Pourquoi l’afrique reste en retard pour son developpement?








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DEUXIEME PARTIE

LES 40 RAISONS QUI JUSTIFIENT LA CONSTITUTION DES ETATS-UNIS D’AFRIQUE : LA MISE EN EVIDENCE DES GRANDS OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT DU CONTINENT.



De nos réponses aux deux questions fondamentales qui motivent la rédaction de cette réflexion, il ressort que les raisons qui justifient l’urgence de constituer les Etats-Unis d’Afrique contiennent l’essence des grands obstacles qui font tourner l’Afrique en rond. A travers ces quarante raisons, nous voulons mettre en relief les véritables obstacles au développement sociopolitique, économique, culturel... du continent. C’est donc un appel aux Africains, qui qu’ils soient, de se lever comme un seul homme pour lancer véritablement le développement du continent. Car comme l’a si bien dit Edgard PISANI « Le développement ne se négocie pas ; il se pense, il se veut, il se met en œuvre, il se vit »1, nous, Africains, devons nous engager résolument à ne plus négocier notre indépendance pour notre développement mais à la penser, la vouloir, la mettre en œuvre et surtout la vivre énergiquement. Cette liste de raisons n’est certainement pas exhaustive. Nous les présentons en six différentes catégories.

RAISONS HISTORIQUES

1- Pour réorienter l’horizon vers lequel le passé nous destine.

1- 1- Le voyage dans le passé de l’Afrique : à la découverte du passé sombre de l’Afrique.


Le souvenir du passé fait très mal à chaque Africain qui tente de jeter un regard rétrospectif sur le passé lointain et même proche de notre commun continent, l’Afrique. La conscience du passé rend très malheureux mais il faut le courage de l’assumer car c’est notre histoire, jamais on ne pourrait imaginer l’histoire d’un continent entier comme la nôtre et pourtant c’est réel. Peuple civilisé et organisé en différents royaumes, il a connu une totale déstabilisation à la suite de la rencontre avec l’Occident.
Le contact avec les explorateurs occidentaux : du commerce des biens de valeur à la traite des Noirs
D’abord curieux, ensuite décidés à connaître plus sérieusement ce monde de race et de couleur différentes, accompagnés de missionnaires qui réfléchissaient si Dieu pouvait mettre une âme dans un corps aussi noir, devenus commerçants décidés à extirper le continent des biens de valeurs que les propriétaires mêmes n’en avaient pas accordé de grandes considérations, ils sont devenus rapidement des commerçants des êtres humains, achetant des nègres considérés moins que leurs chiens, causant ainsi une saignée humaine incommensurable à l’Afrique. Les dirigeants d’alors avaient pris goût d’aller à la chasse de leurs semblables pour les vendre aux étrangers qui s’en raffolaient. Ce commerce négrier est responsable de toutes les divisions qui ont secoué l’Afrique, les peuples côtiers armés par les Occidentaux négriers, faisaient la grande différence d’armement allant à la chasse des peuples de l’intérieur du continent considérés comme de gros gibiers de grande valeur, les hommes robustes, jeunes et sains et des femmes sélectionnées avec un "culing" basé sur leur capacité de procréation future (une fois déportées, elles étaient données aux jeunes esclaves noirs, géniteurs, pour faire de petits nègres nés esclaves pour servir les maîtres qui pouvaient les vendre à qui ils voulaient, les femmes étaient de véritables génitrices). Cette traîte négrière était destinée à développer l’Occident en utilisant la force humaine de l’Afrique, considérée comme l’espace de chasse des moins que humains, animés de force et de capacité de raisonner que pour obéir à un maître, et surtout dressés pour travailler dans les champs à la place des animaux, des machines animées de souffle humain. Le développement de l’Occident était alors amorcé et lancé avec le sang des noirs, arrachés de chez eux, réduits en sous-hommes, esclaves producteurs d’esclaves, déstabilisés, vendus et enlevés pour une destination inconnue. L’Occidental a ainsi réussi à inscrire dans l’esprit de l’Africain qu’il est une race supérieure, le dieu qui doit décider du sort de qui il veut sur le continent africain, il était et doit demeurer le maître de l’Africain qui était et demeurera un être mineur. Dans la conscience collective des Africains, cette inscription psycho-historico-culturelle demeure, l’homme de l’Occident est même considéré comme le plus proche du Dieu créateur du ciel et de la terre aux yeux des Africains, l’homme de couleur, selon le raisonnement africain, est alors proche du diable qui est toujours dessiné en noir, la couleur de la bassesse, celle de l’esclave. Cela a tellement affecté l’Afrique que tout ce qu’un Africain pense ou fabrique ou invente est considéré de moindre valeur par rapport à ce qui est fait à l’Occident. Si quelque part ce passé sombre nous harcelle encore, nous devons savoir qu’il y a eu des peuples qui ont été opprimés et maltraités, certainement moins que nous, mais ils en sont sortis. Pour ce qui est de notre cas, nous ne sommes pas encore animés d’une volonté collective de rompre les chaînes du passé pour progresser vers un avenir radieux. Nous aimons la servitude et surtout la protection d’un plus fort car nous n’estimons pas que nous aussi, nous pouvons être forts. Nous n’avons aucune intention d’amuser la galerie en écrivant ces lignes, notre souhait, c’est le changement profondément radical, méthodique et objectif. Nous devons nous lever et opérer un choix visible et réel en brisant les chaînes du passé, en sautant enfin du nid pour nous envoler. Prenons le risque d’arrêter le cours de notre sombre histoire, car tout dépend non des autres mais de nous. Nous sommes les vrais responsables de notre situation qui perdure indéfiniment. Mais abordons rapidement une autre page de l’histoire noire de l’Afrique, pour mieux diagnostiquer les causes profondes de nos maux.

