Ton corps sais-tu ce qu'il te dit ?








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Autres points à considérer :

  • Développe ta capacité d'acceptation du fait que l'autre peut se faire plaisir même si cela ne te convient pas. Il en a le droit. Surtout, souviens-toi qu'il n'est pas en train de te dire qu'il ne t'aime pas.

  • Sois plus attentif aux besoins de l'autre et demande-lui ce qui lui ferait le plus plaisir. Ensuite, quand tu choisiras d'écouter
    son besoin, fais-le pour le plaisir de lui faire plaisir et non par peur de ne pas être aimé ou par peur de passer pour un égoïste si tu ne le faisais pas. Par contre, si tu ne veux pas ou ne peux pas le faire, donne-t'en le droit. Explique-leur alors qu'acquiescer à leur demande t'amènerait à dépasser tes limites pour le moment.

  • Fais confiance à la loi du retour qui est immuable. Tu n'as pas besoin d'avoir des attentes face aux personnes à qui tu as fait plaisir. La loi du retour s'en occupe; en effet, nous récoltons TOUJOURS ce que nous avons semé selon la motivation que nous avions au moment de la semence.


Lise Bourbeau

Êtes-vous dans le contrôle ou
le lâcher prise ?




Pour le savoir, voici quelques exemples. Lisez-les bien, ensuite vérifiez ce que vous feriez dans de tels cas.

  • Votre conjoint a de la difficulté à se contrôler dans les réunions de famille ou d'amis. Il boit trop et vous avez déjà eu honte de son comportement. Que faites-vous?

  • Votre adolescent est souvent insolent et impoli avec vous. Il agit ainsi même s'il y a d'autres personnes en votre présence. Que faites-vous?

  • Vous cherchez vos clés depuis cinq minutes. Que faites-vous?

  • Vous avez un surplus de poids indésiré. Que faites-vous?

  • Vous avez des boutons sur le visage. Que faites-vous?

  • Votre conjoint et vous avez une opinion tout à fait différente sur l'éducation des enfants. Que faites-vous?

  • Votre conjoint veut acheter quelque chose d'assez dispendieux et vous n'êtes pas d'accord. Que faites-vous?

  • Vous voulez aller à un certain endroit avec votre conjoint en sachant qu'il n'aime pas vraiment cela. Que faites-vous?

  • Votre patron insiste pour que vous exécutiez une tâche d'une certaine façon même si vous la considérez pas du tout intelligente ou pas pratique. Que faites-vous?

  • Vous avez changé votre façon de vous alimenter dans le but d'améliorer votre santé alors que le reste de la famille n'est pas intéressé à changer. Que faites-vous?

  • Quelqu'un dit ou fait quelque chose qui vous met en colère. Que faites-vous?


Regardons ensemble maintenant la différence entre contrôler et lâcher prise.

Contrôler, c'est vouloir tout diriger à notre façon en voulant que le résultat soit selon nos désirs et nos croyances. Lâcher prise, c'est agir tout en n'étant pas attaché au résultat. C'est laisser aller, faire confiance aux autres, en tout ce qui vit. C'est demeurer ouvert pour laisser venir des solutions non prévues.

À chaque fois qu'il y a une retenue, des attentes, de la résistance, de l'impatience, de l'inquiétude, c'est du contrôle. Vous voulez contrôler les résultats.

Une personne peut diriger, c'est-à-dire donner une direction à quelque chose ou à quelqu'un tout en acceptant que le résultat ne soit pas comme elle veut. Cette personne peut lâcher prise.

Revenons aux exemples cités plus haut.

Si vous êtes du genre à prévenir votre conjoint avant la réunion de famille ou d'amis de mieux se comporter, de le surveiller ou même de ne pas accepter une invitation, vous êtes dans le contrôle. Si vous êtes capable d'observer la situation sans émotions et de reconnaître que quoi qu'il fasse, lui seul aura à en subir les conséquences, vous êtes dans le lâcher prise.

Avec votre adolescent, si vous lui faites la morale et vivez des émotions, vous êtes dans le contrôle. Si vous pouvez lui dire calmement que vous ne tolérez pas ce langage ou cette attitude dans votre espace et que s'il persiste à agir ainsi, vous vous permettez de quitter cet espace, vous êtes dans le lâcher prise.

Cependant, cela doit être fait, non pas pour lui donner une leçon mais bien parce que son attitude dépasse vos limites. Ceci peut se comparer à quelqu'un qui ne peut tolérer l'odeur du cigare et qui quitte une pièce lorsqu'un fumeur de cigares s'y trouve. Vous ne quittez pas pour qu'il cesse de fumer mais bien parce que cette odeur dépasse votre seuil de tolérance. Vous connaissez vos limites.

