Ton corps sais-tu ce qu'il te dit ?








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Lise Bourbeau
Le couple idéal existe-t-il ?



Voilà une question que de nombreuses personnes se posent. En ce qui me concerne, j'ai constaté qu'il n'existe pas un modèle particulier du couple idéal. Pourquoi ? En regardant la définition du mot idéal, on constate qu'un idéal est un concept intellectuel qui a comme source l'imaginaire de la personne. Voici cette définition : "Qui est conçu et représenté dans l'esprit, sans être ou pouvoir être perçu par les sens. Qui atteint toute la perfection que l'on peut concevoir ou souhaiter." Autre fait intéressant, c'est que le dictionnaire nous dit que le contraire du mot "idéal", c'est la "réalité"! Ainsi, lorsqu'on entretient des pensées de couple idéal, on se coupe très souvent de la réalité.

Quand vous pensez au couple idéal, il s'agit donc de découvrir ce qui serait l'idéal pour vous tout en demeurant réaliste. Vous devez être alerte et ne pas vous laisser influencer par les romans et les films avec leurs images et leurs histoires peu réalistes. Arrêtez de chercher "l'âme soeur", c'est-à-dire arrêtez de croire qu'il ne peut y avoir qu'une personne qui puisse être votre âme soeur.

Que vous viviez en couple dans le moment ou que vous viviez seul bien qu'ayant le désir de former un couple heureux bientôt, il est important de réaliser que chaque humain doit y mettre du sien pour atteindre son idéal. De plus, comme un idéal vient de notre imagination, attendez-vous et préparez-vous à accepter l'idée que votre idéal d'aujourd'hui peut être différent de celui de demain ou du mois prochain ou de l'année prochaine.

Pour ma part, j'aime mieux utiliser l'expression "viser l'excellence". Ainsi, nous arrêtons de vivre dans l'espoir d'atteindre un certain idéal et nous visons plutôt l'amélioration constante de notre vie de couple du moment. Pour arriver à cela, voici quelques moyens ou suggestions, en utilisant l'acrostiche des mots COUPLE IDÉAL.


"C" pour communication :

Une bonne communication dans le couple commence par une bonne écoute. En prenant en considération que plusieurs personnages ou personnalités se retrouvent dans chaque personne, prenez le temps de bien écouter lequel de ces personnages vous parle lorsque votre conjoint parle. Est-ce le père ou la mère ? L'époux ou l'épouse ? L'homme ou la femme de carrière ? L'enfant ou l'adulte ?
L'amant ou l'amante ?

Voici quelques exemples :

  • "M'aimes-tu ?" (l'enfant)

  • "Fais attention à toi, mange moins, couvre-toi..." (la mère)

  • "Que dirais-tu d'une petite sortie à deux ce soir ?" (l'amant)

  • "Je suis débordé de travail; ne me dérange pas !" (l'adulte)

  • "Tu ne m'aides jamais, je dois toujours tout faire à la maison !" (l'épouse)

Lorsque vous vous rendez compte que c'est l'enfant qui parle, ne lui répondez pas comme à un conjoint; lorsque c'est l'adulte qui parle, ne lui répondez pas avec votre personnalité d'amante. Continuons avec cet exemple. Si l'épouse répond : "Voyons chéri, laisse ton travail de côté; j'ai le goût d'une soirée d'amoureux, cela créera une atmosphère détendue." S'il dit non, elle sera déçue, boudera peut-être et il y a de fortes chances qu'il se sente coupable. S'il dit oui, elle aura gagné mais au fond, elle se sentira coupable de l'interrompre dans son travail et lui s'en voudra de s'être laissé manipuler. Tandis que lorsque vous êtes à l'écoute et que vous prenez quelques secondes pour sentir qui vous parle vraiment, vous verrez que la communication deviendra beaucoup plus facile.

Lorsque vous trouvez cela difficile de communiquer, n'hésitez pas à le dire à votre conjoint. Il est tout à fait normal d'avoir des difficultés dans certains domaines. Tous les couples vivent cela. Avouez à l'autre quelle peur vous vivez. Vous serez surpris d'apprendre que l'autre vit la même peur.

Sachez de plus qu'à chaque fois que vous vivez une émotion et que vous accusez l'autre, cela ne s'appelle pas de la communication, mais plutôt de l'accusation. Communiquer véritablement, c'est être vrai, donner l'heure juste à l'autre dans ce que vous vivez et non dans ce que vous voudriez que l'autre vous fasse vivre. Attendre que l'autre vous rende heureux n'aidera jamais à améliorer une vie de couple.


"O" pour ouverture :

Soyez ouvert à la nouveauté dans votre vie. Ne vous enlisez pas dans la routine et les habitudes. Cette nouveauté peut se manifester dans le domaine physique (habillement, alimentation, vie sexuelle, etc.) émotionnel (nouveaux désirs, exprimer sentiments) et mental (connaissances par des lectures, stages, changer de croyances, etc.)


"U" pour utilité :

Trouvez-vous intelligent de garder des choses qui ne vous sont plus utiles ? Vous êtes sûrement d'accord avec moi qu'il est préférable de s'entourer de choses utiles. Il en va de même avec les personnes. Si nous avons choisi tel conjoint, c'est parce que nous savons, même si c'est inconscient en général, que nous en avons besoin, qu'il sera utile à notre évolution.

Il est donc important de réviser régulièrement en quoi votre conjoint vous est utile. Je ne parle pas de la perception que vous avez de l'autre durant l'amour-passion, c'est-à-dire durant la période des premiers mois où une relation commence, parce que ne pouvant se passer l'un de l'autre, la dépendance est très prononcée. Lorsque l'amour-passion s'éteint, c'est là que l'amour véritable a une chance de s'établir et que l'utilité d'établir une relation avec l'autre prend son sens.

