I introduction








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4 ) La psychodynamique du travail


C'est une approche nouvelle et française en PT. Souffrance en France de C. Déjours, Le HM de M.-F. Hirigoyen, qui a amené à faire voter une loi, et à le reconnaître en tant ue tel, distinct de l'ancien H (surtout d'homme envers femme, à caractère plutôt sexuel).
Déjours est psychiatre et psychanalyste, premier directeur du labo de PT du CNAM à n'être pas psychologue. Il a effectué des recherches sur les relation entre Plaisir et souffrance au travail, sur la psychosomatique au travail (recherches psychanalytiques sur le corps, 1989, le corps, entre biologie et psychanalyse, 1995 : La France, malade du travail écrit avec des psy sociaux, 1999 : Le facteur humain, en Que sais-je ?).

Les postulats de Déjours :

La souffrance observée (par le médecin du travail, les acteurs qui ont à traiter les conséquences des accidents, accidents de parcours (chômage), etc., les psy du travail...) émerge d'un choc entre l'histoire individuelle (porteuse de projets, d'espoirs...) et l'organisation du travail qui l'ignore totalement.

Elle débute quand le rapport de l'individu à son travail est bloqué, càd quand il a la certitude de ne jamais atteindre le niveau de satisfaction qu'il espérait. Il met alors en jeu des mécanismes défensifs qui masquent cette souffrance.

Chaque métier va avoir sa symptomatologie.

Cette souffrance est rentable.
Symptômes :

Absentéisme, accidents, turn-over (qui signifie en anglais, pour Monsieur Raffin, "chiffre d'affaire" : c'est bien le premier sens, mais il faudrait p-ê qu'il s'achète un dico up-to-date, ou bien qu'il lise les définitions jusqu'au point 2... polysémie du langage !...).

Symptomatologie plus physique : troubles musculo-squelettiques, lésions provenant de mouvements répétitifs (mal de dos, syndrome du canal carpien : inflammation d'un nerf de poignet après un geste pathogène, qui touche des dizaines de milliers de personnes....)

Stratégies défensives



étudiées depuis le taylorisme

Marquer son territoire, l'individualiser, réintroduire dans l'anonyme qqch de particulier (de manière interdite). Nombreuses sont ainsi les résistances à des améliorations des conditions de travail, par peur de la perte de l'identité qui l'individu a réussi à donner à son poste de travail.
Après 68, on a assisté à une lutte pour la protection de la santé mentale (au travail). Déjours s'est demandé d'où elle venait.

C'est une revendication (rogérienne) d'émancipation (femmes, noirs...), de "droit au bonheur". Pendant les 30 glorieuses, le bonheur passait par le progrès technique. Dans les 70ies, le bonheur est psychologique, personnel. Le travail doit nourrir, procurer les éléments du progrès, mais en plus ne pas rendre fou.

Les ouvriers de l'usine Lipp en Franche-Comté ont bloqué sa fabrication, et fait une tentative d'autogestion. Ce n'était pas pour gagner plus de sous, mais pour être plus heureux en participant à la direction, et en mettant en place une organisation du travail non-aliénante. L'histoire a mal fini.
Stratégies défensives :

L'idéologie de la honte : il y a peu de temps qu'elle s'est individualisée, peu de temps qu'on mesure les performances individuelles. Elle peut avoir trois types de csq : alocoolisme, toxicomanie, actes violents, dépressions suicides.

Sentiments :

  • Indignité : (la dignité vue comme capacité de contrôle des passions, des émotions). La perception repose sur des éléments de plus en plus précis et chiffrés.

  • Inutilité : personnes à qui on fait sentir qu'elles sont inutiles.

  • Déqualification : écart entre la qualification qu'on a et ce que l'on voudrait ; lié à l'évolution rapide des diplômes.


Déjours parle du développement de la peur ; ses symptômes physiques, psychologiques, sociaux. Elle fonctionne très directement avec le discours des médias. La validité de l'équation "bonnes performances --> sécurité" est remise en cause.