Lorsque vous cherchez vos clés et que vous vous choquez et devenez impatient, vous êtes dans le contrôle. Lorsque après quelques minutes de recherche, vous vous arrêtez même si vous ne les avez pas trouvées et que vous êtes capable de passer à autre chose pour vous changer les idées, vous êtes capable de lâcher prise.

Si vous avez un surplus de poids et que vous contrôlez votre alimentation ou que vous attendez d'avoir maigri pour vous acheter des vêtements neufs ou que vous vivez des émotions en observant votre poids, vous êtes dans le contrôle. Pour savoir si vous vivez des émotions, observez si vous vous accusez de quelque chose.

Quand vous pouvez accepter ce poids en sachant que rien au monde n'est permanent, que ce poids n'est pas permanent, que votre enveloppe terrestre n'est pas votre âme, quand vous pouvez prendre soin de votre apparence physique en décidant d'être une "belle grosse personne" pour le moment et que vous êtes capable de manger sans vous accuser ni vous sentir coupable, vous êtes capable de lâcher prise.

Lorsque vous avez des boutons sur le visage, si vous pouvez les laisser se guérir et disparaître par eux-mêmes, vous êtes dans le lâcher prise.

Concernant l'éducation des enfants, si vous essayez de convaincre votre conjoint que votre façon est meilleure que la sienne ou si vous critiquez sa façon, vous voulez contrôler.

Si vous pouvez accepter que votre conjoint a une façon différente de la vôtre de démontrer son amour envers ses enfants et que vous aidez vos enfants à accepter qu'il peut y avoir différentes approches pour leur éducation, vous lâchez prise.

Lorsque vous n'êtes pas d'accord pour l'achat de quelque chose qui ferait plaisir à l'autre et que vous utilisez tout votre pouvoir de persuasion pour l'en dissuader, vous voulez contrôler.

Si, à la place, vous suggérez que chacun dans le couple ait son argent et son budget, vous lâchez prise. Cela peut se faire en joignant les revenus du couple, en payant conjointement les dépenses communes et en séparant en deux ce qui reste. Ainsi chacun peut faire les achats personnels qu'il veut.

Lorsque vous insistez pour que votre conjoint vous accompagne partout, c'est du contrôle. Si, au contraire, vous lui faites part de votre désir d'avoir sa présence mais que vous l'assurez que vous ne serez pas déçu s'il ne vient pas et que vous vous organisez autrement, vous lâchez prise.

Au travail, si vous critiquez les demandes du patron (à l'intérieur de vous ou en présence d'autres personnes), vous voulez le contrôler ainsi que sa façon de travailler.

Si vous pouvez accepter que c'est lui le patron et qu'il a le droit de diriger sa compagnie comme il le veut, vous serez sûrement capable de lui faire part de votre opinion tout en acceptant qu'il n'est pas obligé d'y adhérer. De plus, vous pourrez faire le travail à sa façon en vous souvenant qu'il vous paie pour le faire. Vous saurez aussi que si vous voulez diriger vous-même, vous devez devenir patron. Ça, c'est du lâcher prise.

Au sujet de votre alimentation, si vous insistez pour que les membres de votre famille s'alimentent comme vous-même parce que vous croyez que leur santé serait meilleure, vous voulez les contrôler.

Si vous êtes capable d'accepter que chaque personne sur cette planète soit la seule responsable de sa santé, il sera facile pour vous de lâcher prise. Cela ne vous empêche pas de leur faire part de votre opinion ou de vos croyances mais ils ne sont pas obligés d'y adhérer parce que vous y croyez ou que ça vous fait vous sentir mieux.

Si vous avez l'habitude de refouler votre colère pour mille et une raisons, vous vous contrôlez. Lorsque vous sentez la colère monter en vous et que vous réalisez que cette colère vient de votre façon de penser, de voir ou de réagir aux autres, vous pouvez exprimer ce que vous vivez tout en sachant que cette colère vous appartient et que vous vous en occuperez. Il n'y a pas d'accusation à l'endroit de l'autre. C'est ainsi qu'on lâche prise d'un sentiment de colère.

Il est important de se souvenir que tous les humains ont des limites. Le monde matériel étant limité, nous avons tous des limites physiques, émotionnelles et mentales. Lorsqu'une personne se contrôle trop ou veut trop contrôler les autres, ça lui demande beaucoup d'efforts. Quand elle sera rendue à ses limites, elle perdra le contrôle. Voilà une excellente raison pour cesser de vouloir contrôler.

