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RÉPONSES APPROPRIÉES AUX QUESTIONS DES RECRUTEURS L'interviewer a pour tâche de découvrir le genre de personne et de travailleur que vous êtes, et cela en très peu de temps, c'est-à-dire environ une heure ou moins. Par conséquent, les questions qui vous sont posées sont pratiquement les mêmes d'une entretien à l'autre, étant donné que les interviewers essaient tous d'obtenir le même type d'informations. Vous trouverez, aux pages suivantes, la liste de ces questions typiques suivies chacune de la description détaillée de la façon d'y répondre.
Lorsqu' un interviewer vous dit : «Parlez-moi de vous», il vous demande de vous présenter en tant que personne et non pas de lui citer simplement vos aptitudes. Le type de réponse que vous devriez donner à cette question suit les mêmes grandes lignes que celles que vous avez observées pour fournir des renseignements d'ordre personnel dans votre curriculum vitae et vous pouvez vous en inspirer. Dites-lui quels sont vos passe-temps favoris et vos intérêts particuliers, plus spécialement s'ils ont un certain lien avec le poste, comme le dessin, la construction de gadgets, la conception de vos propres vêtements, les occupations saisonnières comme la préparation des déclarations d'impôt, la mise au point mécanique des voitures. Mentionnez également d'autres intérêts particuliers, non connexes à l'emploi, comme être un ardent supporteur du football, etc... Ce n'est qu'après avoir décrit toutes ces caractéristiques que vous devez aborder vos qualifications professionnelles et votre expérience. Presque tous les interviewers vous demanderont de leur parler de vos caractéristiques personnelles, mais même s'ils s'abstiennent, essayez de les mentionner étant donné que ce sujet sert à créer une atmosphère amicale. Puis mentionnez les facteurs relatifs au travail : 1. votre intérêt et vos expériences ayant rapport avec l'emploi; 2. vos antécédents professionnels; 3. votre formation ou vos études; 4. votre intérêt marqué pour votre profession et votre plaisir à l'exercer.
Vous ne devez jamais répondre par «non» à ce genre de question, car il n'existe pas deux postes parfaitement identiques et par conséquent, vous ne pouvez pas avoir fait exactement ce même travail. Pour n'importe quel emploi, il faut apprendre de nouvelles techniques, de nouvelles règles et des détails. Un cuisinier ne prépare jamais exactement les mêmes aliments, avec le même équipement, en observant exactement le même horaire, dans un autre restaurant. L'interviewer veut savoir si vous êtes capable d'apprendre à faire le travail dans un temps raisonnable. Il vous faut donc signaler toutes vos expériences professionnelles qui laissent supposer que vous êtes en mesure d'apprendre rapidement à exécuter les tâches de ce poste. Vous devez lui signaler : 1. votre expérience professionnelle; 2. vos études et votre formation ayant trait à l'emploi; 3. votre expérience non rémunérée ayant trait à l'emploi; 4. la rapidité avec laquelle vous avez déjà appris à faire ce genre de travail. Exemple : L'interviewer peut vous demander si vous avez déjà fait de la comptabilité; vous ne possédez pas cette expérience mais vous pouvez lui signaler que vous avez déjà fait de la tenue de livres dans votre ancien poste de secrétaire, que vous tenez le livre de comptes de votre famille, que vous avez suivi un cours de comptabilité au cours secondaire, que vous êtes fort en calcul et que vous êtes sur de pouvoir assimiler rapidement les détails nécessaires à l'exercice des fonctions du poste. Lorsqu'on vous demande si vous avez déjà travaillé dans la vente de meubles, vous pouvez citer toute expérience dans la vente, votre intérêt pour l'ameublement et vos connaissances dans ce domaine, votre compétence générale dans la vente et vous pouvez assurer votre interlocuteur que vous apprendrez très vite les techniques particulières à ce domaine.
Lorsque l'interviewer vous demande pourquoi vous voulez travailler dans sa compagnie, il veut pouvoir déterminer si vous serez satisfait du poste offert et si vous êtes susceptible de le conserver. Afin de le rassurer sur ce sujet, vous devez lui nommer tous les points positifs de sa compagnie que vous connaissez; par exemple : 1. la bonne réputation de la compagnie et votre fierté de pouvoir dire que vous aimeriez travailler pour elle; 2. vous avez entendu dire que la compagnie est très juste à l'égard de ses employés et qu'elle apprécie ceux qui travaillent bien ; 3. la compagnie offre le genre de travail dans lequel vous excellez et que vous aimez; 4. vous aimez ce genre de travail et vous estimez que vous pouvez faire du bon travail.
