Ton corps sais-tu ce qu'il te dit ?








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Lise Bourbeau

Comment se décider et passer
à l'action ?




Je suis heureuse de constater que les gens sont de plus en plus conscients qu'ils ont de la difficulté à savoir ce qu'ils veulent, à se décider ou encore à passer à l'action. Depuis quelques années, il semble y avoir une énergie de plus en plus forte qui nous pousse à agir. Il est évident que si vous ne savez pas ce que vous voulez ou que d'avoir à vous décider vous est pénible, le fait de passer à l'action vous sera d'autant plus difficile. Certains réussissent tout de même à passer à l'action, cependant, ce vers quoi ils tendent risque souvent de ne pas être ajusté à leurs vrais besoins.

Pour vous aider à vous situer et pour savoir où vous en êtes rendu présentement face à ce processus, voici une brève description de cinq types de personnes que je rencontre fréquemment :

  • La personne qui ne peut se décider à passer à l'action. En général, cette personne demande des conseils à qui veut bien l'écouter mais elle finit par ne rien faire. Puisqu'aucune autre personne ne peut savoir ce qui est véritablement bon pour une autre, elle reçoit donc plusieurs différents conseils qui compliquent sa prise de décision. Ce type de personne laisse ainsi passer beaucoup d'opportunités intéressantes, et se sent malheureuse de ne pas vivre beaucoup d'expériences. Elle admire ou envie donc les autres qui vivent pleinement leur vie mais elle ne croit pas que cela lui est aussi possible. Elle n'est donc pas du tout en contact avec son pouvoir de créer et elle se cherche sans cesse.

  • La personne qui se décide mais qui, au moment de passer à l'action, se laisse facilement influencer par l'extérieur. Cette personne, du genre à décider ce qu'elle veut, se rend dans un magasin pour acheter une chose mais elle revient avec autre chose, le vendeur ayant réussi à l'influencer et à la convaincre d'acheter autre chose. C'est aussi le genre de personne qui, en revenant chez elle après une dure journée, décide de prendre un bon bain et de se reposer durant toute la soirée. Le téléphone sonne et quelqu'un s'annonce pour lui rendre visite. Elle n'ose pas lui dire: "Non pas ce soir, car je suis fatiguée et je me suis promise de me reposer"; elle dit plutôt: "C'est bien, je vous attends." Cette personne vit souvent de la colère face à elle-même car, tout en sachant ce qu'elle veut, elle se rend bien compte qu'elle n'écoute pas ses besoins. Elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle ne s'aime pas comme elle voudrait être aimée.

  • La personne qui sait ce qu'elle veut et qui décide qu'"un jour" elle le fera. "Un jour je vais partir d'ici, un jour je vais lui dire ce que je pense véritablement, ... je vais me payer une folie, ... je vais changer de lunettes, ... de dentier, ... je vais maigrir, ... j'arrêterai de fumer, ... je vais voyager", etc. Ce type de personne parle généralement au futur ou au conditionnel.
    "Je ferai" ou "J'aimerais". Elle a une ou plusieurs peurs qui l'empêchent de passer à l'action maintenant. Elle camoufle ses peurs en parlant sans cesse de ce qu'elle fera un jour. Elle ne vit pas son moment présent car son passé l'influence beaucoup. Craignant de voir se renouveler une expérience désagréable, elle remet sans cesse à plus tard la réalisation de ce qu'elle
    sait vouloir.

  • La personne qui ne décide pas vraiment selon ce qu'elle veut, et qui agit beaucoup. Cette personne agit souvent par devoir, par habitude, pour faire plaisir aux autres ou parce que c'est bien d'agir ou mal de ne pas agir. Cette attitude se voit aussi chez quelqu'un qui a peur de manquer le bateau ou de passer à côté de quelque chose. Elle s'éparpille disant oui à tout ce qui passe. Elle ne se donne pas le droit de lâcher un projet en cours de route même lorsqu'elle devient consciente que sa décision n'est pas très bonne pour elle. Elle se force à continuer jusqu'au bout. C'est aussi le genre de personne qui se croit la seule responsable du bien-être et du bonheur de tous ceux qui l'entourent. Elle est prise dans un tourbillon d'actions; elle ne s'arrête pas pour se demander si ce qu'elle fait répond vraiment à ce qu'elle a besoin, à son propre bien-être.