De plus, le contrôle est à la base de plusieurs malaises ou maladies physiques. En voici quelques-unes: la constipation, l'enflure, les problèmes du nerf sciatique, les maux de dos, les crampes, les raideurs, les problèmes de mâchoire et tous les problèmes aux articulations du corps tels les orteils, chevilles, genoux, hanches, doigts, poignets, coudes, cou.

Il y a aussi certaines maladies qui nous indiquent que nous sommes rendus à l'étape de la perte de contrôle. En voici quelques-unes: diarrhée, vomissement, incontinence d'urine, hémorragie, insomnie, tremblements, maladie de Parkinson, dystrophie musculaire et toute perte de contrôle dans la nourriture, les breuvages et les larmes.


Pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise? Parce que nous vivons les peurs suivantes:

  • Peur que les autres aient le dessus sur nous

  • Peur de se tromper

  • Peur de ne pas être assez beau ou correct pour être aimé

  • Peur d'être soumis

  • Peur de perdre le contrôle de soi

  • Peur de l'inconnu

  • Peur de perdre quelqu'un ou quelque chose

  • Peur de manquer de quelque chose

  • Peur de passer pour indifférent.


Pour arriver à lâcher prise, je vous suggère fortement de vérifier auprès de vos proches s'ils ont constaté que vous êtes plus souvent dans le contrôle que vous ne le croyez. Demandez-leur des exemples. Ceci est important car nous sommes toujours les derniers à se voir.

Ensuite, continuez d'être ce que vous êtes tout en prenant l'habitude de ne pas vous attacher autant aux résultats, à vouloir que tout se passe selon vos goûts, besoins, désirs ou croyances.

Cela ne vous empêche pas de faire vos demandes et de garder vos préférences en tête. Lâcher prise ne veut pas dire ne plus rien faire et être soumis. Au contraire, vous continuez à agir, à faire des actions mais lorsque les choses ne vont pas comme vous aviez prévu, souvenez-vous que votre Dieu intérieur en sait plus que votre mental.

Vivez l'expérience de Lui faire confiance. Dites-vous qu'il y a sûrement quelque chose de mieux pour vous car Dieu ne veut que du bon pour tous et chacun. C'est cela, ne pas être attaché aux résultats!

Lorsque nous insistons pour que les événements se déroulent comme nous le voulons, nous cherchons à donner raison à notre mental, nous le laissons diriger. Comme le mental humain n'est que de la mémoire, lorsqu'il nous dirige, nous ne faisons que répéter du déjà appris ou vécu dans le passé.

Par contre, en faisant confiance à notre Dieu intérieur et en acceptant un résultat différent, nous nous ouvrons à du nouveau, à quelque chose que nous n'aurions pas envisagé par nous-mêmes.

Prenez l'habitude de faire vos demandes en disant intérieurement :"Voilà ce que je veux ou mieux!", il sera alors plus facile pour vous d'accepter de lâcher prise des résultats imprévus. Vous savez qu'il ne peut qu'en ressortir du bon car c'est ce que vous avez décidé pour vous-même.

Apprenez à dire OUI à ce qui est. Vous aurez l'agréable surprise de découvrir que les obstacles ne vous semblent plus des obstacles. Vous les surmonterez plus facilement. De plus, vous vivrez beaucoup moins d'émotions et votre paix intérieure se reflétera partout autour de vous. Pourquoi? Parce qu'en lâchant prise et en acceptant de vous laisser diriger par votre Dieu intérieur, vous vous dirigez vers le monde spirituel, un monde illimité.

Lise Bourbeau


Êtes-vous une personne dépendante ?



Avant de lire cet article, voici un test qui vous aidera à répondre à cette question. Je vous suggère de prendre le temps nécessaire pour bien répondre à chacune des questions suivantes.


