télécharger 28.91 Kb.
|
...mais qui paradoxalement contribuent à sa dégradation L'impact des mannequins sur la société La femme mannequin Bien qu’émancipant la femme par ces silhouettes souples et androgynes, Coco Chanel a peut être posé les bases du stéréotype de la femme mannequin, enchainée par sa maigreur, en créant des vêtements pour son gabarie, se limitant donc finalement à des femmes mannequin… L L’anorexie, une obsession devenue réalité pour Zouk « " La musique était une onde qui me portait. Toujours plus haut. Je me sentais légère, presque éthérée. J'avais la sensation que mes gestes pouvaient s'affiner jusqu'à devenir parfait. " Anouck, dite Zouck, a une passion : la danse. Qu'elle partage avec sa meilleure amie : Maiwenn. Jusqu'au jour où elles s'éloignent l'une de l'autre. Zouck, obsédée par l'idée de perdre quelques kilos superflus, se coupe du monde. De son côté, Maiwenn, follement amoureuse, devient de plus en plus distante. » Suivez Zouk dans les chemins sombres qui la mèneront vers l’anorexie. Une histoire émouvante relatée par la plume poétique de Bottero. ![]() Zouk, Pierre Bottero es mannequins, idéaux de la beauté féminine, ont toujours donné un modèle physique à suivre pour les sociétés. Néanmoins, ils ont donné lieu à la dictature de la femme mince. Idéal influencé par Chanel, il est souvent inatteignable, il donne alors entre autre naissance à l'anorexie. L'anorexie est une maladie que se caractérise par une perte d’appétit ou, plus grave, par une lutte contre la faim. On parle dans ce cas-là d’anorexie mentale. Elle touche principalement les adolescentes et les femmes mais n’épargne pas les hommes, contrairement aux idées reçues. Ce trouble du comportement alimentaire peut être mortel. Nul ne l’ignore, avec leurs visages angéliques, leurs jambes interminables, leurs tailles de guêpe, la plupart des mannequins qui défilent sur nos podiums souffre de dénutrition. L’anorexie mentale se décèle grâce à la règle des « trois A » qui comprend l’Amaigrissement, qui est comptabilisé à partir de 15% au-dessous du poids normal, l’Anorexie, la perte d’appétit, et l’Aménorrhée qui fait disparaître les règles. En 2006, deux jeunes mannequins succombent à leur sous-alimentation, L’Uruguayenne Luisel Ramos et la Brésilienne Ana Carolina Reston. Dès lors, les professionnels et les gouvernements régulent l’accès au mannequinat en refoulant les jeunes filles trop maigres et exigent d’elles un certificat médical. Son influence sur la société ![]() Seulement l’anorexie est mal qui se mue. Le corps parfait ne se limite pas à la taille mince, il s’agit également ne mettre en valeur certains « atouts ». Des clavicules apparentes, des hanches saillantes, quoi de plus séduisant ? Le dernier Graal recherché par les jeunes filles est le « thin gap ». Cette nouvelle mode est née à la suite du défilé de Victoria’ Street en décembre 2012. Le « thin gap » correspond à un écart situé entre les cuisses lorsque l’on se tient debout pieds joints. Certaines adolescentes ayant vu leurs idoles telles que Lindsey Lohan ou Kate Moss arborer cet écart le voit comme un attribut essentiel à la beauté de leur corps. «Je ne serai heureuse que quand j'aurai mon thigh gap. On me trouvera belle, mince et intéressante. Tout commencera enfin», confit l’une d’elle sur un forum. Cette obsession s’est étendue notamment grâce à Internet. En effet, les hashtags sur Tumblr, Twitter et Instragram se multiplient. Ainsi grâce à #thinspiration, par exemple, nombre d’entre elles partagent des encouragements pour atteindre ce « thin gap ». Néanmoins, cette entraide ne se limite pas à de simples encouragements, elles échangent des conseils pour des régimes drastiques tels que «ne mange jamais rien de plus gros qu'une tasse», «entoure-toi la taille avec une écharpe pour avoir le ventre serré quand tu passes à table». Ce sont ces réseaux, ces groupes qui font perdurer cette maladie autant que les célébrités. En effet, les anorexiques ne sont pas isolées. Elles le savent et pensent faire partie d’une communauté au mode de vie particulier. ![]() La recherche du corps parfait ne se réduit pas au domaine de la mode et surtout ne date pas d’hier. Il s’agit en réalité d’une culture qui touche en les sociétés en général. L’univers fashion ne serait alors que le reflet accentué de la vision que ces sociétés ont des femmes. L’obsession de la minceur est profondément ancrée dans les esprits dans la mesure où elle est suscitée dès l’enfance notamment par Barbie. La célèbre poupée