  • La personne qui décide, passe à l'action mais qui arrête en cours de route. C'est souvent le signe d'une personne qui ne croit pas mériter le bonheur ou le succès. Elle lâche tout juste avant d'arriver à son but. Elle est aussi le genre à s'imposer des choses, sans vérifier au préalable, si ce qu'elle décide tient compte de ses limites. En surestimant ses forces, elle en abuse et ne peut se rendre jusqu'au bout. Cette personne recherche la perfection dans ce qu'elle fait. Comme il est seulement possible d'atteindre la perfection dans le "être" et non dans le "faire", elle n'est donc jamais satisfaite et finit par se décourager car elle craint de ne pas atteindre son idéal de perfection. Elle a souvent peur de se faire juger ou critiquer. Elle trouvera donc une bonne raison pour justifier et expliquer pourquoi elle lâche en cours de route.


Si vous n'appartenez pas à aucune de ces catégories, vous devez donc faire partie de ceux qui savent ce qu'ils veulent, se décident et passent à l'action.

Il se peut fort bien que vous vous reconnaissiez dans une catégorie pour un certain aspect de votre vie et dans une autre pour un autre aspect. L'important est de devenir plus conscient de vos comportements et de votre attitude. En vous connaissant davantage, il est plus facile pour vous de savoir ce que vous voulez conserver ou modifier dans ces comportements.

Une chose est commune à ces cinq types de personne; il n'y a pas d'harmonie entre leur principe masculin et leur principe féminin. Pour pouvoir créer quoi que ce soit dans la vie, cette harmonie doit exister. C'est le principe féminin en soi qui connaît nos vrais besoins et qui décide et le principe masculin qui fait des actions dans le monde matériel pour satisfaire ou concrétiser nos besoins.

Lorsqu'il y a un manque d'harmonie à l'intérieur de soi, cela se reflète dans le monde matériel, c'est-à-dire qu'il y a aussi un manque d'harmonie dans les relations homme-femme. De plus, cette dysharmonie peut finir par se refléter dans le corps physique, par des maux de hanches, de jambes ou pieds, maux associés à la peur de ne pas aller de l'avant. Les maux de gorge, de gencives et de dents sont associés à la peur de passer à l'action ou à la peur de dire quelque chose et bien d'autres.

Comment retrouver cette harmonie? Premièrement, en sachant ce que vous voulez vraiment. Posez-vous la question suivante: "Si toutes les circonstances étaient parfaites, c'est-à-dire si j'avais l'argent et le temps nécessaires et que cela ne dérangerait personne, qu'est-ce qui me rendrait heureux en ce moment?" Vous allez dire que c'est de rêver en couleurs que de croire que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez dans la vie. Vous avez le choix d'y croire ou non.

Si vous voulez arriver un jour à créer votre vie telle que vous la voulez, vous devez commencer quelque part, c'est-à-dire par y croire. Au début, il est certain que vos peurs et vos croyances vont interférer et vont vous convaincre que vous ne pouvez pas y arriver. Commencez alors par de plus petites choses et posez-vous la question suggérée aussi souvent que nécessaire.

Lorsque vous ne croyez pas qu'il vous est possible d'avoir ce que vous voulez, profitez-en pour découvrir quelles peurs vous empêchent d'y croire. Au moins vous saurez que ce n'est pas ce que vous voulez qui est impossible mais bien le fait de croire que ce n'est pas possible qui rend la démarche impossible.

L'étape la plus importante est de décider de débuter par quelque chose. Vous n'avez pas à décider, dès le début, d'un plan d'action complet et comprenant toutes les étapes pour y arriver. La personne qui s'astreint dès le début à planifier toutes les étapes de son projet court le risque de se décourager ou d'être dirigée par son plan d'action, ce qui lui demandera beaucoup de contrôle pour ne pas dévier de ce plan d'action. Selon mon expérience, il est plus facile de planifier comment débuter, de garder en tête son but, son désir, sa préférence, et d'accepter d'être guidé en cours de route. Nous sommes beaucoup mieux guidés dans le mouvement et dans l'action. Par exemple, si vous voulez un jour savoir danser, vous décidez de vous inscrire à un cours de danse et c'est dans le mouvement pendant que vous dansez, que le professeur peut mieux vous guider.

Votre professeur est votre Dieu intérieur qui vous guide gratuitement et qui est présent à vos besoins vingt-quatre heures par jour. Dans la réalisation de votre projet, vous passez d'une étape à l'autre en étant à l'écoute de votre intuition ou de votre Dieu intérieur. Vous vivez une journée à la fois tout en sachant que vous êtes continuellement guidé. Vous arriverez de la sorte à ce que vous avez vraiment besoin et d'une façon beaucoup plus harmonieuse.