La colonisation et l’indépendance
Le commerce négrier étant aboli en 1848, l’Occidental a changé la forme de ses relations avec le continent, il décida coloniser le continent, en faire des territoires d’outre-mer politiquement administrés depuis l’Europe. Le congrès de Berlin partagea toute l’Afrique aux Français, Anglais, Espagnols, Allemands, Portugais. La résistance de l’Afrique a été rapidement brisée par une poignée de militaires européens différemment armés. Des résistants comme le roi d’Abomey BEHANZIN, ont été enlevés, déportés ou massacrés. Nous saluons la mémoire de cet illustre fils de l’Afrique, un patriote convaincu, véritable résistant, BEHANZIN2. La colonisation était alors réussie, quelques foyers de scolarisation étaient lancés pour produire des agents qui seront au service des nouveaux gouverneurs de l’Afrique. L’Afrique était devenue par force la propriété de l’Europe, qui a officiellement tous les droits sur les biens et les êtres humains du continent. Des agents au service de l’administration coloniale, étaient sortis des nationalistes qui ont contraint les maîtres d’accorder l’indépendance aux pays africains dans les années 1960. Une nouvelle page devait s’ouvrir, ce qui demandait une nouvelle forme de relation, les ministères de colonisation se sont simplement mutés en ministères de coopération. Des nationalistes qui ont cru à une véritable indépendance, s’étaient trompés et ont reçu des leçons dures, sévères, ignobles et odieuses. Patrice LUMUMBA, grande âme d’Afrique, croyant à une relation d’égal à égal, a fâché le Roi belge à la cérémonie de l’indépendance. Il a été sacrifié pour la cause de l’Afrique en voie de l’indépendance : trahi par ses frères, arrêté, publiquement humilié, maltraité, torturé, sauvagement assassiné, enterré comme un chien, déterré, découpé, noyé dans l’acide, retiré de l’acide, finalement brûlé pour effacer toute sa trace3. Un climat chargé de peur s’était étendu sur tout le continent inhibant toute audace de s’affirmer véritablement indépendant, il fallait choisir l’un des deux blocs opposés par la guerre froide, et ne pas choisir celui de son ancien maître colonisateur, c’est choisir la destruction. L’Afrique était de nouveau divisée, subdivisée, condamnée à toujours obéir et à se faire valider par son ancien maître. Le développement réel est ainsi raté et le continent est rentré dans un tourbillon nébuleux de déchéance politique alimentée par d’incessants coups d’Etat faisant oublier tout espoir de fédéralisme réel et objectif. L’Afrique subit son histoire et semble avoir quitté son orbite, devenant un satellite égaré dans un espace où les autres s’organisent pour mieux s’unir et pour mieux la gouverner en la gardant surtout dans un état balkanisé. L’Afrique est bien dans l’histoire, et son histoire, nous Africains, devons la faire en décidant de changer l’avenir vers lequel le passé nous destine, c’est là notre meilleure manière de réagir pour être et cesser de paraître. Les autres ne sont pas nos problèmes, le vrai et tangible problème, c’est nous-mêmes. Certes la rencontre de l’Occident a programmé l’Afrique à attendre tout de l’extérieur, à croire qu’elle n’est et ne sera capable de rien en étant seule, à imaginer que l’essence de sa capacité réside dans le pouvoir de l’Occident. Cette attitude marque la réussite de la colonisation mais n’est pas irréversible. Il faut un travail mental pour décoloniser l’esprit africain de la programmation coloniale. Et il faut un travail de fond pour y arriver. Comme le dit le doyen Jérôme Carlos, il faut un Programme d’Ajustement Mental pour l’Afrique. Ainsi, pour changer véritablement et pour toujours, tournons la page, changeons mentalement et de façon radicale, cependant réalisons d’abord l’état actuel des lieux de la situation de l’Afrique pour prendre une réelle conscience de l’ampleur du drame qui est le nôtre.

