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Marguerite Duras (1914-1996) :Œuvres qui occupent toute la seconde moitié du 20ème siècle : 1943-1996 Personnalité politique importante. Ecriture lié à l’imagination personnelle. Née à Gia-Dink au Sud Viêtnam (à l’époque la Cochinchine territoire colonial). Ces parents sont enseignants : père mathématique, mère directrice d’école. Elle reste dans son pays jusqu’en 1932 et qu’ensuite elle fait ses études supérieures en France. Elle ne retournera jamais dans son pays natal. Ecriture lié à ses souvenirs. Dans ce territoire colonial M.D appartient au bas de l’échelle : Son père meurt très jeune et sa mère n’est que directrice d’une école indigène. Elle est donc du point de vue des blancs tout en bas. Elle était rejetée par la classe aisée des villes. Certains épisodes qui sont repris dans le Vice-Consul appartiennent à son propre passé (autobiographique). Ce n’est pas un témoignage mais re-transposé. Récit écrit en enchâssement. Le récit cadre : mendiante chassé de chez elle car enceinte mais pas marié. Elle va vendre son enfant. Autobiographie : car Marguerite a vu confié à sa mère une enfant mourante mais qui n’a pas survécu. Lecture qui ne peut être vu comme un roman exotique ou colonial. « LE ravissement de Lol V. Stein » : N’a pas de géographie réelle. Réalité onomastique. C’est un roman qui ne donne pas de date. Œuvre débuté sous l’occupation. Elle n’a pas fait beaucoup d’études. Elle cherche un travail dans les ministères. Très tôt elle veut affirmer sa vocation de romancier. Son premier livre « Les Impudents » (1943) est accepté par Rémond Quenot qui l’encourage dans sa vocation littéraire. 1943 : Marguerite Duras est marié à Robert Antelme dit Leroy (son nom de résistant). Il est connu pour des livres de résistance. Dans ce réseau il y a François Mitterand dit Morland. Antelme est un déporté politique qui écrit « L’espèce Humaine » (1947). Dans « La douleur » (1985) de Marguerite Duras elle raconte son attente de son mari. Le livre de son mari est très neutre et très précis. Traumatisme donc pour les camps mais aussi par la mort de son enfant mort-né. Elle va divorcer. 1950 :« Un barrage contre le pacifique » : Un des grand livre de M.D. Manque le prix Goncourt surement parce qu’elle est membre du parti communiste. Roman autobiographique mais comme c’est un roman elle change des détails. Elle se nomme dedans Susan et raconte son enfance au Vietnam. Achat de la mère du personnage pour cultiver mais comme elle n’a pas acheté le cadastre ils ont donné une terre en bordure de la mer de Chine et elle est donc incultivable. Roman qui fait revivre les décors de son enfance. Il y a aussi l’histoire d’une mendiante enfant sur un marché qui meurt : comme son enfant mort-né. 1943-1955 : Ecriture romanesque : « Un barrage contre le pacifique»,(1943) « Le marin de Gibraltar »(1952) « Les petits chevaux de Tarquinia »(1953) « Le Square »(1955). Pour le « Square » entre temps M.D a eu un enfant avec Denys Mascolo. Il renvoi à sa vie de mère de famille. 1958-1968 : Ecriture théâtrale : Ecriture qui se raréfie, importance des dialogues. Importance du présent. On entre dans la période du nouveau roman (Beckett, Sarraute). « Moderato Cantabile » (1958): Idée que la part de non-dit prendre de l’importance, rencontre amoureuse avortée. « Hiroshima mon amour » (1960), « L’après-midi de Monsieur Andesmas » (1962) « Le ravissement de Lol V. Stein », « Le vice Consul » Cf « L’amant » (1984) : prix Goncourt : best –Seller. Elle revient une fois de plus sur son enfance. Autofiction : elle dit qu’elle raconte sa propre histoire avec pacte de lecture. Elle n’est ni sincère, ni authentique comme chez Rousseau. Elle emprunte des subterfuges à la composition du roman. On retrouve les éléments comme le barrage, le personnage mendiant etc… Il y a une chaine qui part du barrage passe par le « Le barrage »« Vice Consul », puis « l’amant », et « l’Amant de la chine du Nord » (1992) qui est à nouveau dans le style romanesque : Inceste avec son petit frère : Elle l’écrit à cause du film de J.J Anneau en réponse. Deux livres qui sont dans le cycle de deux histoires : La première fait un lien entre « le ravissement », « l’amour » puis « la femme du Gange ». Le second fait un chemin qui va du « Vice-Consul » à « India Song » à « Le nom… désert ».