Sachez que vous ne faites jamais d'erreurs, vous ne faites que vivre des expériences qui vous donnent l'occasion de grandir et de vous améliorer en tant qu'être humain.

Donnez-vous aussi le droit d'avoir des limites, tous les humains ont des limites, il n'y a que le plan spirituel qui est illimité: le plan matériel qui comprend les niveaux physique, émotionnel et mental, est limité. Ce n'est pas une faiblesse que d'avoir des limites; c'est très humain. Si, après avoir passé à l'action, vous vous apercevez que c'est trop pour vous, vous pouvez vous donner le droit de changer d'idée sans vous critiquer et sans vous juger inutilement. En vous acceptant ainsi, vous deviendrez conscient beaucoup plus vite de ce qui est mieux pour vous, et vous saurez quelle nouvelle direction prendre.

N'oubliez pas, en cours de route, d'avoir de la gratitude pour tout ce qui vous arrive. Remerciez-vous et félicitez-vous tous les jours. Révisez en soirée les actions que vous avez faites durant la journée qui répondent à vos besoins. Vous finirez par croire que vous pouvez créer votre vie selon vos besoins et ce, dans tous les domaines.

Il n'est pas toujours facile de savoir si ce que l'on désire répond à un besoin. Dites-vous bien que lorsque votre désir est en harmonie avec votre être, votre plan de vie, sa réalisation se fera dans l'harmonie, c'est-à-dire sans souffrance et sans obstacles qui peuvent sembler insurmontables. C'est un indice qui ne ment pas.

Si ce que vous voulez vous créée plus de problèmes que de joie, je vous suggère de réviser la motivation soutenant ce désir. Était-ce pour améliorer votre qualité de vie ou pour prouver quelque chose à quelqu'un, ou par peur de manquer ou de perdre quelque chose ou quelqu'un ?

Tout au long des étapes, n'oubliez pas de vous remémorer ce que vous voulez véritablement et garder bien vivante en vous la vision de ce que vous voulez. Soyez enthousiaste, confiant tout en acceptant qu'il y a peut-être encore mieux quelque part ailleurs mais que vous ne le connaissez pas pour l'instant.

Notre Dieu intérieur, qui sait tout de nous, demeure toujours notre meilleur guide. En se rappelant sans cesse que Dieu ne nous veut que du bon, que de l'amour et de la joie, il est plus facile d'accepter de changer de direction en cours de route, puisque que l'on sait que c'est pour le mieux.

Je termine en vous rappelant cette pensée :


"Les circonstances ne sont jamais favorables pour agir, c'est votre décision qui rend les circonstances favorables."


Lise Bourbeau
Comment se libérer de ses pensées et émotions toxiques pour mieux communiquer ?



Pour bien communiquer, nous devons nous rappeler ce qu'est la communication. Selon le Petit Robert, communiquer signifie « être en relation ». La communication est une relation d'influence réciproque entre individus, car elle se compose de deux facettes : la transmission et la réception.

Nous transmettons de l'information par la parole lorsque nous partageons ce que nous vivons ou ce que nous désirons. Nous recevons de l'information par l'écoute. Par conséquent, l'écoute s'avère aussi importante dans l'art de communiquer que la capacité de parler. Il est aussi important de savoir transmettre son message que de savoir recevoir celui de l'autre. Certaines personnes éprouvent plutôt de la difficulté à communiquer leurs sentiments ou à faire leurs demandes clairement et d'autres personnes ont plus de problèmes à bien écouter.

Et vous, savez-vous quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Je vous suggère de vérifier avec vos proches pour savoir si, selon eux, vous avez plus de facilité à parler qu'à écouter. La plupart des gens ne se connaissent pas assez. C'est toujours une bonne idée de vérifier avec ceux qui nous connaissent bien. La réponse que nous recevons n'est pas toujours à notre goût, mais cette habitude de vérifier avec d'autres se veut un excellent exercice pour diminuer notre ego.

De plus, il est très important de nous rappeler que la communication ne se fait pas seulement avec la parole et l'écoute. Nous communiquons tous d'une façon verbale et non-verbale. La communication verbale comprend les mots et le ton utilisés, le timbre et les intonations de la voix, etc. La communication non-verbale comprend le regard, l'expression du visage, les gestes, les mouvements du corps, l'apparence, etc.

