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Que faire alors ?
Sachez qu'il n'y a personne sur cette Terre qui puisse arriver à la perfection imaginée par l'humain, dans ce qu'il fait. Il y a toujours de la place pour de l'amélioration. Sinon, en croyant que vous avez atteint la perfection dans un secteur, vous vous fermez à de nouveaux moyens qui pourraient vous aider à atteindre une plus grande excellence dans ce domaine. Lise Bourbeau Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui sont assez responsables? ![]() Voilà une question que les parents d'aujourd'hui se posent fréquemment. Les jeunes d'aujourd'hui semblent avoir la réputation d'être beaucoup moins responsables que les jeunes de la génération précédente. Combien de fois entendons-nous les plaintes suivantes venant de parents:
Je suis convaincue que vous pourriez facilement continuer cette liste de plaintes. Nous leur en mettons beaucoup sur le dos ces pauvres adolescents! Les plaintes énoncées ci-haut viennent de parents qui ne comprennent pas la notion de responsabilité et c'est d'ailleurs la raison majeure pourquoi ils ont tant de difficulté avec leurs enfants. Les jeunes d'aujourd'hui aspirent à prendre la responsabilité de leur vie très tôt. Déjà à deux ans, l'enfant veut s'habiller seul, veut s'occuper de sa nourriture seul, etc etc. Ses parents lui disent qu'il est trop petit. Et voilà! Beaucoup de problèmes vécus à l'adolescence commencent dès la jeune enfance. L'enfant se sent lésé, ne se sent pas respecté. Il faut se rappeler souvenir que les nouveaux enfants ( enfants d'aujourd'hui) ont des besoins différents. Voici une liste, par ordre d'importance, des besoins des enfants traditionnels:
En ce qui concerne les enfants nouveaux, cet ordre est inversé:
Avec des parents qui veulent tout diriger, les jeunes d'aujourd'hui sont continuellement frustrés. Les parents font exactement le contraire de ce qui est requis pour préparer leurs enfants à voler de leurs propres ailes. Si ces parents étaient plus conscients de la notion de responsabilité, nos jeunes d'aujourd'hui pourraient voler de leurs propres ailes beaucoup plus tôt que les jeunes d'autrefois. Malheureusement c'est encore une petite minorité qui y parviennent puisque peu de parents connaissent la loi de la responsabilité. Afin qu'un enfant devienne un adulte responsable, il doit l'apprendre quelque part. En général, cette notion de responsabilité lui est enseignée par ses parents. L'enfant apprend également beaucoup plus avec le parent du même sexe que lui. Quelle est la vraie responsabilité d'un parent?
Lorsqu'un enfant vit ce genre de relations avec ses parents, il lui est alors très facile de faire la coupure lorsqu'il décide que le temps est venu pour lui de quitter le foyer familial. Lorsque les parents sont possessifs, contrôlants, irrespectueux envers leur enfant, cet enfant aura davantage de difficulté à être responsable. Pourquoi? Parce que depuis qu'il est tout jeune, il reçoit et apprend de ses parents qu'il ne peut penser pour lui-même et agir par lui-même. Il se fait sans cesse dire quoi faire ou quoi ne pas faire, comment être ou ne pas être d'abord par ses parents et par d'autres adultes plus tard. Ce genre de parents sont les premiers à se plaindre et à dire à combien ils trouvent cela pénible d'être parents, qu'ils ont donc hâte que leur jeune soit assez mature pour voler de ses propres ailes! Ils le disent mais leur comportement prouve le contraire. On rencontre dans le règne animal de bons exemples de comportement de parents responsables. Au point de vue de la responsabilité, c'est souvent mieux que chez les humains. Exemple: La mère oiseau, après avoir bien nourri son petit oiselet, décide, le moment opportun arrivé, de le lancer hors du nid, voilà le petit oiseau volant de ses propres ailes et apprenant à vivre par lui-même! Le