Si l'interviewer vous demande pourquoi vous avez quitté votre dernier emploi ou voulez quitter votre emploi actuel, c'est en vue de déterminer si vous avez eu des difficultés qui pourraient aussi se présenter dans sa compagnie. On retrouve cette même question dans certains formulaires de demande d'emploi. On estime que les gens quittent leur emploi pour diverses raisons et vous ne devez mentionner que celles qui vous sont favorables. Le fait que vous n'ayez pas réussi dans une compagnie ne signifie pas que vous échouerez dans une autre; vous ne devez donc pas vous sentir tenu de raconter tous les problèmes que vous avez connus dans votre précédent emploi. Il s'agissait peut-être d'une situation unique en son genre et qui ne se représentera plus. Parmi les raisons les plus couramment citées pour abandon d'emploi, on retrouve : la compagnie a réduit son personnel ou a dû faire une mise à pied, il s'agissait d'un emploi temporaire, d'un emploi à temps partiel, c'était un bon emploi pour étudiant seulement, la compagnie était située trop loin du lieu de résidence, elle n'était pas située dans la région où l'employé souhaitait vivre ou encore, la compagnie ne faisait pas de très bonnes affaires et ne pouvait pas garantir un niveau de salaire normal. Autres facteurs qui ont pu contribuer : vous voulez vous orienter vers un secteur dans lequel vous êtes très qualifié et qui vous intéresse plus, ou votre compagnie vient d'être réorganisée et votre poste a été éliminé. Évitez de dire que vous avez été congédié, si cela est réellement le cas; donnez plutôt d'autres facteurs en cause tels que : les fonctions du poste ne faisaient pas suffisamment appel à vos compétences et à votre formation ou elles exigeaient de nombreux déplacements. Quelles que soient les raisons données, soulignez le fait que le poste que vous postulez ne présente pas le même inconvénient que celui qui vous a conduit à quitter votre ancien emploi. Si vous dites que vous avez quitté votre emploi parce qu'il exigeait trop de déplacements, ou touchait un secteur différent ou ne faisait pas appel à toutes vos compétences, vous devez alors souligner que l'emploi postulé n'exige pas de déplacement, est situé dans la région où vous voulez résider ou est mieux adapté à vos compétences acquises. Si vous avez été congédié en raison de problèmes familiaux, assurez l'employeur qu'ils ont été réglés. Quelle que soit la raison, expliquez de manière positive comment la situation a été, ou sera corrigée. Lorsque vous faites la description de votre dernier emploi, donnez le plus possible de détails positifs même s'il avait de nombreux désavantages - tous les emplois en ont. Ne dites rien de négatif au sujet de l'entreprise ou de votre supérieur, simplement, que vos besoins ne correspondaient pas avec l'emploi. Si vous critiquez l'entreprise ou le supérieur, l'interviewer estimera que vous ferez vraisemblablement la même chose à son égard s'il vous entend parler en termes positifs de la compagnie que vous venez de quitter et il estimera que vous serez vraisemblablement bienveillant et facile à diriger dans l'emploi pour lequel il vous interviewe.
