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Correction activité documentaire n°1 du chapitre 1 § I-1
Les limites sont vide(violet) = 400 nm et vide(rouge) = 800 nm

Les fréquences correspondantes sont telles que :
A.N. violet = 7,50 x 1014Hz
De même on obtient (rouge) = 3,75 x 1014 Hz

D’après le document 2 (spectre 1 page 21) : (UV)>(IR) > (radio)
Or si E = h x où h est une constante (constante de Planck) on a alors :
E(UV)> E (IR) > E(radio)
Parmi les trois domaines proposés le domaine le plus énergétique est donc celui correspondant aux UV et le moins énergétique celui correspondant aux ondes radio.
Plus une source de rayonnement est chaude plus les photons émis sont énergétiques on en déduit le tableau suivant :
Sources de rayonnements dans l’Univers
| -étoiles très chaude
-nuages de gaz excités par des étoiles
| Objets « froids » (température inférieure à 3000 K) : poussières interstellaires, planètes, astéroïdes, etc.
| Rayonnement fossile à 3K : rayonnement baignant tout l’Univers (résultat actuel du rayonnement thermique que l’Univers émettait au début de son évolution)
| Type de rayonnement
| Rayons UV
| Rayons IR
| Radioélectrique
| Les objets célestes n’émettent pas tous des rayonnements avec la même intensité dans les mêmes domaines pour étudier des objets célestes différents il faudra donc étudier des rayonnements correspondant à des domaines différents du spectre électromagnétique.
Les rayonnements difficilement observables depuis la surface de la Terre sont ceux absorbés par l’atmosphère. D’après le document 3 (spectre 2, pages 20 et 21 du livre) il s’agit notamment des rayons X, des ultraviolets, des infrarouges lointains (rayons T), d’une partie des micro-ondes et des ondes radio.
7.1. La vapeur d’eau absorbe surtout les infrarouges.
7.2. Le dioxygène et l’ozone absorbent surtout les ultraviolets.
Un radiotélescope capte les ondes radio, c'est-à-dire les ondes dont les longueurs d’onde dans le vide sont supérieures à 10-1m. Les ondes radios n’étant pas absorbées par l’atmosphère terrestre (du moins celles pour lesquelles vide < 101 m), on peut donc installer des radiotélescopes au niveau de la mer.
Un télescope spatial (comme Hubble par exemple) est un télescope placé au-delà de l’atmosphère. Le télescope spatial présente l’avantage, par rapport à son homologue au sol, de ne pas être perturbé par l’atmosphère terrestre.
Les rayonnements cosmiques qui nous parviennent sur Terre peuvent être engendré par le Soleil lors d’éruptions solaires ou bien par des processus extrêmement violents ayant lieu dans l’Univers lointain comme la mort d’étoiles massives engendrant des supernovas, des sursauts gamma (si formation de trous noirs), des pulsars (étoiles à neutrons).
Une particule est un noyau d'hélium ( ) constitué par l’association de deux protons et de deux neutrons.
Les muons observés à la surface de la Terre proviennent des collisions entre les particules cosmiques et les particules de la haute atmosphère.
La Terre est protégée du rayonnement cosmique par son champ magnétique. Cette protection n’est pas uniforme car cette protection est moins efficace aux pôles (d’où l’observation d’aurores boréales ou australes)
L’étude du rayonnement cosmique permet d’étudier le Soleil, certains corps célestes, l’évolution du champ magnétique terrestre, les profils de densité rocheuses, de chercher des eaux souterraines, de surveiller l’activité des volcans, …
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