Les statistiques nous disent que les mots ne comptent que pour 7 % de la communication, la voix pour 38 % et le non-verbal pour 55 %. Vous avez sûrement vécu l'expérience d'entendre une personne dans un état de colère vous dire : « Fais ce que tu veux, ça ne me dérange pas » et vous saviez tout de suite par son non-verbal que ce qu'elle vous disait n'exprimait pas ce qui se vivait en elle. Ne vous leurrez donc pas avec les mots que vous utilisez, car nous communiquons davantage avec le non-verbal.

Pourquoi est-ce donc si difficile de bien communiquer ? Nous savons tous que la mauvaise communication est à la base de la majorité de nos problèmes, autant personnels que professionnels. Regardons ensemble à quel point les blessures de l'âme nous empêchent de transmettre ou de recevoir de l'information. Ces blessures sont au nombre de cinq : REJET, ABANDON, HUMILIATION, TRAHISON et INJUSTICE. Elles englobent toutes les émotions ou les croyances toxiques qui nous habitent. Souvenons-nous que lorsque l'humain ne vit aucune peur, qu'il est lui-même, il communique très facilement. Chacune des difficultés vécues survient lorsqu'une de nos blessures est activée et qu'elle prend le dessus sur nous. Alors, nous ne sommes plus nous-même. Toutes ces blessures sont vécues à des degrés divers et avec des personnes différentes. Voilà pourquoi nous ne communiquons pas de la même façon avec les personnes qui nous entourent.

Commençons avec les difficultés de transmettre, c'est-à-dire d'exprimer ce que nous ressentons ou de faire des demandes claires et précises.

Lorsque votre blessure de REJET est activée, vous devenez très vague ou décousu dans votre façon de vous exprimer. Votre voix devient encore plus faible. Il est alors très difficile pour l'autre de savoir ce que vous voulez dire au juste. À moins que l'autre ait la capacité de vous poser plusieurs questions pour éclaircir ce que vous dites, votre demande ou ce que vous voulez exprimer ne sera pas compris. Cette blessure vous fait aussi vous sauver et vous empêche même de parler. Vous aimeriez que l'autre devine ce que vous vivez ou ce que vous voulez.

Quand votre blessure d'ABANDON s'éveille, vous vous plaignez facilement : ce qui a le don d'exaspérer l'autre. Votre ton pleurnichard est souvent accompagné du timbre de voix d'un enfant. Vous êtes un spécialiste pour faire vos demandes, mais vous les faites en vous plaignant. Lorsque vous exprimez ce que vous vivez, ce que vous ressentez, vous êtes porté à dramatiser et à donner beaucoup de détails, ce qui peut aussi rendre l'autre impatient.

Lorsque votre blessure d'HUMILIATION est déclenchée, vous voulez tellement aider l'autre personne que vous prenez une voix douce comme si vous vous adressiez à un enfant. Vous êtes spécialiste pour avoir l'air calme quand l'autre sait que vous êtes énervé ou en colère. Vous avez beaucoup de difficulté à faire vos demandes car vous croyez que les autres vont deviner ce que vous voulez, comme vous aimez bien le faire pour les autres.

Quand votre blessure de TRAHISON s'active, vous avez de la difficulté à être précis dans vos demandes, car vous vous attendez à ce que l'autre comprenne très vite. Vous vous impatientez trop vite et manquez de tolérance, ce qui rend une communication harmonieuse très difficile. Vous parlez rapidement et sautez facilement d'un sujet à l'autre, rendant ainsi l'écoute difficile pour l'autre. Vous êtes porté à hausser le ton. Vous croyez qu'en parlant plus fort, vous pourrez vous faire comprendre plus vite, mais ça ne se produit pas. Vous voulez avoir raison à tout prix. Vous savez exprimer vos sentiments lorsque vous voulez manipuler l'autre ou le séduire. Votre peur de vous faire avoir et votre difficulté à faire confiance aux autres vous empêchent aussi de vous dévoiler.

Lorsque votre blessure d'INJUSTICE est éveillée, votre ton devient sec et froid. Lorsque vous donnez de l'information, vous donnez des détails souvent inutiles pour être sûr de ne pas vous tromper. Vous êtes aussi porté à répéter deux ou trois fois pour vous assurer d'être compris. Vous vous dévoilez difficilement, car vous avez fermé votre capacité de sentir. Au lieu de parler de ce que vous ressentez, vous parlez de détails physiques.