Répondez avec un des mots suivants :
JAMAIS - PARFOIS - SOUVENT - TOUJOURS

  1. Je change d'idée lorsque quelqu'un que j'estime a une opinion différente de la mienne.

  2. J'ai de la difficulté à me décider sans l'accord ou l'avis de quelqu'un.

  3. Je veux être reconnu lorsque je me dévoue pour quelqu'un.

  4. J'ai besoin qu'on me complimente pour croire que j'ai bien agi.

  5. J'ai besoin d'être extraordinaire avant de me complimenter.

  6. Je perds mon intérêt pour ce que j'ai à faire lorsque je suis seul.

  7. J'ai besoin d'ouvrir la radio ou la télévision dès que j'arrive chez moi.

  8. Je me sens abandonné ou rejeté lorsqu'on ne s'occupe pas de moi. Je recherche leur attention.

  9. J'attire les gens à problèmes. Ils se confient facilement à moi en cherchant de l'aide de ma part.

  10. Je sens qu'il ne me reste plus de temps pour moi. Je suis trop occupé à faire des choses pour les autres.


Donnez-vous les points suivants:
Jamais = 0
Parfois = 1
Souvent = 3
Toujours = 5


40 à 50 points = très dépendant
20 à 40 points = moyennement dépendant
10 à 20 points = peu dépendant
0 à 10 points = félicitations, vous avez beaucoup d'estime pour vous-même

Je vous suggère de faire remplir ce questionnaire par quelqu'un qui vous connaît beaucoup pour vérifier vos réponses car, parfois, notre ego nous joue des tours et nous avons de la misère à nous voir tel que nous sommes d'une façon objective.

Que veut dire "Être une personne dépendante"?
On peut affirmer qu'une personne est dépendante lorsqu'elle ne peut se réaliser sans l'action ou l'intervention d'une autre personne. Elle se place, de la sorte, sous l'autorité de cette personne. On peut conclure que la dépendance se situe au niveau affectif parce que son bonheur ne peut être complet que lorsqu'elle affecte ou est affectée par une autre personne.

Pourquoi devient-on dépendant?
C'est très simple; on ne s'aime pas assez. On manque d'estime pour soi-même et on développe une pauvre image de soi. Un autre facteur important est le manque de responsabilité. La plupart des parents, ne connaissant pas la loi spirituelle de la responsabilité voulant que chaque personne soit le propre créateur de sa vie, ne peuvent pas l'enseigner à leurs enfants. Ignorant cette grande vérité, nous avons cru, étant jeunes, que les autres étaient responsables de notre malheur ou de notre bonheur. Alors, lorsqu'il n'y a personne pour répondre à nos besoins affectifs, nous devenons des personnes en manque d'affection et en attente envers les autres, situation hautement désagréable et inconfortable.


Voici donc les étapes que nous passons pour devenir dépendants:

  1. L'enfant vit un manque affectif. Cela ne veut pas dire que les parents de cet enfant ne l'ont pas aimé. Le manque est réel du point de vue de l'enfant parce qu'il a été enregistré ainsi dans sa mémoire, selon sa propre perception et son senti.

  2. Ce manque fait vivre une douleur à l'enfant qui est enregistrée dans ses corps physique, émotionnel et mental.

  3. L'enfant décide de croire que ce manque lui est imputable, c'est-à-dire il croit qu'il n'est pas assez aimable, pas assez important pour qu'on s'occupe de lui selon ses désirs. Il s'accuse de manquer de quelque chose en lui et que c'est pour cette raison que les autres ne s'intéressent pas assez à lui. Il entretient une très pauvre image de lui et se replie sur lui-même un peu plus chaque jour.

  4. Pour survivre, il décide de tout faire pour arrêter cette douleur incessante. Il adopte un comportement qui n'est pas vraiment le sien. Il devient ce que les autres aimeraient qu'il soit.

  5. Il trouve un dérivé physique qui l'aide à moins ressentir le stress de la douleur vécue. Ce dérivé l'aidera à créer une illusion de plénitude pour remplir le vide ressenti causé par le manque. Il devient convaincu que le bonheur recherché doit venir de l'extérieur. Une personne dépendante ne peut se passer d'un substitut (dérivé physique) pour remplir son vide affectif. Les substituts suivants sont les plus populaires:

    • La cigarette

    • L'alcool

    • Les drogues et médicaments

    • Le café ou thé

    • Le sucre (bonbons, chocolat, biscuits, desserts, etc.)

    • Les boissons gazeuses (cola, etc.)

    • La télévision, radio, téléphone

    • Les sports

    • La lecture

    • Le sexe

    • L'ordinateur, l'Internet

Pour vérifier si vous ne pouvez vous passer de ces substituts, je vous suggère de vous abstenir de l'un d'eux pendant une semaine. Si au bout de la semaine, vous n'avez pas ressenti de manque ou de souffrance, cela signifie que ce n'est pas une dépendance, mais plutôt une préférence ou une habitude.

