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Godelieve Van OvermeireESTUDIOS SOBRE UMMO Study by Madame Godelieve Van Overmeire Brussels , Belgium 3 parties , 56 pages , about July 2000 **************************************************************************************************************************************************************************************************************** Ummocat Nº 4.618UMMO : une certaine lecture des textes. par Godelieve Van Overmeire première partie : 1966 en bleu : les citations des textes d'Ummo en rose: les citations d'autres sources Les auteurs des textes ummites m'auront occupée pendant une dizaine d'années. Les gens à l'esprit chagrin diront, vu l'apparente évolution des choses, que ce sont dix ans de peine gaspillée. Loin d'être de l'avis de ces pessimistes, j'affirme au contraire que cette expérience n'a eu que du positif. Grâce à l'affaire Ummo j'ai pu nouer d'excellents contacts avec des personnes de qualité que je ne connaissais pas auparavant, et rien que cela était d'un grand enrichissement. D'autres récompenses ont jalonné mon chemin: celui des nouveaux intérêts de l'esprit, celui du plaisir de la découverte, celui de m'éloigner à point nommé de l'ennui, celui d'affermir ma volonté, de relever des défis, tout cela en m'amusant prodigieusement. J'ose croire que les effets positifs ont aussi été distribués équitablement parmi toutes les personnes qui par la force des événements ont été impliquées directement dans B comme pour celles qui se sont volontairement penchées sur - ce dossier. Cependant, c'est avec une certaine réticence que je me laisse aller à confier mes réflexions personnelles dans cet article. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce sujet, et seule la pensée que j'apporte peut-être un petit quelque chose de neuf m'anime. Ayant lu et décortiqué à ma manière tous les textes Ummo disponibles, je vous rends les rends ci-après. Elles sont bien évidemment tributaires de mes propres acquis, de mes souvenirs et de mon vécu, de mes connaissances limitées et de mes lectures diverses. D'autres que moi feront valoir leurs références propres et c'est d'autant plus intéressant que du choc des idées jaillit la lumière. Sera-t-elle éclatante ou ne sera-ce qu'une lueur? Rien qu'une petite étincelle suffit à mon bonheur. Précisons d'abord que je n'ai jamais pu consulter un document ummite original. Sauf les réelles photocopies très aimablement transmises des lettres qu'avait reçu lui-même Ignacio Darnaude Rojas-Marcos, le matériel dont je dispose est composé tant de "retranscriptions" par des personnes du groupe de Madrid, que de traductions publiées par le Gesto et quelques autres. Impossible dans ce cas de vérifier la correction des orthographes multiples reproduites par les uns et les autres en transcrivant les expressions ummites tandis qu'il faut également tenir compte des erreurs dans les transcriptions des textes, les retranchements arbitraires, les regroupements des textes pas toujours des plus heureux. Autre précision et qui peut revêtir une certaine importance tant elle est à portée de tout un chacun: si pour la comparaison des expressions ummites je me suis décarcassée pour trouver dans les librairies et bibliothèques les dictionnaires appropriés (voir "Le langage des Ummites? c'est du chinoisY.") , les réflexions que je soumets dans cet article ne m'ont demandé aucun effort particulier. En effet, j'avais en tête et sous la main, sur mes étagères à domicile et dans mes tiroirs, occasionnellement sur Internet, tout le matériel que je cite. Pourquoi de réelles photocopies n'ont pas circulé dans les années soixante : 1 1 En effet, dès le départ les documents ont été transcrits au lieu d'être photocopiés. Les auteurs des textes eux-mêmes préconisaient les photographies: on les comprend. "7).