créée en 1959 par une femme d’affaires américaine, Ruth Handler, si elle dégage une image de femme libérée qui fait rêver les fillettes à travers la myriade de métiers qu’elle exerce au fil des années, impose néanmoins un modèle physique à suivre. Il est cependant de notoriété commune que ses mensurations sont absolument inatteignables à un être humain puisqu’elles sont établies à 92-64-84, ce qui est d’ailleurs loin de celles d’un mannequin. Alors qu’une jeune américaine de 19 ans a en moyenne des mensurations de 85-60-85. Il en découle que l’idéal inspiré par la poupée pousse les jeunes filles, anciennes adeptes de l’usage du jouet, à torturer leur corps afin d’espérer se rapprocher de ce modèle. Il s’agit donc d’un problème qui s’enracine profondément dans les sociétés. Mais on voit émerger des mannequins « grande taille » qui divulguent une idée d’existence possible sans être maigre. Encore méconnues, peut-être ouvriront-elles une voie qui libérera les sociétés de l’étau qui le resserre toujours plus. Hungry, Crystal Renn, Repérée à l’âge de quatorze ans par une agence de mannequinat, Crystal Renn connaît le désespoir de l’anorexie. Découvrez, à travers son autobiographie, comment elle a réussi à se libérer de ses tourments alimentaires jusqu’à s’affirmer en tant que mannequin « grande taille ». Jusqu’à trouver sa place. Hungry, Crystal Renn ![]() ![]() Des images stéréotypées Ces mannequins, images de la femme actuelle qui se veut parfaite, l’illustrent de bien des manières qui ne sont pas toujours à son avantage. Ce faisant elles contribuent à transmettre les stéréotypes déjà bien ancrés dans les mentalités. La femme objet Incarnation de la liberté et de l'indépendance de la femme, Brigitte Bardot illustre cependant dans ses films, la femme comme un objet sexuel, devenant fantasme absolu de l'homme. En effet, les publicités usant du corps de la femme pour promouvoir leurs produits se multiplient, le changeant en un objet de convoitise, qui éveille le désir et pousse à la consommation. Cette stratégie marketing joue ainsi sur la facette primitive enfouie en tout homme. ![]() Cette photographie tirée du magazine masculin Ché est plus qu’explicite. En effet, les deux femmes aux belles courbes, attirent immédiatement l’œil par leur corps dénudé. On observe que l’homme, bien habillé, sortant visiblement d’une réunion, découvre la blonde à l’intérieur de son armoire alors que la brune l’attend déjà dans son lit défait. Comme si quelque chose s’était déroulé entre les draps. Mais l’action est terminée, désormais, l’homme n’a d’yeux que pour la blonde qui le fascine par sa fraîcheur. La brune semble à présent démodée, usagée. De ce constat apparait l’expression : « L’homme change de femme comme de chemise ». Joliment illustrée par la jeune femme sortant de son armoire. Dans ce genre de publicité, la femme n’est rien de plus qu’un objet de consommation. On ne la voit plus comme un être pensant mais comme une poupée inanimée capable d’assouvir les besoins masculins. L’accent est, par conséquent, mis sur la beauté du corps au lieu de s’intéresser à la personne féminine. Cette vision ne se limite pas à la publicité, elle se retrouve également dans les clips musicaux dans lesquels les paroles et la musique en elle-même sont mises de côté au profit de la vidéo qui se base sur l’apparence et cherche à faire la différence face à la concurrence. Ainsi, les danseuses dansant subjectivement autour du chanteur, se dévalorisent elle-même, et devenant presque par leur attitude, des femmes-objets… La femme objet n’est en définitive qu’une image omniprésente qui, si elle attire par l’apparente perfection de son corps, ne représente nullement la population féminine. Au contraire, elle propage une image fausse de la femme et pousse la société à se fier avant tout au physique. ![]() ![]() ![]() La Blonde A l’opposé de l’image fascinante de la femme objet, la blonde occupe elle aussi une place de choix dans les campagnes publicitaires. On ignore d’où vient précisément le mythe de la blonde. Certains pensent qu’il vient du fait que seuls 10% des Européens de l’Ouest sont blonds et constatent que la plupart des enfants nés blonds voient leurs cheveux s’assombrir en grandissant. La blondeur serait ainsi la représentation de la candeur. Il s’agit néanmoins d’un sujet de railleries récent et divers. Qui n’a jamais entendu ou raconté une blague sur les blondes ? La blonde. Pourquoi la blonde et non le blond ? Encore un exemple de l’influence des hommes. La