Faites une liste de l'utilité de votre conjoint dans les domaines physique, émotionnel, mental et spirituel. En ce qui me concerne, le domaine spirituel prime sur les autres et ne doit pas être perdu de vue. Malheureusement, étant le domaine le plus subtil, il est le plus facile à oublier, C'est le domaine où nous utilisons notre conjoint en tant que miroir pour apprendre à se connaître, à s'aimer davantage et à aimer l'autre.


"P" pour partenaires:

Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que serait l'attitude idéale de deux partenaires en affaires.

Voici ma perception :

  • Les deux s'aident le plus possible.

  • L'un n'a pas intérêt à abaisser ou à critiquer l'autre.

  • Lorsque l'un se trompe, l'autre essaie de l'aider à se sortir de son problème.

  • Les deux reconnaissent et utilisent au maximum leurs forces et s'aident dans leurs faiblesses.

  • Ils sont complices dans tout (tâches, argent, peines, joies, etc.)

  • Il n'y a pas de peur entre les deux. Aucun n'est sur ses gardes avec l'autre.

Voilà ce que vous devez mettre en pratique avec un conjoint.


"L" pour lâcher prise:

Lâcher prise, c'est arrêter de vouloir tout contrôler. Ne plus tenter de changer l'autre pour sa propre satisfaction. C'est accepter les différences de l'autre, même si on n'est pas d'accord. C'est arrêter d'être en attente de résultat quelconque afin d'être heureux.


"E" pour engagement:

Il ne peut y avoir d'union stable à long terme sans engagement. Par contre, chacun doit s'engager selon ses besoins et ne doit pas exiger que l'autre s'engage à la même chose.

Je me souviens des deux premières années de ma vie avec mon mari, je ne pouvais m'engager véritablement avec lui car j'espérais encore découvrir l'homme idéal de qui j'avais fait une liste des critères auxquels il devait correspondre. Comme il ne détenait qu'environ la moitié de ces critères, je continuais à regarder ailleurs. Au bout de deux ans, j'ai réalisé que ça me prendrait au moins trois hommes pour répondre à mon idéal d'homme.

J'ai donc décidé de m'engager à aimer cet homme, à avoir une union exclusive et que je ferais tout en mon pouvoir pour arriver à une relation excellente avec lui. Lorsque je lui ai fait part de ma décision, il m'a répondu qu'il ne pouvait s'engager à la même chose. Il n'était pas encore assez sûr de notre relation. Sur le coup, mon ego a été blessé et déçu car selon mon ego, cet homme aurait dû être très heureux de ma décision et aussi vouloir vivre le reste de sa vie avec moi. Heureusement, j'ai eu la sagesse à ce moment-là de réaliser que je n'avais pas le droit de l'obliger à s'engager. J'ai pris cet engagement parce que moi, j'en avais besoin. Quelques années plus tard, il a pu s'engager et nous nous sommes mariés. Nous sommes ensemble maintenant depuis 14 ans. Nous avons réalisé tous les deux que notre idéal de relation de couple change régulièrement.

Il est important d'apprendre à s'engager dans les aspects physiques de la vie de couple. Exemple: argent, travaux ménagers, éducation des enfants, etc. Ceci permet de donner une meilleure direction à la vie de couple. Toujours se souvenir par contre que celui qui se désengage doit être prêt à en assumer les conséquences et non pas les faire vivre à l'autre.


"I" pour intimité:

L'intimité dans un couple ne veut pas nécessairement dire la "vie sexuelle" du couple. C'est plutôt la capacité de donner la possibilité à l'autre de nous connaître pleinement et d'être une source de changement pour soi. C'est donc la capacité de révéler ses pensées intimes comme à son plus grand ami. Il y a un don de soi fait dans le plaisir, la joie et non dans la peur que l'autre profite de soi. Ce genre d'intimité qui permet des relations sexuelles satisfaisantes vécues dans l'abandon et la fusion des deux êtres.


"D" pour demandes:

Dans la plupart des couples, il y en a toujours un qui sait plus faire ses demandes que l'autre. Ce dernier désire que le premier fasse de la télépathie. Il est donc important de savoir s'accepter ainsi et de ne pas essayer de changer l'autre. Et surtout, celui des deux qui fait ses demandes ne doit pas croire que l'autre doit y accéder automatiquement; ne pas croire que lorsque l'autre accède à ses demandes, c'est une preuve d'amour. Et celui qui a peur de faire ses demandes ne doit pas croire que si l'autre devine ses désirs, que c'est aussi une preuve d'amour.

Nous avons le droit de faire des demandes car nous avons tous besoin des autres à un moment ou l'autre de notre vie. Quand l'autre répond à notre demande, tant mieux, mais si non, nous devons trouver un autre moyen d'arriver à ce que nous voulons.

Lorsque quelqu'un dit "non" à une de vos demandes, réaliser qu'il ne fait que se respecter et vous exprimer ses propres limites. Cela n'a rien à voir avec l'amour qu'il vous porte. Si vous dites parfois "oui" à une demande de l'autre, même si ce n'est pas votre préférence, faites-le par amour pour l'autre et non avec attentes que l'autre fasse la même chose pour vous plus tard.


"E" pour espace:

Nous avons tous besoin d'espace vital. Il est important de faire respecter cet espace, en reconnaissant et en respectant vos propres besoins. L'espace vital comprend votre espace physique (exemple : pouvoir s'isoler au besoin), émotionnel (exemple : avoir vos propres désirs) et mental (exemple : études ou cours de votre choix).

