
Dossier de présentation et d'accompagnement au spectacle
Un spectacle pour le jeune public alliant théâtre, musique, danse et vidéo autour des thèmes de la mémoire et de l'origine, créé pour les enfants des classes primaires, à partir de 6 ans. Index
Dossier de présentation et d'accompagnement au spectacle 1
Théâtre du Signe - 25, rue des Bons Enfants 14000 Caen - 06 83 56 38 29 1
Qui sommes-nous et qui fait quoi ? 3
Nos objectifs : pourquoi créer un spectacle pour les enfants ? 3
Notre propos : il raconte quoi ce spectacle ? 3
Les questions dont nous sommes partis 3
L’histoire 3
Notre processus de travail : comment le spectacle est-il né ? 4
Notre point de départ : partir non d'un texte et d'images initialement créés mais bien plutôt d'un "bric-à-brac"… 4
Le deuxième temps de la fabrication du spectacle : écriture du texte puis répétitions 4
Quelques propositions et pistes pour accompagner le spectacle : 5
Une liste des mots-clés du spectacle 5
Les animaux dont il est question dans le spectacle 5
La spirale 5
Trois textes tirés du spectacle 6
Petit monologue de l'oubli 6
L'ami de Minuit 7
La longue marche 8
Les ateliers et les rencontres autour du spectacle 9
Rencontre avec l'équipe de création à l’issue d’une représentation 9
Ateliers danse 9
Ateliers musique : éveil musical - atelier de percussions 9
Rédaction : Sylvain Diamand, musicien 9
Ateliers d'écriture : La forêt des souvenirs… 10
Bibliographie 11
Qui sommes-nous et qui fait quoi ?
Mise en scène : Marco Bataille-Testu
Scénographie et images : Nicolas Girault
Costumes : Fanny Mandonet
Sur scène :
Sylvain Diamand (musique et jeu)
Lolita Espin Anadon (danse et jeu)
Sylvie Robe (texte et jeu)
Nos objectifs : pourquoi créer un spectacle pour les enfants ?
Produire du sens hors des stéréotypes que véhiculent la télévision, les publicités, les codes sociaux.
Provoquer des émotions, des sensations d'ordre esthétique et philosophique, ludique et physique.
Chercher comment et avec quels outils le spectacle vivant rend compte et interroge notre condition d'être humain vivant aussi dans un espace mental, imaginaire et symbolique.
Ouvrir et questionner plutôt que répondre. Arpenter le champ poétique, semer, labourer, contempler, cueillir et partager les récoltes.
Notre propos : il raconte quoi ce spectacle ?
Les questions dont nous sommes partis Les questions de l'origine, de l'altérité et de la mémoire s'inscrivent fréquemment dans les domaines de recherche philosophiques et psychanalytiques, elles sont inhérentes à notre condition d'être humain (le temps et l'identité) et c'est à partir d'elles que nous nous construisons au fil du temps qui nous est imparti…
Au commencement du tout début, avant l'avant des premiers temps, c'était quoi?
Ne pas connaître son histoire, d'où l'on vient, cela pose quelles difficultés?
L'identité, ça veut dire quoi ?
L'autre, qui est-il ? Quand il n'est plus là, où est-il ?
Les choses invisibles existent-elles ?
Où va ce qui est passé ?
Les histoires qu'on se raconte, à quoi servent-elles?
Se souvenir, oublier, retrouver, perdre la mémoire, qu'est ce que cela signifie?
L’histoire « Au tout début, l'histoire, c'est celle de la Petite et de l'Oublieux. Ils avancent en traînant une charrette brinquebalante remplie d'un fatras de machines. Ils cherchent un lieu pour leur campement provisoire.
L'Oublieux, c'est un drôle de bonhomme. Il va son chemin dans l'instant. Il ne sait plus trop ni quoi ni quand, sa mémoire lui joue des tours, mais il veille sur la Petite à sa manière. La Petite, elle ne sait pas d'où elle vient, sûrement elle aussi a une histoire mais elle ne la connaît pas, alors elle s'invente un petit frère, ça lui fait un petit bout de famille
Et voilà que leur route croise celle de la Vieille. Elle revient d'un exil qui a duré très longtemps. La Vieille, elle fait un peu peur avec ses sacs, ses secrets et ses gestes bizarres. Elle a vraiment l'air d'une sorcière.