blonde est, dans la plupart des cas, très belle et sait jouer de ses atouts. De ce fait, elle découle directement de l’image donnée par la femme objet qui n’existe que par son corps et dont la personnalité n’a aucun intérêt. Aussi appelée l’idiote, la blonde n’est pas dotée d’une intelligence aussi développée que la moyenne, elle a tendance à répondre à côté de la question et, pour finir, est naïve. Le stéréotype de la femme superficielle. Dans les publicités lancées par E.Leclerc, la blonde mise en scène n’est pas particulièrement belle. Elle est même plutôt banale. Dans la vidéo proposée par la campagne publicitaire, on remarque sa fâcheuse tendance à chuinter, ce qui n’est pas pour la valoriser. Dans ce genre de publicités, l’attention n’est pas focalisée sur la femme, comme le montre la taille surdimensionnée du carton arborant le prix du produit. Elle n’est là que pour illustrer, rendre la campagne plus attractive et dans le cas présent glisser une once d’humour. Une fois encore, la femme n’est qu’un objet, un moyen de d’atteindre un maximum de consommateurs. ![]() La femme ménagère L’image de la femme cantonnée dans son rôle de ménagère est profondément ancrée dans les esprits et ce depuis longtemps. En effet, si elle est parvenue à se faire reconnaître en tant qu’individu, sa socialisation n’a que peu évolué. Depuis ses plus tendres années, elle est incitée à s’intéresser à la cuisine, le ménage, à s’occuper des enfants afin qu’elle soit prête à assumer ses attributions futures. Ce n’est pas un fardeau, en soi, mais la vision donnée d’elle-même par la publicité est souvent dévalorisante. ![]() « The Chef does everything but cook – that’s what wives are for !” Revendique fièrement la publicité Kenwood chef qui met en scène deux protagonistes arborant un magnifique sourire. Quoi de plus machiste ? La femme ne serait-elle donc « faite » que pour cuisiner ? L’utilisation de ce verbe apparente beaucoup la femme à un des objets que la marque cherche à vendre. Pourtant, ce genre de publicité n’est, contre toute attente, pas si mal perçu par les consommateurs. D’après une enquête menée par la fondation le Laboratoire de l’Egalité, seuls 12% des sondés sauraient reconnaître une publicité sexiste. Pour espérer une réaction, il faut se reporter sur des caricatures, plus explicites. Mais comment en est-on venu à ignorer ces provocations ? Il apparaît que, progressivement, ce stéréotype de la femme, cuisinière au service de l’homme, a été intériorisé et accepté par la multitude. Pourtant cette vision de la femme propagée depuis les années 50, n’est plus exactement d’actualité, même s’il est vrai qu’elle s’occupe davantage du travail domestique le moins valorisé en lui consacrant 3h52 tandis que l’homme seulement 2h24 et ce pour des tâches plus durables et visibles selon une enquête de l’INSEE entre 2009 et 2010. Le phénomène de féminisation de la population active ne date pas d’hier. D’après l’INSEE, de nos jours, le nombre de femmes au foyer en France s’élève à 2,1 millions soit 6,4% des femmes. De plus, 80% d’entre elles ont préalablement travaillé mais se sont retrouvées sans emploi à la fin d’un CDD. Les tâches domestiques ne sont, par conséquent, plus la principale préoccupation de la femme du XXIe siècle. Malgré cela, les stéréotypes rechignent à accepter cette mutation du rôle social féminin. Les publicités promulguant l’habileté culinaire de l’homme ne sont encore qu’un doux rêve pour les femmes. ![]() |
![]() | «Je suis originaire de Minkang, mais je suis né à Sangmélima. La maison dans laquelle j’ai grandi située en bordure de l’axe routier... | ![]() | «aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions... |
![]() | ![]() | «ce qui constitue que la condition qui seule peut faire que quelque chose est une fin en soi, cela n’a pas seulement une valeur relative,... | |
![]() | «avant» se trouva désignée, abusivement, mais de façon commode pour l’esprit, par les termes de Quanda moins epsilon. Ce qui ne signifiait... | ![]() | «Qu’elle meure !» que je suis venue au monde plus morte que vive, transie de peur |
![]() | ![]() | «verbalisées», «admises», «réelles» en raison de la position sociale des femmes3; mais aussi les autres, «refoulées ou non dites»,... | |
![]() | «je puis toutes choses en celui qui ma fortifie. Non pas moi toutefois, mais la grace de dieu qui est avec moi» | ![]() | «informations» sans origine déterminée mais dont l’incidence peut être forte et qui révèle la nature du climat qui prévaut dans telle... |