Cet exercice vous aidera à devenir conscient de votre degré de dépendance. Par exemple, si vous ne pouvez vous passer de sucre pour plus d'une journée, votre dépendance au sucre est plus grande que si vous vous en abstenez pendant cinq jours. Par contre, cet exercice est nul si vous vous contrôlez. Aussitôt que vous sentez le manque, si vous vous forcez à continuer à vous en abstenir, votre dépendance ne sera pas amoindrie.

La vraie dépendance n'est pas le sucre ou tout autre substitut utilisé; elle est affective. Si vous réalisez que vous êtes dépendant de plusieurs substituts physiques, c'est une indication que votre dépendance affective est forte. Il existe différentes formes de dépendances affectives, les voici:

  • Accord ou opinion des autres: On peut rechercher l'amour des autres en croyant que, lorsqu'ils sont d'accord avec nous, ils nous indiquent ainsi qu'ils nous aiment. Une personne pense ainsi parce qu'elle n'a pas confiance en sa propre opinion. Elle a trop peur de se tromper. Cela est une conséquence de son manque d'estime. Il se peut aussi que ce soit une personne qui change d'idée ou qui se remet en question aussitôt qu'une autre personne lui exprime son désaccord ou qui n'a pas la même opinion qu'elle dans son choix ou sa décision.

  • Reconnaissance et remerciement: Le genre de personne à être dépendante de la reconnaissance est celui qui croit ne jamais en faire assez pour être aimé. Elle se dévoue surtout pour être reconnue. Aussitôt qu'on la reconnaît, elle se sent énergisée et aimée. Son manque affectif est momentanément comblé.

  • Compliments: La personne qui a besoin de compliments pour se sentir aimée est celle qui ne se croit pas suffisamment bonne. Elle doute facilement d'elle-même. Elle se compare souvent, avec ce qu'elle considère être mieux qu'elle, et elle éprouve beaucoup de difficultés à se faire elle-même des compliments. Elle est du genre à essayer d'impressionner les autres.

  • Présence: Nombreuses sont les personnes qui ne peuvent demeurer seules pendant plusieurs heures, encore moins une semaine, et se sentir bien. Ce genre de personne se sent facilement rejeté, abandonné et isolé des autres. Pour elle, la présence d'une personne est une marque d'amour et d'affection. S'il y a une présence dans la maison ou pas trop loin, elle se sent bien. Dès qu'elle est seule, elle perd intérêt à tout. Ce qui l'intéresse à deux devient ennuyant lorsque seule. Elle tourne souvent en rond quand elle est seule. Aussitôt qu'elle est avec quelqu'un d'autre, elle reprend contact avec son énergie. Une personne vivant seule peut se retrouver dans cette catégorie car la radio ou télévision sert de remplacement. Le téléphone peut aussi jouer le rôle.

  • Attention: Une personne peut dépendre de l'attention des
    autres en plus de leur présence, ce qui dénote un plus grand degré de dépendance. Celle qui a besoin d'attention, recherche par tous les moyens possibles qu'on lui parle et qu'on s'occupe d'elle. Elle cherche sans cesse à se valoriser à travers l'autre, car elle ne peut le faire seul. Elle ne sait pas quand arrêter de parler ou quand partir lorsqu'elle rend visite à quelqu'un. Elle est souvent encombrante.

  • Se sentir utile: La personne qui est dépendante de se sentir utile est celle qui aime bien se croire indispensable au bonheur des autres. Elle est donc attirée par des personnes à problèmes multiples qui sont d'ailleurs portées à se confier à elle. C'est une personne qui aime "faire" pour les autres. Elle croit sincèrement qu'on doit s'oublier pour les autres. Elle a donc de la difficulté à reconnaître ses propres besoins. Même si parfois elle se plaint que les autres profitent d'elle, cela ne l'empêche pas de continuer à vouloir être utile. Ceci l'aide à combler le vide créé par son manque d'amour pour elle-même.

  • Être dirigé ou dominé: Certaines personnes ne peuvent être bien si elles ne sont pas dirigées par d'autres. Ça ne veut pas dire qu'elles sont nécessairement soumises. Pour ce genre de personne, lui dire quoi faire, comment le faire et pourquoi le faire est une marque d'amour. Elle manque de confiance en ses propres décisions. Ceci affecte donc l'estime qu'elle se porte et a donc besoin de se sentir estimé par les autres pour combler son manque affectif.

Comme vous voyez, on exprime notre dépendance de plusieurs façons. Si vous vous retrouvez dans plusieurs de celles-ci, ceci indique que vous faites beaucoup de pirouettes pour être aimé et qu'il est grand temps que vous commenciez à vous aimer tel que vous êtes plutôt que de dépenser autant d'énergie à essayer d'être aimé.
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