Prologue du Ravissement de Lol V Stein. Division du livre en deux parties. ( page 74: division) . Partition du livre dû à la voix narrative. « Triangulation », Lol, Anne-Marie, Michael Richardson. Dès la page 15, avec le changement de temps, on est projeté dans la salle de bal. Nous sommes dans le cadre d'un récit qui nous est raconté par un narrateur à la première personne. « Je » qui prend en charge la narration. Il ne s'est pas présenté à nous de façon direct. On comprend qu'il existe entre lui et cette histoire une intimité. Il ne propose pas l'objectivité, c'est « son » histoire de Lol v Stein. C'est assez difficile de dissocier narration et histoire.Celui qui nous raconte cette histoire l'a connu. Il raconte l'histoire de quelqu'un qui occupe une place importante dans sa vie. Page 46 : c'est un homme amoureux qui veut nous raconter l'histoire de la femme qu'il aime. Cette femme, il la prend de si loin parce qu'il pense que la scène de bal est le premier moment où elle s'est mise en branle pour aller à sa rencontre. Cela commence la nuit où Lol se fait ravir son fiancé au bal. C'est donc un récit personnel qui commence par un avertissement. C'est un récit fondé sur la méconnaissance qu'un récit qui cherche à élaborer des faits de manière très précise. Ce qui précède appartient à la préhistoire de Lol. Tatiana Karl va avoir un grand rôle dans l'histoire de Lol comme a pu l'avoir la mendiante dans le Vice Consul. Ici, le narrateur a fait le choix de commencer l'histoire de Lol par une scène où il est absent. Il s'agit d'une reconstitution. Comme il n'a pas les moyens de témoigner, il convoque des témoins et en particulier celle qui a assisté à toute la scène du bal, Tatiana Karl, qui est sa principale source. Il nous dit qu'il ne croit pourtant plus à ce qu'elle dit. Il semble ne pas lui accorder de crédit. Il ajoute aussi des éléments qu'il invente. Est ce qu'il cherche à se donner un rôle d'auteur face au lecteur. Débuter par un épisode où il est absent justifie le découpage en deux parties du livre. Ces épisodes qu'il n'a pas vécu ce n'est pas la préhistoire de Lol. Il raconte des épisodes où il était là mais où il ne savait pas que Lol y était aussi... A la page 74 commence la seconde partie : mis en présence de Lol, voici que le narrateur émerge de l'anonymat, Jacques Hold, amant de Tatiana Karl. Distance couverte entre la personne que je fus et la personne narrateur que je deviens. J'étais soit un personnage, soit un narrateur. Cela explique la bizarrerie des sections 6 et 7. Parfois, Jacques Hold parle de lui à la troisième personne. Au lieu de se désigner à la première personne, le narrateur se désigne uniquement comme un personnage c'est ce qu'on appelle une « énallage ». Jacques Hold est dans la rue, il sort d'un cinéma, derrière lui, Lol, il ne le sait pas. Il n'a pas conscience d'avoir vécu cette scène, il est un objet du récit. Il ne veut pas raconter à partir de sa personne, la scène. A la page 55 : «j'invente». Equivalence entre je vois et j'invente. Bénéfice de ce dispositif : il peut modeler l'événement comme il aurait voulu qu'il se déroule. Question de la linéarité, on a la sensation que le je est celui du narrateur, nous introduisait à un nouveau personnage. Lien entre l'actualisation et la reconstitution. Cela nous permet de vivre sans filtre l'action,la voix narrative se recule complètement et met bien en avant en réalité, les faits eux même. On a accès aux pensées de Lol. Dans les pensées de Lol, Jacques Hold n'est plus qu'un personnage. Qui suis-je quand je suis vu par quelqu'un d'autre ? Il se désigne comme un étranger à soi même. Ensemble, tous les deux vont quelque part. Pourquoi le je redevient-il un «il»?