Lorsque l'interviewer vous demande quel salaire vous exigez, il cherche à déterminer si vos attentes sont trop élevées pour sa compagnie. Il est évident que vous souhaitez un salaire aussi élevé que celui que la compagnie est prête à vous offrir. En citant un chiffre à ce stade du processus de recrutement, vous ne pouvez que vous causer du tort. Si vous donnez un chiffre inférieur à celui que l'interviewer s'est fixé, vous risquez d'être embauché à un niveau inférieur à la normale et à ce que vous auriez pu obtenir. Si vous indiquez un salaire plus élevé, il peut dépasser ce que l'interviewer pensait vous offrir, ce qui l'amènera à décider qu'il ne peut vous embaucher à ce taux de salaire et il mettra fin à l'entretien. La méthode la plus sage est d'éviter de donner un chiffre précis ou même une échelle de salaire tant qu'il n'a pas décidé que vous êtes la personne qui convient à l'emploi et offert le poste. S'il décide que vous êtes potentiellement un bon employé, il peut très bien décider de vous offrir un salaire initial plus élevé. À la question relative au niveau de salaire demandé, vous pouvez répondre à l'interviewer que vous travaillerez pour le salaire qu'il estime convenir à vos qualifications et au taux de salaire que la compagnie a fixé pour le poste. Vous pouvez répondre par exemple : «Je sais que vous me paierez pour ce que vous estimez ce que je vaux et je ne peux vous en demander davantage» ou «Vous avez probablement fixé vos propres taux de salaire et quels qu'ils soient, je pense qu'ils sont justes», ou «Votre compagnie a la réputation d'être juste, aussi je sais qu'elle m'offrira le salaire qui me conviendra.» Une fois que l'entretien est terminé et que le poste vous a été réellement offert, vous pouvez alors décider si le salaire est suffisant. S'il est insuffisant, dites à l'employeur que d'accepter le poste vous pose un problème. Dites-lui que vous pensez pouvoir faire mieux ailleurs, ou que vous avez déjà occupé des postes analogues à celui-ci à de meilleurs salaires, ou que vous avez en vue d'autres possibilités ou d'autres offres d'emploi qui paient mieux selon la raison qui s'applique à votre cas. Dites-lui tous les aspects positifs de l'emploi offert et combien vous aimeriez l'accepter si seulement le salaire pouvait être quelque peu augmenté. Expliquez que votre décision d'accepter serait de beaucoup facilitée s'il pouvait trouver un moyen d'offrir un salaire plus élevé. S'il est dans l'incapacité de le faire, laissez lui entendre que vous auriez plus de facilité à prendre une décision si vous pouviez avoir l'assurance d'une augmentation ou d'une promotion dans un proche avenir, advenant que votre travail la justifierait. 6. POURQUOI DEVRIONS- NOUS VOUS EMBAUCHER PLUTÔT QU'UN AUTRE ? Lorsque l'interviewer vous pose cette question directe, il vous demande en quelque sorte de prendre la décision à sa place. Si vous veniez à hésiter à lui répondre ou ne lui avanciez qu'une ou deux raisons, il estimera que ces raisons ne sont pas évidentes ou sont insuffisantes. Vous devez rapidement énumérer vos qualifications et vos caractéristiques positives. Vous pouvez par exemple répondre : «Je suis sociable et je m'entends avec tout le monde; j'ai de l'expérience; je suis efficace; je suis un employé fidèle à son employeur, au service de qui je mets toutes mes compétences; je n'ai pas besoin d'être supervisé et je fais toujours mon travail correctement et rapidement; j'aime cette compagnie et j'aimerais travailler pour elle; au travail, je ne compte pas mon temps; je possède bien d'autres aptitudes qui seraient utiles pour l'exercice de l'emploi en plus de celles qui sont exigées; je travaille plus dur que d'autres; je suis toujours disposé à faire du surtemps pour terminer le travail.» 7. QUELLE ÉTAIT LA FRÉQUENCE DE VOS ABSENCES DANS VOTRE DERNIER EMPLOI ? L'employeur veut pouvoir compter sur la présence de ses employés et cette question vise à déterminer s'il peut compter sur vous. Si vous avez été souvent absent pour une certaine raison, dites à l'interviewer quelle était cette raison et pourquoi vous estimez qu'elle ne se représentera plus. Par exemple : «J'ai subi une opération à la vésicule biliaire, mais comme j'ai été soigné, cela ne pose plus de problème. Je suis en parfaite santé et je ne pense pas devoir prendre d'autres congés.» Si vous êtes plus âgé, ou que vous avez de jeunes enfants ou que vous avez un handicap physique visible (comme un membre en moins), cette question de confiance vous sera vraisemblablement posée. On la pose également pour certains types d'emploi où on relève un taux d'absence élevé entraînant de sérieuses perturbations comme, par exemple, dans le cas de travail à la chaîne. En répondant