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ACOUSTIQUE Musicologie Ionisation : notion de bruit (sirène utilisée car glissendi pas de notes précises) John CAGE notion du hasard Musique devient ouverte : mais notion essentielle qui reste le temps, musique a besoin de temps pour vivre. Salle anéchoïde : jamais de silence. Oeuvre silencieuse pour les interprètes mais pas pour la salle bien sûr.. Boucourechliev : système de différence qui structure le temps sous la catégorie du sonore ONDES SONORES : Perturbation locale de pression Modifier le milieu ambiant. 340m/s dans l'atmosphère Son dans l'humidité ne se propage pas du tout de la même façon (gondoliers, Venise !) Amplitude OREILLE Tympan, Marteau, enclume, étrier, liquide, cochlée Micro = transducteur : transforme signal mécanique en signal électrique = oreille Bande passante : 20Hz-20 000Hz en deçà/au dessus : infrabasses/ultrasons Hz = période/seconde "La sensation varie comme le logarythme de l'excitation " FECHNER Décibels : échelle non linéaire 60dB + 60dB = 63dB RUSSOLO début XXème Futuriste, idée du bruit, intonarumori, machien censées reproduire le bruit. Créer de la musique avec de sons inspirés de la ville. ECOLE FRANCAISE MUSIQUE CONCRETE SCHAEFFER : 1948 Musique Concrète : enregistrement, SON ANECDOTIQUE, bande magnétique. MANIPULER un concret sonore. Amener le concret vers l'abstrait. FOURIER : Un phénomène périodique se décompose en une série de sinusoïdes élémentaires dont les fréquences respectives sont des multiples entiers de la composante la plus grave appellée "fondamentale". HARMONIQUES : déterminent le timbre de l'instrument (ainsi que l'attaque et l'arrêt du son : régimes transitoires) => expérience de la cloche coupée, Schaeffer enlève le son de l'attaque, on oublie que c'est une cloche (kinda hautbois) accord parfait + 7ème etc Piano préparé CAGE, idée venue par manque de moyen, tranforme les régimes transitoires, HENRY/SCHAEFFER Symphonie pour un homme seul. Nouveaux instruments. Ere électrique, Theremin. OPPOSITION DE PHASES (+1 +1 = +2 Doublement/extinction du son (+1 -1= 0) = un vibrato. Principe très utilisé en synthèse. Invention du magnétophone à Bande AEG 1935 ECOLE ALLEMANDE MUSIQUE ELECTRONIQUE 1950 : COLOGNE Bande magnétique, invention allemande, utilisée pendant la guerre, pouvoir de la radio sur les gens, pouvoir de la qualité du son, fascination. (Le Dictateur). Son analogique (fixé sur bande magnétique). EYMER, BEYER reprennent idée de la musique sérielle (BERG SCHONBERG WEBERN) : mathématique, en l'appliquant aux fréquences. 1ère diffusion populaire : Forbidden Planet 1956 : topos du bruit électronique dans la musique de film de science-fiction : objets sonores types. STOCKHAUSEN : Synthèse musique concrète/musique électronique ECOLE FR + ECOLE ALL = ELECTRO-ACOUSTIQUE + un nouveau paramètre : la Spatialisation "La spatialisation de la musique est aussi fondamentale au moment de l'écriture que la construction générale de l'oeuvre, que l'harmonie ou que le rythme" TALLIS : Spem in Allium pour accompagner la Reine, spatialisé. Recrée en 2001, Cardiff, hauts parleurs. REFLEXION DU SON Surface plane, angle d'incidence, angle de rélfexion => écho. Station de Solférino, Paris. Petits cubes de porcelaine blanche, son se diffuse de façon quasi instantannée, on entend plus les gens en face, que la personne à côté. Permet aux contrôleurs de communiquer facilement. REFRACTION / DIFRACTION Direction modifiée / diffusé SENANQUE : trois architectures, trois façons de chanter SAN MARCO : deux orgues PAVILLON PHILIPS 1958, LeCorbusier : Xenakis. Concret PH + Poème électronique Varèse Vases acoustiques pour réduire la reverb ou servir de retour (Type église ou théâtres antiques) Théâtres à l'italienne + diverses architectures (Berlin, Lyon..) ________________________________ I. LE PAYSAGE SONORE/SOUNDSCAPE Janequin La Bataille 1515 Marignan : idée du "désordre", faisceaux de sons, onomatopées Définition : R.Murray SCHAEFER : The tuning o the world Le terme s'applique aussi bien à des environnements réels qu'à des constructions abstraites tels que des compositions musicales ou des montages sur bande, en particulier lorsqu'ils sont considérées comme faisant partie du cadre de vie. Le paysage sonore est en constante évolution. Guerre 1515 / Guerre actuelle... Les environnements ruraux sont légèrement en retrait à ce niveau mais.. Contexte est fondamental pour analyser une œuvre. Photographie sonore d'un paysage qui n'existe plus. Trace sonore. RUSSOLO Idée que notre environnement nous amène à accepter la musique contemporaine, aller au bout des possibilités d'un instrument, en créer de nouveaux : les bruiteurs : vont imiter des sons anecdotiques (paysage sonore, Réveil d'une capitale), hauteur modulable. Inspire Varèse. MOSSOLOV Fonderie d'acier Est-ce une fin en soit, pour le compositeur de recréer un paysage sonore ? ARISTOTE : Question de la réception d'une œuvre. Plaisir = mimesis. Distinction objet d'art/objet naturel (ce dernier évolue, contrairement à l'oeuvre qui est fixée) De plus l'objet d'art est fabriqué donc dépendant du regard de l'artiste. Supériorité, perfection de la Nature : indépendante et mouvante. Ut pictura poesis. Mais l'homme peut créer ce que la Nature ne peut réaliser : marbre/statue. Renaissance, retour à l'Antique. XVème/XVIème/XVIIème : Théorie de l'imitation de la Nature. La musique est à même de peindre/décrire les phénomènes physiques sonores d'un environnement concret. XVIIIème : Idée de l'artiste, décrire aussi ce que l'on entend pas, ce que l'on voit # réalité. Rigueur de la Nature (jardins à la française). Il ne s'agit pas de copier mais de transfigurer les modèles, d'en capter le concept, l'essence. Imiter ce que la Nature ne dévoile pas. Ex : « lever du soleil » « ailes de Mercure ». Dévoiler la Nature véritable, au delà de la Nature apparente. Trémolo, descente de gamme : orage. C'est la nature qui donne à l'art ses modèles, proportions formes idéales de la pensée divine. DeVinci REJET DE LA MIMESIS : HEGEL Esthétique Imitation, notamment en musique ne doit pas être une fin en soi, si la fin est d'approche le plus fidèlement le modèle, il n'y a pas de création, pas de vie. Pour créer l'on a besoin d'outil, il limite le moyen d'action. Refaire est un travail superflu, si la finalité de la création artistique était d'imiter la Nature alors l'Art serait inutile. De plus, la copie sera toujours inférieure au modèle. L'imitation s'intéresse aux apparences et non, à la vie interne, à l'essence, elle ne peut donc être qu'une caricature. Hegel ne condamne pas la mimesis, mais montre que celle-ci ne doit pas être une fin en soi. L'art doit saisir ce que la Nature ne montre pas, ou ce qu'elle montre de façon fugitive. Murray Schaefer : « L'Homme fait écho au paysage sonore dans son langage et sa vie » II.L'ENREGISTREMENT DU SON Enregistrer : transformer un signal acoustique en signal électrique Ne remet-il pas en cause la pertinence de la reproduction d'un paysage sonore en musique ? Même question soulevée par la photo au moment de son apparition : réaction d'alors : Impressionnisme, Fauvisme, puis Cubisme etc...trouver d'autres points de vue sur le monde. Rabelais Les paroles gelées, sons de bataille gelées et quand le printemps arrive ça se dégèle et revient. Proto-idée d'enregistrement ! Et Schaeffer s'en inspire pour faire les paroles dégelées. L'enregistrement sépare le son de sa source Sortir le son de son contexte. ECOUTE REDUITE : écouter un son pour ce qu'il est en faisant abstraction de sa provenance réelle ou supposée et du sens dont il peut être porteur. Transducteur acoustique => mécanique acoustique => électro-magnétique acoustique => numérique Mécanique
Enregistre un son et celui-ci est transcris sur papier, mais ne peut être ré-écouté, par conséquent. Reproduction graphique du son.
Sur rouleaux de cire et l'on peut écouter le son, les rouleaux deviennent des disques, 2 minutes de son.
