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Degré de la dépendance physique = Degré de la dépendance affective = Degré du manque d'amour pour soi Quelles sont les conséquences d'être dépendant ? Les trois corps du corps matériel de l'être humain sont affectés. Le corps mental est mal utilisé car il sert à entretenir plusieurs fausses croyances sur soi, telles que décrites plus haut. Ces croyances génèrent des peurs, de l'angoisse, de la culpabilité, de la colère, des déceptions, du ressentiment et même la haine pour soi ou les autres. Le corps émotionnel est aussi bloqué car la personne dépendante écoute rarement ses propres désirs et besoins. Tous les moments utilisés à tenter d'être aimée l'empêchent d'être elle-même. Lorsque quelqu'un d'autre vient combler sa dépendance ou lorsqu'elle fait du transfert dans une dépendance physique parce qu'elle ne trouve personne pour combler sa dépendance, elle vit dans l'illusion du bonheur. Quant au corps physique, il est affecté chaque fois qu'une personne remplit son vide intérieur par l'un des substituts mentionnés auparavant. Elle ne donne pas à son corps physique ce dont il a réellement besoin pour être en santé. Elle use donc ce dernier avec le stress, le rend fatigué et finalement le rend malade. Par contre, lorsque vous devenez conscient d'une dépendance physique, je vous suggère fortement de dire merci à votre corps car il vous aide à découvrir que vous êtes dépendant affectif et vous aide de plus à diminuer le stress relié à la douleur affective. Que peut-on faire pour diminuer sa dépendance ? Lorsque vous devenez conscient d'une dépendance physique, tel un grand besoin de sucre, prenez le temps de remarquer ce qui manque affectivement dans votre vie lorsque cette envie de sucre est forte. Est-ce un manque d'accord, de reconnaissance, de présence, d'attention, de vous sentir utile ou d'être dirigé par un autre? Cela vous permet de faire un lien entre la dépendance physique et la dépendance d'une autre personne pour être bien. (Un petit rappel: Pour devenir conscient d'une dépendance physique, il s'agit de vérifier combien de temps on peut s'en passer sans qu'il y ait une souffrance provoquée par ce manque.) Prenons comme exemple une personne avec les deux dépendances suivantes : la télévision pour combler son manque de présence et le sucre lorsqu'elle manque de reconnaissance. Au moment où elle s'aperçoit qu'elle mange du sucre, elle saura tout de suite qu'elle manque de reconnaissance. Lorsqu'elle ne peut se passer de la télévision, elle saura qu'elle a besoin d'une présence pour être heureuse. Si c'est votre cas, trouvez un moyen de vous reconnaître ou de vous remercier vous-même. Si vous en êtes incapable, je suggère à ce moment-là de demander à quelqu'un d'autre de le faire pour vous. Le fait d'avouer à quelqu'un que vous avez découvert votre dépendance affective ainsi que les moyens que vous utilisez pour la combler, vous aidera grandement à vous rétablir. Je vous rappelle que l'étape la plus importante pour qu'il y ait une transformation éventuelle consiste à vous donner le droit d'être dépendant au niveau affectif (et physique) pour le moment. Si vous essayez de vous contrôler dans votre dépendance physique parce que vous ne l'acceptez pas, ceci signifie que vous ne vous donnez pas le droit d'être dépendant affectif. Ne pas s'en donner le droit est le meilleur moyen pour continuer à être dépendant. Plus on veut changer quelque chose et moins ça change. Plus on accepte un état en s'en donnant le droit (même sans être d'accord) et plus ça change. Pourquoi ? Parce que se donner le droit est une marque d'amour pour soi et cet amour a un pouvoir de guérison plus rapide que n'importe quel autre moyen. Vous reprendrez graduellement contact avec la personne merveilleuse que vous êtes et vous aurez de plus en plus d'estime pour vous-même. Donnez-vous le temps d'y arriver. Tous les humains sont dépendants à différents degrés. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer davantage. Donc, donnez-vous le droit d'être humain avec ses manques temporaires. Lise Bourbeau Êtes-vous une personne spirituelle ? ![]() Comment peut-on déterminer si une personne est spirituelle ? Parce qu'elle est très pieuse ? Qu'elle va à la messe tous les dimanches ? Qu'elle est végétarienne ou parce qu'elle médite tous les jours ? Non ! Une personne spirituelle est tout simplement celle qui se sent en harmonie avec elle-même et avec tout ce qui l'entoure : la nature, les animaux, les êtres humains. Elle accepte que tout ce qui vit sur cette planète représente une expression de Dieu, c'est à dire que Dieu s'expérimente à travers tout. Elle apprend à se connaître à travers ce qu'elle voit et ce qu'elle remarque chez les autres, et ce, sans jugements ni critiques. Elle utilise aussi chaque situation de sa vie, désagréable ou non, pour apprendre quelque chose sur elle-même dans le but d'améliorer sa qualité de vie. Elle se souvient de son grand pouvoir de créer sa vie. Elle sait donc que lorsqu'elle souffre, elle oublie Dieu, c'est-à-dire son pouvoir de créer sa vie comme elle la veut. Par contre, ça ne veut pas dire que la personne spirituelle a déjà tout maîtrisé sur la terre ou qu'elle a atteint l'état christique. Mais grâce à sa spiritualité, quand un obstacle survient dans sa vie, elle trouve facilement une solution. La vie cesse alors d'être un éternel combat et elle devient plus sereine. Pour développer votre spiritualité, apprendre à aimer d'un amour inconditionnel et universel est certainement le moyen le plus rapide. Une autre méthode consiste à vivre le moment présent, à ne jamais regretter le passé, mais l'utiliser comme expérience et à ne pas s'inquiéter pour l'avenir, car le futur est déterminé par le moment présent. Devenez plutôt observateur de chaque expérience vécue, que celle-ci soit négative ou positive, en sachant que chacune se produit pour vous aider à devenir conscient de ce que vous voulez être. Lise Bourbeau Êtes-vous une personne vraie ? ![]() Vous arrive-t-il de vous poser les questions suivantes :
Être vrai c'est avoir la capacité de penser, faire, dire et ressentir la même chose. Si vous pensez ou ressentez quelque chose et que vous n'agissez pas en conséquence, vous n'êtes pas vrai avec vous-même et/ou avec les autres. Pour être vrai nous ne devons pas nécessairement dire tout ce que nous pensons et ressentons. Ce qui importe c'est que lorsque nous décidons de parler ou d'agir, ces paroles et actions doivent correspondre à ce que nous pensons et ressentons. Regardons ensemble les peurs qui nous empêchent d'être vrais. Pourquoi certaines personnes ont-elles beaucoup plus confiance en elles que d'autres ? Est-ce héréditaire ? Est-ce un hasard ? Est-ce appris ? Est-ce un acquis ? Suffit-il d'être encouragé pour développer cette confiance ? Voilà beaucoup de questions que se posent souvent ceux qui n'ont pas confiance en eux. LA PEUR DE DÉPLAIRE : Vous a-t-on déjà demandé votre opinion sur quelque chose que vous n'aimiez pas ou que vous trouviez laid ? Comment avez-vous répondu? Avez-vous fait comme la majorité de ceux qui, pour ne pas déplaire à l'être aimé (et de qui ils veulent être aimés) se trouvent de bonnes raisons pour ne pas dire ce qu'ils pensent véritablement ? Il est fréquent qu'une personne dise être d'accord avec son conjoint, acceptant ses propositions, par peur de lui déplaire. D'autres se forcent et font toutes sortes de pirouettes pour plaire à l'autre, allant ainsi à l'encontre de leurs désirs. PEUR DE LA RÉACTION ET SURTOUT DE LA COLÈRE DE L'AUTRE : C'est une des plus grandes peurs empêchant les humains d'être vrais. En voici plusieurs exemples : La mère qui dit à son enfant :