Personne ne possède une autre personne. Votre conjoint n'est pas "votre femme" ou "votre mari"; c'est plutôt une personne, une âme qui a choisi de faire un bout de chemin avec vous pour que vous puissiez tous les deux grandir ensemble.


"A" pour amour:

L'amour véritable se manifeste en voulant le bonheur de l'autre, en se basant sur les besoins de l'autre. C'est accepter, donner le droit à l'autre d'être ce qu'il est maintenant avec ses peurs, ses limites, ses désirs et ses différences. Le tout même si vous n'êtes pas d'accord, même si vous ne comprenez pas. L'amour véritable ne vient pas facilement aux humains; ce qui est plutôt habituel, c'est "aime-moi", "plais-moi", "fais des choses pour moi".

L'idéal d'amour dans un couple, c'est que les deux aient l'intention sincère d'apprendre à aimer avec l'autre. Ainsi, plus vous donnez de l'amour et plus vous en recevez. Vous n'aurez plus à faire des pirouettes pour être aimé.


"L" pour liberté:

L'idéal, c'est que les deux membres du couple se sentent libres, mais qu'aucun des deux n'aient le goût d'en abuser.

Un conjoint ne doit pas avoir de comptes à rendre à l'autre, ni avoir besoin d'une permission ou d'une approbation pour faire quelque chose. Par contre, dans une bonne relation de couples, les deux ont le goût de tout partager avec l'autre, en se sentant complètement libres de prendre quelque décision que ce soit.

Cette liberté est vécue dans tous les domaines, que ce soit au plan sexuel, dans la gestion de l'argent, des occupations, d'une carrière, de l'alimentation, de l'évolution, etc.

S'il n'y a pas cette liberté, ça devient une relation parent - enfant et une relation de pouvoir où chacun est le dominant - dominé à tour de rôle.

En conclusion, vous devez accepter l'idée qu'une relation de couple harmonieuse se construit et se développe avec de la discipline, de la volonté, de la détermination, de la patience, de la tolérance et surtout avec beaucoup d'amour.

Ce genre de relation de couple n'arrive pas tout seul. Ça s'acquiert. Il s'agit de prendre la décision d'y arriver un jour et vous mettrez en mouvement l'énergie nécessaire pour y arriver.

Aimez votre conjoint !

Respectez vos limites ainsi que les siennes !

Donnez ce que vous voulez recevoir !

Sachez qu'une relation de couple qui répond à votre idéal est à la portée de tous. Il ne vous reste qu'à décider que c'est ce que vous voulez et de croire que tout est possible à celui qui veut et qui décide.

Lise Bourbeau
Destin et libre arbitre



Selon le dictionnaire, le destin et le libre arbitre sont tout à fait à l'opposé l'un de l'autre.

Le destin est une puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des événements.

Le libre arbitre est une volonté libre, sans contraintes, ayant le pouvoir de décider, d'agir à sa guise.

Lequel des deux dirige l'humain ? Certains croient que c'est le destin et d'autres, le libre arbitre. Les deux sont vrais. Selon mes recherches et observations, j'en ai conclu que nous avons tous un destin tracé d'avance et le libre arbitre.

Au niveau matériel, c'est-à-dire aux plans physique, émotionnel et mental, le libre arbitre existe. Au niveau spirituel, il n'existe pas. Au niveau matériel, l'humain a la possibilité de vivre toutes les expériences qu'il veut, aussi longtemps qu'il le veut. Tandis qu'au niveau spirituel, il n'y a qu'une seule possibilité: retrouver sa voie vers la Source de toute lumière.

Nous sommes tous des manifestations de Dieu, des êtres de lumière, venus vivre des expériences dans la matière. Mais ayant trop descendu dans la matière, nous avons oublié qui nous étions véritablement.

Certaines grandes expériences dans notre vie ont été décidées avant de naître et peuvent être considérées comme étant le destin. En réalité, ces expériences sont choisies par l'âme dans le seul but de retourner à la lumière, à l'amour. L'âme sait avant de naître qu'elle a besoin de certaines expériences pour reprendre contact avec l'amour et pour voir Dieu davantage en elle-même et en ceux qui l'entourent.


Voici quelques exemples de décisions irrévocables,
définitives :

  • Le lieu de naissance

  • Nos parents et leur environnement

  • Les forces et les faiblesses du corps

  • Un handicap physique, émotionnel ou mental

  • Le ou les enfants dont nous aurons besoin

  • Le ou les conjoints dont nous aurons besoin

  • Le ou les métiers dont nous aurons besoin

Certains incidents majeurs, comme un feu, une faillite, un certain voyage, etc.

Certaines expériences devront donc nous arriver, quoi que nous disions, faisions ou voulions. Ce qu'aucune personne ne sait d'avance, par contre, c'est comment elle réagira à ces expériences. Selon les lois divines, c'est l'amour qui doit régir le comportement humain.

Quand l'être humain réagit en choisissant l'amour et le pardon plutôt que le ressentiment et la haine, les expériences désagréables bien qu'inévitables sont plus faciles à vivre. Quand il résiste, ces mêmes expériences seront encore plus difficiles parce qu'en résistant, il tente d'échapper à son destin. Cette tentative est futile parce qu'il a besoin de cette expérience pour apprendre une leçon de vie dont il a besoin pour retourner à sa lumière.

Prenons l'exemple d'une personne qui choisit avant de naître d'avoir un gros corps pour apprendre à aimer une personne obèse afin de réaliser que Dieu est autant vivant dans les grosses personnes que les petites ! Pour y arriver, elle choisira un parent qui sera obèse ou qui fera sans cesse du contrôle pour ne pas l'être. C'est donc un parent qui a lui aussi besoin d'apprendre à accepter les grosses personnes. Si cette personne ne juge pas son parent et arrive à l'aimer inconditionnellement, elle pourra être très heureuse, même si elle-même a un corps plus gros que la moyenne. Elle saura que ce qui la fait évoluer, ce n'est pas la grosseur de son corps mais plutôt l'amour qu'elle portera à ce corps.