Son peu propre, se raye... Electromagnétique
Polariser grâce à un électroaimant les particules métalliques magnétiques d'un support souple en ruban, défilant à vitesse constante sur la tête. Meilleure qualité de restitution du son, précision dans le montage, on va pouvoir couper des bandes au millimètre près et les assembler (objets sonores composites). Idée de mettre à égalité son enregistré et orchestre : Varèse Déserts procède par interpolation. 1Ère œuvre mixte. Crée énormément de remous dans les consciences, scandale dans l'histoire de la Musique. Puristes disent que ce n'est pas tout à fait une musique mixte car les sons enregistrés ne se mélangent pas avec l'orchestre. Au départ, un film devait aller avec, présentant divers déserts (sable, glace, ciel...), mais aussi désert intérieur, solitude Idée de mettre à égalité son enregistré et orchestre : Varèse Déserts procède par interpolation. 1Ère œuvre mixte. Crée énormément de remous dans les consciences, scandale dans l'histoire de la Musique. Puristes disent que ce n'est pas tout à fait une musique mixte car les sons enregistrés ne se mélangent pas avec l'orchestre. Au départ, un film devait aller avec, présentant divers déserts (sable, glace, ciel...), mais aussi désert intérieur, solitude. SEANCE 3 KERTESZ série nus « distorsion », prises devant des miroirs déformants. Représentation de la réalité. Jean-Claude RISSET « Sud » oeuvre de 1985, commande du ministère de la culture. Enregistrée au GRM. Idée de confronter le monde anecdotiques et le monde du son de synthèse. Outils du GRM : filtres. (déjà utilisés à Cologne) mais améliorés. Sons de mer. Sons des calanques marseillaises. Comme en musique concrète. Placer le micro à un endroit précis c'est déjà un choix compositionnel. Mixage après décalage temporel => si on ajoute un son (>< pas de hauteur) sa copie décalée de 2ms, certaines fréquences vont être renforcées et d'autres atténuées (opp phases) Filtre en peigne /!\ importance du micro Paysage sonore et cinéma Murray Shaffer : Soundscape fait différence entre HI-FI (campagne) et LO-FI (ville) HI-FI : rapport signal bruit est satisfaisant : niveau sonore optimal, perspective, sons ne se chevauchent pas. Panoramas plus vastes. Lo-Fi : signaux acoustiques individuels se perdent dans une surpopulation de sons distance abolie, seule reste la présence. Luc FERRARI : sans transition lo-fi / hi-fi Superstrada n°2 1, autoroute 2, campagne 3, réflexion mains (pensée , rappelle VARESE idée de mettre pensée en musique) => lien avec cinéma : transitions Jacques TATI personnage M.HULOT Trafic scène de carambolage musique//cinéma : temporalité sons anecdotiques renvoient image mentale individuelle # cinéma (image sont les mêmes pour tous) Musique de FERRARI : « cinéma pour l'oreille » Expérience d'enlever l'image 1930 : Walter RUTTMAN : « week end » (cinéma parlant a 3 ans Le chanteur de jazz ) film car pellicule de cinéma et projeté MAIS pas film, musique car : diffusé à la radio, écran noir Finalement RUTTMAN monte son paysage sonore, en avance sur Pierre SCHAEFFER : montage de son. Travail sur la perspective. Plan séquence (scène sans montage, peut durer longtemps) Marqueurs sonores : balise par le son , sa narration. TATI : Playtime crée décalage entre son et image. 1967. Son fondamental chez TATI. Mise en avant de plans sonores non cohérents avec image ou mise en avant du plan sonore de façon disproportionnée (proche entendu loin etc) . Perturber nous réflexes son/image (pas couloirs,le paysage porte qui ne claque pas) Post Production sonore => recréer par le bruitage le paysage sonore de la scène
Bruiteurs, banques de son. Wilhelm scream : 1951 homme croqué par alligator. Studio, homme crie. Cri archivé, Warner. 