Maintenant, regardons ensemble les difficultés de recevoir l'autre, c'est-à-dire d'écouter, lorsque nous ne sommes pas nous-même, c'est-à-dire lorsque notre ego prend le dessus et que nous nous retrouvons dans des peurs pour nous-même.

Lorsque votre blessure de REJET est activée, vous n'écoutez plus. Vous semblez écouter, mais vous fixez l'autre sans le voir ou l'entendre. Vous pouvez même finir par paniquer et marmonner quelque chose avant de prendre la fuite. Ou bien, si on vous parle d'un sujet qui vous semble menaçant, vous changez de sujet. Vous ne répondez pas vraiment à la question que l'on vous pose. Vous avez de la difficulté à regarder l'autre dans les yeux quand vous écoutez. Vous êtes souvent occupé à vous créer vos propres scénarios mentalement pendant que l'autre parle.

Quand votre blessure d'ABANDON se déclenche, vous êtes porté à couper la parole à l'autre et à ramener le sujet à vous. Vous aimez tellement parler des drames dans votre vie que votre capacité d'écoute devient très faible. Vous cherchez sans cesse l'attention des autres, vous voulez qu'ils vous parlent, mais ils n'ont pas l'occasion de parler longtemps.

Lorsque votre blessure d'HUMILIATION s'éveille, vous voulez tellement aider l'autre que vous essayez de minimiser ce qui leur arrive. Vous leur offrez de l'aide avant même qu'ils ne vous en demandent. Vous avez de la difficulté à laisser parler l'autre de ce qu'il ressent et à demeurer objectif. Si quelqu'un vous demande ce que vous vivez, au lieu de lui répondre, vous avez le don de retourner la conversation sur l'autre.

Quand votre blessure de TRAHISON est activée, vous coupez la parole rapidement, car vous sautez aux conclusions avant d'avoir laissé l'autre terminer. Vous croyez avoir tout compris alors que ce n'est pas le cas. Vous avez de la difficulté à terminer une communication, car vous voulez avoir le dernier mot à tout prix et surtout avoir raison. Au lieu d'écouter ce que l'autre a à dire, vous êtes plus occupé à le convaincre de votre façon de penser. Vous faites aussi la même chose avec une demande de quelqu'un d'autre si vous n'êtes pas d'accord. Vous aimez bien être la vedette au cours d'une conversation.

Lorsque votre blessure d'INJUSTICE se déclenche, vous êtes plus occupé à écouter si ce que l'autre dit est juste. Si vous vous rendez compte qu'il manque un détail, vous guettez le moment où vous pourrez interrompre pour l'ajouter ou pour vous informer sur ce qui manque. Vous avez la critique facile, ce qui vous fait écouter davantage ce qui se passe dans votre tête plutôt que d'écouter l'autre. Lorsque l'autre vous parle de ses sentiments, vous vous arrangez pour changer le sujet le plus possible en posant des questions sur des détails plus physiques.

Je vous suggère de réviser votre façon de transmettre et de recevoir autant dans votre vie professionnelle que votre vie personnelle. Quelles blessures sont activées avec ces personnes ? Rien ne vous empêche de vérifier avec elles pour comparer si elles vous voient de la même façon que vous.

Alors, si vous voulez avoir de meilleures relations dans votre vie, vous devez vous demander ce que vous devez faire une fois conscient qu'un changement s'impose dans votre façon de communiquer.

Après plusieurs années de recherches à ce sujet, je suis arrivée à la conclusion que toutes les formes de communication peuvent se concentrer en cinq catégories. Elles peuvent vous aider autant dans votre façon de transmettre aux autres que dans votre façon de recevoir, d'écouter. L'idéal est d'apprendre à écouter les autres pour savoir bien différencier ce qu'ils vous communiquent. Sachant que l'écoute est tout aussi importante que la parole, vous savez que si vous apprenez à bien écouter, vous aurez comme résultat une bonne écoute des autres. Cette loi du retour est immuable dans tous les domaines. Cependant, il se peut que l'autre ait besoin de votre écoute, car il veut vous partager des choses difficiles qu'il vit dans le moment. Si vous ne vous sentez pas capable à ce moment-là de bien écouter, il est important d'informer l'autre de votre limite actuelle.