- Au contraire, il ne vous est pas permis l=impression graphique des reproductions ou fac-similé de ces dessins ou graphismes qui vous sont envoyés. Uniquement les authentiques photographies de ceux-ci sont autorisées pour leur reproduction dans des revues ou des livres". Le texte date de 1966. Certains collectionneurs espagnols en ont fait des photographies au format des cartes postales. La raison de la transcription est simple : ceux qui ont connu le procédé des photocopies des années 60 en savent quelque chose! Dupliquer un original, en le passant entre deux feuilles photosensibles, la présentation simultanée de la liasse des trois feuillets sous la lumière, la dépose de l'original sans que les deux feuillets photosensibles ne soient exposées au jour, le passage des celles-ci dans le bain révélateur, et leur délicat décollement pour obtenir un négatif et une vraie photocopie, toutes ces manipulations prenaient pratiquement le temps de la frappe d'une copie dactylographiée. Nous disposions en ces années-là, quand même de polycopieuses et de papier stencil pour un tirage soit à l'encre, soit à l'alcool. N'empêche que trente ans plus tard, et le progrès technique étant ce qu'il est aujourd'hui, le fair-play voudrait que nous puissions maintenant obtenir, contre dédommagement bien sûr, les réelles photocopies, mais cela est une autre histoire dont je ne puis changer le cours. Le tout premier destinataire des documents Ummo 2 2 Les deux tiers des écrits ummites ont été reçus en 1966 et 1967. En 1966 on peut dire que Sesma en fut au départ le destinataire privilégié. En 1967 ce sont spécialement Campo, Garrido et Villagrasa qui en bénéficient. Ensuite les arrivages du courrier ummite s'espacent très fort, et on voit apparaître le nom d'autres réceptionnaires. Chez Jean Pierre Petit les missives n'arrivent B pour autant que je sache B qu'en 1991. Volume des écrits. 3 3 Le décompte exact du nombre de pages connues, largement divisées en paragraphes et agrémentées de schémas de dessins et de tableaux n'a pas été fait (et pour cause je n'ai que des transcriptions qui respectent plus ou moins la présentation originale) et est estimé à environ 1200 ou 1300. Mais en supprimant tout ce qui n'est pas du texte, j'ai obtenu un total de 775 pages en format A 4. Qu'en ressort-il? En 1966 il y en avait 215; dont 130 pour Sesma et l'autre grosse part va à Garrido (certains chercheurs ne lui attribuent les envois qu'en 1967) et à Villagrasa. Durant les mois d'été, les auteurs ummites prennent des vacances comme tout le monde et les envois s'interrompent entre juin et septembre. En 1967 il y en avait 199, dont 10 seulement pour Sesma qui n'en recevra plus d'autres En 1968 il y avait 61 pages, en 69 il y en avait 65Y. Du total de ces 775 pages, 540 ont donc été reçues de 1966 à 1969 y compris. Les 235 pages restantes se répartissent de 1970 à 1991 (pour autant que j'en ai la copie) avec une pointe de 63 pages en 1988 (vie d'UMMOWOA et de JESUS) A ma connaissance il n'y a pas eu de correspondance ummite dans les années 1975, 1977, ni de 1982 à 1987, ni non plus en 1989. *** Arrêt sur le personnage : FERNANDO SESMA MANZANO 4 4 Connaître la biographie de Sesma jette une certaine lumière sur l'affaire Ummo. Il est, pour autant qu'on le sache, le premier destinataire du premier appel téléphonique des ummites et aussi celui qui a reçu les premiers documents Ummo connus. Tout ce que j'ai pu rassembler concernant cet homme, est de seconde ou de troisième main. Comme pour les textes d'Ummo, je dois donc faire confiance aux différents auteurs de livres et d'articles. Sesma, né en 1908 décédera en 1982, et pendant une bonne trentaine d'années il occupera le devant de la scène ufologique espagnole. On le retrouve donc vraiment en 1954, et on le dit alors fonctionnaire (ceux d'Ummo disent de la capitainerie, d'autres auteurs parlent de lui comme fonctionnaire des postes). Il est déjà connu pour des articles à tendance kabbalistique, ésotérique, supranormale, dans divers magazines . En Espagne il fera connaître l'affaire Adamski. Durant l'automne 1954 paraissent de lui quelques articles au sujet des soucoupes volantes dans le journal Madrid disparu entre-temps. C'est ainsi qu'il se trouva rapidement entouré de plusieurs amateurs du thème. Le soir du 17 novembre 1954, Sesma créera avec ses acolytes la société AAMIGOS DE LOS VISITANTES DEL ESPACIO@ sous le nom "BURU" et il en assurera l'administration. Les premières réunions du groupe officiellement constitué se tenaient dans les cafés Gijon et Gambrinus, et finalement au Lyon madrilène, dans la fameuse salle connue sous le nom de La Ballena Alegre. Le 17 novembre 1954 fut aussi le jour de la