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LinuxEn 1997, l’idée Linux commençait à faire son chemin. Quelques investigations et quelques expérimentations avaient déjà été menées au sein du Groupe sur des initiatives plus ou moins personnelles. J’ai émis, en juillet 1998, une petite note pour éveiller l’attention du management sur Linux en insistant sur l’économie que ce type de logiciel (de très faible coût de licence) permettait de réaliser pour des systèmes « embarqués » tels que des Fire Walls, des produits de communication,… La mayonnaise prit assez rapidement et des actions furent entreprises : présence commerciale, offres de service autour de Linux, etc. MiscellanéesUnix à base IntelBien que jusque dans la seconde moitié des années 90, le sujet Unix sur base Intel ait été considéré (chez Bull) comme tabou, nous avons entrepris avec Jacques Péping, en novembre 1985, une investigation sur un serveur à base Intel 386 autour de Multibus II. Cette étude montra très rapidement, comme il était prévisible, que le système n’était pas compétitif en termes de prix. De la difficulté d’introduire une nouvelle famille de produitsNous avons déjà évoqué, dans ce document, les difficultés d’introduction d’une nouvelle famille de produits (et pas uniquement chez Bull) dans un corps commercial peu ou pas préparé. Deux exemples me semblent significatifs. Le premier est PERQ (au début des années 80). PERQ était une station de travail étroitement inspirée des travaux de XEROX sur le STAR (l’inspirateur de nos stations de travail) réalisé sur technologie 680x0 (alors que XEROX utilisait des processeurs « propriétaires »). ICL avait pris une licence de distribution de PERQ. C’était un moment de divertissement et de joie, lors de salons professionnels, d’aller se faire expliquer les mérites de PERQ par les commerciaux d’ICL sur leur stand, la station étant souvent reléguée dans un coin, le stand étant largement occupé par les produits traditionnels d’ICL. Un deuxième exemple se trouve justement chez XEROX avec le Star. Au début des années 80 XEROX avait entrepris de commercialiser le Star. J’étais intéressé par l’acquisition d’un Star dans le but de faire du prototypage rapide des interfaces homme/machine en utilisant Smalltalk. L’interface étant validée, on aurait pu alors procéder au développement du produit en utilisant les outils de nos propres systèmes. Malgré des visites au stand XEROX sur plusieurs salons et des tentatives de contact, je n’ai jamais pu obtenir une proposition commerciale ! Audit SOFI2Pas directement lié à Unix mais digne d’intérêt est l’épisode SOFI2. La CII avait développé sur base 10070/IRIS 80 un système spécifique pour les douanes. SOFI2 était appelé à remplacer et à étendre la portée de ces systèmes vieillissants. Le contrat avait été préparé par la SEMS (François Michel) avant le regroupement avec Bull. Dans ce contrat, Copernique était le sous-traitant désigné de Bull et se faisait financer le développement d’une machine base de données : le dorsal81. L’architecture était composée de serveurs d’application (DPS6000 de Bull) et de machines Copernique en serveur de bases de données. Le logiciel d’application était développé par la SG2. Pour corser l’affaire, il était impératif que le système soit opérationnel à une date précise fixée par un traité européen (i.e. absence totale de flexibilité sur la date de livraison). Les équipes de Bull (Jean-Claude Brialy du côté technique) se sont émues des retards potentiels et ont donc demandé un audit. Le bureau était composé de Bernard Bastie (Chairman), René Chevance et Pierre Rigogne. Après une prise de contact global, nous entreprîmes une analyse détaillée du projet de Copernique. Les équipes de Copernique82, bien que peu rompues à l’exercice de la revue ou de l’audit, jouèrent parfaitement le jeu. L’audit de la partie application (SG2) ne faisait pas partie de notre périmètre, ce que je regrette car d’après ce que j’en ai appris durant notre audit, cela méritait le détour. Au niveau du plan projet, il y avait une étape fatidique –qui était déjà passée- appelée le « point de non-retour » ou PNR. A une certaine date, on devait constater l’achèvement d’un certain nombre d’éléments et, décider alors de la poursuite du projet. J’avais trouvé ce concept très intéressant mais sa matérialisation dans le projet était beaucoup moins glorieuse : on avait bricolé la définition du PNR (que plus personne n’appelait le point de non-retour mais simplement le PNR, tout un symbole !) afin que le projet puisse continuer. Cette analyse s’étendit sur quelques semaines. Du point de vue technique, la machine supportait le navigationnel et le décisionnel sur les mêmes données. Le système était un mélange d’architecture Mitra (en raison de la récupération de logiciel d’origine Mitra) et de 68020. Après d’âpres discussions au sein du bureau, la conclusion de l’audit fut sans appel, les premiers mots de Bernard Bastie lors de la présentation furent « Tous les ingrédients d’un clash monumental nous semblent réunies ». Le contrat fut dénoncé aux torts de la SG2 le 5 décembre 1986 et une solution de remplacement sur base de systèmes classiques fut développée. |
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