C'est à ce moment là précisément que le spectacle commence, juste avant que la rencontre n'ait lieu, juste avant le...
Mais chut ! C'est une histoire qui ne se raconte pas comme ça.
C'est une histoire à voir et à entendre sur un plateau de théâtre. » Sylvie Robe, auteur du texte
Notre processus de travail : comment le spectacle est-il né ?
Notre point de départ : partir non d'un texte et d'images initialement créés mais bien plutôt d'un "bric-à-brac"… Dans la ligne de travail du théâtre du signe, nous avons mis en place une recherche collective alliant théâtre, musique, images et objets en mouvements. Nous avons voulu élaborer un spectacle en composant, façonnant, structurant, interrogeant les différents modes d'expressions plastiques et sonores, en les imbriquant, en les confrontant à nos questions de départ. Ces questions apparemment abstraites, mais qui s'éprouvent, se perçoivent, se vivent, comment peuvent-elles être traitées de manière poétique, concrète ou métaphorique ? « Nous avons voulu créer un espace qui, malgré les questions abordées, l’origine, la mémoire, l’autre, reste un terrain de jeux et de rencontres entre toutes et tous, spectateurs, acteurs avec humour, tendresse et rêverie. Chacun prend la parole par le biais de son art et peu à peu, les personnages émergent du magma des souvenirs et rêveries. Écouter, voir, rêver et cristalliser ces êtres afin que nous, petits et grands, puissions les rencontrer. Ici est l’essentiel de mon travail. Ainsi est apparue la Petite fille. Toujours joyeuse, apparemment insouciante, elle n’a pas de parents, ne sait d’où elle vient, mais découvre tout sans retenue. Elle est accompagnée de son petit frère de chiffon inventé, fabriqué et rêvé. Elle a été recueillie par cet homme rigolo l’Oublieux (tu parles d’un nom), qui ne se souvient que de sa musique. L’oublieux lui a perdu sa mémoire au fil du temps, son esprit fantasque navigue au gré des évènements et des rencontres. Il ne sait plus d’où il vient, pourquoi il est là. Sauf qu’il doit être là, la musique le lui rappelle. Il doit amener la petite fille ici pour un rendez-vous. Mais avec qui, pourquoi ? C’est la Vieille femme qui détient toutes les clés. Elle, elle se souvient, de cette petite fille abandonnée ici et qui n’a pas pu faire le grand voyage avec toute la famille. Elle se souvient de ce drôle de bonhomme, l'Oublieux. La Vieille femme espère revoir la petite fille pour lui transmettre l’histoire de sa famille, le talisman. » Marco Bataille-Testu, metteur en scène
Le deuxième temps de la fabrication du spectacle : écriture du texte puis répétitions Sur la base de ce travail collectif, Sylvie Robe a ensuite mené un travail d’écriture de texte. Une fois le texte né, les quatre artistes et le metteur en scène Marco Bataille Testu ont à nouveau travaillé ensemble lors de résidences et de répétitions.
Quelques propositions et pistes pour accompagner le spectacle :
Une liste des mots-clés du spectacle
Mémoire/Oubli/souvenirs/exil/voyage/taliman/secrêt/escargot/musique On peut chercher les familles de ses mots, ceux qui vont ensemble, ceux qui s'opposent
On peut chercher les expressions qu'on utilise quand on oublie par exemple perdre la boule...
On peut inventer une histoire dans laquelle au moins 5 de ces mots apparaissent
On peut dessiner cette histoire
On peut chercher une musique qui irait bien avec cette histoire
On lira ensuite le monologue de l'Oublieux (joint à ce dossier)
Les animaux dont il est question dans le spectacle
L'escargot, la limace, le papillon Quelles sont leurs particularités, où vivent-ils, à quelles familles appartiennent-ils, à quoi font-ils penser, sont-ils plutôt sympathiques, attirants, répugnants?
On peut aussi inventer une histoire avec ses animaux comme personnages.
Pour inventer, on peut partir d'une phrase du spectacle :
Avant les escargots, on était....
Et imaginer la suite. Dans le spectacle, l'un des personnages, une petite fille raconte une histoire. Elle dit qu'elle a un ami, qui s'appelle minuit. On peut lire le texte l'ami de minuit. (joint à ce dossier) Il s'agit de ce qu'on appelle une personnification. Donner le statut de personne à une chose ou à une idée.