Les stratégies de défense sont souvent individuelles et égoïstes ("sauver sa place") ; les bourreaux ont en fait peur pour eux (et pi C des pd refoulés !!). Les gens deviennent indifférents à la souffrance de l'autre, adoptent des stratégies autoritaires. C'est un jeu pervers bourreau / victimes
Dans les métiers du bâtiment, on observe des attitudes de bravoure, amenant à ne pas s'attacher, contourner les règles de sécurité... Idem dans l'industrie (port du casque, des boules quiès...)

C'est une culture de la prise de risque. C'est aussi une stratégie courante hors des situations de travail, qui permet de donner une illusion de contrôle. Fait parfois même l'objet de concours.
Il y a aussi d'autres situations de peur :

l'évolution technologique des postes de travail, qui provoque la peur de ne pas y arriver, que cette évolution mette en évidence des lacunes...
La peur engendre des violences mentales, morales, psychologiques...

C'est un bon outil de management, un instrument de contrôle social.

L'insatisfaction au travail comme maladie mentale. Relation neutre ou négative au travail.

Le travail est aussi un lieu pathogène et thérapeutique.

Propositions de Déjours


Il a fonctionné avec des enquêtes, en réunissant des groupes de travail (focus-groups, soit des groupes projectifs, où l'on travaille sur les représentations des individus et l'interactivité).

Salariés non-représentatifs.

Il a traqué les symptômes les plus pertinents (absentéisme, turn-over...), s'est renseigné auprès des médecins du travail. C'est avant tout une observation clinique de la souffrance au travail. Il a ciblé certains postes et individus pour en faire des monographies, décrire l'histoire du symptôme à travers l'histoire de la personne. Il a ensuite rédigé des documents (sic) mettant en évidence (avec des ex chiffrés et datés) l'origine et l'étiologie de chacun des cas.

Ce travail a vocation à ouvrir les yeux, à laisser une trace, faire date, générer une demande (individuelle) de la part des gens qui souffrent (les bourreaux).

Il n'a pas utilisé de méthode quantitative.

L'efficacité est inconnue ; mais le but était de susciter des demandes...

5 ) Ergonomie du travail


de ergon, travail et nomos, science, lgg. Elle est apparue en GB en 1949 et à Strasbourg en 1953. Elle a fait suite à l'apparition des avions à réactions, qui nécessitaient de nouveaux besoins. Amélioration de l'interface homme - machine : dispositifs d'information, de commande, contrôle, surveillance... C'est le début de l'adaptation de l'inteface à l'homme, et non plus l'inverse. Il faut regrouper en un même lieu l'ensemble des informations nécessaires à l'opérateur. Cela a un coût (charge de travail).

L'ergonomie s'est aussi développée avec la conduite automobile, les contrôles, la posture, les commandes...

Elle n'est pas un métier en France, mais une méthode de travail, avec ses techniques particulières. A ses débuts, elle était plutôt physiologique, mais depuis 10-15 ans, elle est de plus en plus psychologique. La raison en est que le travail est de plus en plus mental (de moins en moins physique). Il fait de plus en plus appel aux fonctions cognitives de l'être humain.

Un exemple est fourni par les abréviations (ex Strasbourg : SxB ou Stbg, mais pas Strasbg). Des "règles" ont été mises au point par les linguistes. Le cimetière de IBM (aujourd'hui corbeille), les dispositions des boutions de gazinière...

Les tableaux de bord, et le compteur de vitesse : digital, il est précis ; analogique il est en réalité beaucoup plus vite traité. La précision est ici très secondaire. L'intérêt est de pouvoir freiner au plus vite s'il y a un flic. Il y a un rapport de 1 à 20 pour l'usage prévu. Est-il nécessaire de l'afficher en permanence, et n'est-il pas plus pertinent d'établir un dialogue avec la voiture, que l'on pourrait interroger ?

Un système anti-endormissement existe depuis longtemps mais n'est pas utilisé, parce qu'il rendrait insouciant. ?????

Il y a des stéréotypes ergonomiques : tourner une vis, ouvrir un robinet...