70s BURTT, soundesigner des SW va redécouvrir ce cri et : partout T_T 1er entièrement post synchronisé : Steamboat Willie 1928 (parodie de Buster Keaton!) Film générique : Ennio Morricone Il était une fois dans l'ouest au début pas de musique : bande son composée comme musique concrète MODELE Objet d'imitation, archétype. PB : sons qui disparaissent : modèles qui disparaissent (métiers, animaux etc..) => paysage sonore modifié, perdu. Schafer : idée de préservation du son, enregistrement éco-musicologie Souvenirs sonores MACHE : Korwar pour clavecin et bande enregistrée intérêt pour la précision du son, incisif, violence de ce son si amplifié « Il s'agit pour l'auteur de brouiller le tracé des fron idée du cantus firmus. Partie enregistrée est composéve de sons ayant en commun leur précision et rythmes transcriptibles voix => langage Xhosa, tribu en voie de disparition, percussif, clics, phonèmes : afrique australe, clavecin + porcs en rut Utilisation du clavecin comme percu, imbrication objet brut et instrument.. Ambiguïté : son enregistré est instrument ou c'est la bande son qui joue ? « la crudité des voix animales est volontairement soulignée car le réalisme est extrême plus on est proche du fantastique » Cours 3 : Acoustique 3 Précédemment, dans Acoustique 2 : - Steve Reich découvre le déphasage. - On a écouté un truc bizarre (It’s gonna rain) MUSIQUE REPETITIVE : - Steve Reich - Philipp Glass - Terry Riley Répétition de motifs souvent très brefs, très courts, qui peuvent être rythmiques, ou mélodiques. L’idée est de progressivement créer des micro-transformations afin de ne pas ennuyer l’auditeur (on croit que c’est pareil mais l’oreille capte d’autres choses qui diffèrent de ce qui a été entendu). On transforme la cellule ; transformation de la perception de cette cellule. In C, de TERRY RILEY. Cette œuvre n’est jamais la même. Opposition à la musique sérielle, au courant américain de l’indétermination de J. Cage ; ici c’est quelque chose d’organisé. Aspect intellectuel et conceptuel de la musique inexistant ; là on est face à la perception de l’auditeur : retour tonalité, à quelque chose de structuré. Soren Absalon Larsen (1871-1957), aussi un nom de chat Il découvre par hasard l’effet larsen. On a un haut parleur, relié à un micro. Quand une source rentre dans le micro, elle ressort amplifiée par le HP. Si le micro est face au haut-parleur, ça produit une boucle. Quand le micro est à proximité d’un amplificateur (émetteur d’un signal), => boucle. Elle sera retransmise au micro, qui le renverra, etc. le signal augmente progressivement, jusqu’à endommager l’amplificateur. Un jour, Steve Reich (qui va l’utiliser) décide, en trouvant un micro, de le faire tourner comme un lasso, et décide d’en faire une œuvre : Pendulum Music (1968). Ça se joue à plusieurs : chaque musicien prend un micro et s’amuse à lancer le micro autour du HP, ça fera un ensemble de signal. Jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent ; en ralentissant le larsen est modifié. ECOUTE : Pendulum Music : les variations sont progressives ; les 4 musiciens nécessaires à la performance les lâchent et les micros ondulent comme un balancier, puis ça fait bizarre. Y a un moment où ça fait chier. DIFFERENCE : Son analogique / numérique (son du disque, son dont les vibrations sont analogues au son originel, aux variations de pression que le son provoque. La synthèse analogique, c’est créer des sons, consiste à utiliser le signal électrique comme source principale à l’élaboration d’un son, et non pas le calcul). On avait vu le thérémin, les ondes Martenot. Ainsi, on a le Trautonium, rendu célèbre par Oscar Sala, en 1930. Système de pédale qui contrôler le volume, et le son est modifié par des filtres. L’instrument est aux firmaments de la synthèse soustractive. Alfred Hitchcock l’utilisera pour Les Oiseaux (tous les sons réalisés par Sala sur ces instruments). BANDE-ANNONCE : Hitchcock, Les Oiseaux. Réalisation avec l’instrument. 1959 : Le centre de musique Columbia, de Princeton créé le RCA Mark II. Il comprend plusieurs oscillateurs. Chacune de ces machines est capable de générer des bruits blancs, roses (filtrés). Le II est à filtres, générateurs de bruits, mixeur… un véritable instrument de musique avec lequel on peut enregistrer en direct. La 1ère musique avec ce synthétiseur : Milton Babbitt (1916-2011) : Babbit synthetiser (ECOUTE). Max Matthews. 1957 ; il va travailler au laboratoire Bell Laboratories, d’abord dédié à la communication, qui fit naître le rayon-laser. Il va mener des travaux sur l’ordinateur, les premières machines et les 1ers sons : il créé la synthèse sonore avec ordinateur. 