Malheureusement, la personne qui prend du poids a beaucoup de difficulté à s'accepter, et son entourage ne l'accepte pas plus. Il lui suggère toutes sortes de moyens pour maigrir qu'elle essaie sans résultat permanent. Ou elle résiste aux autres qui veulent la changer parce qu'elle sait au plus profond d'elle-même qu'elle est ici pour apprendre à s'accepter et que les autres ne font que lui refléter sa propre non-acceptation.

Le fait de ne pas s'accepter influence donc le genre de personnes qu'on rencontre, notre choix de carrière et peut aussi nous porter à développer certaines maladies.

Dans cet exemple, comme la décision de faire l'expérience de vivre avec un surplus de poids, selon les normes humaines, avait été prise avant de naître, cette décision détermine son destin. Cependant, cette personne a la possibilité de l'accepter ou non après sa naissance. Voilà son libre arbitre. Tout au long des diverses expériences qu'elle vit, cette personne a toujours la possibilité de changer la perception qu'elle a d'une grosse personne, si tel est son choix. Elle peut continuer à dire toute sa vie: "J'ai un problème de poids" ou décider: "Je suis une belle grosse personne. Je vais donc m'habiller et agir comme une personne qui se trouve belle".

Prenons maintenant l'exemple d'un homme qui fait faillite. Cette faillite fait partie de son plan de vie, de son destin. Suite à cette faillite, il peut choisir de s'accepter et d'accepter la situation pour en ressortir plus fort en apprenant grâce à cette expérience.

Il peut aussi utiliser son libre arbitre pour choisir d'en vouloir à la vie, à certaines des personnes impliquées, à l'économie, à lui-même et ne jamais accepter la situation. Il provoquera ainsi toute une série d'expériences subséquentes qui n'avaient pas été prévues dans son destin, comme par exemple une dépression, une séparation, ne plus oser entreprendre quoi que ce soit, se critiquer sans cesse, ne pas se trouver un autre travail intéressant, certaines maladies, etc.

On dit que le libre arbitre est le plus grand cadeau que l'humain ait reçu car aucune autre forme de vie sur la Terre a ce pouvoir. Mais c'est aussi le pire cadeau puisque la grande majorité ne l'utilise pas pour choisir l'harmonie, la compassion, le pardon, la tolérance des différences, etc.

Ceux qui se croient très libres et prennent toutes sortes de décisions contraires à l'amour se jouent de bien mauvais tours. Il leur arrive toutes sortes d'incidents pour les ramener dans la voie de l'amour, de la lumière. Leur Dieu intérieur les y incite constamment, qu'ils en soient conscients ou non. Personne ne peut être heureux avec un choix qui l'éloigne de Dieu. Comme tous et chacun aspirent au bonheur, nous vivons sans cesse des expériences pour nous ramener lorsqu'on se sert très souvent de son libre arbitre pour devenir l'esclave de ses sens, ses émotions, ses désirs, l'argent ou de son ego avec toutes ses croyances erronées. Il est grand temps de réaliser que la liberté du plan matériel n'est pas la vraie liberté.


Je vous suggère fortement d'utiliser votre libre arbitre
pour vous pratiquer à devenir libre, c'est-à-dire ne plus dépendre de:

  • vos habitudes malsaines

  • vos émotions étouffantes

  • l'amour de vos parents

  • la gratitude de vos enfants

  • certains aliments et breuvages

  • vos croyances inutiles

  • vos compulsions

La vraie liberté vient avec l'amour, le calme, le lâcher prise, arrêter de vouloir tout contrôler, le détachement du matériel, la joie du travail et l'entraide, vouloir donner plus que recevoir, ne plus vouloir léser quelqu'un, le désir de s'élever vers le beau, le bien, le vrai, la justice et le respect de chacun.

Lise Bourbeau
Le jour de la Saint Valentin



Quelle bonne idée d’avoir une journée pour souligner l’amour

Le jour de la St-Valentin est reconnu en tant que fête des amoureux, mais peu à peu, les cartes de souhaits de la St-Valentin s’adressent à tous ceux que nous aimons.

 

Voici donc ce que je propose pour cette journée mémorable du 14 février : prenez le temps et le plaisir d’exprimer de l’amour à au moins 14 personnes durant la journée. Je sais que plusieurs ont de la difficulté à s’exprimer, mais montrer de l’amour à une autre personne peut se faire de plusieurs façons.

 

 Voici des exemples:

 

1) Dire qu’on l’aime;

2) Faire un compliment;

3) Faire une caresse;

4) Donner un cadeau ou offrir des fleurs;

5) Exprimer à l’autre notre reconnaissance;

6) Donner un regard rempli d’amour;

7) Faire quelque chose pour faire plaisir à l’autre;

8) Effectuer une tâche que l’autre n’aime vraiment pas faire;

9) Donner une tape affectueuse sur l’épaule;

10) Offrir le petit déjeuner au lit;

11) Inviter quelqu’un pour une sortie ou un repas;

12) Lui dire quelque chose comme "Si tu n’existais pas, il faudrait que je t’invente";

13) Donner une carte qui exprime ce que nous ressentons.

 

Peut-être êtes-vous en train de penser que vous n’avez pas 14 personnes dans votre entourage à qui exprimer votre amour. Rien ne vous empêche de choisir des personnes avec qui vous travaillez. Ça peut même être un étranger à côté de vous dans un magasin. Qu’est-ce qui vous empêche de lui faire un compliment ?