On peut alors essayer d'écrire une histoire en personnifiant une chose ou une idée de son choix Dans le spectacle, un autre personnage, une vieille femme, raconte aussi une histoire, la sienne, qui commence ainsi :
Longtemps on a marché, bien des jours, des nuits, à la belle étoile.
Qu'évoque cette phrase, à quoi fait-elle penser ?
On peut réfléchir à la signification des mots exil, errance, exilé
Les enfants ont-ils déjà entendu ces mots, quelles situations expriment-ils ?
La spirale La coquille de l'escargot, c'est une spirale. Cette spirale nous a beaucoup inspiré dans notre travail. Le mouvement de la spirale a été travaillé par la danseuse, la valeur symbolique de la spirale, nous la retrouvons dans ce qui nous entoure en architecture, sculpture, dans les objets du quotidien, avec les nautiles et les ammonites, en météorologie avec la tornade, même dans ce qui nous constitue avec l'ADN par exemple, avec nos empreintes digitales. Nous vivons à l'intérieur d'une galaxie spirale géante : la voie lactée. En mathématique, on parle de la spirale d'or et de la spirale d'Archimède.
On peut chercher ce qui fait penser à une spirale et s'interroger sur ce que cette forme peut signifier.
Trois textes tirés du spectacle
Petit monologue de l'oubli

J'ai un trou de mémoire
Ma cervelle, une vraie passoire
Je n'ai rien dans la cafetière
A part les courants d'air J'ai beau travaillé du chapeau
Tout écrire au mot à mot
J'oublie mon chemin
J'oublie ma maison
J'oublie même mon nom
J'oublie mon pays
Et mon parapluie J'ai perdu la tête
Je perds mes lunettes
J'oublie ma date de naissance
J'oublie le nombre de bougies
Suis-je un vieux bonhomme rabougri
Suis-je un jeune homme plein d'aisance
Je ne sais plus, je suis perdu
Je ne reconnais rien de rien
Je suis un garçon sans histoire
Qui a dans sa tête un trou noir Qu'ai-je fait de mon pense-bête, de ma boîte à idées,
De mes papiers d'identité,
De mon pays, de mes soucis, de mes amis, de mes pensées
De mes peurs, de mes peines
De mes joies, de mes goûts
De mes chansons, de mes colères
De mes chaussons, de mes affaires Je perds la boule, je suis maboule
Je sais juste que je suis humain
Deux jambes, deux bras, deux yeux, deux mains
Un chapeau sur une tête en l'air
Je cherche à trouver mon chemin Je suis un garçon sans histoire
J'ai juste un petit peu peur du noir
Les enfants retrouveront ce texte dans le spectacle, avec quelques modifications et coupures, puisqu'il s'est un peu transformé au cours du travail au plateau, certaines informations étant prises en charge par la musique et la danse, il devenait inutile d'en rendre compte aussi avec les mots
L'ami de Minuit
J'ai pris Minuit, je l'ai mis dans ma poche et je suis parti. La nuit était à nous autant qu'aux oiseaux de nuit, aux noctambules ambulants, aux mangeurs de graines d'insomnie, aux fins gourmets du firmament. Cette fois, j'avais un ami, je me sentais léger.
On a marché ensemble quelque temps, tranquillement, sous les étoiles, bras dessus bras dessous en quelque sorte, comme deux vieux copains. On a traversé un champs, trois jardins potagers, une grande avenue, un jardin d'hiver, un parking désert, un jardin d'acclimatation, un périphérique, ce qui n'est pas à conseiller, même avec Minuit en poche, un jardin exotique propriétaire de deux palmiers trois tortues et quelques poissons rouges qui avaient perdu leurs couleurs à cause de l'heure, une cour d'école et une allée mal ratissée.
Puis Minuit a commencé à s'agiter, à me mordiller les doigts, à faire des vagues dans ma poche si bien que j'ai dû me résoudre à le prendre dans le creux de ma main, délicatement, sans trop serrer, puis à ouvrir lentement les doigts comme pour libérer un scarabée. J'avais peur de ce qui arriverait, mais je n'avais pas le choix. On ne peut garder qui que ce soit dans sa poche, contre son gré.
Il est resté quelque temps sans bouger, il a pris sa respiration comme on le fait avant de chanter ou de plonger sauf que lui s'est envolé, c'est vers le haut qu'il m'a quitté.
-Sans regrets, ai-je murmuré d'une voix mal assurée.
