télécharger 1.31 Mb.
|
Autres points à considérer :
Lise Bourbeau Êtes-vous dans le contrôle ou le lâcher prise ? ![]() Pour le savoir, voici quelques exemples. Lisez-les bien, ensuite vérifiez ce que vous feriez dans de tels cas.
Regardons ensemble maintenant la différence entre contrôler et lâcher prise. Contrôler, c'est vouloir tout diriger à notre façon en voulant que le résultat soit selon nos désirs et nos croyances. Lâcher prise, c'est agir tout en n'étant pas attaché au résultat. C'est laisser aller, faire confiance aux autres, en tout ce qui vit. C'est demeurer ouvert pour laisser venir des solutions non prévues. À chaque fois qu'il y a une retenue, des attentes, de la résistance, de l'impatience, de l'inquiétude, c'est du contrôle. Vous voulez contrôler les résultats. Une personne peut diriger, c'est-à-dire donner une direction à quelque chose ou à quelqu'un tout en acceptant que le résultat ne soit pas comme elle veut. Cette personne peut lâcher prise. Revenons aux exemples cités plus haut. Si vous êtes du genre à prévenir votre conjoint avant la réunion de famille ou d'amis de mieux se comporter, de le surveiller ou même de ne pas accepter une invitation, vous êtes dans le contrôle. Si vous êtes capable d'observer la situation sans émotions et de reconnaître que quoi qu'il fasse, lui seul aura à en subir les conséquences, vous êtes dans le lâcher prise. Avec votre adolescent, si vous lui faites la morale et vivez des émotions, vous êtes dans le contrôle. Si vous pouvez lui dire calmement que vous ne tolérez pas ce langage ou cette attitude dans votre espace et que s'il persiste à agir ainsi, vous vous permettez de quitter cet espace, vous êtes dans le lâcher prise. Cependant, cela doit être fait, non pas pour lui donner une leçon mais bien parce que son attitude dépasse vos limites. Ceci peut se comparer à quelqu'un qui ne peut tolérer l'odeur du cigare et qui quitte une pièce lorsqu'un fumeur de cigares s'y trouve. Vous ne quittez pas pour qu'il cesse de fumer mais bien parce que cette odeur dépasse votre seuil de tolérance. Vous connaissez vos limites. Lorsque vous cherchez vos clés et que vous vous choquez et devenez impatient, vous êtes dans le contrôle. Lorsque après quelques minutes de recherche, vous vous arrêtez même si vous ne les avez pas trouvées et que vous êtes capable de passer à autre chose pour vous changer les idées, vous êtes capable de lâcher prise. Si vous avez un surplus de poids et que vous contrôlez votre alimentation ou que vous attendez d'avoir maigri pour vous acheter des vêtements neufs ou que vous vivez des émotions en observant votre poids, vous êtes dans le contrôle. Pour savoir si vous vivez des émotions, observez si vous vous accusez de quelque chose. Quand vous pouvez accepter ce poids en sachant que rien au monde n'est permanent, que ce poids n'est pas permanent, que votre enveloppe terrestre n'est pas votre âme, quand vous pouvez prendre soin de votre apparence physique en décidant d'être une "belle grosse personne" pour le moment et que vous êtes capable de manger sans vous accuser ni vous sentir coupable, vous êtes capable de lâcher prise. Lorsque vous avez des boutons sur le visage, si vous pouvez les laisser se guérir et disparaître par eux-mêmes, vous êtes dans le lâcher prise. Concernant l'éducation des enfants, si vous essayez de convaincre votre conjoint que votre façon est meilleure que la sienne ou si vous critiquez sa façon, vous voulez contrôler. Si vous pouvez accepter que votre conjoint a une façon différente de la vôtre de démontrer son amour envers ses enfants et que vous aidez vos enfants à accepter qu'il peut y avoir différentes approches pour leur éducation, vous lâchez prise. Lorsque vous n'êtes pas d'accord pour l'achat de quelque chose qui ferait plaisir à l'autre et que vous utilisez tout votre pouvoir de persuasion pour l'en dissuader, vous voulez contrôler. Si, à la place, vous suggérez que chacun dans le couple ait son argent et son budget, vous lâchez prise. Cela peut se faire en joignant les revenus du couple, en payant conjointement les dépenses communes et en séparant en deux ce qui reste. Ainsi chacun peut faire les achats personnels qu'il veut. Lorsque vous insistez pour que votre conjoint vous accompagne partout, c'est du contrôle. Si, au contraire, vous lui faites part de votre désir d'avoir sa présence mais que vous l'assurez que vous ne serez pas déçu s'il ne vient pas et que vous vous organisez autrement, vous lâchez prise. Au travail, si vous critiquez les demandes du patron (à l'intérieur de vous ou