 

Vous pouvez distribuer des coeurs en carton à tous ceux que vous rencontrez avec un beau message sur chacun. Imaginez l’effet que ça peut avoir chez une personne qui n’a reçu aucune marque d’affection ou d’amour depuis longtemps.

 

Une bonne idée pour ne pas oublier votre résolution de la journée est de vous dessiner un coeur sur le poignet pour qu’il soit bien en vue.

 

Joyeuse St-Valentin !
Lise Bourbeau
Le langage du corps



Je parle toujours du corps physique comme étant "notre plus grand ami sur la terre". L'expérience que j'ai accumulée depuis plus de vingt ans à enseigner aux gens la façon de se servir de notre corps afin de mieux se connaître m'a convaincue du bien-fondé de cette affirmation.

Afin d'être capable d'écouter notre corps, plusieurs facteurs sont à prendre en considération. Un des plus importants est le fait de devenir plus conscient. Heureusement qu'il existe plusieurs moyens pour y parvenir.

Nous pouvons devenir plus conscients en apprenant à "sentir" dès que nous sommes en contact avec quelque chose. Il est bon de faire une pause et de se demander: "Comment je me sens face à cela ?" Il est très possible qu'au début ça ne soit pas évident car sentir ou ressentir notre univers intérieur ne nous a jamais été enseigné. Par contre nous savons c'est quoi se sentir mal, même si nous ne pouvons identifier les émotions causant le malaise.

Les personnes qui affirment se sentir toujours bien se font souvent des accroires. Généralement, ils se sentent bien parce que quelqu'un d'autre vient de répondre à leurs attentes. Pour eux, c'est ce qui se rapproche le plus de leur conception d'être bien. Malheureusement ce n'est qu'une illusion. En effet, si la personne ou la circonstance extérieure à l'origine de ce bonheur s'estompe ou disparaît soudainement, voilà qu'un malaise revendique la place!

Le vrai bonheur a comme point d'origine l'intérieur de soi; aucune influence extérieure, quelle qu'elle soit, ne peut assurer ce bien être.

Les mots utilisés, soit en paroles ou en pensées, sont un autre des moyens disponibles pour devenir conscients. Ces mots ou pensées peuvent affecter directement une partie de votre corps puisque le corps est assujetti au mental et à ce que vous croyez.


En voici quelques exemples:

  • J'en ai plein le dos" (dos)

  • Il me tombe sur les nerfs" (système nerveux)

  • Je ne peux plus le sentir" (nez)

  • Ça, je ne le digère pas!" (estomac)

  • Ça m'écoeure!" (région du coeur)

  • Je ne pourrai pas y arriver!" (jambes)

  • Elle me fait chier!" (diarrhée)

  • Je ne peux plus endurer de voir ce désordre" (yeux)

  • Ça me démange de lui dire" (démangeaisons)

  • J'ai peur que ça ne marche plus" (jambes ou hanches)

  • J'ai peur de perdre..." (rétention d'eau ou constipation)

  • J'ai une crotte sur le coeur" (région du coeur)

Réalisez-vous le grand pouvoir que vous avez ? Au lieu d'utiliser ce pouvoir pour vous créer des choses non bénéfiques, pourquoi ne pas l'utiliser afin de vous créer de belles choses?

Il est important d'accepter l'idée que vous seul créez votre vie. Tout ce qui vous arrive ne peut jamais être la faute de circonstances extérieures. Reconnaître cette vérité peut changer votre vie, sinon c'est admettre que votre vie est entre les mains de quelqu'un d'autre.

Chaque fois que vous refusez de reconnaître votre grand pouvoir créateur et que vous accusez quelqu'un d'autre de vos malheurs, une grande colère se déclenche en vous puisque vous refusez de faire face à la réalité.

Un bon moyen de découvrir les croyances qui ne sont plus bonnes pour vous est de regarder quelle partie du corps est affectée et de se demander à quoi cette partie du corps sert. La première réponse qui vous vient l'identifie clairement. Exemple: une jeune dame me fait part qu'elle a très mal au poignet et à la main droite. Je lui demande: "Si tu ne pouvais plus du tout utiliser cette main, ça t'empêcherait de faire quoi?" Plusieurs réponses sont possibles. Elle peut répondre: "Ça m'empêcherait de faire de la dactylo, du ménage, de soulever mon enfant, etc." Elle me dit plutôt: "Ça m'empêcherait de jouer au tennis" Le message de son corps a un lien direct avec le tennis. Elle m'avoue qu'elle jouait au tennis d'une façon compétitive alors qu'en réalité elle désirait jouer seulement pour le plaisir. Elle croyait qu'il lui fallait performer en jouant du tennis sinon elle ne méritait pas de se payer un abonnement annuel et de prendre un après-midi par semaine pour ce jeu. L'étape suivante consiste à dire merci à son corps pour le message et par la suite d'agir en fonction de ce qui la ferait se sentir bien. En changeant de comportement, c'est-à-dire en se donnant le droit de jouer par plaisir, cette nouvelle croyance finit par prendre le dessus sur l'ancienne et le malaise disparaît.

Je pourrais citer plusieurs exemples de ce genre qui nous font réaliser l'importance de nos pensées, de nos peurs, de nos croyances et comment elles dirigent notre vie. Heureusement qu'en devenant conscients, nous pouvons transformer notre vie.

Une autre bonne façon de devenir plus conscient est d'observer son alimentation. Combien de fois dans une semaine vous demandez-vous si vous avez vraiment faim avant de manger ? Quand vous êtes sûr d'avoir faim, vérifiez-vous avec votre corps ce dont il a vraiment besoin ? Quand vous avez soif est ce que vous buvez de l'eau ? C'est une des meilleures nourritures pour lui ! Votre corps a sa propre intelligence et ne veut que l'harmonie (il se guérit et se cicatrise seul, n'est-ce-pas ?). Le corps veut manger seulement quand il a faim et seulement ce dont il a besoin pour être en santé.