rencontre de l=infirmier Alberto Sanmartin avec un être supposé extraterrestre, qui lui donna une étrange pierre rectangulaire avec neuf symboles gravés dedans. Cette pierre fut ensuite considérée par certains comme étant d=origine martienne. A partir du mois de novembre 1957 Fernando Sesma alla se promener aux environs de la "Casa de Campo" près de Madrid, traça des dessins sur le sol, spécialement ceux représentés sur la mystérieuse pierre de Sanmartin, ou disposait des bâtons par terre en formant des figures géométriques, dans l'espoir d'entrer en contact direct avec des êtres de l'espace. Qui semblaient touchés du désir ardent manifesté par Sesma, car en 1960 déjà Sesma dit recevoir des messages télépathiques d'entités extraterrestres, dont un certain Lao Tzé. (note personnelle: je ris déjà jauneY et mes zygomatiques risquent de se bloquer. Les vôtres aussi?) Ensuite, selon ses dires, il observe une soucoupe volante en juillet 1961, écrit un article en rapport avec son observation et le commente dans son groupe, parmi d'autres témoignages de manifestations extraterrestres, surtout télépathiques. C=est aussi durant l'année 1961 que Sesma recevait une série de lettres provenant de pays lointains, avec des messages n=ayant aucun sens. (cfr : David Lozano Marquez) Sesma les attribua à des extraterrestres. En 1962 Sesma dit avoir reçu un appel à son domicile, d'un personnage bizarre disant s=appeler Saliano, de la planète Auco, orbitant aux environs de Alfa du Centaure. A partir de cette époque Sesma et d=autres personnes recevront quantité de messages (écrits, téléphoniques et télépathiques) de cet être supposé. Les messages écrits furent tous lus à haute voix lors des assemblées à la Ballena Alegre. Ils avaient un contenu symbolique (du genre : "EN POLOGNE / HOMME DANS UNE MAISON / NUIT / JARDIN SANS LUMIERE / MAISON AVEC LUMIERE / REGARDE A L=INTERIEUR ET NE VOIT PAS DE JARDIN / S=ETONNE DE NE PAS VOIR DE JARDIN / S=APAISE ET SURVEILLE / S=ETONNE DE VOIR LE JARDIN@Y ) Parmi l'assemblée c'est Isabel Nido qui avait le plus de contacts avec Saliano, qui lui téléphonait très souvent. Entre 1962 à 1965 Sesma devient une "star", il est continuellement interviewé par les journalistes, il parle à la radio, il paraît à la télévision. Tout cela lui confère une certaine notoriété dans les milieux ufologiques et autres. Conséquence directe : les curieux se pressent aux soirées de La Ballena Alegre. Le 1 février 1965 les extraterrestres font télépathiquement savoir à Sesma qu'il peut publier ce qu'il sait d'eux, et il publie alors "Yo, confidente de los hombres del espacio" (éd. Gràficas Espejo) En 1967 suivent deux autres publications : "Sensacional! Hablan los Extraterrestres." (éd. Gràficas Espejo) et déjà, chez le même éditeur "Ummo: otra planeta habitada." En 1969 la station de télévision argentine Canal 13 diffusait des séquences des réunions de Sesma à La Ballena Alegre. La renommée de Sesma a donc franchi l'Atlantique et reçoit un écho dans les pays américains de langue espagnole. Cette année là Sesma publiait son livre "La logia dos visitantes del espacio" éd. Editorial Tesoro. Un peu artiste aussi, il s'exprima également dans quelques petits tableaux à l'huile: sujets ésotériques, kabbalistiques, galactiques. Jusque peu de semaines avant sa mort en 1982 Sesma continuera à tenir ses réunions hebdomadaires à la Ballena Alegre. Les réunions sont suivies avec plus ou moins d=assiduité par le groupe BURU du début, et par ceux désignés sous le nom "groupe de Madrid" à partir de l=affaire Ummo. Mais revenons sur nos pas, car l'année 1966 est marquée par : L'AFFAIRE UMMO Si j'en crois la chronologie établie en 1995 par David Lorenzo Marquez, un professeur de Médecine à Madrid, aurait reçu un envoi ummite le 3 janvier 1966, soit 11 jours avant que ces êtres ne prennent contact avec Sesma. Cela ne cadre pas avec ce que les écrits ummites en disent: en 1967 ils préciseront que le premier contact de 1966 fut établi avec Sesma, le 14 janvier précisément. Mais voici l'événement précédent, relaté tel que je l'ai trouvé dans la chronologie citée: " Le 3 janvier le professeur recevait un dispositif ummite. Dans une lettre écrite plus tard, ce professeur dit e.a : Y A Le 3 janvier 1966 (j=ai conservé la caisse