Discours du récit qui seint la scène en 2 parties (anonymat puis identifié) préhistoire de Lol, scène du bal, les brefs épisodes de son mariage et son retour dans la ville natale. L’épisode ou les deux amants sont devant la maison. Lorsque le narrateur dit j’invente : jeu sur le je et le elle. J.H devient un témoin direct, il n’a plus besoin du concours de Tatiana. Ce n’est parce qu’il est avec lol qu’il ne prend pas une dimension rétrospective. Souvent il va actualiser le récit et le transformer en scène. On commence par la rétrospection avec l’usage des temps composés puis Tatiana commence à nous être décrite au présente (habitude ou d’énnonciation) : actualisation des faits. Nous aurons donc toujours la double position narrative : il raconte de manière ultérieur et bien souvent cette position rétrospective est effacer, du point de vue des fait il n’ya aucune raison pour ce que ce qui s’est passé avant appartienne au passé alors que l’action est actualisée , l’action préfère la scène. Volonté d’effacer la rétrospection pour ramener l’action sur le devant de la scène. La scène du bal : Avec le mot scène que la séquence raconté fait appel à des scénarios stéréotypé. Elle s’appuie sur le script : séquence d’action qui reviennent à l’identique. Parler de scène c’est souvent suggéré une suite d’action à caractère prévisble dont l’enchainement peut être connu par tous . Ces scène n’ont pas toujours pour l’intrigue une attitude comparable : il y a les dramatique et les scènes typique. La scène typique constitue son arrière-plan : des scène de genre, de la vie ordinaire qui est typique chez Duras. La scène dramatique : au cours de cette scène de bal tel événement à caractère inhabituel s’est produit. Au cours de la scène de T-Beach Lol se fait ravir son fiancée : ce n’est plus une scène comme une autre. D’ailleurs généralement ou l’inhabituel surgit la scène se défait : elle est considéré pour l’événement qu’elle à donner. Agencement d’un tableau vivant mais l’événement détruit le dénouement prévu. La scène superpose action et narration : elle règle le temps du récit sur celui de l’action représenté. C’est du direct. Ce qui fait de la scène une variante de la description et en même temps un homologue du dialogue. On cale le récit sur l’action. L’action avance par l’échange des répliques. COincidence entre la chose dite et la chose communiquer le récit lui c’est résumé et reprendre. LA scène ressemble à la description : on assiste à une scène, elle nous montre quelque chose : importance du visible. Action coordonnée mais pas chronologique. La scène et le fantasme : existence d’un scénario, question de la visibilité et aussi le caractère fondateur les rapproche. Le fanstasme est un scénario imaginaire où le sujet est présent et qui figure de façon plus ou moins déformé par les processus défensif (dans l’intervention de la conscience), l’accomplissement d’un désir, et un désir inconscient. L’interdit est l’objet du désir et l’accomplissement est susceptible d’être dramatisé sous une forme visuelle. Le fantasme peut être conscient ou inconscient et il faut passer par l’analyse. Freud réfléchit au fantasme originaire : il à un caractère phylogénétique : il concerne l’espèce : il structure la vie psychique du sujet et donc tout individu traverse les différentes étapes de la maturation psychique en faisant appel aux fantasme originelles : 4 fantasmes originaire