Si vous n'écoutez pas votre corps en ce qui concerne l'alimentation, voici ce que certains comportements peuvent signifier:

  • Si vous mangez par habitude, c'est-à-dire toujours à la même heure ou parce que c'est supposé ou correct, c'est que vous avez donné beaucoup de pouvoir à votre mental et qu'il dirige votre vie. Cette décision n'est pas la meilleure car le mental se base sur la mémoire pour fonctionner. Le mental n'a pas le pouvoir de diriger votre vie. Son seul pouvoir est de vous empêcher de vivre votre moment présent. Le mental doit plutôt être au service du coeur.

  • Si vous mangez par émotions, le corps vous dit que vous avez beaucoup d'attentes, vous ne croyez pas que vous pouvez être heureux en vous acceptant tel que vous êtes ou en acceptant les autres tels qu'ils sont.

  • Si vous ne pouvez voir, sentir, entendre, goûter ou toucher de la nourriture sans y résister, même si votre corps n'en a pas besoin à ce moment-là, c'est que vous mangez par appétit, c'est-à-dire que c'est un de vos sens qui vous incite à manger ou à boire. Le corps vous dit alors que vous avez peur de manquer de quelque chose ou de perdre quelqu'un. .

  • Si vous mangez n'importe quoi sans faire attention à la qualité de votre nourriture, ceci veut dire que vous ne croyez pas à votre valeur et que vous ne méritez pas d'écouter vos vrais besoins dans la vie. Vous faites passer les autres avant vous et tout ceci vous fait vivre de la frustration.

  • Manger gras, manger de la viande, peut dénoter une personne colérique, agressive, même si cette colère est souvent refoulée.

  • Si vous mangez sucré, ceci vous informe que vous ne vous faites pas beaucoup de compliments et que vous n'êtes pas assez doux envers vous-même. Vous êtes plutôt exigeant et rarement satisfait. Vous devez être extraordinaire pour être content de vous. Vous êtes probablement du genre à faire des pirouettes pour être aimé.

  • Si vous mangez salé, ça vous indique que vous avez tendance à ajouter votre grain de sel partout. Vous donnez sûrement votre opinion même si elle ne vous est pas demandée et vous êtes porté à la critique, qu'elle soit en pensées ou en paroles.


Je vais maintenant mentionner brièvement d'autres moyens pour mieux se connaître:

  • La façon de s'habiller, le choix de vêtements et de couleurs.

  • Les rêves.

  • La façon de conduire une auto.

  • La décoration de chaque pièce de la maison.

  • Le gestuel.

  • La morphologie.

  • Les sports que nous choisissons.

  • La façon de danser; etc.

Une fois que vous devenez conscient de l'un de vos aspects, acceptez-le, car il fait partie intégrante de votre personnalité. Vous l'avez créé.

Si l'un de ces aspects vous cause des problèmes, décidez de ce que vous voulez à sa place. L'énergie qui avait servi à créer l'ancien comportement sera dorénavant transformé et remodèlera graduellement ce nouvel aspect de vous, dès l'instant. Par la suite, donnez-vous le temps d'y arriver en sachant que l'aspect de vous qui existe depuis plusieurs années ne peut se transformer du jour au lendemain; bien que parfois ça peut se produire. Tout ceci dépend de votre volonté et votre degré d'écoeurement vis à vis cet aspect.

Ce processus de changement s'avère plus difficile lorsque nous avons créé en soi deux aspects qui se contredisent. Exemple: une animatrice d'Écoute Ton Corps ne peut pas croire qu'elle est une bonne animatrice, parce qu'un autre aspect d'elle, qui croit à la critique, lui dit qu'elle aurait pu faire mieux. Elle se tape sur la tête et elle ne se sent pas bien avec cela. Elle tente de s'en sortir en décidant de croire que oui elle donne de bons cours et qu'elle est une bonne animatrice. Mais voilà qu'un autre aspect d'elle prend le dessus et lui dit que si elle croit à cela, elle deviendra orgueilleuse et se prendra pour une autre. Alors, qu'elle adopte une croyance ou l'autre, elle n'est pas bien. Il y a une dualité en elle, une bataille. Elle devra décider ce qui la rend la plus heureuse. Si c'est croire qu'elle est bonne, elle dira merci aux deux autres aspects qui croyaient l'aider mais elle n'a plus besoin de ce genre d'aide.

Dès l'instant où c'est clair et que la décision est prise, nous nous centrons en nous-même et voilà la guérison qui arrive. Vous voyez sûrement l'importance de devenir conscient pour réussir à faire ce travail intérieur. Peu à peu nous développons ainsi notre propre individualité et nous pouvons laisser tomber ces aspects de nous qui servaient à cacher notre vulnérabilité.

Je ne peux que vous conseiller, en terminant cet article, de ne pas attendre de trop souffrir avant de passer à l'action. Lorsque le corps physique souffre, il est en train de nous dire qu'il est très urgent de changer sa façon de penser, son comportement, car ce n'est non seulement son corps physique qui souffre mais c'est aussi son âme. Cette souffrance vous dit que vous n'êtes pas dans la meilleure direction et selon votre plan de vie. Vous retardez ainsi votre évolution. Êtes-vous si attaché à cette planète et voulez-vous y revenir pour plusieurs vies encore?