1 -2- L’état des lieux de nos jours : un diagnostic général et sévère4


On ne peut traiter efficacement et durablement un mal si l’on ne procède pas à un diagnostic sérieux et sévère. L’Afrique est un continent en otage pour son développement. Avec plus de 700 millions (un milliard environ) d’habitants donc 12% environ de la population mondiale, l’Afrique :

  • participe à 1,6 % à l’économie mondiale ;

  • compte les 15 pays ayant les plus faibles IDH (Indice du Développement Humain)

  • compte les 18 pays au monde ayant les plus faibles PNB (Produit National Brut) ;

  • compte plus de 32.000.000 de personnes infectées du VIH sur les 42.000.000 au monde ;

  • perd chaque jour 8000 de ses fils décédés du SIDA, ce qui représente 25 avions de 300 passagers qui s’écrasent chaque jour en Afrique (un crash d’avion par heure) ou le total de victimes de TSUNAMI pour un mois de décès, ce qui effrite les gains réalisés au chapitre du développement ;

  • enterre plus de 3000 enfants de moins de cinq ans décédés du paludisme par jour ;

  • perd une multitude d’adultes et d’enfants de plus de cinq ans morts du paludisme par jour ;

  • est en proie à la pauvreté grandissante (plus de 30% de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté, un sur 3 manque le minimum vital) ;

  • dépend entièrement de l’Occident pour la santé de ses fils ;

  • souffre cruellement des effets négatifs de la mondialisation ;

  • souffre de la concurrence déloyale des importations subventionnées par les pays riches ;

  • ne produit pas ce qu’elle consomme ;

  • ne consomme pas ce qu’elle produit ;

  • continue de se chercher pour son développement qu’elle espère importer du Nord ;

  • demeure en perpétuelle déstabilisation en étant jonchée de foyers de guerres et de conflits par-ci et par-là ;

  • ne s’est toujours pas remise de la saignée humaine et de sa déstabilisation socio-culturelle, du fait de la traite négrière et de la colonisation ;

  • traîne toujours une éducation Occidentalisée inadaptée aux réalités socioculturelles, donc incapable de jouer le rôle du levier du développement ;

  • compte plus de 70% d’analphabètes ;

  • utilise toujours des monnaies artificielles tel que le FCFA en dépendance totale vis-à-vis des devises extérieures ;

  • souffre de la mise en place d’une économie de traite sans aucun projet réel d’industrialisation, reste donc adonnée à une politique de production rentière ;

  • souffre d’un découpage artificiel et imaginaire5 de territoires engendrant de multiformes et perpétuels problèmes de frontières ;

  • continue de souffrir des effets néfastes des PAS (Programmes d’Ajustement Structurel).


L’Afrique coule chaque jour un peu plus en raison des problèmes et des maux internes qu’il faut avoir le courage de dénoncer et d’y remédier au plus vite. C’est en cela que les Africains sont eux-mêmes responsables de l’absence du décollage réel du continent. Entre autres on peut citer :

  • Les haines et les antagonismes ethniques, les mépris envers les peuples supposés inférieurs ;

  • les nationalismes exacerbés et la haine des voisins, fruits de l’échec des intégrations régionales qui se manifestent dans la création des partis politiques à base ethnique ;

  • la confusion entre l’intérêt privé et les intérêts publics, qui fait que le chef peut en toute impunité prendre l’argent et le redistribuer à ses proches (corruption, clientélisme) ;

  • la négation de l’état de droit ;

  • le détournement des aides internationales ;

  • le faible investissement dans l’éducation de base et les soins primaires ;

  • l’absence de patriotisme réel chez les Africains, ce qui prive l’Afrique d’une culture et d’une mentalité prédisposée au développement ;

- toute l’Afrique est une chaîne de mains tendues : les fils tendent les mains aux parents, les parents à l’Etat, l’Etat aux bailleurs, ces derniers sont regardés comme des messies.