Chez Lol V. Stein : « Marguerite s’avère savoir sans moi ce que j’enseigne » (Lacan 1965). Sans avoir accès à la théorie psychanalytique, les personnages en tant que sujet, conforte les théories de Lacan. Le bal à un caractère originaire par deux de ces traits : Une scène primitive : Des histoires que l’on raconte pour pouvoir dire que l’on est des êtres vivants et sexués). L’enfant qui imagine avoir pu surprendre le moment qui décide de son existence : représentation que l’on se fait de ses parents qui le conçoive. Nécessité de l’être humain d’expliquer le mystère de sa présence sur la terre en convoquant l’acte charnel de ses parents. Le scénario de séduction : intervient avant l’Œdipe : l’enfant qui s’imagine que son parent cherche à le séduire. Le scénario de castration : L’enfant garçon pense que sa mère était à la base un homme qui a été castré. La scène de bal à des caractères originaires en empruntant à la scène primitive et d’autre part à la scène de séduction. Scénario à 3 dont le tiers exclu est présent et y assiste. Cette scène est un détournement du désir, qui brave un interdit. Ce qui est important dans un fantasme c’est la visualisation et la narration d’une scène que le sujet raconte. La phrase qui résume le fantasme c’est ‘une nuit au bal du casino municipal de T-Beach, AMS ravit à Lol son fiancé » Ce qui est au cœur du fantasme c’est l’action : ici le ravissement. Il y a une instabilité des sujets qui participent à l’exécution de cette action mais aussi à la double action active ou passive que les deux protagonnistes peuvent être présent. Le ravissement = ambiguité : Lol est ravi ou elle subit ? Lol va tour à tour subir le ravissement puis l’opérer. Jacque Hold : Hold : celui qui tient mais aussi celui qui est tenu. Les positions du ravisseur, du tiers éclus, du ravit tourne dans le roman, c’est comme ça que se développe l’histoire. Lol passe d’exclu à ravisseuse. Le ravissement Il n’est pas du tout indifférent que cette chose-là soit dite de nuit. Un certain nombre d’image vont envahir le texte. Le lieu non plus et enfin le fait qu’il y est un procès. Elle ravit en dansant. Cette salle de bal n’est pas indifférente car J.H et Lol font on un voyage ensemble : ils reviennent aux sources. Il est impensable pour Lol de ne pas retourner sur le décor. Il lui faut une sorte de pèlerinage. Il y a des passages qui peuvent s’expliquer par le fait que la ravissement prend la figuration d’une danse. Lol ne va pas seulement revivre cette scène et changer de posture pour reconstituer la triangulation elle va aussi rêver et penser avant de pouvoir agir. P45 : « l’êtreà trois ».C’est ce que revoit Lol : le moment où elle a encore un conjoint. Elle se voit dans la scène et c’est là sa pensée véritable au centre d’une triangulation. Triangulation où les termes sont l’aurore, AMS, et M. R. Les deux derniers partent et il ne reste que Lol s’évanouit. Clément Marot I/Jeunesse Poète né à la fin du 15è s. 1485. Au début des guerres d'Italie. Contemporain de la première Renaissance en France. Sa vie d'adulte correspond au règne de François 1er. Vie marquée par le faste et le mécénat. Marot est un poète de cours. Père poète : Jean Marot, qui lui donne le goût pour le poésie consacrée à la nature. Fin du 15è : La Grande Rhétorique. => les grands rhétoriqueurs st les poètes qui pratiquent la virtuosité dans la poésie. Marot « butine » ds cette tradition ms puise également ses inspirations ds l'Antiquité : Virgile, Ovide, Homère... « badinage » => poésie assez légère. On perçoit cette légèreté pleine d'humour tt de suite chez Marot. Il suit son père, poète de cours, dès l'âge de 10 ans. Très jeune, il accompagne le roi ds les expéditions italiennes. Adolescent, au moment où il compose l'Adolescence Clémentine, il étudie le droit (la basoche) et appartient à une confrérie très joyeuse, « les enfants sans soucis », qui met en scène des petites pièces. Il stigmatise ceux qui s'ennuient et ceux qui sont trop sérieux. Poète étudiant à la manière de François Villon. Il va d'ailleurs éditer les textes de Villon avant de se mettre à composer lui même. |
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