Vous avez le choix. Vous pouvez dès cet instant décider que vous vous prenez en main et que vous allez vous créer une vie de bonheur, d'amour, de paix, d'harmonie, de santé et d'abondance. Il suffit d'y croire et de sentir au plus profond de vous que vous avez le pouvoir d'y arriver. Reprenez votre pouvoir, dites à votre mental que vous savez maintenant qu'il ne peut décider pour vous, il ne peut que vous assister au besoin. Bonne chance

Lise Bourbeau

L'énergie de Pâques



Le printemps arrive et nous apporte une belle énergie de renouveau. Nous recevons en même temps l’énergie de Pâques qui coïncide avec la pleine lune du printemps. Pâques symbolise la résurrection, c’est-à-dire la renaissance à quelque chose de nouveau suite au fait de délaisser quelque chose d’ancien devenu inutile.

Cette notion de résurrection nous indique que la vie est éternelle, que nous nous renouvelons sans cesse, que ce soit durant cette vie ou au cours de plusieurs autres. Alors, pourquoi restons-nous dans des situations qui nous font mal? Pourquoi vivons-nous une vie aussi déséquilibrée? Voilà deux questions qui méritent d’être répondues.

Si nous prenions le temps d’être heureux dans la vie, nous améliorerions la qualité de vie de tous. Le bonheur est atteignable par l’équilibre. Je vous suggère d’utiliser l’énergie merveilleuse que nous recevons en mars pour réfléchir à ce que vous pouvez faire pour avoir une vie plus équilibrée, plus harmonieuse.

L’exercice suivant vous aidera à déterminer les domaines de votre vie où l’établissement d’un meilleur équilibre vous serait avantageux.

Basé sur une semaine typique pour vous, quel serait l’équilibre idéal dans les domaines mentionnés ci-dessous et notez vos observations:

 

L’alimentation - L’alcool/Le tabac - Les médicaments - L’exercice physique - Le travail - Les achats - La télévision/Le cinéma - Internet/Jeux vidéos - Le téléphone - Le sexe - Le développement personnel - L’éducation - Les loisirs/Passe-temps - Le sommeil/Le repos - Les émotions/Les pensées d’inquiétude - La communication - Les relations amicales/familiales/intimes.

Si vous êtes du genre à vous en demander beaucoup, à être rigide et exigeant envers vous-même, soyez alerte pour ne pas être irréaliste ou trop rigide. Par exemple, en ce qui concerne les exercices physiques, si vous écrivez que l’équilibre correspond une heure d’exercice tous les matins, il se peut que vous soyez en train d’énoncer ce que serait la perfection dans ce domaine et non ce qui serait équilibré pour vous. Vous auriez intérêt à être plus flexible en inscrivant, par exemple, de quatre à sept heures par semaine plutôt qu’une heure par jour.

Ensuite, notez votre propre réalité :

 

A quel pourcentage estimez-vous être équilibré dans ces domaines? Vous allez peut-être vous rendre compte que vous êtes souvent tout l’un ou tout l’autre. Le fait d’en devenir conscient vous permet donc d’évaluer à quel niveau votre juste milieu se situe.

Je vous invite ensuite à aller plus loin. Notez maintenant quelles peurs vous habitent lorsque vous vous éloignez de l’équilibre que vous désirez. Il est important ensuite de vous donner le droit d’avoir ces peurs, mais persévérez toujours jusqu’à ce que votre but soit atteint.

Cet exercice n’a pas pour but de vous culpabiliser, mais bien de vous fixer un but. Souvenez-vous, la vie est éternelle, donc soyez patient, donnez-vous le temps d’atteindre l’harmonie et l’équilibre désirés.

Sachant que vous ne pouvez avancer qu’un pas à la fois, et que cela s’avère bien suffisant, je vous encourage à développer la bonne habitude de cultiver votre bonheur dès maintenant. Le bonheur devrait être présent tout le long de la route menant à la réalisation de votre but, et non seulement lorsque celui-ci sera atteint.

Je vous souhaite de JOYEUSES PÂQUES !  

 

L’énergie de Pâques "la suite"

Suite au précédent article sur "l’énergie de Pâques", dans laquelle j’écrivais sur l’énergie de renouveau reçue tous les printemps et l’énergie spéciale de Pâques, qu’avez-vous mis en marche de nouveau dans votre vie pour être plus heureux, plus fier de vous, plus en paix?

Il n’est jamais trop tard si ce n’est déjà fait. Pour passer à l’action, nous devons commencer par le décider et ensuite poser une action, puis une autre, puis une autre… peu importe l’action.

Il y a malheureusement trop de personnes qui ne passent pas à l’action, ayant peur de ne pas poser la bonne. Quelles que soient les actions que vous choisissez, même si elles s’avèrent inutiles pour arriver à votre but, elles ne sont jamais infructueuses. Elles vous auront servi à savoir que ce n’est pas ce dont vous avez besoin pour le moment et elles vous dirigeront vers d’autres actions. Il est impossible d’apprendre à marcher sans tomber. Il en est ainsi pour tout ce que nous voulons apprendre de nouveau.


Lise Bourbeau

 

Le pour et le contre de l'envie



Le dictionnaire décrit le mot "envier" ainsi : "Désirer ardemment un avantage que quelqu'un a, ou regretter de ne pas l'avoir". L'envie est un sentiment vécu par tous les êtres humains mais à des degrés différents. L'important est d'être conscient des moments où on ressent de l'envie et de savoir comment gérer ce sentiment. Il est important aussi de faire la différence entre l'envie et la jalousie.

La jalousie implique trois personnes. La personne jalouse a peur qu'une tierce personne lui enlève une personne qu'elle aime et qu'elle considère comme lui appartenant. Elle a peur de perdre. La jalousie est destructrice car la personne jalouse veut généralement "détruire" la personne qui se fait menaçante. Elle se détruit également car elle se dévalorise en ne se faisant pas assez confiance.