La première forme de communication est le PARTAGE. Lorsque l'autre vous partage quoi que ce soit, vous n'avez qu'à l'écouter. Vous n'avez pas à lui répondre s'il ne vous a pas demandé de questions. Par exemple, votre conjoint arrive à la maison en disant : « Ah! ce qu'il fait chaud aujourd'hui. » Vous n'avez pas à répondre qu'hier, il faisait plus chaud. Avez-vous remarqué ce que vous vivez lorsque vous partagez un incident qui vous est arrivé et que l'autre vous donne son avis « non demandé » ou commence avec plein de questions d'inquisition ou vous coupe la parole ou change de sujet ? Alors, si vous voulez être écouté lorsque vous partagez, apprenez à le faire avec les autres. Assurez-vous qu'il n'y ait aucune phrase avec un point d'interrogation avant de commencer à donner votre opinion ou à répondre : accueillir l'autre dans ce qu'il partage est suffisant.

Une deuxième forme de communication est lorsqu'il y a une DEMANDE D'AIDE VÉRITABLE. Elle peut être pour une faveur que l'autre vous demande ou pour un conseil. Quelle que soit la demande, il est fortement recommandé de poser au moins trois questions à l'autre pour s'assurer de ce qu'il veut véritablement avant d'acquiescer ou de refuser l'aide demandée. Il est très rare qu'une personne fasse sa demande d'une façon très claire et précise du premier coup. Très souvent, elle ne sait pas exactement quel est son problème. Ces questions de clarification sont non seulement profitables à la personne qui reçoit la demande, mais encore plus à la personne qui demande de l'aide.

Vous allez remarquer, en étant de plus en plus attentif à la communication, que la plupart du temps, vous allez recevoir une DEMANDE D'AIDE CACHÉE. Ce qui signifie que la personne vous demande de l'aide, mais il n'y a pas de question dans sa demande. Elle parle d'une situation problématique, on perçoit une demande d'aide, mais elle n'est pas précisée par la personne. Par exemple, quelqu'un vous dit : « Je n'en peux plus de vivre avec un conjoint qui est aussi indifférent avec moi. » Il ne sert à rien de commencer à lui donner des conseils, car vous ne savez même pas encore si cette personne veut votre avis. Elle veut peut-être seulement se plaindre et se faire prendre en pitié. Assurez-vous donc que, dans cette forme de communication, la personne veut votre aide. Ensuite, posez-lui quelques questions pour savoir quelle sorte d'aide elle attend de vous et vous serez donc en mesure de lui dire si vous pouvez l'aider ou non.

Souvenez-vous que n'importe qui peut demander de l'aide à une autre personne, mais que cette dernière n'est pas obligée de dire oui. Il se peut qu'elle ne soit pas en mesure d'aider à ce moment-là ou qu'elle ne sache pas comment le faire.

Une autre forme de communication est une QUESTION LÉGITIME c'est-à-dire une question d'information sur quelque chose ou un détail à ajouter. Vous n'avez qu'à répondre si vous connaissez la réponse. Vous n'avez pas besoin d'ajouter une quantité d'informations non demandées.

La dernière forme de communication et la plus difficile à gérer est lorsque vous percevez du DOUTE dans ce que l'autre vous dit, c'est-à-dire que vous sentez que cette dernière doute de ce que vous venez de dire ou doute de vos capacités. Il est très facile alors de tomber dans le piège et de réagir fortement, par exemple : « Toi et tes idées, tu sais bien qu'elles ne m'ont jamais aidé! » Il est impératif de revenir avec une question comme « pourquoi me dis-tu quelque chose comme ça ? Veux-tu savoir autre chose ou veux-tu m'expliquer davantage ce que tu veux dire ? ». Il ne faut surtout pas essayer de convaincre l'autre en répétant ce que nous venons de dire ou ce que nous croyons. L'autre personne ne vous écoutera pas tant et aussi longtemps qu'elle sera en état de doute.

Plus vous apprendrez à bien écouter et à bien différencier les formes de communication, plus il vous sera facile de bien transmettre aux autres ce que vous avez à communiquer. De plus, la décision de bien transmettre et de recevoir sans peur vous aide à réduire l'importance de vos blessures dans votre vie. C'est vraiment un art, la bonne communication, et personne au monde ne devient excellent dans le monde artistique sans beaucoup de pratique, de patience et de persévérance.

Alors, décidez dès maintenant à vous pratiquer. La première étape consiste à découvrir vos difficultés selon les blessures activées avec différentes personnes. Ensuite, soyez très alerte dans la forme de communication utilisée par les autres en écoutant attentivement. De plus, je vous suggère de partager à vos proches votre intention de mieux communiquer et de vous laisser savoir dans les mois qui suivent s'ils ont remarqué un progrès.

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