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parts de transmissions familiales les plus élevées (de 19% à 21%, contre 13% en moyenne). A l’inverse, les reprises de fonds constituent la majeure partie des opérations de transmission dans les secteurs des débits de boisson (77%) et de l’hôtellerie-restauration (64%). Enfin, les locations-gérances sont utilisées dans une transmission sur cinq dans le secteur du commerce de détail (contre 13% en moyenne régionale). Les entreprises de petite taille constituent la majorité des opérations de reprise : 79% sont le fait d’entreprise de 5 salariés au plus, mais les 6 salariés et plus ont les taux de reprise les plus élevés (entre 19,6 et 31,5) :
Les plus petites font majoritairement l’objet d’une reprise de fonds (56%) alors que la quasi-totalité des transmissions d’entreprises de 100 salariés et plus se fait par rachat de parts (94%) ; mais la reprise par rachat de parts n’est pas négligeable, même parmi les plus petites entreprises (32% des entreprises sans salarié ; 50% des 1 à 5 salariés), notamment dans les services aux entreprises/commerce de gros (71%), et 62% dans l’industrie/transport et la construction. Portrait-robot de l’entreprise reprise : L’entreprise reprise est majoritairement composée d’un établissement (91%) ; elle appartenait pour 67% à un seul dirigeant, 27% à un groupe d’associés et 6% à une autre entreprise ou à un groupe. 31% des repreneurs estiment avoir repris une entreprise connaissant des difficultés économiques, parmi elles 8% faisaient l’objet d’une procédure légale de redressement ou de liquidation judiciaire (39% pour les cafés et 36% dans l’hôtellerie-restauration). La taille moyenne de l’entreprise reprise est de 6,2 salariés (de 17,6 salariés en moyenne pour l’industrie-transport à 3,5 salariés pour les débits de boisson), avec des chiffres d’affaires fort différents (en moyenne 649K€) :
Les femmes représentent 25 à 30% des repreneurs et sont davantage présentes dans les services à la personne, les débits de boisson, l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail ; elles sont assez mal représentées dans les autres activités. Les repreneurs sont avant tout motivés par leur épanouissement (31% être indépendants, 24% travailler dans un secteur qui leur tient à cœur, 21% le plaisir d’entreprendre, 17% relever un défis), un peu moins pour des motivations économiques (25% investir et gagner de l’argent, 18% développer une entreprise qui existe déjà, 14% sortir du chômage). Les niveaux de formation différent selon les secteurs d’activité : si en moyenne 47% ont un niveau d’études supérieures, ils sont 64% dans l’industrie, 74% dans les services aux entreprises/commerce de gros et 87% dans la construction :
69% des repreneurs n’ont jamais été en poste dans l’entreprise qu’ils ont reprise, mais 68% ont déjà travaillé dans le secteur dans lequel est située l’entreprise (35% pendant 10 ans, 25% pendant 3 à 10 ans). 41% étaient salariés (surtout employés ou ouvriers), 31% chefs d’entreprise et 24% en situation de chômage ; noter que 36% ont déjà eu une ou plusieurs expériences de création d’entreprise et 18% de reprise Les profils par secteur différent (le nombre de répondants ne permet pas d’aborder tous les profils) :
52% des cédants étaient à l’origine de la création de l’entreprise et 48% d’entre eux avaient été les repreneurs des entreprises qu’ils cèdent aujourd’hui, mais avec de fortes différences par secteur :
L’ancienneté du dirigeant (plus de 20 ans dans l’entreprise) est élevée dans les secteurs des services à la personne, l’industrie-transport et la construction avec respectivement 35%, 29% et 27%, alors que dans l’hôtellerie/restauration 48% y ont moins de 5 ans. Les raisons connues de la cession conjuguent départ en retraite (41%), repositionnement économique (27% dont 18% création ou reprise d’une autre entreprise, 9% reprise d’un emploi salarié), redressement économique (19%), raisons personnelles (15%) dont maladie/décès (9%).
La reprise est principalement facilitée par la connaissance préalable de l’entreprise via le réseau, qu’il soit professionnel ou amical (42% et 49% dans l’hôtellerie et la restauration) ; dans l’industrie, la reprise est majoritairement une entreprise dans laquelle le repreneur travaillait déjà (48%), alors que la prospection directe est peu développés (8%).
Pour 64% des repreneurs, l’entreprise était déjà à vendre lors du 1er contact avec le cédant ; toutefois, dans l’industrie/transports et la construction, l’entreprise n’était pas à la vente lors du 1er contact (respectivement 70 et 72%). 62% des chefs d’entreprise l’ont trouvée via leurs relations professionnelles ou amicales (contre 42% en moyenne) ; les personnes au chômage depuis moins d’un an utilisent davantage les cabinets spécialisés (24% contre 9% en moyenne) et les annonces (31% contre 14% en moyenne) ; les chômeurs de longue durée ont davantage recours à de la prospection directe (18% contre 8% en moyenne). Une transmission sur dix est réalisée via la création d’une holding : 24% des transmissions par rachat de parts, et par ailleurs 31% des entreprises de 6 à 19 salariés. |
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