à cette question, insistez sur votre comportement digne de confiance dans vos précédents emplois et donnez l'assurance qu'on peut se fier à vous. 8. QUEL EST VOTRE ÉTAT DE SANTÉ ? La question au sujet de votre état de santé a le même objectif que la question précédente : déterminer dans quelle mesure on peut compter sur votre présence. Ce n'est pas le moment de parler de votre pied d'athlète ou de l'appendicectomie que vous avez subie quand vous étiez enfant ou d'un mal de dos ou de dent. L'interviewer veut savoir si vous allez être absent du travail en raison de problèmes de santé qui pourrait nuire à votre travail. Suivant votre cas particulier, vous pouvez ajouter : «Je n'ai jamais été absent du travail pour maladie» ou «Je n'ai jamais été absent pour maladie plus d'un jour à la fois» ou encore «Je ne laisse pas les petits ennuis de santé perturber mon travail.» Si vous avez des ennuis de santé qui ne sont pas visibles, tels que l'hypertension, une douleur au bras, une éruption cutanée dans le dos, une légère surdité ou des problèmes rénaux, ne les mentionnez pas à moins qu'ils ne soient graves au point que l'employeur ne devra pas compter sur votre présence permanente. Ce cas est rare, si tant est qu'il existe, car la plupart de ces ennuis de santé peuvent être traités médicalement au point que ceux qui en sont atteints peuvent assurer normalement les fonctions de presque tous les emplois. Supposons, cependant, que vous avez un handicap physique visible. L'interviewer voudra être certain que cela ne vous rendra pas instable ou incapable d'occuper le poste. Citons, par exemple la personne en chaise roulante, celle à qui il manque un bras, une jambe ou une main, l'aveugle où le sourd impératif qui doit porter un appareil auditif. Dans ce cas, il est nécessaire de remettre à l'interviewer une lettre de votre médecin déclarant que votre problème physique ne nécessite aucun autre traitement intensif et qu'il n'entrave pas votre capacité générale à travailler. Deuxièmement, vous devez signaler votre problème avant que l'interviewer ne le fasse, car il peut se sentir gêné d'en discuter et entretenir une certaine prévention à votre égard. Troisièmement, soulignez bien comment vous pouvez travailler normalement en dépit de votre handicap, en faisant un geste qui le démontre. Par exemple, si vous portez un appareil auditif, demandez à l'interviewer de parler bas, montez le volume et répétez ce qu'il a dit. Si vous avez un membre artificiel, ramassez un morceau de papier ou un objet et démontrez également que vous pouvez écrire. Si vous êtes en fauteuil roulant, démontrez-lui que pouvez vous déplacer facilement dans le bureau et franchir les portes. Assurez-le que vous pouvez vivre et travailler normalement malgré votre handicap, mais veillez à en faire la démonstration, car elle est plus convaincante que n'importe quelle déclaration. Puis, demandez-lui d'imaginer des situations qui, selon lui, vous poseraient des problèmes et faites-lui une démonstration de la façon dont vous les régleriez. Quatrièmement, faites remarquer à l'interviewer que votre handicap physique a fait de vous un travailleur supérieur à la moyenne. Faites-lui observer que lorsque les travailleurs non handicapés vous voient travailler si bien malgré votre handicap physique, ils cessent de se trouver des excuses pour ne pas travailler si dur eux-mêmes. Faites-lui également remarquer que les travailleurs handicapés sont en général très loyaux envers leur employeur et qu'ils ont moins tendance à se plaindre et à changer d'emploi. Ces avantages s'appliquent à presque toute forme de handicap, mais soulignez en plus les avantages que l'on peut tirer de votre propre handicap. Par exemple, si l'employeur sait que vous êtes alcoolique, vous pouvez lui faire remarquer que vous êtes maintenant guéri et que vous ne buvez plus du tout et que, par conséquent, vous avez moins de problèmes que la plupart des gens qui occasionnellement boivent trop. Si l'employeur sait que vous avez un casier judiciaire, dites-lui que, de ce fait, vous ne pouvez vous permettre de prendre de risque et que vous ne penseriez même pas prendre un crayon par inadvertance comme d'autres le feraient, car vous avez trop à perdre. Si vous êtes en fauteuil roulant, vous pouvez faire observer que vous serez probablement moins porté à vous déplacer pour aller bavarder avec les autres puisque cela vous demande plus d'efforts; et que de plus, il est important pour votre santé de vous tenir constamment occupé. Si vous êtes aveugle, vous pouvez souligner que vos autres sens sont plus développés que la normale et que vous avez acquis l'habitude d'être constamment en éveil. |
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