L'ergonome incarne la logique de l'utilisateur, ses caractéristiques psychologiques, sensorielles, motrices... Il s'intéresse au travail réel (par opposition au travail prescrit). C'est l'écart entre le travail prescrit et le travail réel, la raison pour laquelle il ne fait pas ce qu'il est censé faire. Son objectif est d'appréhender la réalité du travail le plus finement possible, pour orienter les choix des concepteurs.

Pour l'ex. de l'informatique, on peut travailler à trois niveaux :

  • Conception générale du logiciel : formaliser de manière pertinente l'activité humaine ; trouver le bon niveau d'abstraction de l'utilisateur final (secrétaire, ingénieur...) pour la description de la tâche. De machine à écrire silencieuse, l'ordinateur est devenu une machine à transmettre de l'information, ce qui rend le support papier moins utile.

  • Orientation des écrans, souris... Auparavant, tout se faisait via des commandes clavier. Le cerveau traite au max 7 couleurs sur un écran.

  • Architecture et raisonnement : le logiciel réfléchit-il comme l'opérateur ? Propose les opérations auxquelles il s'attend ?

Après une question du logiciel il y a souvent un moment d'expectation (plutôt qu'expectance !). L'ergonomie n'est pas une science à part, mais emprunte à la physiologie, la psychog, la linguistique...
Elle est aussi utile lors des changements. Elle cherche à établir les conditions actuelles (organisation, individus) car on ne change pas les gens, leur représentations, leur histoire... ainsi que les conditions à venir (caractéristiques, perf, lieu, outils...). Elle vise l'activité future probable, et fait le chemin avec concepteurs et salariés. Elle prend aussi en compte la formation , l'information, les changements dans l'organisation (répartition des tâches), éventuellement les recrutements et licenciements.

L'ergonome doit avoir une vision globale du processus de changement qu va générer l'action (au niveau HR).

Il doit aussi prévoir les outils : travail de conception, de fabrication des outils, qui doivent être le plus naturel et le plus compatibles avec les habitudes, la culture des salariés.
Il existe des normes dans l'ergonomie (éclairage...).
Parcours vers la compétence : la formation a lieu tout au long de l'existence...

Ex. : BTS automatismes.

Elle doit être adaptée aux objectifs (ôter français, maths...), et à la population (proposer un BTS à des individus qui n'ont qu'un CAP, ont vécu des échecs scolaires ??)

Il faut construire le parcours de formation, le définir en termes de contenu, de pédagogie de la formation à proposer. Cela pour rendre la formation moins chère, plus adaptée, et ainsi diminuer l'échec ! Beaucoup n'imaginent pas les avantages, et omettent cette réflexion ergonomique.

Adapter les interfaces homme - machine, donner des information précises pour la sélection externe. La définition des compétences cibles sert à tout cela... Elle sert aussi à comprendre certains comportements , notamment en cas d'accident, afin de pouvoir réagir.

Le Comité Hygiène et Sécurité des Conditions de Travail (obligatoire pour les E de plus de 50 salariés), enquête pour déterminer les causes.
Le point de vue de l'ergonome est centré sur l'homme au travail réel.


Révisions...



Taylorisme : opposition penseurs / faiseurs

Mouvement RH : communication

Rogerisme : plaisir, construction

Psychologie dynamique : peur, violence entre les gens...

Psychologie du travail 1

I ) Introduction 1

II ) Méthodologie d'échelle 3

1. L'individu. 3

2. La relation 3

3. Le groupe 4

4. L'organisation 5

5. Institution 6

III ) Origine de la PT et historique 6

1 ) L'organisation scientifique du travail 7

2 ) Le mouvement RH 10

a ) Mayo 10

b ) Kurt Lewin 11

c ) Moreno 12

Reproches au mouvement RH 12

3 ) Le mouvement humaniste 12

a ) Carl Rogers 12

b ) Mc Gregor 14

c ) Marlow 14

d ) Hertzberg 15

e ) Argirys 16

Conclusion du chapitre "mouvement RH" 16

4 ) La psychodynamique du travail 17

Stratégies défensives 17

Propositions de Déjours 18

5 ) Ergonomie du travail 19

Révisions... 20
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