-Sans regrets, a-t-il confirmé dans le noir de la nuit noire, bourdonnant près de mon oreille. Tu ne resteras pas longtemps seul, Une heure va bientôt arriver, elle te tiendra compagnie, sois patient je reviendrai.
Puis il a disparu comme il était venu.
La longue marche
Texte écrit à partir de la musique de Sylvain Longtemps on a marché
Bien des jours, des nuits
A la belle étoile
On a compté celles qui filaient
On a fait un voeu Entre les nuits, on a marché
Les nuits, toujours le même voeu
Au matin, on repartait On a longé la mer
Traversé les déserts
On suivait Naori et son bâton de bois
Toujours il nous disait
Ce n'est pas encore là
Notre terre est au delà
Notre ciel
Lorsque je le verrai
Je le reconnaîtrai Les pieds déchirés aux pierres coupantes
Les pieds brûlés au sable blanc
Les pieds gelés au socle de neige
Longtemps on a marché Dans le flic floc des flaques
Dans les eaux boueuses des marécages
Sous le grand déluge annoncé
Face au soleil brûlant
Nos pieds traçaient le sillon Mon coeur sous la peau
Prenait son rythme au coeur de ceux que
Je suivais
Ils étaient tous à la fois père et mère et
Frère et soeur
Dans mes rêves encore
Je marchais et sous la voûte céleste
Et toujours le même voeu Parfois l'un me portait sur ses épaules
Un autre me donnait la main
Si fatigué
Les soirs de longue marche
Couché sur un lambeau de terre
J'appelais dans ma tête
Mes invités secrets
Qui me rendent visite
Quand je ferme les yeux Une main douce douce
Câline mes cheveux
Et des guili guili au creux des petits creux
Une chanson douce qui dit oui qui dit non
Et le joli poisson qui rêve de s'envoler
Pour aller retrouver l'oiseau
Son bien-aimé Ca sent bon le pain chaud
Auprès du gros fourneau
Mon doudou de chiffon
Qui dit oui qui dit non
Les poissons dans le ciel
Oh la douce chanson Longtemps on a marché
Bien des jours, des nuits
A la belle étoile
On a compté celles qui filaient
On a fait un voeu Les ateliers et les rencontres autour du spectacle Le Théâtre du Signe propose plusieurs actions autour du spectacle: L'escargot n'a pas froid aux yeux surtout quand il est amoureux
Rencontre avec l'équipe de création à l’issue d’une représentation Cette rencontre est proposée à toutes les classes qui le souhaitent.
Ateliers danse Rédaction, Lolita Espin-Anadon En parallèle à la création du spectacle « L’escargot n’a pas froid aux yeux, surtout quand il est amoureux », des ateliers réguliers de danse contemporaine sur les thèmes du spectacle. Mémoire
Notre corps à une mémoire, la danse peut la visiter. Acquérir une conscience du corps dans l’espace. Explorer des chemins et des saveurs du mouvement. Ancrer une mémoire dansée au fur et à mesure des séances en créant une histoire de danse commune. Origine
Thème abordé autour de la figure de la spirale, mouvement organique élémentaire. La spirale permet d’acquérir les couples d’actions fondamentaux (ouvrir / fermer, inspirer / expirer, descendre / monter, s’éloigner / s’approcher…). Altérité
S’initier à la danse en duo, aller vers l’autre, aborder le contact.
Ateliers musique : éveil musical - atelier de percussions Rédaction : Sylvain Diamand, musicien
Intervenant : Sylvain Diamand
Formation : Musique classique de l’Inde du nord - Bansouri (flûte traversière traditionnelle) avec Harsh Wardhan - Percussions Africaines (répertoire Mandingue) avec Mamady Keïta - « La voix des Conteurs » Cie du Cercle, d’Abbi Patrix.
Coût : 46 euros de l'heure et défraiements si nécessaire. Eveil musical
L'atelier d'éveil musical et de pratique instrumentale a pour but premier d'offrir à l'enfant un espace d'expression dans lequel il pourra entrer en contact avec sa dimension créatrice. On y expérimente avant tout la sensation musicale, c'est à dire un espace où l'enfant est invité à ressentir et à exprimer avec sa sensibilité propre. C'est une porte ouverte à l'expression de son imaginaire.
