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Le déclin des formations du secondaire se poursuit avec - 1,8 % pour le niveau V (perte de 1 200 apprentis en CAP et 1 700 en BEP) et - 4,5 % pour le niveau IV (avec 1 500 apprentis de moins en BP et 5 000 en bac pro), alors que la progression se poursuit dans le supérieur avec + 12,7 % pour le niveau III (grâce aux 7 900 apprentis supplémentaires en BTS) et + 11,0 % pour les niveau I et II (gain de 3 300 apprentis en master). Les services (40% des apprentis) privilégient l’apprentissage via l’enseignement supérieur (60%), alors que la production (60% des apprentis) priorise l’apprentissage via le secondaire (67,5%) ; le tableau ci-dessous situe les principales activités notamment de production et au regard de l’apprentissage dans le secondaire :
Les apprentis sont de plus en plus âgés : l’âge moyen passe de 18,7 ans en 2006 à 19,0 en 2009 et 19,2 en 2011 ; les filles sont légèrement plus âgées, 19,7 ans en 2011 contre 18,9 ans pour les garçons. Entre 2006 et 2011, l’effectif des 19 ans et plus augmente. La part des filles est passée de 31,3 % en 2009 à 31,8 % en 2011 (25,5 % au niveau V pour atteindre 47,1 % au niveau II). La situation est très différente selon les territoires : -L’apprentissage dans l’enseignement supérieur est le plus élevé dans les académies localisés sur des territoires de grandes agglomérations, mais le poids de l’apprentissage parmi les 16-25 ans est plutôt faible sauf à Paris et en Alsace
-L’apprentissage dans l’enseignement supérieur est le plus faible dans les académies aux villes petites et moyennes et au milieu rural, mais on y trouve des régions pratiquant plus que la moyenne, l’apprentissage (à l’exception notoire des DOM)
-Les autres régions se situent dans la moyenne en ce qui concerne le recours à l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, mais les académies aux grandes villes affichent des taux plus faibles d’apprentissage parmi les jeunes, alors que celles aux villes moyennes font état de taux bien plus favorables (Franche –Comté, Poitou-Charentes, Centre…) :
L’emploi, le marché du travail Les 10% de salariés les moins bien payés reçoivent un salaire net mensuel en EQTP inférieur à 1 170€, alors que les 10% les mieux payés reçoivent un salaire net mensuel en EQTP de plus de 3 400€ « Secteur privé et entreprises publiques : en 2011 les salaires ralentissent de nouveau en euros constants » INSEE Première, N° 1 471, octobre En 2011, le salaire moyen mensuel équivalent temps plein (EQTP) dans le secteur privé ou dans les entreprises publiques s’élevait à 2 830€ bruts soit 2 130€ nets, après une augmentation de 3% en 2010. Compte tenu de l’inflation, 2,1% en 2011, le salaire net moyen en € constants a progressé très faiblement, en observant un ralentissement depuis 2009 : +0,2% en 2011, +0,5% en 2011, +1,2% en 2009. Rappelons que l’écart salarial hommes/femmes était supérieur à 19%. L’amélioration de la conjoncture de l’emploi amorcée fin 2009 a été stoppée à la mi 2011 ; ont été touchés en priorité le secteur de l’intérim, et plus particulièrement l’emploi ouvrier, les jeunes de 15-24 ans, alors que l’emploi des personnes de 55 ans et plus s’est nettement amélioré. L’emploi dans le secteur de l’industrie et celui de la construction décline, touchant surtout les salariés peu qualifiés et faiblement rémunérés, modérant de ce fait la hausse du salaire moyen ouvrier, puisque ceux qui gardent leur emploi s’avèrent moins nombreux, plus qualifiés et mieux rémunérés. On assiste également à une nouvelle baisse des salaires des cadres à € constants après l‘embellie de 2010 : -0,5% en 2008, -1,6% en 2009, +1% en 2010 et-1,5% en 2011. Cette situation s’explique par la part variable du salaire, plus élevée pour les cadres qu’en moyenne, cette baisse concerne tous les secteurs d’activité sauf les activités financières et de l’assurance (+0,6%). La hiérarchie salariale évolue très faiblement : le salaire net médian stagne à 1712€, (inférieur de 20% au salaire net moyen) ; les 10% de salariés les moins bien payés reçoivent un salaire net mensuel en EQTP inférieur à 1 170€, alors que les 10% les mieux payés reçoivent un salaire net mensuel en EQTP de plus de 3 400€ (le 1% de salariés le mieux rémunérés reçoivent plus de 7 817€). 3,1% des salariés des établissements de 20 salariés et plus sont des travailleurs handicapés ; 89% sont en CDI ; 45% ont plus de 45 ans « L’emploi des travailleurs handicapés dans les établissements de 20 salariés ou plus du secteur privé Bilan de l’année 2011 (données provisoires) » Dares Analyses N°70, novembre En 2011, 370 900 travailleurs handicapés ont été employés dans les 100 100 établissements assujettis à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH). Ces établissements ont employé 9 264 700 salariés, parmi lesquels 370 900 bénéficiaires de l’OETH (282 800 EQTP) ; ces salariés représentent 3,1 % des effectifs de l’ensemble des établissements assujettis, en augmentation de 10 % par rapport à 2010. La part théorique au regard de la loi est de 504 700 emplois ou 5,4% des effectifs. L’industrie présente le taux d’emploi le plus élevé (3,6 %), la construction (2,9%), le tertiaire (2,8%) et le secteur des transports (2,7 %). 20% des établissements n’emploient pas de travailleurs handicapés et compensent cette obligation par une contribution financière à l’Agefiph (mais 13% d’entre aux font toutefois appel en sous-traitance aux ateliers protégés) ; 79% emploient en direct des travailleurs handicapés et 21% en emploi indirect (sous-traitance avec le secteur protégé) ; noter que 11% sont couverts par un accord spécifique et au final 39% utilisent la sous-traitance en direction du secteur protégé. Plus la taille en terme d’effectifs salariés augmente, plus la part de l’emploi direct s’accroît : de 70% dans les établissements de 20 à 49 salariés, elle passe à 99% dans les établissements de 500 salariés et plus. La population des travailleurs handicapés est un peu plus masculine (61% des hommes contre 58), et surtout plus âgée (les plus de 40 ans largement majoritaires avec 77%, dont 45% les 50 ans et plus). Ils sont plus souvent ouvriers (46% contre 29), ou employés (32% contre 23), nettement moins cadres ou chefs d’entreprise (6% contre 22) ou professions intermédiaires (16% contre 26). |
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