en présence d'autres personnes), vous voulez le contrôler ainsi que sa façon de travailler. Si vous pouvez accepter que c'est lui le patron et qu'il a le droit de diriger sa compagnie comme il le veut, vous serez sûrement capable de lui faire part de votre opinion tout en acceptant qu'il n'est pas obligé d'y adhérer. De plus, vous pourrez faire le travail à sa façon en vous souvenant qu'il vous paie pour le faire. Vous saurez aussi que si vous voulez diriger vous-même, vous devez devenir patron. Ça, c'est du lâcher prise. Au sujet de votre alimentation, si vous insistez pour que les membres de votre famille s'alimentent comme vous-même parce que vous croyez que leur santé serait meilleure, vous voulez les contrôler. Si vous êtes capable d'accepter que chaque personne sur cette planète soit la seule responsable de sa santé, il sera facile pour vous de lâcher prise. Cela ne vous empêche pas de leur faire part de votre opinion ou de vos croyances mais ils ne sont pas obligés d'y adhérer parce que vous y croyez ou que ça vous fait vous sentir mieux. Si vous avez l'habitude de refouler votre colère pour mille et une raisons, vous vous contrôlez. Lorsque vous sentez la colère monter en vous et que vous réalisez que cette colère vient de votre façon de penser, de voir ou de réagir aux autres, vous pouvez exprimer ce que vous vivez tout en sachant que cette colère vous appartient et que vous vous en occuperez. Il n'y a pas d'accusation à l'endroit de l'autre. C'est ainsi qu'on lâche prise d'un sentiment de colère. Il est important de se souvenir que tous les humains ont des limites. Le monde matériel étant limité, nous avons tous des limites physiques, émotionnelles et mentales. Lorsqu'une personne se contrôle trop ou veut trop contrôler les autres, ça lui demande beaucoup d'efforts. Quand elle sera rendue à ses limites, elle perdra le contrôle. Voilà une excellente raison pour cesser de vouloir contrôler. De plus, le contrôle est à la base de plusieurs malaises ou maladies physiques. En voici quelques-unes: la constipation, l'enflure, les problèmes du nerf sciatique, les maux de dos, les crampes, les raideurs, les problèmes de mâchoire et tous les problèmes aux articulations du corps tels les orteils, chevilles, genoux, hanches, doigts, poignets, coudes, cou. Il y a aussi certaines maladies qui nous indiquent que nous sommes rendus à l'étape de la perte de contrôle. En voici quelques-unes: diarrhée, vomissement, incontinence d'urine, hémorragie, insomnie, tremblements, maladie de Parkinson, dystrophie musculaire et toute perte de contrôle dans la nourriture, les breuvages et les larmes. Pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise? Parce que nous vivons les peurs suivantes:
Pour arriver à lâcher prise, je vous suggère fortement de vérifier auprès de vos proches s'ils ont constaté que vous êtes plus souvent dans le contrôle que vous ne le croyez. Demandez-leur des exemples. Ceci est important car nous sommes toujours les derniers à se voir. Ensuite, continuez d'être ce que vous êtes tout en prenant l'habitude de ne pas vous attacher autant aux résultats, à vouloir que tout se passe selon vos goûts, besoins, désirs ou croyances. Cela ne vous empêche pas de faire vos demandes et de garder vos préférences en tête. Lâcher prise ne veut pas dire ne plus rien faire et être soumis. Au contraire, vous continuez à agir, à faire des actions mais lorsque les choses ne vont pas comme vous aviez prévu, souvenez-vous que votre Dieu intérieur en sait plus que votre mental. Vivez l'expérience de Lui faire confiance. Dites-vous qu'il y a sûrement quelque chose de mieux pour vous car Dieu ne veut que du bon pour tous et chacun. C'est cela, ne pas être attaché aux résultats! Lorsque nous insistons pour que les événements se déroulent comme nous le voulons, nous cherchons à donner raison à notre mental, nous le laissons diriger. Comme le mental humain n'est que de la mémoire, lorsqu'il nous dirige, nous ne faisons que répéter du déjà appris ou vécu dans le passé. Par contre, en faisant confiance à notre Dieu intérieur et en acceptant un résultat différent, nous nous ouvrons à du nouveau, à quelque chose que nous n'aurions pas envisagé par nous-mêmes. Prenez l'habitude de faire vos demandes en disant intérieurement :"Voilà ce que je veux ou mieux!", il sera alors plus facile pour vous d'accepter de lâcher prise des résultats imprévus. Vous savez qu'il ne peut qu'en ressortir du bon car c'est ce que vous avez décidé pour vous-même. Apprenez à dire OUI à ce qui est. Vous aurez l'agréable surprise de