La division, le génocide, la xénophobie, la transformation d’une nation tout entière en poudrière incendiaire repousse de plus en plus loin le rêve de l’Afrique développée et l’enracine dans un prétendu processus de développement portant l’étiquette " Continent en voie de développement". La question est de savoir à quand le décollage réel de l’Afrique pour son développement ; autrement dit à quand le changement pour un développement réel du continent africain ? Loin de rester dans le questionnement, l’appel à l’action doit avoir la réponse positive de toute l’Afrique qui doit renoncer définitivement à la logique de la division coloniale qui gangrène son essor politique et son développement.

2 - Pour reconstruire un peuple et un continent divisé depuis Berlin en absence de tout Africain, en refusant solennellement les clauses du congrès historique de Berlin, causes lointaines et fondamentales de la banalisation, de la balkanisation, de la précarisation et du retard de l’Afrique.



« Diviser pour régner » est une expression qui s’est pratiquement, historiquement, et sérieusement réalisée en Afrique dans sa rencontre avec l’Occident et cela continue d’exister encore. L’Occident s’est réuni en absence de toute délégation africaine pour se partager l’Afrique entre Allemand, Français, Anglais, Portugais, Espagnol. C’est l’acte le plus violent, le plus audacieux et le plus déshumanisant après la traite négrière, posé en Afrique par l’Occident. C’est tellement humiliant que chaque Africain digne, chaque intellectuel africain digne, doit se prendre très au sérieux pour savoir à travers quel cliché l’Occident nous regarde. Si les Etats africains sont conscients de l’esprit qui se situe derrière cet acte historique de l’Occident, ils doivent décider au plus vite, très vite, de l’unification du continent en refusant la division imaginaire, arbitraire faite par l’Europe. En continuant de rester dans le schéma tracé par l’Occident, c’est prouver que nous sommes véritablement des mineurs vis-à-vis d’eux, que nous ne pouvons pas sortir de leur schéma pensé pour nous, schéma tracé pour mieux nous dominer, que c’est juste qu’ils pensent et décident à notre place, que nous ne pouvons agir que par procuration. Mettons fin à l’existence de ce cliché de l’histoire dont nous sommes victimes en constituant les ETATS-UNIS D’AFRIQUE, la seule alternative qui nous rendra puissamment forts tant en politique internationale que pour notre développement qui sera hâté par ce fait. Mais cela n’émanera que de la grande volonté collective de rompre solennellement avec notre passé pour avoir foi en nous-mêmes.

3- Pour que l’Afrique fasse une véritable rupture avec son passé en ayant foi enfin en elle-même afin de guérir de sa maladie la plus grave : l’ignorance de ce qui doit faire son progrès.


Rompre avec le passé semble n’être pas africain, que toute l’Afrique m’excuse, je refuse notre tendance à nous caresser dans le sens du poil. L’Afrique tourne en rond, demeure indécise, tarde à agir malgré le fait que le contexte actuel s’y prête. Le passé de l’Afrique l’obsède chaque jour, elle traîne de gigantesques épines centenaires, gangréneuses, elle n’a pas le courage de prendre sa destinée en main, elle traîne toujours un cordon ombilical qu’elle semble refuser de couper et qui l’empêche d’être libre et prospère, elle semble n’être pas, elle existe à travers les autres, elle vit par procuration, sans la validation ou l’appui des autres elle semble n’avoir aucune capacité de décision. Je suis Africain et je dois me dire la vérité, un traitement ne sera efficace qu’après un diagnostic précis, réel et non complaisant ! La réalité de ce qui caractérise notre Afrique, est qu’elle n’a toujours pas rompu avec son passé pour être libre et souveraine comme les autres pays tels que les USA. Le grand obstacle de l’Afrique est qu’elle n’a jamais foi en elle-même, elle ne se croit pas, et cela la retient dans les chaînes de sa plus grande maladie, l’ignorance de ce qui doit faire son progrès. Le moment est venu pour que l’Afrique unie comme un seul homme, rompe avec son passé de continent arbitrairement divisé. La constitution des Etats-Unis d’Afrique est la sublime occasion de tourner dos au passé sombre, de briser les chaînes de la pauvreté, de la précarité, de la banalisation, de la balkanisation, de la division et de nous engager pour notre développement dont nous devons être les acteurs. Nous devons nous animer de la compétence de transformer le passé sombre en avenir radieux et humainement viable, rompons avec le passé qui nous enracine dans une mer d’incertitudes et volons ensemble vers notre avenir clair, précis, certain et rayonnant : les Etas-Unis d’Afrique, notre patrie. Osons être nous-mêmes. Croyons enfin en nous-mêmes. Réalisons enfin le rêve des élites et patriotes africains sacrifiés et martyrisés pour l’Afrique unie.