1958 : on entre dans le son codé, grâce à Mr. Guttman, avec Pitch variations (ECOUTE). Fin : on a un truc qui ressemble à la voix humaine (-> synthèse de la voix). L’IBM 704, le 1er ordinateur. Matthews va utiliser la thèse de Claude Shannon (1916-2001) ; les 1ers convertisseurs analogiques numériques : La fréquence d’échantillonnage doit être égale à au moins 2 fois la fréquence à échantillonner(polycop’) : 1ère chose : on prend un signal, et on le décompose en points définis. Echantillonnage : l’ordinateur prend des points dans le son et retranscrit ces points. Si y a pas assez de points. Au moins deux fois : pour pouvoir prendre les sons graves et aigus, on x2 les échantillons ; le maximum perçu par les gens = 20.000 Hz, donc on aura 40.000 échantillons, et par sécurité on prend 44,1 Hz, le format connu de tous. Quantification. Il se peut qu’à un moment donné, les deux points. Echantillonneur, ou sampler, est l’instrument capable d’assigner avec une touche un son numérique. Ca enregistre des échantillons, et permet de les jouer via un clavier à hauteur du visage. _____________________________________ CITY LIFE Steve Reich créé City Life (1995). Il n’a rien inventé (y a des références à la vie urbaines; notamment avec des sons illustrant ceci) : déjà créé dans Un américain à Paris (Gershwin, 1er mouvement : klaxon, vie rapide, loufoque ; il insère dans son orchestre), et Le mandarin merveilleux (Bartók, qui dira : « au début, avant même le lever du rideau, je voudrais que l’introduction très courte rende l’effet d’un grand vacarme, d’un fracas épouvantable, d’une cacophonie de klaxons ») City Life va au-delà de la vie urbaine : Steve Reich relie son expérience de la vie à ce qu’elle est politiquement, lat. politicus, soit critique, et civilis (citoyen de la cité). Politique et civisme sont étroitement liés. 1968 assassinat de Martin Luther King. City Life c’est l’évocation sociétal de la ville, et également l’évocation de la ville. Paysage trépidant, et politique de la ville. 18 instruments, 2 échantillonneurs cachés derrière le piano. Ils vont émettre klaxon, bus, transports en commun, voix, etc. ECOUTE : City Life (I/III). On a cinq mouvements, qui va adopter une forme en arche. I = Choral. Il décide de pas commencer direct ; ce choral va encadrer l’œuvre, avec son contrepoint. Il termine donc l’œuvre. Distinction : le reste = imitations entre sons enr. / sons joués à l’orch, musique répétitive. Musique avec cordes, importance du silence. III = Il est au centre de l’œuvre. Il va utiliser des slogans américains qu’il a enregistré à NY : it’s been a honeymoon, Can’t take no more -> on n’en peut plus ! Mise en musique du mouvement politique, manifestation. Paysage sonore témoin des combats de son époque. Le sampler permet de répéter autant de fois qu’on veut les sons désirés. Le son est martelé, se confond (on ne sait plus qui joue quoi ; ça transcrit la détermination des manifestants. Peu à peu les slogans se perdent, car on ne les entend plus, et c’est aussi ce qui se passe dans une manifestation. I = recours à la vois d’un camelot (quelqu’un qui vend de la camelote) : Check it out ! (viens voir !). Steve Reich extrait du slogan le rythme, des notes : la formule va être utilisée dans une musique minimaliste pour un tissu contrapuntique. Puis variations. La musique prolonge donc le mot : elle le prend, l’insère dans le tissu orchestral, et les cellules vont se décaler et en constituer la trame. I = Check it out ! Sons de voitures qui klaxonnent, avec un tssssskssssss (pression ?) On a un semblant d’harmonie par rapport au III. Steve Reich considère les sons comme des instruments. Il réalise un propos à la fois musical et politique. Conclusion : Table sonore de la ville de NY, mais aussi le mouvement, la vitesse, l’agitation (une ville comme NY bouge tout le temps, ça ne s’arrête jamais). Traduction du mouvement perpétuel, mouvement humain, mécanique. On retiendra l’engagement politique du compositeur, qui s’inscrit à la fois de son paysage sonore et de l’Histoire de son pays. _____________________________ Comment les compositeurs s’approprient-ils du paysage sonore ? PHONOGRAPHIE : ressemble à la photographie. Définition : Composition électroacoustique élaborée à partir de sons anecdotiques, d’enregistrements de paysages sonores, et présentée telle quelle comme une carte postale sonore, une photographie sonore. Son anecdotique : Son relié dans sa perception à une réalité concrète (son non-réalisé à partir d’une