Les personnes qui fument, boivent, mangent en cachette ont aussi peur de la réaction d'une autre personne. PEUR DE NE PAS DONNER L'IMAGE VOULUE : Cette peur se retrouve surtout chez les personnes rigides qui se contrôlent beaucoup. Le jugement ou l'opinion des autres est très important. Ces personnes cherchent à bien paraître en tout temps. Elles ont tendance à se mentir. Par exemple, lorsqu'elles se disent "Je n'ai plus de dépendance à la cigarette, au chocolat ou à l'alcool", elles sont très souvent dans le contrôle et envient ceux qui se le permettent encore. Elles ont aussi tendance à contrôler leur poids, leur alimentation, leurs gestes, leurs sorties, leurs amis, l'apparence de leur maison, enfin tout ce qui pourrait être jugé imparfait par les autres. De plus elles cachent parfois la vérité à leurs enfants ou à leur conjoint. Lorsque cela pourrait nuire à l'image du parent ou du conjoint parfait qu'elles essaient d'entretenir. PEUR DE NE PAS ÊTRE À LA HAUTEUR : Cette peur se retrouve chez les personnes qui, une fois engagées dans quelque chose, se croient obligées de performer même si cela finit par dépasser leurs limites. Elles finissent ainsi par se retrouver dans des situations qui ne concordent pas avec ce qu'elles désirent ou ressentent. Ce sont souvent des personnes idéalistes et perfectionnistes qui croient ne jamais en faire assez ou qui croient que ce qu'elles font n'est jamais assez bien. PEUR DE PASSER POUR UN INGRAT : Voici quelques exemples de mensonges qui cachent cette peur :
PEUR DE PERDRE OU DE MANQUER : Les personnes qui ont peur du manque sont du genre à mentir sur leur déclaration d'impôts ou sur une déclaration faites à une compagnie d'assurance. D'autres vont se faire donner une lettre du médecin disant qu'elles ne peuvent travailler, pour recevoir un montant compensatoire quand en fait, elles pourraient travailler. Elles vont s'absenter de leur travail pendant une journée se déclarant malade, alors qu'elles ont une autre activité. Les conjoints qui ne peuvent se parler franchement de ce qu'ils vivent ont peur de perdre l'autre. Ils savent que leur relation est très superficielle mais ils font l'autruche, faisant semblant de ne pas s'en rendre compte. Certains vont même se montrer affectueux et attentifs devant le conjoint, pour ensuite critiquer à qui veut bien les écouter dès que ce dernier est parti. Ces personnes vont souvent dire : "Cela ne me dérange pas", alors qu'elles sont bel et bien dérangées par ce qui vient d'arriver ou de se dire. Ce comportement est motivé dans la plupart des cas, par la peur de perdre quelqu'un ou quelque chose. Comme vous pouvez le constater les mensonges cachent toutes sortes de peurs ! Quand vous vous rendez compte que vous n'avez pas été vrai, cherchez la peur qui a causé votre retenue. Le bon côté du mensonge est qu'il permet de devenir conscient de peurs provenant d'une ou plusieurs blessures survenues durant l'enfance. Les blessures les plus fréquemment rencontrées sont : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Tous les exemples cités précédemment cachent l'une de ces blessures. Mentir est une protection humaine. Les personnes qui mentent croient qu'en n'étant pas vraies, elles ne ressentiront plus ces blessures. Cette croyance est fausse ; elle ne crée qu'une illusion de protection. La blessure demeure entière et les peurs l'alimentent. Se mentir et mentir aux autres amène des conséquences non bénéfiques :
La gravité de la blessure vécue plus jeune et le degré de peurs entretenues depuis détermineront la gravité de la maladie. Il est donc urgent de décider d'être plus vrai, même si cela peut sembler difficile au début. Pour y arriver, je suggère les étapes suivantes :
Vous aimerez tellement les récompenses qui viennent avec le fait de devenir de plus en plus vrai qu'après un certain temps, cela se fera naturellement. Vos relations s'amélioreront grandement et votre créativité se développera tout autant. Vous retrouverez votre individualité, votre "vrai moi" et vous cesserez d'entretenir des personnalités fausses qui vous grugent beaucoup d'énergie. Ces énergies serviront à créer votre vie, et vous ouvrirez ainsi les portes de l'abondance dans tous les domaines. Lise Bourbeau |
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