L'envie implique seulement deux personnes. La personne envieuse n'a pas peur de perdre; elle veut plutôt avoir ce que l'autre possède. L'envie commence très jeune et s'observe facilement chez les enfants lorsqu'ils jouent ensemble. Ils envient la nouvelle trottinette de leurs amis, leur Nintendo, leur Playstation, etc. Les parents ont l'impression que leurs enfants veulent tout et cette attitude les dérange. Ils trouvent qu'ils font beaucoup trop de demandes.

L'envie peut être destructive ou constructive selon notre façon d'y réagir.

Plusieurs parents sont incapables de dire non à leur enfant qui insiste pour obtenir ce qu'un ami possède. Ils lui achètent aussitôt ce qu'il demande. Voici ce que les enfants apprennent avec une telle expérience: il s'agit d'envier quelque chose pour que leur désir se manifeste automatiquement dans leur vie. Lorsque cet enfant deviendra adulte et qu'il enviera un voisin ou un proche, ses parents ne seront plus là pour lui donner automatiquement ce qu'il veut. Il commencera graduellement à se considérer comme une personne qui n'est pas chanceuse. Il commencera aussi à croire que "la vie est injuste". Il se demandera: "Pourquoi les autres et pas moi?" L'envie devient destructive lorsqu'une personne se dévalorise ainsi et commence à se croire incapable d'obtenir ce que quelqu'un d'autre possède. Plus cette croyance sera forte, plus le sentiment d'envie envers les autres sera présent et prononcé.

C'est dès leur jeune âge qu'il faut donc apprendre aux enfants à gérer leurs envies pour qu'elles deviennent constructives. Comment? En leur faisant comprendre que le sentiment d'envie utilisé de la bonne façon peut donner l'énergie nécessaire et les moyens pour manifester leurs désirs. L'enfant doit savoir qu'il a le droit d'envier ses amis et désirer tout ce qu'il veut. Il ne doit toutefois pas en vouloir aux autres de posséder ce qu'il ne possède pas encore lui-même. Il ne doit pas non plus s'attendre à ce que ses désirs se manifestent automatiquement, simplement en désirant. Il doit apprendre à utiliser ses sentiments d'envie pour découvrir son pouvoir de créer sa propre vie. Il faut aider l'enfant à voir ce qu'il pourrait faire - et ce qu'il est réellement prêt à faire - pour manifester ce qu'il désire. Plus vite votre enfant apprendra à réagir ainsi à son envie, mieux il saura gérer ses envies et à manifester ce qu'il désire.

Il doit plutôt remercier cet ami de l'aider à devenir conscient de quelque chose qui lui ferait plaisir.

En tant qu'adulte, comment réagir à tes envies? Lorsque tu deviens conscient d'une envie, tu dois d'abord te féliciter d'en être devenu conscient et je te suggère de dire merci à la personne qui possède quelque chose qui, à prime abord, semble être désirable pour toi. Ensuite, demande-toi: "Est-ce que j'ai vraiment besoin de cet objet ou de cet avantage? En quoi cela m'aiderait-il dans ma vie? Cet objet ou avantage m'aiderait surtout à être comment? Est-ce que je le veux vraiment?"

Si tu réalises que tu le veux vraiment, ton sentiment d'envie sera bénéfique si tu l'utilises pour aller de l'avant et trouver le moyen nécessaire pour manifester ce que tu veux. Tu dois ensuite utiliser ton énergie créatrice et passer à l'action.

Il est possible que l'énergie et/ou les actions nécessaires pour manifester ce dont tu as envie soit au-delà de tes limites. Si tu envies par exemple la vitesse de compréhension d'une personne ou l'habileté d'une autre dans un sport, tu dois t'assurer que les actions nécessaires pour développer ces mêmes qualités ne dépassent pas tes limites. D'un autre côté, ton sentiment d'envie dans ces domaines te fera peut-être découvrir des forces que tu ne soupçonnais même pas chez toi. Demande-toi: "Est-ce que mon désir est assez fort pour me motiver à faire tout ce qu'il faut pour y arriver?"

Si ça te semble trop lourd, dis-toi qu'il n'est pas nécessaire de faire arriver tout ce que tu veux dans ta vie. Un désir peut être remplacé par un autre ou tout simplement mis de côté. Vouloir aller au-delà de tes limites est une grave injustice envers toi-même car ainsi tu t'en demandes trop et tu n'écoutes pas vraiment tes besoins. Dans un tel cas, tes désirs sont probablement basés sur une peur. De plus, si tu réalises que tu ne tiens pas vraiment à ton désir ou que tu ne peux trouver en quoi cela te servirait, je te suggère de chercher la peur qui se cache derrière ton envie.

Le fait d'apprendre qu'une personne possède quelque chose que tu n'as pas, éveille sûrement une blessure en toi. C'est cette blessure qui crée ton sentiment d'envie. La blessure la plus courante derrière l'envie est l'injustice. Trouves-tu injuste que quelqu'un d'autre possède plus que toi? Si c'est le cas, cela signifie également que tu trouves injuste de posséder toi aussi plus qu'un autre. Ce sentiment est destructeur pour toi car il t'empêche de manifester dans ta vie des avantages ou des choses que tes proches n'ont pas. Tu bloques toi-même la manifestation de tes désirs. Voilà une raison d'envier ceux qui osent se permettre d'envier les autres!

Maintenant que tu connais le côté constructif et destructeur de l'envie, je te suggère de te donner le droit de vivre de l'envie mais de l'utiliser à bon escient et d'une façon constructive, soit en développant ta force créatrice, soit en t'aidant à découvrir certaines peurs qui ne sont plus bénéfiques pour toi.

Lise Bourbeau
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