jeune qui ne quitte pas la maison des parents au moment opportun est généralement retenu par l'un ou l'autre de ses parents parce qu'il n'est pas prêt à le laisser aller. Le lâcher prise doit venir du parent en premier, l'enfant lui suivra. Si en grandissant, l'enfant agit d'une façon difficile à supporter par ses parents, plus cette attitude est en train de leur dire qu'il est urgent qu'ils arrêtent de vouloir tout contrôler. La vie de leur enfant n'est pas la leur. Plus l'enfant est révolté, plus il tente d'exprimer le fait qu'il trouve ses parents irrespectueux et voire même souvent "niaiseux", non intelligents. Graduellement, cet enfant perd le respect des parents ainsi que des adultes en général. C'est d'ailleurs souvent la principale raison qu'un enfant craint de devenir lui-même adulte. Ce monde ne l'attire pas. Cet enfant aura donc plus de difficulté à se prendre en mains puisqu'il n'a aucune raison intelligente de le faire. Il est donc impératif, pour un parent qui veut sincèrement aider son enfant à voler de ses propres ailes, de décider dès maintenant de prendre la responsabilité de sa propre vie et d'arrêter de croire qu'il est responsable du bonheur ou du malheur de son enfant. Après avoir présenté à son enfant les conséquences possibles de ses choix, ce parent doit lui laisser vivre ses propres expériences. Ce faisant, le parent développe sa capacité d'aimer de façon inconditionnelle, surtout lorsqu'il n'est pas d'accord avec le choix de son enfant. Cette relation d'amitié entre parent et enfant n'est possible que si le parent est prêt à se remettre en question en tant qu'individu. Le parent doit être assez souple pour constater que certaines des valeurs qui ont servi à sa propre éducation ne sont plus ajustées aux besoins des enfants d'aujourd'hui. Faire du ménage à ce niveau est des plus important si le parent veut créer et maintenir une ligne de communication ouverte, vraie et satisfaisante. Lise Bourbeau Est-il possible de faire plaisir à tout le monde ? ![]() Les questions suivantes me sont souvent posées par des personnes de différents sexes, âges et cultures.
Avant de répondre à ces questions très communes, voici une petite histoire très symbolique : Un jour, il y a longtemps, un père et son fils de 12 ans eurent un long trajet à parcourir et ne possédaient qu'un âne. Le père décida de laisser son fils s'asseoir sur l'âne pendant qu'il marchait à côté. Ils rencontrèrent un étranger qui dit au fils : « Comment peux-tu être aussi égoïste et laisser ton père marcher à côté de toi? Tu es jeune et plein de vigueur, tu devrais être celui qui marche. » Le père et le fils décidèrent de changer de place et maintenant, le fils marchait à côté de l'âne. Un peu plus loin, ils rencontrèrent une autre personne qui dit au père : « Comment pouvez-vous être aussi sans-coeur et laisser votre jeune fils marcher de la sorte! Après tout, vous êtes le père et un adulte; vous devriez marcher à côté de l'âne. » Ils se regardèrent tous les deux et décidèrent de s'asseoir tous les deux sur l'âne. Après un certain temps, ils rencontrèrent un autre individu qui leur dit : « Comment pouvez-vous être aussi ingrats tous les deux et faire autant travailler ce pauvre âne qui me semble bien fatigué! N'avez-vous pas honte d'être assis ainsi tous les deux et de laisser ce pauvre âne faire tout le travail? » Le père et le fils, ne sachant plus trop quoi faire et se sentant coupables d'avoir fatigué leur âne, décidèrent de marcher tous les deux à côté de l'âne pour que ce dernier puisse se reposer. Un peu plus loin, ils rencontrèrent une autre personne qui leur dit : « Quelle sorte d'idiots êtes-vous? Vous avez un âne et vous ne l'utilisez même pas! » La morale de cette petite histoire : IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE PLAISIR À TOUT LE MONDE. Si chacun d'entre nous peut se