machine), réalité à laquelle il reste attachée. Photographie. Les gens vont chercher à faire quelque chose de réel. Début XIX, ils veulent représenter au maximum la réalité. La photographie aura un immense succès. La diffusion de la photographie va poser la question de la représentation du réel. Cézanne va créer La maison du pendu, où il va convoquer la couleur, un moyen de contourner la couleur et d’offrir une vision personnelle. Il connaissait la région d’Aix (ses nombreuses peintures de la Ste Victoire). Picasso va proposer une nouvelle approche de la peinture : les demoiselles d’Avignon, et le cubisme, ses différentes facettes de la réalité. Recréer, est-ce vraiment créer ? 4’33 : c’est de la réalité sonore. Man Ray fera une photo de nue d’une fille de dos, avec les ouïes. Les photographes vont trouver des solutions pour permettre à l’art de devenir un Art. Il faut jouer et se jouer de la réalité (Kertesz, et sa femme étirée). Comment les compositeurs vont se sortir de ce bourbier ? - En jouant avec le paysage sonore. Un jour, Georges Bœuf (1939) contacté pour refaire la Grande Galerie du Musée National d’Histoire Naturelle. Il a fallu réaliser des choses, les contraintes que cela pouvait endurer : le temps, et la musique. Temps = réduire en 3 heures une journée sonore de 24 heures ; sachant que c’était un musée (avec galeries et tout), tout cela est relié avec des scientifiques. Ex : dans la Nature, « tel oiseau se réveille avant tel autre », et avant tel autre, etc. Réduire en 3h une journée c’est dur. La Musique, et la collecte des sons : recherche des banques de sons de films animaliers des années 70, car impossible d’avoir des financements pour aller en Afrique. Et il fallait une œuvre musicale, pas perçue comme composition, mais comme illustration. Et le lever du jour aussi, problème ! ECOUTE : Le lever du jour (Ravel). Georges Bœuf propose Le Lever du Jour. Sons enregistrés d’oiseaux, de Nature qui s’éveille, couleur chaude, tropicale (bois), puis animaux, soleil (cordes). Puis blanc, et bois, les gazelles qui galopent, impression de mouvement, que quelque chose se passe, et que tout est réveillé. Luc Ferrari (1929-2005). Terme de « phonographie » employé la première fois chez lui. On peut parler de photographie sonore, de réaction esthétique avec Ferrari au disciple de Schaeffer. Sa 1ère idée était de ne plus reconnaître le son anecdotique (pour Schaeffer). Musique acousmatique (musique dans le noir) et écoute réduite : les deux sont refusés par Ferrari. Il est tellement réactif qu’il dit clairement ce qu’il est en train d’enregistrer (cf. journal intime) dans ses pièces Presque Rien. ECOUTE : Presque Rien n°2 (Luc Ferrari). Ici, le bruit d’oiseau a été utilisé plusieurs, alors qu’il ne l’a utilisé peut-être qu’une fois. Dans tous les cas, il parle pour dire ce qu’il entend, carrément, dans cette œuvre. ECOUTE : n°1 : Y a un âne, on se trouve dans une sorte de ferme. On est toujours guidé par un bruit de fond, un bruit de sonnette… Ferrari nous met sur la piste d’un paysage sonore, il est témoin d’un paysage sonore qu’il reconstitue à partir de bribes. Jean-Claude RISSET (1938) C’est l’un des premiers à avoir créé le son de synthèse. C’est quelqu’un qui a travaillé sur la façon de travailler sur les paradoxes sonores, des sons qui descendent tout le temps. Il va essayer de recréer des illusions sonores, surnommées paradoxes sonores. Ainsi, ECOUTE : LITTLE BOY : Fall (1982), le même nom que la bombe atomique utilisée à Hiroshima en 1945. En 1985, on lui demande (le ministère de la musique) de réaliser un truc au GMEM. C’est une des premières fois qu’il va travailler avec du son anecdotique, mais comme il a une bonne culture, il va essayer de mettre en relation les sons anecdotiques et les sons synthétisés : il confronte le monde sonore et la synthèse sonore. Le filtre passe-bas consiste à prendre la partie grave du son. Le filtre passe-haut ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ aigüe du son. Le coupe-bande où on prend les extrêmes supérieurs. Le passe bande où on prend la tranche intermédiaire. ECOUTE : Calanque Marseille Veyre. Filtre 1 : filtre passe-haut. Filtre 2 : filtre coupe-bande. Filtre 3 : filtre passe-bas. Filtre 4 : filtre passe bande. |
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