient le nouveau ministre de l'Éducation nationale. Il affirme sa volonté de « dégraisser le mammouth », lance la déconcentration des mouvements d'affectation au profit des académies et met à distance les syndicats dans la gestion de l'Éducation nationale. |
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