découvrir que les obstacles ne vous semblent plus des obstacles. Vous les surmonterez plus facilement. De plus, vous vivrez beaucoup moins d'émotions et votre paix intérieure se reflétera partout autour de vous. Pourquoi? Parce qu'en lâchant prise et en acceptant de vous laisser diriger par votre Dieu intérieur, vous vous dirigez vers le monde spirituel, un monde illimité. Lise Bourbeau Êtes-vous une personne dépendante ? ![]() Avant de lire cet article, voici un test qui vous aidera à répondre à cette question. Je vous suggère de prendre le temps nécessaire pour bien répondre à chacune des questions suivantes. Répondez avec un des mots suivants : JAMAIS - PARFOIS - SOUVENT - TOUJOURS
Donnez-vous les points suivants: Jamais = 0 Parfois = 1 Souvent = 3 Toujours = 5 40 à 50 points = très dépendant 20 à 40 points = moyennement dépendant 10 à 20 points = peu dépendant 0 à 10 points = félicitations, vous avez beaucoup d'estime pour vous-même Je vous suggère de faire remplir ce questionnaire par quelqu'un qui vous connaît beaucoup pour vérifier vos réponses car, parfois, notre ego nous joue des tours et nous avons de la misère à nous voir tel que nous sommes d'une façon objective. Que veut dire "Être une personne dépendante"? On peut affirmer qu'une personne est dépendante lorsqu'elle ne peut se réaliser sans l'action ou l'intervention d'une autre personne. Elle se place, de la sorte, sous l'autorité de cette personne. On peut conclure que la dépendance se situe au niveau affectif parce que son bonheur ne peut être complet que lorsqu'elle affecte ou est affectée par une autre personne. Pourquoi devient-on dépendant? C'est très simple; on ne s'aime pas assez. On manque d'estime pour soi-même et on développe une pauvre image de soi. Un autre facteur important est le manque de responsabilité. La plupart des parents, ne connaissant pas la loi spirituelle de la responsabilité voulant que chaque personne soit le propre créateur de sa vie, ne peuvent pas l'enseigner à leurs enfants. Ignorant cette grande vérité, nous avons cru, étant jeunes, que les autres étaient responsables de notre malheur ou de notre bonheur. Alors, lorsqu'il n'y a personne pour répondre à nos besoins affectifs, nous devenons des personnes en manque d'affection et en attente envers les autres, situation hautement désagréable et inconfortable. Voici donc les étapes que nous passons pour devenir dépendants:
Pour vérifier si vous ne pouvez vous passer de ces substituts, je vous suggère de vous abstenir de l'un d'eux pendant une semaine. Si au bout de la semaine, vous n'avez pas ressenti de manque ou de souffrance, cela signifie que ce n'est pas une dépendance, mais plutôt une préférence ou une habitude. Cet exercice vous aidera à devenir conscient de votre degré de dépendance. Par exemple, si vous ne pouvez vous passer de sucre pour plus d'une journée, votre dépendance au sucre est plus grande que si vous vous en abstenez pendant cinq jours. Par contre, cet exercice est nul si vous vous contrôlez. Aussitôt que vous sentez le manque, si vous vous forcez à continuer à vous en abstenir, votre dépendance ne sera pas amoindrie. La vraie dépendance n'est pas le sucre ou tout autre substitut utilisé; elle est affective. Si vous réalisez que vous êtes dépendant de plusieurs substituts physiques, c'est une indication que votre dépendance affective est forte. Il existe différentes formes de dépendances affectives, les voici:
Comme vous voyez, on exprime notre dépendance de plusieurs façons. Si vous vous retrouvez dans plusieurs de celles-ci, ceci indique que vous faites beaucoup de pirouettes pour être aimé et qu'il est grand temps que vous commenciez à vous aimer tel que vous êtes plutôt que de dépenser autant d'énergie à essayer d'être aimé. |
![]() | «Voyons, voyons, dit-il enfin, est-ce que tu sais lire ? Oui Voyons, voyons», répétait-il | ![]() | «Je ne sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien» pour se rendre capable ensuite de s’acheminer vers la difficile découverte... |
![]() | «Vous m'avez enseigné le langage, et le profit que j'en tire est que je sais maudire.» | ![]() | |
![]() | «corps» et «esprit» ne doivent ils pas être considérés, sinon comme un, en tout cas dans leur interaction continuelle ? | ![]() | |
![]() | ![]() | «Assises» est de nous forcer à sortir de nos «chapelles» respectives, à croiser nos regards, à nourrir notre réflexion de l’expérience... | |
![]() | «Sensation»résultante d’une l’intégration cérébrale,une modulation des systèmes et voies de transmission neurologiques afférents... | ![]() |