Dans cet espace d'écoute, on partage, on s'invite à jouer à deux, à trois, en petit groupe ... et on invente de la musique ensemble. Ainsi se crée une forme de mémoire collective partagée, que l’on peut enrichir à tout moments. Ici pas de compétition, car pas de critères de références. Cette musique de l'instant répond à l'aspect subjectif du beau. Ce sont ceux qui la jouent et l'expérimentent au fur et à mesure qu'elle se déroule, qui en ont les clefs.
Ici les imaginaires se rencontrent, celui des "joueurs", celui des "écoutants". Pour permettre cette dynamique, on utilise un "instrumentarium" qui possède une grande palette sonore : Carillon, Jeu de cloches, Balafon, Gong, Cymbale, Timbale, Bambou, Appeau, Calebasse, Tambour … autant de matières sonores nouvelles qu'il faut apprivoiser. C'est alors un moment d'apprentissage : d'abord apprendre à faire sonner ces instruments, avec les mains, avec des baguettes ; on frotte, on gratte, on percute ... La percussion n'est plus alors forcement synonyme de cycles ou de tempos, mais plutôt une recherche sur les climats musicaux, où le silence a sa place. Avec l’aide des instruments, on se raconte une petite histoire et on essaie de la faire deviner ... ou bien on ouvre ses oreilles vers l'intérieur et on s'essaie à l'improvisation !
On expérimente seul, à deux, en petits groupes ... Puis vient l'apprentissage des nuances (forte, piano, crescendo, decrescendo, rapide, lent, répété ...) permettant progressivement d'affiner ses productions sonores, en donnant du relief à la musique. En associant ces nuances à un code gestuel, défini avec les enfants, on utilise le groupe comme un orchestre, chacun faisant l'expérience d'en être le "chef". On tentera avec ces codes, associés à ses choix d'instruments, de faire jouer la musique qui nous traverse sur le moment. Percussions africaines
Avec les plus grands, on pourra expérimenter un autre registre, et faire l'expérience des tambours et de la percussion Africaine. Ici c'est le jeu d'ensemble qui prime : on expérimente la pulsation, le rythme à l'unisson, la polyrythmie, le son d'ensemble et l'énergie qui s'en dégage. On joue fort, on joue vite, on ressent la musique dans le corps tout entier. L'atelier de percussion, c'est donc un lieu où on écoute, on ressent, on s'exprime, on acquiert un savoir et des techniques, sans oublier de s'amuser.
Ateliers d'écriture : La forêt des souvenirs… Rédaction : Sylvie Robe Intervenante : Sylvie Robe
Formation : Licence et maîtrise de lettres modernes, études théâtrales I - II - III Université de Caen. Khâgne
Coût : 46 euros de l'heure et défraiements si nécessaire. Durée : plusieurs séances sont nécessaires pour mener à bien ce projet.
Idéalement : 5 séances d' 1h30. Objectifs : permettre à chaque enfant la production de textes courts à partir de souvenirs personnels mais aussi d'un collectage familial. A partir de ces éléments, chaque enfant fabriquera son arbre à mémoire en prenant soin de ne pas oublier les "branches de l'oubli". Tous ces arbres à mémoire pourront être présentés sous forme d'un recueil illustré : la forêt des souvenirs.

Bibliographie
Pour les plus petits : albums illustrés Croissant de lune de Wolf Fried,éditions Nord /Sud 92 Deux gouttes d'eau salée de Rémi Courgeon, éditions Mango jeunesse Dans les yeux d'Henriette de Virginie Jamin, les albums Duculot Grand-Père de Gilles Rapaport, les albums Circonflexe Une vieille histoire de Susie Morgenstern, images de Serge Bloch éditions Messidor/la Farandole Le long voyage de Lene et Pierre Bourgeat, éditions Syros Alternative / Amnesty International
Pour les plus grands : récits et témoignages Le voyage de Mémé de Gil ben Aych, collection Pocket junior Pépé la Boulange de Yvon Maufret, Neuf en poche de l'Ecole des loisirs Le garçon qui voulait devenir un être humain de Jorn Riel
Livre 1 le naufrage / livre 2 Leiv Narua et Apuluk / livre 3 et Solvi Sur la tête de la chèvre et La grâce du désert de Aranka Siegal, éditions Gallimard Page blanche Quand Hitler s'empara du lapin rose de Judith Kerr, éditions l'Ecole des loisirs
Théâtre du Signe - 25, rue des Bons Enfants 14000 Caen - 06 83 56 38 29 |