en bois et le papier d=emballage avec les timbres poste) je recevais un paquet avec des timbres oblitérés à Madrid, dans un papier d=emballage normal. L'adresse dactylographiée indiquée, que j=ai vérifiée, était fausse. A l=intérieur se trouvait un dispositif prismatique aux bords arrondis et cannelés, à première vue en acier mais dont la surface était recouverte d=une matière transparente si dure qu=il fut impossible de la rayer avec un cristal de Carborundum, et qui empêchait d=examiner le genre de métal ou d=alliage utilisé. L=appareil mesurait environ 8 x 8 x 5,3 cm. Sur la partie supérieure il y avait un genre de petit panneau (écran) carré, de verre ou de plastique très dur, de couleur opaline. Une lettre jointe, sans signature, dactylographiée en espagnol, contenait une série d=instructions pour faire fonctionner le petit appareil. A la fin je me suis décidé de suivre les instructions. A chaque fois le petit panneau (écran) s=allumait si brusquement, qu=instinctivement je m=écartais de l=appareil. Alors apparut une image stéréoscopique de grande profondeur. Y De plus il m=annonçait (note : il se réfère à l=Ummite supposé qui se mit en contact avec lui, et qui lui parlait au moyen de ce dispositif) qu=un individu, étranger à tout ceci, passerait à mon domicile pour le reprendre (ce dispositif) dans les 48 heures. Le lendemain (4 1 1966), j=allais emprunter chez un ami une caméra de marque japonaise "Canon" sans lui en dire la raison. Disposant ainsi d=une bande d=environ 7 mètres, pour des prises à la séquence de 18 images par seconde, je pris des images de l=appareil posé près d=une règle graduée comme référence, ainsi que des divers processus physico-histologiques visualisées dans l=appareil.@ Y/Y Ne sommes-nous pas tous pareils et ne voudrions-nous pas au moins voir ce bout de film? J'ignore si quelqu'un a eu cette chance. Ce professeur de Médecine à Madrid (il dit qu'il l'est), qui restera anonyme, enverra une autre lettre au groupe de Madrid dans le courant du mois de mars, proposant une réunion. A mon sens, le texte ci-dessus et la lettre du mois de mars, devraient trouver leur place parmi celles écrites par exemple par Henri Dagousset et le "Perito Mercantil" dactylographe. Ce professeur sans nom nous demande donc de le croire sur parole. A moins que tout cela ne serait qu'invention de l'un ou l'autre ufologue en mal d'inspiration Y Sur la page http://www.spiritweb.org/Spirit/alien-misc.html B à propos du titre en anglais " Contact from Planet Ummo" de Ribera, je trouve cette affirmation, jamais lue nulle part ailleurs et que je prends alors pour une interprétation personnelle soit de la personne mettant la page web à disposition, soit de Ribera : They (the Ummites) hired a typist to type all the letters and told the person they were Danish doctors. When the typist became uncomfortable with the content of the letters, the Ummites produced a tiny sphere, just an inch or so in diameter. This sphere was placed in midair, and as the typist looked into it he saw a scene that had occurred the preceding day when he had been at home with his wife." D'accord, le médecin reçut en prêt un appareil prismatique et le dactylographe avait affaire à une petite boule de 2 à 3 cm planant à mi hauteur, et qui fonctionnait comme une télévision ou comme un enregistreurY Quand même, à mes yeux, un Extraterrestre superintelligent, saurait comment éviter l'amalgame avec la "boule de cristal" ni ne l'utiliserait comme moyen de pression. Mais il y a contradiction, et il n'est pas question de "boule de cristal" dans ce que le "dactylographe" écrivait à Sesma en 1966 : "Ils avaient un appareil qui n'avait que le quart de la grandeur d'un briquet à gaz. C'était pour écouter des conversations dans l'habitation avec une perfection et une intensité qu'aucun magnétophone que j'ai entendu n'avait. Si vous aviez vu l'écran qu'ils sortaient du volume d'un agenda vous auriez été ébahi. Ils disent que même indépendant il est actionné par l'autre petit appareil. C'est quelque chose de fabuleux. J'ai vu dedans mon petit bureau et nous parlant comme dans un film. La couleur était parfaite et tout avec de la profondeur comme sur les photos que je vous montrais." |
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