4- Pour réaliser le rêve de tout un peuple et des grandes âmes africaines.


L’aspiration des peuples africains, le rêve des intellectuels africains, la vision des grandes âmes de l’Afrique entre autres Kwamé NKRUMAH, Modibo KEITA, Patrice Lumumba, Nelson MANDELA et d’autres dignes fils de l’Afrique, c’est que le continent africain devienne une seule nation, les Etats-Unis d’Afrique. Les jours passent et ce rêve semble s’éloigner de plus en plus loin tout simplement par manque de réel patriotisme panafricain. Non ! Les choses ne vont pas demeurer toujours comme avant. Il est temps que le rêve devienne la réalité, un rêve qui reste un rêve porté par un sommeil permanent s’appelle la mort. Non à la mort de cette vision panafricaine, nous devons entrer dans l’action et ce sera la preuve de la réalité de la maturité politique de l’Afrique, nous devons le prouver et l’assumer avec énergie. Affirmons-nous enfin ! Pour rendre l’avenir radieux pour nos générations à venir, nous devons prendre la bonne et courageuse décision ici et maintenant, nous mettre d’accord pour réaliser le grand rêve de toute l’Afrique, et c’est la responsabilité de nous tous et principalement des chefs d’Etat actuels. La possibilité nous est offerte de bâtir la nouvelle nation et nous pouvons le faire, croyons en nous-mêmes, en notre capacité de nous unir pour nous réapproprier l’Afrique en la transformant en une seule nation et ce sera le déclic pour une construction raisonnée de visée politique, sociale, économique, culturelle, etc. Un seul préalable est naturellement exigé, nous devons solidement nous unir.

5- Pour que l’union fasse la force et que l’unité fasse la puissance.

La nature nous apprend chaque jour que c’est l’union qui fait la force et l’unité fait la puissance, car l’abeille en singleton n’est qu’une mouche écrasable et incapable de survivre seule, mais une fois réunies en essaim ou en une colonie unie par la phérormone royale, les abeilles font de grandes provisions, se défendent puissamment contre leurs agresseurs qu’ils soient internes ou externes, font reculer à grande vitesse des hommes, elles sont capables de grandes choses qu’aucune abeille en singleton n’osera s’y aventurer. Non seulement la nature nous instruit mais la réalité des Etats-Unis d’Amérique est pour nous un exemple palpable, si les U S A sont à nos jours la super puissance du monde sur tous les plans, c’est simplement que dans le passé, des Américains ambitieux, très ambitieux ont eu l’intelligence de se mettre d’accord pour se constituer en une seule nation. Le chemin est tout tracé pour nous, notre devoir est de nous unir pour constituer les Etats-Unis d’Afrique. Refusons la division pour nous unir car notre division nous rend fragiles et précaires, mais notre unité pour un fédéralisme réel nous rendra souverains, forts, puissants et surtout capables de grandes choses. Mobilisons-nous, consacrons nos énergies à bâtir la nation de notre rêve. Pendant que les autres s’unissent pour former des blocs puissants, ne restons pas divisés, cela ne nous profite pas. Unissons-nous, nous en sommes capables. Et c’est alors que nous serons forts et puissants sur tous les plans, respectables, dignes d’être appelés les bâtisseurs de la nouvelle Afrique forte et puissante. Une telle unité ne se réalisera que quand au plan politique et stratégique, nous nous organiserons de façon unanime.

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