souvenir de cela, quelle vie agréable nous aurions! Comme il sera plus facile d'être heureux! Hélas, le contraire se produit. Notre éducation familiale et religieuse nous a appris que nous devons nous oublier pour les autres sinon, nous ne sommes que des égoïstes et des sans-coeur. Par conséquent, nous avons appris à ignorer nos vrais besoins. Les seules occasions où nous nous accordons le droit de les écouter sont lorsque ceux-ci répondent aux besoins des autres et correspondent à leurs croyances. Nous avons également intégré la notion que, lorsque nous faisons plaisir à ceux que nous aimons, ils nous aiment davantage. Nous n'avons jamais appris la différence entre FAIRE PLAISIR À QUELQU'UN et AIMER QUELQU'UN. Ce sont deux concepts tout à fait différents. Nous pouvons faire plaisir à quelqu'un sans l'aimer véritablement et nous pouvons aimer quelqu'un sans lui faire plaisir. Prenons l'exemple d'un couple où madame veut aller au cinéma toutes les semaines tandis que monsieur préfère regarder la télévision dans son fauteuil préféré à la maison. Madame croit que lorsque monsieur accepte d'aller au cinéma, il lui confirme qu'il l'aime et monsieur, de son côté, croit que lorsque madame regarde un film à la télévision avec lui, elle lui prouve son amour. Un couple qui s'aime véritablement accepte d'avoir des préférences différentes et l'un comme l'autre accepte de se faire plaisir seul si l'autre n'en a pas envie au même moment. Pour que ce soit de l'amour véritable, quand l'un des deux décide de faire plaisir à l'autre en faisant ce dont il n'a pas vraiment envie, cette décision doit être prise par amour pour l'autre et non par peur de lui déplaire ou par peur d'une dispute. Aimer véritablement signifie accepter la différence de l'autre sans vouloir le changer. C'est aussi accepter d'avoir des préférences ou des croyances différentes de l'autre et de ne pas ignorer nos besoins de façon à plaire à l'autre. Je répète : lorsqu'une personne CHOISIT de faire plaisir à qui que ce soit, ce choix doit être fait pour le plaisir de faire plaisir. Souvenons-nous de ce que stipule la loi du retour : si nous aimons que les autres choisissent de nous faire plaisir, il n'en tient qu'à nous d'agir de la même façon le plus souvent possible. Comme la petite histoire du début le démontre, nous devons toutefois nous rappeler qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde en même temps. Le plus difficile à accepter s'avère les choix que font les autres, surtout nos proches, avec lesquels nous ne sommes pas d'accord. Parce qu'ils savent ce qui nous ferait plaisir et qu'ils disent nous aimer, nous croyons qu'ils devraient toujours agir en fonction de ce que nous aimons. CETTE CROYANCE ENGENDRE UNE ATTENTE COMPLÈTEMENT UTOPIQUE.
Plus une personne se sent responsable du bonheur des autres et plus elle éprouvera des difficultés à écouter ses besoins, surtout si elle croit que ses proches ne seront pas d'accord. L'attitude à développer est alors la suivante :
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![]() | «Voyons, voyons, dit-il enfin, est-ce que tu sais lire ? Oui Voyons, voyons», répétait-il | ![]() | «Je ne sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien» pour se rendre capable ensuite de s’acheminer vers la difficile découverte... |
![]() | «Vous m'avez enseigné le langage, et le profit que j'en tire est que je sais maudire.» | ![]() | |
![]() | «corps» et «esprit» ne doivent ils pas être considérés, sinon comme un, en tout cas dans leur interaction continuelle ? | ![]() | |
![]() | ![]() | «Assises» est de nous forcer à sortir de nos «chapelles» respectives, à croiser nos regards, à nourrir notre réflexion de l’expérience... | |
![]() | «Sensation»résultante d’une l’intégration cérébrale,une modulation des systèmes et voies de transmission neurologiques afférents... | ![]() |